La Chanson de Roland

CLX

 

LES païens disent : « Nous sommesnés à la malheure ! Quel douloureux jour s’est levé pournous ! Nous avons perdu nos seigneurs et nos pairs. Charlesrevient, le vaillant, avec sa grande armée. De ceux de France, nousentendons les clairons sonner clair ; ils crient« Montjoie ! » à grand bruit. Le comte Roland est desi fière hardiesse que nul homme fait de chair ne le vaincrajamais. Lançons contre lui nos traits, puis laissons-lui lechamp. » Et ils lancèrent contre lui des dards et des guivressans nombre, des épieux, des lances, des museraz empennés. Ils ontbrisé et troué son écu, rompu et démaillé son haubert ; maisson corps, ils ne l’ont pas atteint. Pourtant, ils lui ont blesséVeillantif de trente blessures ; sous le comte ils l’ontabattu mort. Les païens s’enfuient, ils lui laissent le champ. Lecomte Roland est resté, démonté.

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