La Chanson de Roland

CXLVII

 

OLIVIER sent qu’il est blessé à mort. Jamaisil ne se vengera tout son saoul. Au plus épais de la masse, ilfrappe en vrai baron. Il taille en pièces épieux et boucliers, lespieds et les poings, les selles, les échines. Qui l’aurait vudémembrer les païens, jeter le mort sur le mort, pourrait sesouvenir d’un bon chevalier. L’enseigne de Charles, il n’a garde del’oublier : « Montjoie ! » crie-t-il, haut etclair. Il appelle Roland, son pair et son ami : « Sirecompagnon, venez vers moi, tout près ; à grande douleur, en cejour, nous serons séparés. »

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