Ghazels – Poèmes persans
LE DERVICHE
Je t’ai demandé l’aumône d’un regard,
Et tu as détourné les yeux.
Je t’ai demandé l’aumône d’un sourire,
Et ton visage s’est durci.
Je t’ai demandé l’aumône d’un baiser,
Et tu m’as répondu : Passe ton chemin.
Ôma perdrix, sans un regard, sans un sourire, sans un baiser,comment puis-je continuer ma route ? Et à quelle source dois-je m’arrêter si j’ai éternellement soif de toi ?