La Chanson de Roland

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« BEAU fils Malpramis », lui a ditBaligant, « l’autre hier fut tué Roland, le bon vassal, etOlivier, le vaillant et le preux, et les douze pairs, que Charlesaimait tant ; vingt mille combattants furent tués, de ceux deFrance. Tous les autres, je ne les prise pas la valeur d’un gant.En vérité, l’empereur revient : le Syrien, mon messager, mel’annonça. Dix grands corps de bataille approchent. Celui-là esttrès preux, qui sonne l’olifant. D’un cor au son clair soncompagnon lui répond, et tous deux chevauchent les premiers, enavant : avec eux, quinze mille Français, de ces bacheliers queCharles appelle ses enfants ; après, il en vient toutautant : ceux-là combattront très orgueilleusement. »Malpramis dit : « Je vous demande un don : que jefrappe le premier coup ! »

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