La Chanson de Roland

LXXXV

 

« ROLAND, mon compagnon, sonnez votreolifant ! Charles l’entendra, qui est au passage des ports. Jevous le jure, les Français reviendront. – Ne plaise à Dieu »,lui répond Roland, « qu’il soit jamais dit par nul hommevivant que pour des païens j’aie sonné mon cor ! Jamais mesparents n’en auront le reproche. Quand je serai en la grandebataille, je frapperai mille coups et sept cents, et vous verrezl’acier de Durendal sanglant. Les Français sont hardis etfrapperont vaillamment ; ceux d’Espagne n’échapperont pas à lamort. »

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