La Chanson de Roland

CCXLIII

 

MALPRAMIS monte un cheval tout blanc. Il sejette dans la presse des Français. De l’un à l’autre il va,frappant de grands coups, et renverse le mort sur le mort. Tout lepremier, Baligant s’écrie : « O mes barons, je vous ailongtemps nourris ! Voyez mon fils : c’est Charles qu’ilcherche à joindre ! Combien de barons il requiert de sesarmes ! Un plus vaillant que lui, je ne le cherche pas !Secourez-le de vos épieux tranchants ! » A ces mots lespaïens s’élancent. Ils frappent des coups durs ; grand est lecarnage. La bataille est merveilleuse et lourde : ni avant nidepuis, jamais on n’en vit une aussi rude.

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