La Chanson de Roland

CCLXXIV

 

GANELON voit que commence son grand plaid.Trente de ses parents sont là, avec lui. Il en est un à qui s’enremettent les autres, c’est Pinabel, du château de Sorence. Il saitbien parler et dire ses raisons comme il convient. Il est vaillant,quand il s’agit de défendre ses armes. Ganelon lui dit :« Am… reprenez-moi à la mort ! retirez-moi de ceplaid ! » Pinabel dit : « Bientôt vous serezsauvé. S’il se trouve un Français pour juger que vous devez êtrependu, que l’empereur nous mette aux prises tous deux, corps contrecorps : mon épée d’acier lui donnera le démenti. »Ganelon le comte s’incline à ses pieds.

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