CL
OLIVIER sent que la mort l’angoisse. Les deuxyeux lui virent dans la tête, il perd l’ouïe et tout à fait la vue.Il descend â pied, se couche contre terre. A haute voix il dit sacoulpe, les deux mains jointes et levées vers le ciel, et prie Dieuqu’il lui donne le paradis et qu’il bénisse Charles et douce Franceet, par-dessus tous les hommes, Roland, son compagnon. Le cœur luimanque, son heaume retombe, tout son corps s’affaisse contre terre.Le comte est mort, il n’a pas fait plus longue demeure ; lepreux Roland le pleure et gémit. Jamais vous n’entendrez sur terreun homme plus douloureux.