La Chanson de Roland

CCLV

 

L’EMIR a étalé sur sa brogne sa barbe, aussiblanche que fleur d’épine. Quoi qu’il doive arriver, il ne veut passe cacher. Il embouche une buccine au timbre clair, en sonne sihaut que ses païens l’entendirent : par tout le champ sestroupes se reforment au ralliement. Ceux d’Occiant braient ethennissent, ceux d’Argoille glapissent comme des chiens. Ilsrequièrent les Français, avec quelle témérité ! se jettent auplus épais, les rompent et les séparent. Du coup ils en jettentmorts sept milliers.

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