La Chanson de Roland

CLXXIII

 

ROLAND frappa contre une pierre bise. Il enabat plus que je ne sais vous dire. L’épée grince, elle n’éclate nine se rompt. Vers le ciel elle rebondit. Quand le comte voit qu’ilne la brisera point, il la plaint en lui-même, trèsdoucement : « Ah ! Durendal, que tu es belle etsainte ! Ton pommeau d’or est plein de reliques : unedent de saint Pierre, du sang de saint Basile, et des cheveux demonseigneur saint Denis, et du vêtement de sainte Marie. Il n’estpas juste que des païens te possèdent : des chrétiens doiventfaire votre service. Puissiez-vous ne jamais tomber aux mains d’uncouard ! Par vous j’aurai conquis tant de larges terres, quetient Charles, qui a la barbe fleurie ! L’empereur en estpuissant et riche. »

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