La Chanson de Roland

XXXIII

 

OR le comte Ganelon y avait fort songé. Pargrand art il commence, en homme qui sait parler bien. Il dit auroi : « Salut, au nom de Dieu, le Glorieux, que nousdevons adorer ! Voici ce que vous mande Charlemagne, lepreux : recevez la sainte loi chrétienne, il veut vous donnerla moitié de l’Espagne en fief. Si vous ne voulez pas accepter cetaccord, vous serez pris et lié de vive force ; à la cité d’Aixvous serez emmené ; là, par jugement, finira votre vie :vous mourrez de mort honteuse et vile. » Le roi Marsile afrémi. Il tenait un dard, empenné d’or : il veut frapper, maison l’a retenu.

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