Andromaque

Scène III

 

Oreste,seul.

Oui, oui, vous me suivrez, n’en douteznullement ;

Je vous réponds déjà de son consentement.

Je ne crains pas enfin que Pyrrhus laretienne :

Il n’a devant les yeux que sa chèreTroyenne ;

Tout autre objet le blesse ; et peut-êtreaujourd’hui

Il n’attend qu’un prétexte à l’éloigner delui.

Nous n’avons qu’à parler : c’en est fait.Quelle joie

D’enlever à l’Épire une si belleproie !

Sauve tout ce qui reste et de Troie etd’Hector,

Garde son fils, sa veuve, et mille autresencor,

Épire : c’est assez qu’Hermionerendue

Perde à jamais tes bords et ton prince devue.

Mais un heureux destin le conduit en ceslieux.

Parlons. À tant d’attraits, Amour, ferme sesyeux !

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