Le Monastère des frères noirs

CHAPITRE XXVIII.

Le jour suivant ne vit point cesser la solitude du palais de Francavilla ; ses amis, comme on doit le croire, n’eurent garde de venir consoler celui dont ce prince s’était éloigné. Il demeura seul, et s’occupa à mander à son amante, au duc Ferrandino et au marquis Mazini, le revers étonnant qui avait fondu sur lui. Une lettre particulière adressée à l’archevêque de Palerme le suppliait de veiller attentivement à ce que Ferdinand Valvano ne fût pas enlevé du palais archiépiscopal ; et comme Francavilla pouvait craindre qu’on ne visitât ce qu’il écrivait, il eut soin de ne confier cette lettre qu’à un de ses serviteurs ; on ne les lui avait pas enlevés.

Peu d’instans après, il reçut d’Altanéro les renseignemens que le duc lui avait promis sur la santé de sa fille. Lorédan, en examinant la date de cette lettre, vit qu’elle avait été écrite du soir même où il avait quitté son château ; on ne lui parlait pas des recherches qu’on avait dû faire en exécution de la volonté du roi ; et Lorédan pensa qu’on avait voulu lui épargner le déplaisir que lui causerait une pareille nouvelle.

Il espérait qu’au retour de son courrier, l’archevêque de Palerme lui donnerait les premiers moyens de faire éclater l’injustice de l’accusation dont il était la victime. Cette croyance lui donna plus de tranquillité, et il attendit tout du temps et de la bonté de sa cause. Quatre jours encore se passèrent sans qu’il reçût d’autres courriers d’Altanéro, que le premier dont déjà il avait lu les dépêches. Ce silence, bien opposé à ce qu’on lui avait tant promis, commença à renouveler ses craintes, soit sur la santé de son amante, soit qu’il craignît qu’on n’interceptât la correspondance sur les chemins, ou peut-être aussi par ordre du roi.

Cependant le quatrième jour arriva, et un messager parut enfin. Il était porteur d’une seule lettre, ce qui surprit Lorédan ; car il s’attendait à en recevoir de l’archevêque et de son oncle, le marquis Mazini. Elle était du duc Ferrandino, et contenait ce peu de paroles. « J’ignore comment le plus faux et le plus dangereux des hommes, cherche encore à nous tromper ; mais ses efforts seront vains, toute sa conduite nous est connue. Quoi ! l’amant, l’époux de la princesse de Chypre n’a pas craint de souiller la main de ma fille ! Adieu, marquis Francavilla, nous sommes sortis d’Altanéro pour ne jamais y revenir et mon Ambrosia vous déteste autant qu’elle vous méprise. »

La foudre éclatant aux pieds de Francavilla, l’Etna l’enveloppant de ses flammes dévorantes, l’eussent moins surpris qu’une lettre aussi inconcevable, et à laquelle il était si loin de s’attendre. Quoi ! ses ennemis étaient parvenus à lui enlever les cœurs les plus fidèles, à le rendre suspect à son roi, à le brouiller avec son ami Amédéo, à le séparer de son amante ? Ce n’étaient pas les injures du duc qui l’émouvaient, mais la douleur de se voir haï par Ambrosia : voilà ce qui déchirait son âme, ce qui le plongeait dans un absolu désespoir ; il ne s’appartenait plus. Il s’abandonna à un tel excès de rage, que ses gens crurent prudent de veiller sur lui. On l’engagea à se calmer, et peu-à-peu il tomba dans un morne accablement.

Plus néanmoins on cherchait à consommer son malheur, plus il crut, lorsqu’un peu de repos lui eut laissé la facilité de réfléchir, devoir opposer un front inébranlable à la tempête ; il avait la certitude que ses adversaires ne négligeaient rien de ce qui pouvait assurer sa perte ; et il vit que ce serait trop les servir que de leur céder sans avoir cherché à les combattre. Après plusieurs indécisions ; après avoir essayé de tous les moyens qui devaient lui être utiles, il devina clairement que les jours de l’indulgence étaient passés, et que puisque Ferdinand ne le ménageait point par ses agens, il y avait de la folie d’affecter à son égard une générosité aussi peu opportune.

En conséquence de ces réflexions, Lorédan se décida de faire connaître au roi qu’il était prêt à lui avouer en quel lieu se trouvait Ferdinand Valvano, et que pour sa justification, il consentait à tout ce qu’on pourrait exiger de raisonnable. Ce soin pris, il attendit la réponse avec impatience.

Il se promenait dans sa chambre, tourmenté par l’assurance de son malheur, craignant que de nouveaux incidens ne vinssent le replonger dans celle mer d’incertitude, lorsqu’un bruit léger se fit à une petite porte de l’appartement ; il regarda de ce côté, et il vit s’introduire un Frère-Noir.

À cette vue, sa colère crut avoir trouvé un aliment. Il cherchait son épée, oubliant qu’on la lui avait ravie, quand le Frère-Noir d’un seul mot calma ce courroux. – « Lorédan ; lui dit-il ; et Francavilla reconnut Luiggi Montaltière.

– « Est-ce toi, toi, mon ami, lui dit le marquis, toi que je presse dans mes bras ? Que tu as tardé à te rendre à mon impatience ! Quoi ! depuis ce jour où tu m’as sauvé… En prononçant ces dernières paroles, Francavilla s’arrêta, songeant qu’il rappelait à Luiggi le fratricide qu’il avait commis, par ignorance sans doute. Un instant de silence suivit ces mots, puis le prince, jetant son capuce en arrière, laissa apercevoir son pâle visage, qui se contractait en ce moment.

– « Francavilla, lui dit-il, ne parlons plus du passé, à moins qu’il ne faille absolument le faire ; occupons-nous de toi ; j’ai beaucoup de choses à te dire, et tu dois suivre en tout mes conseils ; car je sais mieux que toi les résolutions à prendre, qui doivent te sauver. Francavilla, de nouveaux périls te menacent ; tu ne connais pas la profondeur de la haine de tes ennemis ; ils ont juré ta perte, et elle sera inévitable, si tu n’es pas évidemment protégé par le ciel. Déjà on a rendu ton souverain le premier chef du vaste complot qui t’enveloppe ; on veut l’engager encore plus loin, et il faut redouter un pouvoir d’autant plus terrible, qu’il semblera se revêtir de formes justes ; et s’il faut te le dire, tu es condamné sans presque avoir été entendu. »

– « Non, dit Lorédan, la chose ne peut être ; l’équité de Frédéric m’est connue ; on peut le prévenir, mais on ne le rendra pas injuste. »

– « Tu oublies donc qu’il est roi, et par conséquent plus facile à tromper qu’un autre ; car on a plus d’intérêt à l’aveugler. Tu crois qu’il voudra se montrer impartial ; ne songes-tu pas qu’il s’imaginera juger dans sa propre cause ? »

– « Non, Luiggi, je ne veux pas te croire ; je veux conserver la bonne opinion que mon cœur a toujours eue pour Frédéric, et avant peu, tu pourras te convaincre qu’il sera le premier à proclamer mon innocence. »

– « Soit, puisque tu le désires ; mais je ne le pense pas. Où sont les preuves que tu pourrais administrer ? As-tu en ta puissance cette Palmina… »

– « Oh ! Luiggi, qui est-elle ? comment se fait-il qu’une femme enlevée par Ferdinand soit tout-à-coup si changée à son égard ? N’aurait-il eu jamais sa tendresse ? aurait-il employé la force pour la soustraire à ses parens ? Il me semble impossible qu’elle ait volontairement consenti à le suivre, si depuis pour toi… »

– « Lorédan je t’en conjure, change de propos ; il est des secrets destinés à ne jamais sortir des cœurs où ils prirent naissance ; mais qu’en as-tu fait de cette Palmina ? pourquoi as-tu si mal veillé sur le dépôt qu’on t’avait confié ? »

– « Luiggi, à mon tour, je te supplie de ne pas accabler mon âme par des reproches que je ne mérite point. Palmina, trompée par ces agens de ton frère, qui veillent sans cesse autour de moi, a quitté volontairement Altanéro, croyant son départ nécessaire à notre intérêt ; elle est partie avec cette Elphyre que tu connais, cette jeune fille que tu m’avais envoyée ; et toutes deux sont, selon toute apparence, sous la conduite d’Amédéo Grimani, autre aveugle devenu le jouet d’une méchanceté sans pareille. »

« – Et tu n’as nul indice du lieu où ils se sont retirés ? »

– « Amédéo, qui m’accuse, n’a eu garde de me l’apprendre ; il cherchera au contraire à me séparer tant qu’il le pourra de ces témoins qui me deviendraient si nécessaires. »

– « Oui, tu dis vrai, Lorédan, ces témoins te sont indispensables ; sans eux tu ne pourras échapper au sort qui te menace ; et même avec eux, je ne sais s’il te serait possible d’éviter les coups que veulent te porter les persécuteurs acharnés à ta perte. »

– « Que peuvent-ils faire de plus maintenant contre moi ? »

– « Te contraindre à porter ta tête sur un échafaud, en marquant tes derniers jours du sceau de l’infamie. »

– « Tu pourrais le croire ? »

– « Je fais plus, j’en ai la certitude. »

– « Cela ne peut être ; par quels moyens parviendraient-ils à flétrir ma loyauté ? »

– « En te représentant comme le partisan de la maison d’Anjou. »

– « On connaît ma haine pour elle. »

– On a séduit le roi, te dis-je. »

« Non, cette chose ne peut être. »

– « Quoi ! Lorédan, pas même quand elle existe ? »

– « Que dis-tu ? »

– « Marquis Francavilla, un Sicilien ignore-t-il jusqu’où parmi nous on a su porter la vengeance ? Tu t’abuses, et je dois te détromper. Crois que Frédéric n’eut pas ordonné ta détention pour le seul grief d’avoir aidé Ferdinand à cacher la princesse de Chypre. Le prince n’aurait vu dans ta conduite qu’une preuve exaltée de ton amitié pour Valvano ; il t’en eût fait des reproches, mais il se fût borné là.

« Le premier motif de sa colère est la conviction qu’il croit avoir de ta perfidie. On lui a remis un traité conclu avec les Angevins ; et parmi les noms des signataires, on lui a fait remarquer le tien. Déjà plusieurs de tes prétendus complices sont arrêtés ; deux d’entre eux sont tombés sous le glaive ; et toi, cette nuit, tu dois être jugé par une commission composée des barons Orsimo, Gaultière, Manfredonni. »

– « Eux, les plus cruels ennemis de mon père ? »

– « Songe-donc au sort qu’ils destinent à son fils ; déjà les bourreaux se préparent ; car les juges sont convenus de l’injuste arrêt qu’ils rendront. »

– « Grand Dieu ! »

« Mais tandis qu’on tramait ta perte, l’amitié veillait sur toi. Agissant dans Messine en ta faveur, répandant à profusion le métal corrupteur des hommes, je suis parvenu à tout apprendre. Je puis te sauver, si tu le veux. Viens ; une issue de ton palais est confiée à des gens à ma solde ; ils nous livreront un passage non loin du port, dans une anse écartée ; un navire nous attend ; il te portera sur la côte d’Italie auprès du château qui m’appartient ; là, tu resteras pendant quelque temps afin de donner à l’orage celui de se calmer, et puis j’irai te rejoindre et nous chercherons ensemble Amédéo, Palmina, et cette autre personne, sans laquelle aussi tu dessillerais difficilement les yeux de Frédéric. »

– « Plus tu me parles, Luiggi, plus, en augmentant mon amitié pour toi, tu ajoutes à ma surprise ! Ô héroïque conduite ! combien elle est digne d’admiration ! Te verrai-je sans cesse comme un ange du Seigneur veiller à ma conservation ; et ne me sera-t-il permis de te montrer ma reconnaissance ? »

– « Tu le pourras facilement en suivant mes conseils, en te dérobant au trépas infâme qu’on te prépare. »

– « Mais la fuite ne me fera-t-elle pas juger plus coupable ? L’innocent se dérobe-t-il aux lois qu’il n’a point à redouter ? »

– « Oui, quand l’équité le juge ; mais doit-on se fier à ses ennemis ? »

– « Écoute, Montaltière, un aveu que je dois te faire. Poussé à bout par mes malheurs, accablé par mille témoignages de la haine de Ferdinand, je viens de me décider, après mille combats, à l’appeler lui-même en témoignage dans ma cause ; j’ai écrit au roi que j’étais prêt à lui apprendre où se trouvait Valvano, pour contraindre ce dernier à venir rendre témoignage dans ma cause. Puis-je maintenant m’éloigner après avoir fait une déclaration pareille ? Ne semblerait-elle pas prouver que je n’ai cherché qu’à éluder ou retarder mon jugement ? »

– « Il est donc vrai, reprit Luiggi, que le mauvais génie dont l’influence pèse sur toi ne te fera faire que de fausses démarches. Quoi ! tu proposes au roi de lui apprendre où se trouve Ferdinand ? et comment feras-tu pour tenir ta parole ? Tu crois encore Valvano à Palerme, il n’y est plus. »

– « Serait-ce possible ? Quoi ! Ferdinand… »

– « A été rejoindre les siens. Il n’est plus en ton pouvoir ; et réfléchis maintenant à l’opinion que Frédéric prendra de tes promesses. Ne sera-t-il pas en droit apparent de te soupçonner ? Et si sur ce point reposait le soin de prouver ton innocence, il est ravi pour le moment. »

Celle nouvelle preuve de l’influence de sa mauvaise étoile accabla Lorédan, son âme se révolta à l’idée du supplice qu’on lui destinait ; et voyant que tout moyen d’établir sa justification lui était enlevé par une infernale adresse, il se montra moins éloigné de faire ce que Luiggi lui proposait. Cependant une pensée le troublait encore, celle de partir sans avoir détrompé son amante, qui le croyait inconstant et perfide, sans qu’il lui fût possible de lui prouver la fausseté de cette prétendue union qu’on lui avait dit exister entre lui, Francavilla, et la princesse de Chypre. »

– « Cela ne doit point t’arrêter, répondit le prince Montaltière, je me charge d’ouvrir les yeux de la jeune duchesse. Plus que personne je puis le faire, et je ne manquerai pas de m’employer pour détruire les soupçons élevés dans son cœur. Tu lui écriras, Lorédan, avant de quitter la Sicile ; j’irai la voir, muni de ta lettre, et je me flatte qu’elle croira ce que je lui dirai. »

– « Mais si elle persiste dans son erreur, si son père, dont l’orgueil t’est connu, sans doute, cherchait à me l’enlever pour toujours en la contraignant à subir le joug d’une nouvelle union ?… »

– « Vaines craintes, mon ami, qui ne se réaliseront pas ; mais si par cas elles venaient à se trouver véritables, alors n’écoutant que mon amitié, je parviendrais à me rendre maître de la personne d’Ambrosia, et une fois en mon pouvoir elle appartiendrait à celui qui l’adore. »

– « Mais ne crains-tu pas Valvano ? Il a brûlé pour elle, m’a dit le prince, et la haine qu’il me montre ne tire sa naissance, peut-être, que de la preuve qu’il a acquise de mon bonheur. »

– « Ferdinand depuis long-temps ne songe plus à la duchesse ; son inimitié peut provenir d’une autre cause, mais celle-là n’existe plus dans son cœur. Écoute-moi, cependant, Francavilla. Le temps presse, le jour a fui ; la nuit le remplace ; encore quelques heures, et l’on viendra te chercher pour te conduire devant le tribunal de sang où ta condamnation est déjà arrêtée. Veux-tu me suivre, ou veux-tu attendre son inique décision ? »

– « Je veux, Luiggi, tout ce que tu voudras ; je m’abandonne à loi, et toi seul auras le droit de diriger ma destinée. »

À ces mots, une joie brilla dans les yeux du prince ; il leva les mains au ciel, comme pour le remercier ; puis jetant ses bras autour du corps de Lorédan, il l’embrassa avec toutes les expressions d’une solide et véritable amitié.

– « Allons, dit-il, ne perdons point de temps ; viens, quittons ta demeure ; suis moi dans la mienne. Là, tu revêtiras un simple costume propre à détourner les soupçons, et nous pourrons enfin déjouer les complots de ceux qui sans relâche travaillent à te nuire. »

Francavilla passa dans un cabinet voisin, prit une ceinture dans laquelle il cacha plusieurs diamans ; et puis garnissant sa bourse d’une forte somme en or, il annonça à Montaltière qu’il n’avait plus rien à faire qu’à le suivre. Ils traversèrent plusieurs passages connus de tous les deux, et parvinrent à une porte dont les gardiens s’étaient éloignés, et ils en profitèrent pour sortir en toute hâte du palais ; et certains de n’être pas suivis, ils se rendirent à celui du prince.

Là, le marquis échangea son riche costume contre celui d’un homme du commun ; il déguisa ses traits, prit des armes, et toujours ensemble avec Luiggi, ils se dirigèrent tous les deux vers le chemin de la mer. À l’endroit convenu, un brigantin était à l’ancre ; le capitaine qui devait le commander se promenait sur la grève avec quelques matelots, attendant le passager qu’on lui avait annoncé.

Luiggi s’approcha de lui pour lui parler en secret. « Il suffit, signor, lui répliqua le capitaine, votre homme est en bonnes mains ; et désormais il est en sûreté, puisque vous le confiez a ma garde. »

Il dit, et va complimenter Lorédan. Cependant le vent s’élevait ; il était bon pour quitter les côtes de la Sicile, et les matelots l’annoncèrent par leurs cris.

« Séparons-nous, il le faut, dit Francavilla ; adieu, mon ami, adieu. Ici mon cœur serait déchiré, s’il ne te laissait après lui sur le rivage. » Il dit. Tous les deux confondent leurs embrassemens. On appelle le marquis ; on paraît impatient de mettre à la voile ; il quitte enfin la grève, monte sur le vaisseau ; et à l’instant où l’ancre levée les éloigne de la terre, une tonnante voix se fait entendre, et elle répète le cri infernal, le cri accoutumé : À toi, marquis Francavilla ! à toi ! Oh ! Luiggi, dit à son tour Lorédan, en lui tendant les bras, sommes-nous à cette heure, toi et moi, la dupe de quelque perfidie nouvelle ? »

Mais le prince ne l’entend pas ; il ne peut même le voir, tant l’obscurité est profonde ; et le vaisseau, rapidement poussé par un souffle favorable, s’éloigne du rivage en sillonnant les vagues de la mer. Malgré tout ce que Luiggi avait pu dire à Lorédan, celui-ci avait peine à ne pas se croire le jouet de ses ennemis. On avait pu tromper Montaltière, et peut-être même le vaisseau où il l’avait cru en sûreté, était-il vendu à ceux qui ne cessaient de le poursuivre. Cette idée l’affligeait ; il voyait bien que si, par malheur, elle était réelle, rien au monde ne pourrait le délivrer ; et s’abandonnant à un nouveau désespoir, il mit ses armes en état, décidé à vendre chèrement sa vie, s’il pouvait deviner les complots dont on voudrait le rendre la victime.

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