Figures et choses qui passaient

Figures et choses qui passaient

de Pierre Loti

PASSAGE D’ENFANT

5 décembre 1894.

Ce que je vais écrire est pour ceux qui, dans les cimetières, contemplant quelque fosse à peine fermée que les premiers bouquets blancs recouvrent encore, se sont sentis tenaillés jusqu’au fond et déchirés, au souvenir de petits yeux candides, éteints là sous la terre affreuse…

Oh ! l’énigme déroutante et sombre, que la mort des petits enfants !… Pourquoi ceux-là, au lieu de nous, qui avons fini et qui, si volontiers, accepterions de partir ?… Ou plutôt, pourquoi étaient-ils venus, alors,puisqu’ils devaient s’en retourner si vite après avoir subil’inique châtiment d’une agonie ?… Devant leurs tombes blanches, notre raison et notre cœur se débattent, en détresse révoltée, au milieu de ténèbres…

***

 

Le petit être délicieux, dont je voudrais prolonger un peu la mémoire en parlant de lui, était le fils unique de Sylvestre, – un domestique à nous qui est devenu, après dix années, presque quelqu’un de la famille.

Il n’avait vu que deux fois les étés de la terre. Ses cheveux de soie jaune, comme on en met aux poupées, se partageaient en drôles de petites mèches, rebelles aux coiffures.Son teint était comme celui des roses de Bengale, ses traits comme ceux des anges ; il avait une petite bouche ouverte, au-dessus d’un menton un peu rentrant qui lui donnait une naïveté adorable.D’ailleurs, le plus joyeux des innocents bébés, tout au bonheur nouveau d’exister, de respirer, de se mouvoir ; plein de vie et de santé fraîche ; potelé, musclé comme les Amours païens.

Mais son charme surtout était dans ses yeux,de grands yeux bleus assez enfoncés sous l’arcade du front, desyeux de candeur, de confiance et aussi de continuel étonnement devant toutes les choses de ce monde…

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A Paris, ce matin gris de décembre, dans une chambre d’hôtel quelconque, sans nouvelles depuis quatre jours,arrivant d’un voyage du Nord, j’ouvre au hasard une de mes lettres prises à la poste restante. – Et elle commence ainsi :« Hier au soir, à huit heures, cet amour de petit Roger mourait dans d’affreuses souffrances. Nous le pleurons tous, et Sylvestre fait une pitié profonde… »

… D’abord, je tourne sur place et je marche,vite, comme sous la poussée et l’exaspération d’une douleur physique… Ensuite, je reprends la lettre, pour continuer de savoir : c’est le croup, qui l’a emporté en quelques heures,au milieu de l’affolement de ceux qui le soignaient…

Je marche encore, détaillant sans savoirpourquoi les objets, les laideurs de cette chambre, repoussant dupied des choses qui m’entravent pour passer, – le temps de biencomprendre l’inexorable réalité de ce que je viens de lire, etpuis, tout à coup, un nuage, je n’y vois plus – et je pleure…

L’idée ne m’était jamais venue que ce petitRoger pouvait mourir… Et puis, non, je ne croyais pas qu’il avaitpris tant de place en moi, ce petit-là, je ne pouvais pas croireque je l’aimais tant !… Est-ce qu’on sait d’ailleurs pourquoion aime tel petit être qui ne vous est rien, plutôt que tel autrequi vous touche de plus près : c’est quelque chose qui va desyeux dans les yeux, qui vient de la toute petite âme candide etneuve, pour pénétrer doucement jusqu’au fond de la vôtre, lassée etmorne…

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Dans ce même courrier, une dépêche, quiattendait aussi depuis deux jours à la poste restante :« Je suis dans la peine. Notre petit Roger mort.SYLVESTRE. »

Maintenant je regarde les dates. Tout cela estdéjà d’avant-hier ! Donc, on l’emportera au cimetière ce soir,et il est trop tard, je n’ai aucune possibilité d’arriver, aucunmoyen humain de revoir la chère petite figure, même rigide etpâlie…

***

 

Roger Couëc, c’était le titre qu’il se donnaità lui-même quand on lui demandait : « Commentt’appelles-tu ? » (Couëc, une abréviation à lui du nom deson père, qui est un nom de Bretagne aux rudes consonances degranit.) Quand il prononçait ce Couëc, il était comique sigentiment, qu’on le lui faisait toujours redire – et, de retrouveraujourd’hui ce pauvre petit mot enfantin, de le réentendre ensouvenir, me fait mal affreusement.

***

 

Ici, à Paris, où je devais m’arrêter, j’avaismille choses à faire, tant de rendez-vous arrangés ; des amiscomptaient sur moi pour régler des questions importantes… Rien detout cela n’existe plus ; sans seulement m’inquiéter de lesavertir, je veux au plus vite m’en aller, rentrer chez moi, dans mamaison où pourtant va manquer pour toujours cette petite fleur quiétait Roger Couëc.

Mais je n’ai de train possible pour m’emmenerque ce soir et, pendant tout un long jour désolé, il va falloirattendre dans cette chambre, ou bien errer dans les rues ; aumilieu d’ambiances indifférentes ou hostiles, être sombre et seul,en révolte outrée et sans espoir contre la cruauté stupide de lamort, qui ferme de tels petits yeux, qui fauche de tels petitsanges pour les coucher dans son charnier…

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« Je suis dans la peine. Notre petitRoger mort. » Tandis que les heures suivent leur marche lente,je fais comme une revue de cette existence de deux étés – chaqueinstant qui vient, après la stupeur première, martelant en moi plusprofondément la notion que c’est à tout jamais fini…

Oh ! sa petite voix dans la cour de notremaison quand je passais devant le logis de ses parents et qu’ilvoulait me suivre : « Messieu !messieu ! » (Pour lui, monsieur était mon nom.) Etensuite son petit trottinement joyeux derrière moi, pour merejoindre… Fini et glacé, tout cela !…

En souvenir, il me réapparaît surtout avec unecertaine robe de molleton rose, qui fut son costume de tous lesjours pendant cette fin de saison, et une cravate « LaVallière » blanche, brodée à chaque bout d’une fleur chinoise,qu’il portait généralement sens devant derrière, la rosette dans ledos, sous les petites mèches de ses cheveux jaunes… Mon Dieu, voicique cela me déchire le cœur à me faire pleurer encore, de penser àcette petite cravate tournée à rebours, retombant sur le dos decette robe rose…

***

 

Il était très vif, ce petit Roger, etcependant il ne se mettait jamais dans de méchantes colères, commetant d’autres enfants ; quand on le contrariait, enl’empêchant d’aller patauger dans l’eau ou en lui retirant desmains quelque objet qu’il aurait brisé, il jetait de grands cris etpleurait de grosses larmes ; mais c’était du désespoirseulement, avec un air de dire : « Est-il possible qu’onsoit si injuste pour moi ? est-il possible qu’il m’arrive desmalheurs pareils ? » Alors, il était si adorable qu’onlui cédait toujours. Et à présent, on donnerait des jours de la viepour ne lui avoir jamais causé même ces petits chagrins-là.

Parfois, quand il croyait avoir quelque chosede bien important à faire et qu’on voulait l’arrêter au passage, ilvous regardait avec un sérieux impayable, en vous repoussant dubras sans rien dire les sourcils froncés, et il continuait sonchemin ; – les chats, à certaines heures, affectent de cesgravités drôles et charmantes, quand ils se rendent empressésquelque part, trop occupés pour répondre à votre appel.

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Il avait des yeux, ce Roger, des yeux quin’étaient pas de la terre, qui souriaient d’habitude avec unepetite joie confiante, mais qui, par instants furtifs, regardaienttrop profond. Bien que tout en lui respirât la vie, l’insouciantbonheur de croître et de rire, il avait des yeux, quand on yrepense, qui semblaient interroger, implorer, s’inquiéter dequelque lendemain noir…

Et ce sont ceux-là qu’elle va choisir, lavieille Faucheuse implacable et imbécile, pour les jeter dans sestrous de cimetière !…

***

 

Le lendemain 6 décembre, après une nuit devoyage, j’arrive chez moi, au lever d’un sinistre jour d’hiver.Dans ma chambre, je trouve le pauvre Sylvestre allumant mon feu.Avec des sanglots qui tout de suite lui viennent, il me dit cettesimple et enfantine phrase, résumant tout : « J’ai perdumon petit Roger. » Et là, dans cette chambre glacée encore,éclairée par un commencement de jour et par une lampe qu’on aoublié d’éteindre, il me raconte la fin de ce petit enfant que jepleure autant que lui…

Si inattendue et si brusque, cette agressionde la Mort ! Il a été étouffé, en pleine vie, luttant, tordantses petites mains dans la souffrance… « Jusqu’au derniermoment, dit Sylvestre, il me tendait les bras pour que je leprenne, il s’accrochait à moi, il voulait se soulever, il nevoulait pas mourir… »

En écoutant les déchirantes choses qu’il medit, je me rappelle tout à coup une scène de l’été passé : unsoir, on était venu m’avertir que le petit Roger s’étouffait, etj’étais accouru chez ses parents. Là, je l’avais trouvé assis surles genoux de sa mère, encore tout rouge, tout tremblant, deslarmes sur les joues, et il avait serré mon doigt, dans sa petitemain, puis m’avait regardé, les yeux froncés et implorants, avec unair de me dire : « Crois-tu, ce qui vient dem’arriver !… La peur que j’ai eue d’étouffer comme ça, si tusavais !… » Ce n’était rien de grave ; toutsimplement, il s’était enroué, comme il arrive aux bébésquelquefois. Mais, déjà, dans son regard, avait passé l’anxiétésuprême, l’angoisse de se sentir si petit, si frêle encore devantl’inconnu des menaces sombres… Et, en me souvenant de cela, je mereprésente cruellement bien ce que devaient être la supplication etl’effroi de ce même regard, quand il tendait les bras à son père,« ne voulant pas mourir… »

L’habituelle et naïve confiance en notreprotection, qui se lisait dans ses yeux, il semble que nous l’ayonstrompée, en le laissant emporter ainsi par la vieille Faucheusemaudite. Son expression à certaines heures, revue si vivante dansma mémoire, me fait un mal que les mots humains ne peuvent pasdire… Et je crois que l’humilité aussi de sa condition ajoute je nesais quoi de plus à cette douleur que j’ai de l’avoir perdu :je le pleurerais certainement moins, s’il avait été un petitprince.

***

 

– Oh ! il n’a pas été oublié, continueSylvestre. Tout le monde du quartier est venu, – et il a reçu tantde bouquets, tant de couronnes !…

D’ailleurs, la maison est en profond deuil delui, la maison où ne s’entendra plus son petit rire, ni son pasmenu, ni sa petite voix brusque et charmante.

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Il est silencieux, notre déjeuner, ce matin deretour, et Sylvestre, qui reprend ses fonctions pour la premièrefois depuis les journées affreuses, a les yeux brûlés de larmes ennous servant.

C’est que, pendant tout ce dernier été, Rogervenait souvent assister à nos repas, quand nous les prenions ici,dans la salle à manger intime. D’abord on l’entendait passer entrottinant dans la cour, au milieu des rangées de fleurs, trèsempressé d’arriver ; puis, il paraissait à la porte, souriantet rose, hésitant un peu cependant, avec des yeux qui demandaientla permission d’entrer, comme si déjà, dans sa petite tête, ilprenait conscience de n’en avoir pas tout à fait le droit. Alors,on disait : « Oui, entre, entre, RogerCouëc ! » Et il entrait, en faisant le soldat :« Une ! deux ! Une ! deux ! » Et toutle temps du déjeuner, bien que ce ne fût pas très correct, iltournait entre les jambes de son père, l’entravant beaucoup dansson service. Puis, à l’instant du dessert, auprès de mon filsSamuel – son aîné de trois ans, qui l’aimait comme sa plus bellepoupée – il s’enhardissait jusqu’à avancer son petit bec confiantpour recevoir une cerise ou une fraise.

***

 

Après déjeuner, je m’en vais, sous un cielgris, au fond de la maison, dans une seconde cour en contre-bas dela nôtre qui est celle des domestiques. Dans ce lieu ordinairementensoleillé, où l’on descend par quelques marches, il m’était arrivéd’aller tant de fois, sous prétexte de voir à la serre, en réalitépour embrasser Roger Couëc, qui rôdait généralement par là, en roberose et en cravate de soie chinoise.

Lui, sitôt qu’il m’apercevait, se dépêchait devenir, me prenait par la main pour que je l’emmène avec moi, – et,même les jours où je ne voulais pas de sa compagnie, c’étaitirrésistible, sa petite voix me rappelant son ardeur à me couriraprès : sur les marches, un peu hautes pour ses jambes, quiséparent les deux cours, il se mettait à quatre pattes, d’un airaffairé, afin d’aller plus vite… Petit être éclos dans ma maison,comme, au printemps, il y naît des hirondelles, comme il y fleuritdes roses sur les vieux murs, pour lui ces cours tapissées debranches vertes représentaient le monde ! Quel mystère que sespetites notions sur la vie, que ses petites pensées – retournées àprésent au grand abîme noir !…

***

 

La première soirée, sur mon sinistreretour.

Chez moi, au-dessus de ma table à écrire, dansun cadre or et rose, – rose comme était la robe, – je viens deplacer le portrait du petit Roger. C’est lui-même qui me l’avaitdonnée, cette photographie ; un jour, on la lui avait misedans les mains en lui disant : « Va porter ça àMessieu. » Et il était venu, d’un air intimidé mais très fin,me présenter ce petit carton, tenu à deux mains avec une gaucherieexquise, comprenant que c’était sa propre image qu’il m’offraitlà.

Maintenant, Sylvestre arrive, m’apportantlavée et repassée de frais, la petite cravate « LaVallière », que je lui ai demandé de me donner. « Jel’avais achetée en Chine, dit-il, du temps où j’étaismatelot. » Au cadre du portrait, j’attache cette cravate,nouée avec une branche de fleurs blanches.

L’image, pour un temps, fixera encore cettefigure d’ange, qui fut si éphémère, si vite évanouie dans la grandeTénèbre. L’image fera durer quelques années de plus le je ne saisquoi inexprimable de ce regard d’enfant.

***

 

Un jour de passé encore.

Au matin gris, en traversant la cour du fond,j’ai la pauvre, petite robe de molleton rose, qu’on avait lavée etqui séchait, suspendue sur une corde, les manches tombantes, etballantes. Elle va devenir une chose pliée soigneusement, qu’ongardera – jusqu’au jour où, dans des années plus lointainespersonne ne se rappellera quel enfant l’avait portée…

Puis, je suis entré chez Sylvestre et j’airevu là, bien rangés, et tristes sur une étagère, de modestesjoujoux que je connaissais : son cheval de bois, sa grandechèvre, qu’il aimait tant, et son fusil pour faire le soldat…

Il avait aussi, je me souviens, un albumd’oiseaux coloriés qu’il ne se lassait pas de voir ; entournant les feuillets, il les désignait l’un après l’autre du boutde son doigt levé et prononçait leur nom, toujours avec sabrusquerie comique. L’autruche, qui sait pourquoi ? l’amusaitle plus ; il trépignait de joie et prenait un air de triomphepour l’annoncer : « Truche ! » dès qu’elleapparaissait.

Chaque infime et insignifiante chose qu’on serappelle de lui à présent est pour faire souffrir.

***

 

Vers midi de ce même jour, un clair soleilperce les brumes du matin, resplendit bientôt au milieu du cielvide. Avec Sylvestre en deuil, je chemine à travers lecimetière ; dans ces allées, on dirait un temps d’avril.

La voici, la place où il dort, notre petitRoger ; pas encore de tombe faite, mais l’impression, d’unenfouissement d’hier. Cependant, la terre fraîchement remuée, laterre grasse, l’affreuse terre disparaît sous un lit defleurs : tous les bouquets qui avaient suivi le léger cercueilet qui se fanent à peine.

Donc, c’est là-dessous que la petite figures’est à jamais cachée, là-dessous que s’est figé le candide petitsourire…

***

 

Encore un jour, et c’est le premier dimanchedepuis qu’il n’est plus là. Un de ces beaux dimanche d’hiver quis’éclairent d’un soleil trompeur, qui simulent les temps d’avril,mais qui s’éteignent si vite dans des soirs froids – et qui sontpeut-être les plus mélancoliques de toutes les journées.

C’est par de tels après-midi qu’on mettait àRoger Couëc sa belle robe, sa fourrure blanche, son beau chapeau,et que ses parents avaient la joie et l’orgueil de l’emmener à lapromenade, où il était le plus rose et le plus joli de tous lesbébés endimanchés de la ville.

Aujourd’hui, Sylvestre et sa femme, seulsensemble, s’en sont allés au cimetière, lentement. Là sans doute,au pâle et trompeur soleil, ils se sont occupés à arranger lesbouquets blancs encore frais, sur la petite fosse, sur l’horribleterre. Et maintenant le jour baisse avec des frissonsdésolés ; l’heure de rentrer vient, l’heure où l’on ramenaitau logis l’amour de petit enfant, les joues rougies par le vent dudehors… Ce soir, ils rentreront seuls, les parents ; c’estleur premier dimanche sans leur petit Roger ; ils l’ont laissélà-bas, décoloré et froid sous la terre. Dans leur chambre, quandils seront de retour, devant le feu qui s’allumera, la petite voixvive et le petit rire délicieux ne s’entendront pas. La robe et lebeau chapeau des jours de fête, serrés dans l’armoire, sont devenusde pauvres reliques, que le temps va bientôt démoder et jaunir.

***

 

Et à la longue, ils s’accoutumeront à ne plusle voir, leur petit Roger, de même que je me déshabituerai, moi,d’écouter s’il passe dans la cour ou d’attendre, à la porte de lasalle à manger, ses petites apparitions soudaines…

Ce jour où il est retombé sur son berceau,inerte après avoir tant souffert, après avoir tant imploré dusecours avec ses bras tendus ; oh ! ce jour-là il étaitbien fauché à jamais et replongé au gouffre… Désagrégée et finie,cette combinaison d’atomes qui avait donné momentanément son petitsourire et l’expression de ses yeux. Au fond de nos mémoires, quid’ailleurs se désagrégeront aussi, son image bientôt pâlira ;même dans ce minuscule recoin du monde où s’était limitée sa vie dedeux ans, on oubliera bientôt qu’il a passé ; les choses, lesexistences, ici comme ailleurs, continueront leur marche. Et, dansle cours des innombrables destinées, dans la suite infinie desâges, sa disparition sera aussi négligeable et perdue que la mortd’une hirondelle ou que l’effeuillement d’une rose blanche sur nosmurs… Mais pourtant, comment dire ma révolte amère, ma pitiéinfiniment tendre, au souvenir de la vaine supplication de ce petitregard qui s’épouvantait de sa fin ! Comment dire le mal quej’ai de lui, avec, en plus, cette presque puérile angoisse desonger que le cher petit mort ne le saura même pas !…

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