Le Frère-de-la-Côte

Le Frère-de-la-Côte

de Joseph Conrad

Le somme après le labeur, le port après les flots tempétueux,

L’aisance après la guerre, la mort après la vie, voilà qui plaît fort.

SPENSER
À G. Jean-Aubry, en toute amitié ce récit des derniers jours d’un Frère-de-la-Côte français.

Chapitre 1

Entré à la pointe du jour dans l’avant-port de Toulon, après avoir échangé de bruyants saluts avec un des canots de ronde de la flotte qui lui montra où prendre son mouillage, le maître canonnier Peyrol jeta l’ancre du bâtiment, usé par la mer et délabré, dont il avait la charge, entre l’arsenal et la ville, en vue du quai principal. Au cours d’une vie que toute personne ordinaire eût trouvée remplie de merveilleux incidents, mais dont il était bien le seul à ne s’être jamais émerveillé, il était devenu si peu démonstratif qu’il ne poussa pas même un soupir de soulagement en entendant vrombir son câble. Cela marquait pourtant le terme de six mois passés dans l’angoisse à courir la mer avec une cargaison de prix sur une coque endommagée,à ne vivre la plupart du temps que de rations réduites, toujours à guetter l’apparition de croiseurs anglais, à une ou deux reprises au bord du naufrage et plus d’une fois au bord de la capture. Mais,à vrai dire, le vieux Peyrol s’était résolu, dès le premier jour, à faire sauter son précieux bâtiment, et cela sans la moindre émotion, car tel était son caractère formé sous le soleil des mers de l’Inde au cours de combats irréguliers pour la possession d’un maigre butin dissipé aussitôt qu’obtenu, et surtout pour la simple sauvegarde d’une vie presque aussi précaire à conserver entre ses hauts et ses bas, et qui avait déjà duré cinquante-huit ans. Tandis que son équipage d’épouvantails affamés, durs comme des clous et avides comme des loups d’allergoûter les délices du rivage, s’empressait dans la mâture à ferler des voiles presque aussi minces etrapiécées que les chemises sales qu’ils avaient sur le dos, Peyrolparcourut le quai du regard. Des groupes s’y formaient d’un bout àl’autre pour contempler le nouvel arrivant, et Peyrol, remarquantparmi eux bon nombre d’hommes à bonnets rouges (Ce bonnet rouge estla coiffure adoptée par les sans-culottes en 1793.), se dit : « Lesvoici donc ! » Parmi les équipages qui avaient porté ledrapeau tricolore dans les mers de l’Orient, il y en avait descentaines qui professaient les principes des sans-culottes : « Desvauriens vantards et grandiloquents ! » avait-il pensé. Maismaintenant, il avait sous les yeux la variété terrienne. Ceux quiavaient assuré le salut de la Révolution, les vrais de vrais.Peyrol, après un long regard, descendit dans sa cabine pours’apprêter à aller à terre. Il rasa ses fortes joues avec unvéritable rasoir anglais, pris jadis comme butin dans une cabined’officier sur un bâtiment de la Compagnie des Indes capturé par unnavire à bord duquel il servait alors. Il mit une chemise blanche,une courte veste bleue à boutons de métal et à col haut retroussé,et passa un pantalon blanc qu’il assujettit avec un foulard rougeen guise de ceinture. Coiffé d’un chapeau noir luisant à calottebasse, il faisait un très digne chef de prise. De la dunette, ilhéla un batelier et se fit conduire au quai. La foule s’était déjàconsidérablement accrue. Peyrol la parcourut des yeux sans paraîtrelui porter grand intérêt, quoique en réalité il n’eût jamais de savie vu autant de Blancs réunis pour regarder un marin. Après avoirété un écumeur de mers[6] dans delointains parages, il était devenu étranger à son pays natal.Pendant les quelques minutes que mit le batelier à le conduirejusqu’aux marches, il se fit l’effet d’un navigateur débarquant surun rivage nouvellement découvert. À peine eut-il mis pied à terre,la populace l’entoura. L’arrivée d’une prise faite dans des merslointaines par une escadre des forces républicaines n’était pas àToulon un événement quotidien. De singulières rumeurs avaient déjàété lancées. Peyrol joua des coudes parmi la foule tant bien quemal ; elle continua d’avancer derrière lui. Une voix cria : «D’où viens-tu, citoyen ? – De l’autre bout du monde ! »tonna Peyrol. Ce n’est qu’à la porte du bureau de la Marine qu’ilput se débarrasser de ceux qui le suivaient. Il fit à qui de droitson rapport, en qualité de chef de prise d’un bâtiment capturé aularge du Cap[7] par le citoyen Renaud, commandant en chefde l’escadre de la République dans les mers de l’Inde. On lui avaitdonné l’ordre de faire route sur Dunkerque, mais il déclaraqu’après que ces sacrés Anglais lui eurent donné la chasse à troisreprises en deux semaines entre le cap Vert et le capSpartel[8], il avait décidé de filer en Méditerranéeoù, d’après ce qu’il avait appris d’un brick danois rencontré enmer, ne se trouvait alors aucun navire de guerre anglais. Il étaitdonc arrivé : avec les papiers du bord, les siens également, touten ordre. Il déclara aussi qu’il en avait assez de rouler sa bossesur les mers, et qu’il aspirait à se reposer quelque temps à terre.Jusqu’à ce que les formalités fussent terminées, il resta toutefoisà Toulon, à se promener par les rues, d’une allure tranquille,jouissant de la considération générale sous la dénomination de «citoyen Peyrol ! » et regardant tout le monde froidement dansles yeux. La réserve qu’il gardait touchant son passé était denature à faire naître mainte histoire mystérieuse au sujet d’unhomme. Les autorités maritimes de Toulon avaient sans doute sur lepassé de Peyrol des idées moins vagues, encore qu’elles ne fussentpas nécessairement plus exactes. Dans les divers bureaux maritimesoù l’amenèrent ses obligations, les pauvres diables de scribes etmême quelques-uns des chefs de service le regardaient très fixementaller et venir, fort proprement vêtu, et tenant toujours songourdin qu’il laissait en général à la porte avant d’entrer dans lebureau personnel d’un officier, quand il était convoqué pour uneentrevue avec l’un ou l’autre de ces « galonnés ». Ayant cependantcoupé sa cadenette et s’étant abouché avec quelques patriotesnotoires du genre jacobin, Peyrol n’avait cure des regards ni deschuchotements des gens. Celui qui le fit presque se départir de soncalme, ce fut un certain capitaine de vaisseau, avec un bandeau surl’œil et une tunique d’uniforme très râpée, qui faisait on ne saitquel travail d’administration au bureau de la Marine. Cet officier,levant les yeux de certains papiers, déclara brutalement : « Ensomme, vous avez passé le plus clair de votre vie à écumer lesmers, même si cela ne se sait pas. Vous avez dû être autrefoisdéserteur de la Marine, quelque nom que vous vous donniez àprésent. » Les larges joues du canonnier Peyrol ne tressaillirentmême pas. « En admettant qu’il y ait eu quelque chose de ce genre», répondit-il avec assurance, « ça s’est passé du temps des roiset des aristocrates. Et maintenant je vous ai remis une prise etune lettre de service du citoyen Renaud, commandant dans les mersde l’Inde. Je puis aussi vous donner les noms de bons républicainsqui, dans cette ville, connaissent mes sentiments. Personne ne peutdire que j’aie jamais de ma vie été antirévolutionnaire. J’aibourlingué dans les mers d’Orient pendant quarante-cinq ans… c’estvrai. Mais, permettez-moi de vous faire observer que ce sont lesmarins restés en France qui ont laissé l’Anglais entrer dans leport de Toulon. » Il fit une pause et ajouta : « Quand on y pense,citoyen commandant, les petits écarts que moi et mes pareils, nousavons peut-être commis à cinq mille lieues d’ici et il y a vingtans de cela, ne peuvent pas avoir beaucoup d’importance par cestemps d’égalité et de fraternité. – En fait de fraternité »,remarqua le capitaine de vaisseau à l’uniforme râpé, « je croisbien qu’il n’y a guère que celle des Frères-de-la-Côte qui voussoit familière. – Elle l’est à tous ceux qui ont navigué dansl’océan Indien, en exceptant les poules mouillées et les novices »,reprit sans se démonter le citoyen Peyrol. « Et nous avons mis lesprincipes républicains en pratique bien longtemps avant qu’on nesongeât à une république : car les Frères-de-la-Côte étaient touségaux et élisaient leurs chefs. – C’était un abominable ramassis debrigands sans foi ni loi », répliqua sur un ton venimeuxl’officier, en se rejetant en arrière dans son fauteuil. « Vousn’allez pas me dire le contraire. » Le citoyen Peyrol dédaigna deprendre une attitude défensive. Il se contenta de déclarer d’un tonneutre qu’il avait remis sa prise, dans les règles, au bureau de laMarine, et que pour ce qui était de son caractère, il possédait uncertificat de civisme émanant de sa section. Il était patriote etavait droit à son congé. L’officier l’ayant renvoyé d’un signe detête, il reprit son gourdin derrière la porte et sortit du bureaude la Marine avec le calme que donne une conscience tranquille. Songros visage de type romain ne laissa rien paraître aux malheureuxgratte-papier qui chuchotaient sur son passage. En parcourant lesrues, il continua à regarder tout le monde dans les yeux comme ilavait coutume de le faire ; mais le soir même, il disparut deToulon. Ce n’est pas qu’il eût peur de quoi que ce fût. Son espritétait aussi calme que l’expression naturelle de son visage coloré.Personne ne pouvait savoir ce qu’avaient été ses quarante etquelques années de vie en mer, à moins qu’il ne voulût bien enparler lui-même. Et il n’avait pas l’intention d’en dire pluslà-dessus qu’il n’en avait dit à cet indiscret capitaine avec sonbandeau sur l’œil. Mais il ne voulait pas avoir d’ennuis, pourcertaines autres raisons ; il ne voulait surtout pas qu’onl’envoyât peut-être servir dans l’escadre que l’on équipait alors àToulon. Aussi, à la tombée du jour, franchit-il la porte quidonnait sur la route de Fréjus, dans une carriole haute sur roueset qui appartenait à un fermier connu dont l’habitation se trouvaitsur cette route. Son bagage fut descendu et empilé à l’arrière dela carriole par quelques va-nu-pieds patriotes qu’il engagea dansla rue à cet effet. La seule imprudence qu’il commit fut de payerleurs services d’une bonne poignée d’assignats. Mais de la partd’un marin aussi prospère cette générosité n’était pas, après tout,bien compromettante. Il se hissa lui-même dans la voiture, enescaladant la roue avec tant de lenteur et d’efforts que le fermierne put manquer de lui dire amicalement : « Ah ! nous ne sommesplus aussi jeunes qu’autrefois, vous et moi. – Et en outre j’ai uneblessure gênante », répondit le citoyen Peyrol, en se laissanttomber lourdement sur le siège. Ainsi, de carriole en carriole,transporté pour rien d’un bout à l’autre, cahoté dans un nuage depoussière, entre des murs de pierre, par de petits villages qu’ilconnaissait au temps de son enfance, au milieu d’un paysage decollines pierreuses, de rochers pâles et d’oliviers au vertpoussiéreux, Peyrol fit route sans encombre jusqu’au moment où ildébarqua maladroitement dans une cour d’auberge aux abordsd’Hyères. Le soleil se couchait à sa droite. Près d’un sombrebouquet de pins dont les troncs étaient d’un rouge sang aucouchant, Peyrol aperçut un chemin défoncé qui se détachait endirection de la mer. C’est à cet endroit qu’il avait décidéd’abandonner la grand-route. Avec ses élévations couvertes de boissombres, ses étendues plates, dénudées et pierreuses, et sesbuissons noirs sur la gauche, chaque trait de ce pays avait pourlui la séduction d’une sorte d’étrange familiarité ; car riende tout cela n’avait changé depuis le temps de son enfance. Lesornières mêmes, profondément marquées par les carrioles dans le solpierreux, avaient conservé leur physionomie ; et au loin,comme un fil bleu, n’apercevait-on pas la mer dans la raded’Hyères, et plus loin encore, un renflement massif de couleurindigo qui était l’île de Porquerolles[9]. Il avaitdans l’idée qu’il était né à Porquerolles, mais il ne le savait pasvraiment. La notion d’un père était absente de sa mentalité. Leseul souvenir qu’il eût conservé de ses parents, c’était celuid’une femme grande, maigre, brune, en haillons, qui était sa mère.Mais c’est qu’à l’époque ils travaillaient ensemble dans une fermesur le continent. Il avait le souvenir fragmentaire d’avoir vu samère faire la cueillette des olives, épierrer les champs ou manierune fourche à fumier comme un homme, infatigable et farouche, desmèches de cheveux gris flottant autour de son visage osseux : et ilse revoyait courant, pieds nus, derrière un troupeau de dindons,sans presque rien sur le dos. Le soir, par bonté le fermier leslaissait dormir dans une espèce d’étable en ruine et qui n’étaitabritée que d’une moitié de toit ; ils s’étendaient l’un prèsde l’autre sur le peu de paille séchée qui couvrait le sol. Etc’est sur une poignée de paille que pendant deux jours sa mères’était débattue, en proie à la maladie, et qu’elle était morte lanuit. Dans les ténèbres, son silence, son visage glacé lui avaientfait une peur épouvantable. Il supposait qu’on l’avait enterrée,mais il n’en était pas sûr, car, fou de terreur, il s’était enfuiet ne s’était arrêté que dans un village proche de la mer nomméAlmanarre[10], où il s’était caché sur unetartane[11] sans personne à bord. Il s’étaitréfugié dans la cale, parce que des chiens l’avaient effrayé sur lerivage. Il trouva là un tas de sacs vides, qui lui firent unecouche luxueuse, et exténué il s’endormit comme une souche. Aucours de la nuit l’équipage revint à bord et l’on fit voile pourMarseille. Ç’avait été une autre peur épouvantable, lorsqu’ils’était vu hissé sur le pont par la peau du cou et qu’on lui avaitdemandé qui diable il était et ce qu’il était venu faire là. Il n’yavait pas cette fois moyen de s’enfuir. Rien que de l’eau toutautour de lui et le monde entier – y compris la côte assez proche–, qui dansait de façon fort inquiétante. Trois hommes barbusl’entouraient : il leur expliqua tant bien que mal qu’iltravaillait chez Peyrol. Peyrol était le nom du fermier. L’enfantignorait qu’il en eût un lui-même. D’ailleurs il ne savait guèreparler aux gens ; ceux-ci n’avaient pas dû bien le comprendre.Toujours est-il que le nom de Peyrol lui était resté pour la vie.Là se bornaient ses souvenirs du pays natal, submergés par d’autressouvenirs, comprenant une multitude d’impressions d’océans sansfin, du canal de Mozambique[12] d’Arabeset de nègres, de Madagascar, de la côte de l’Inde, d’îles, dedétroits et de récifs, de combats en mer, de bagarres à terre, demassacres forcenés, et de soifs également forcenées, d’unesuccession de navires de toutes sortes : navires marchands,frégates ou corsaires, d’hommes intrépides et d’énormes bamboches.Au cours des années il avait appris à parler intelligiblement et àpenser de façon suivie, et même à lire et à écrire plus ou moinsbien. Le nom du fermier Peyrol, attaché à sa personne par sonincapacité à expliquer clairement son identité, acquit une espècede réputation, ouvertement dans les ports d’Orient, et aussisecrètement, parmi les Frères-de-la-Côte, cette singulièrefraternité dont la constitution avait un léger élément maçonniqueet un fort élément de piraterie. Doublant le cap des Tempêtes, quiest aussi celui de Bonne-Espérance[13], lesmots République, Nation, Tyrannie, Égalité et Fraternité, et leculte de l’Être suprême étaient arrivés voguant sur des naviresvenus de France : nouveaux slogans, nouvelles idées qui n’avaientpas troublé l’intelligence lentement développée du canonnierPeyrol. C’étaient, semblait-il, des inventions de ces terriens dontPeyrol le marin ne savait pas grand-chose, et même pour ainsi direrien. Maintenant, après cinquante ans ou presque de vie maritimelégale et illégale, le citoyen Peyrol, à la barrière d’une aubergede campagne, contemplait le théâtre de sa lointaine enfance. Il lecontemplait sans animosité, mais un peu perplexe quant à sasituation parmi les traits du paysage : « Oui, ce doit être quelquepart dans cette direction », pensait-il vaguement. Non, décidémentil n’irait pas plus loin sur la grand-route… À quelques pas de là,la patronne de l’auberge l’observait, favorablement impressionnéepar les habits soignés, les larges joues bien rasées, l’airprospère de ce marin : tout à coup Peyrol l’aperçut. Avec sa figurebrune, son expression anxieuse, ses boucles grises et son apparencerustique, elle aurait pu être sa mère, telle qu’il se larappelait ; la femme, toutefois, n’était pas en haillons. «Hé, la mère ! » cria Peyrol. « Avez-vous quelqu’un qui puisseme donner un coup de main pour porter mon coffre chez vous ? »Il avait un air si aisé et parlait avec tant d’autorité que, sansla moindre hésitation, elle se mit à crier d’une voix grêle : «Mais oui, citoyen, on va venir dans un instant ! » Dans lecrépuscule, le bouquet de pins, de l’autre côté de la route, sedétachait très noir sur le ciel calme et clair, et le citoyenPeyrol contemplait le décor de sa jeunesse misérable avec la plusgrande placidité Il se retrouvait là après cinquante ans oupresque, et en revoyant ces choses il lui semblait que c’étaithier. Il n’éprouvait pour tout cela ni affection, ni ressentiment.Il se sentait un peu drôle pour ainsi dire, mais le plus drôlec’était cette pensée qui lui vint à l’esprit, qu’il pouvaits’offrir le luxe (si le cœur lui en disait) d’acheter toute cetteterre jusqu’au champ le plus éloigné, jusque tout là-bas où lechemin se perdait en s’enfonçant dans les terrains plats quibordaient la mer, là où la petite élévation, l’extrémité de lapresqu’île de Giens[14], avaitpris l’aspect d’un nuage noir. « Dites-moi, mon ami », dit-il deson ton autoritaire au garçon de ferme ébouriffé qui attendait sonbon plaisir, « est-ce que ce chemin-là ne mène pas àAlmanarre ? – Oui », répondit le paysan. Et Peyrol hocha latête. L’homme continua, en articulant lentement comme s’il n’avaitpas l’habitude de parler : « À Almanarre et plus loin même, au-delàde ce grand étang, jusqu’à la fin de la terre, jusqu’au capEsterel[15]. » Peyrol tendait sa large oreillepoilue. « Si j’étais resté dans ce pays, pensait-il, je parleraiscomme ce garçon. » Et à haute voix il demanda : « Y a-t-il desmaisons là-bas, au bout de la terre ? – Bah ! un hameau,un trou, juste quelques maisons autour d’une église et une fermeoù, dans le temps, on vous donnait un verre de vin. »

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