La Chanson de Roland

CXXXVIII

 

HAUTS sont les monts, et ténébreux et grandsles vaux profonds, les eaux violentes. A l’arrière, à l’avant, lesclairons sonnent et tous ensemble répondent à l’olifant. L’empereurchevauche irrité, et les Français courroucés et marris. Pas un quine pleure et ne se lamente. Ils prient Dieu qu’il préserve Rolandjusqu’à ce qu’ils parviennent au champ de bataille, tousensemble : alors, tous avec lui, ils frapperont. A quoi bonles prières ? Elles ne leur servent de rien. Ils tardent trop,ils ne peuvent arriver à temps.

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