Le Monastère des frères noirs

CHAPITRE XLVII.

Avant que l’aube matinale brillât dans le firmament, Francavilla, qu’une seule pensée occupait, descendit de sa couche où le sommeil n’était pas venu le trouver ; et pressa ses amis de se remettre en route. Il voyait avec effroi la distance considérable qui le séparait de la Sicile, et se montrait impatient de la franchir. Le caractère atroce de Luiggi l’épouvantait en songeant que la vertu d’Ambrosia était peut-être aux prises avec un pareil monstre, et qu’il n’y avait pas de temps à perdre pour la délivrer.

Ferdinand et Amédéo ne se refusèrent point à ses désirs, et leur course rapide les conduisit dans la même journée à Pise, où ils durent passer la nuit. Nous allons les laisser cheminer jusqu’au moment de leur entrée en Sicile ; et pour ne rien laisser en arrière, nous reprendrons le fil des événements dont l’explication reste encore à donner.

Luiggi, plein de confiance en sa ruse dernière, ne douta pas de parvenir à entraîner Ambrosia hors du palais de son père ; dès-lors que cette jeune personne se serait confiée à lui, il était certain qu’elle deviendrait sa proie, étant bien décidé à ne jamais lui permettre de franchir les murs de Santo-Génaro sans qu’elle n’y eût laissé son innocence. L’âme atroce de Montaltière se plaisait dans l’idée de punir son rival ; mais, en cet instant, il songea que la présence de Lorédan lui serait peut-être nécessaire pour parvenir à réduire Ambrosia par la terreur ; craignant donc que, par un malheur qu’il ne pouvait prévoir, Francavilla cherchât à partir de Ferdonna sans l’en prévenir ; il se décida à écrire une lettre confidentielle au châtelain Altaverde, dans laquelle il lui enjoignait de veiller avec soin sur son hôte.

» J’avais lieu, disait Luiggi dans cette missive, de croire mon ami, le chevalier qui loge dans mon château ; mais une circonstance inopinée vient de me donner la preuve qu’il me trahit lâchement. D’intelligence avec mes ennemis, il joue auprès de moi le rôle odieux de traître. Je sais qu’il voudrait abandonner Ferdonna ; il faut l’empêcher de faire cette démarche, qui pourrait me nuire ; qu’il ne puisse échapper à votre vigilance. Je vous envoie un homme à ma solde (c’était Orfano) ; il s’entendra avec vous pour ne pas perdre de vue celui dont enfin je dois me méfier. »

Cet écrit, on le croira facilement, éteignit toute bienveillance dans le cœur du châtelain, pour Lorédan. Rien ne l’engageait à suspecter la sincérité de son maître ; aussi a-t-on vu comme tout-à-coup les manières changèrent à l’égard du marquis.

Mais, selon l’usage des subalternes, Altaverde dépassa les instructions de Luiggi. Celui-ci lui avait enjoint de ne pas souffrir que Lorédan quittât clandestinement Ferdonna ; et le châtelain se crut autorisé à le retenir en Charte privée. Aussi, pendant la nuit qui suivit la réception du message de Montaltière, il fut fermer à clef la chambre de Lorédan, bien déterminé à en faire son prisonnier.

À l’heure du déjeûner il assembla tous les domestiques de la maison ; Orfano fut du nombre, et tous ensemble marchèrent avec lui pour aller annoncer au marquis son changement de position.

Ce ne fut pas une médiocre surprise pour Altaverde, quand la chambre se trouva vide, et que Lorédan ne répondit à aucun des appels qui lui furent faits ; on crut d’abord qu’il s’était sauvé par la fenêtre, mais elle était trop élevée pour qu’il eût osé la franchir.

Le châtelain ignorait, comme nous l’avons dit, le passage secret de cette chambre ; et quoi qu’il en fut parlé dans le manuscrit de Rosamaure, ou il ne s’en souvenait pas, ou il regardait ce récit comme imaginaire. Il multiplia les recherches dans le château ; il fit battre inutilement la campagne. Lorédan ne se trouva nulle part ; et les moyens qu’il avait employés pour recouvrer sa liberté ne furent jamais connus.

Cependant, au milieu des interrogatoires que le châtelain faisait subir à tous les vassaux de Ferdonna, Orfano, qui les écoutait avec attention, demeura frappé de la description faite devant lui de la personne et du costume habituel de Lorédan. Il questionna à son tour Altaverde ; et, par ses réponses, se convainquit que lui, Orfano, avait été deux fois joué par le marquis Francavilla, qui s’était fait passer pour le brigand Bonanegro, afin de le mieux abuser.

Il ne douta pas dès-lors que ce ne fut sa faute si Lorédan avait fui le château de Ferdonna ; car il se rappelait avoir confié au prétendu bandoléro une partie de la mission qui le conduisait dans ce pays.

Après une telle découverte, Orfano songea que désormais sa présence était inutile à Ferdonna ; il voulut partir, et se chargea de tous les regrets, de toutes les excuses que le châtelain Altaverde adressait à Luiggi au sujet d’une évasion dont le signor n’était nullement coupable.

Le vent contraire qui régnait alors sur la mer ne permit pas à Orfano de s’embarquer comme il en aurait eu l’envie. Son mauvais destin le fit voyager par terre : ce fut sa perte, car il ne devait plus revoir la Sicile : il périt noyé dans le fleuve du Serchio, qu’il voulut traverser à la nage. Une crampe le saisit au milieu de sa course ; et, ne pouvant se débattre avec avantage, les flots l’entraînèrent vers la mer, où il trouva son tombeau. Sa mort priva Luiggi des renseignemens qu’il aurait pu lui donner ; elle empêcha le prince Montaltière de connaître en temps utile le retour de Lorédan en Sicile.

Ce fut après un voyage de seize jours, sans avoir pris un moment de repos, que Francavilla, Valvano et Grimani entrèrent dans la ville de Reggio, bâtie à l’extrémité de la Calabre, et séparée de Messine par le seul détroit de Scilla.

Les trois amis n’eurent pas de repos jusqu’au moment où ils eurent abordé la terre natale ; ce fut pendant la nuit qu’ils y descendirent. Craignant encore que leurs affaires ne fussent pas éclaircies, ils se rendirent ensemble chez l’archevêque de Palerme, qui les attendait avec anxiété.

Ce respectable prélat, après les premiers complimens, leur annonça les plus heureuses nouvelles. Il avait longtemps entretenu le roi à leur sujet ; Frédéric d’abord était revenu sans peine sur le compte de Lorédan. Il avait facilement admis son innocence ; mais il s’était montré, et avec plus de raison, irrité davantage contre Valvano.

« Je ne puis lui pardonner, disait-il, le double crime dont il s’est rendu coupable : il a d’abord trahi ma confiance ; il a outragé la majesté du roi de Chypre en lui ravissant sa nièce. »

Vainement l’archevêque lui avait objecté que si Valvano, emporté par sa passion, avait oublié qu’il était l’envoyé de son souverain, du moins n’avait-il pas poussé la faute jusqu’à enlever de vive force la princesse Palmina ; non seulement elle avait consenti à le suivre volontairement, mais encore le roi son oncle fut lui-même le témoin de ce mariage.

Frédéric niait cette assertion ; il prétendait prouver sa fausseté par les menaces que Lusignan avait fait entendre contre Valvano, tandis que l’archevêque s’appuyait sur un contrat qu’il ne présentait pas, puisqu’il était entre les mains de Luiggi, ou du moins tout le faisait croire ; mais en cette circonstance le ciel ne se montra pas opposé au triomphe de la vertu ; et voici comme il mena les choses pour que Frédéric fût convaincu de l’innocence de Ferdinand.

Depuis qu’Ambrosia était en fuite, le duc son père, occupé du soin de la poursuivre sans relâche, n’était pas revenu à Messine. Frédéric, dans le fond de son âme, ne pouvait être fâché d’un incident qui empêchait son fils de conclure un hymen qu’il ne trouvait pas assez avantageux pour lui. Il ne manqua donc pas, en politique habile, de profiter de la circonstance pour s’expliquer en père et en roi. Il manda son fils, lui signifia que la conduite d’Ambrosia élevait une barrière insurmontable entre elle et un prince de Sicile ; que lui, Frédéric, dès ce moment, retirait son approbation ; et puis, sans écouter les plaintes de Manfred, il lui ordonna de se préparer à partir pour l’Allemagne, où il devait trouver une femme de son rang dans une des cours de cette contrée.

Vainement Manfred opposa ses larmes, son désespoir à la volonté de son père ; Frédéric se montra inflexible, et le prince se vit contraint à obéir. Son brusque départ, la cause qui l’avait commandé parvinrent au duc Ferrandino ; c’était sans doute le coup le plus fort dont son orgueil pût être frappé ; néanmoins en digne courtisan, il dissimula son mécontentement extrême, et revint à Messine, où en arrivant il trouva un message du roi pour l’inviter à se rendre au palais.

Le duc se doutant bien du motif qui dictait cet ordre, ne crut pas devoir y désobéir. Frédéric en effet, lui communiqua ce qu’il avait fait pour rompre sans retour tout projet d’hymen entre Manfred et Ambrosia.

« Ce que vous avez de mieux à faire lui dit-il, c’est de donner votre fille au seul chevalier dont elle puisse être l’épouse, au marquis Francavilla ; enfin je dois vous dire en outre, que trompé peut-être par de faux rapports, j’avais cru Lorédan coupable d’ingratitude envers moi ; je suis maintenant mieux instruit, il n’a trempé en rien dans l’enlèvement de la princesse de Chypre, et l’archevêque de Palerme m’en a donné la preuve non équivoque. »

Ferrandino s’était déjà dit à lui-même ce que le roi venait de lui déclarer ; il voyait bien que Lorédan devait être l’époux de sa fille, la chose surtout se présentait plus avantageusement depuis que Frédéric paraissait prêt à rendre ses bonnes grâces à son ancien favori, aussi ce ne fut pas ce qui arrêta le duc.

« Sire, dit-il, je conviens que ma fille ne pouvait plus prétendre à l’hymen dont je m’étais flatté pour elle ; je pense comme votre majesté sur ce qui me reste à faire ; mais permettez-moi de vous dire que si l’innocence du marquis Lorédan vous est prouvée, je puis pareillement vous assurer de celle du baron Valvano. Je possède dans mes mains un acte de mariage entre lui et la princesse Palmina, signé par le roi de Chypre, par deux seigneurs de sa cour, et dans lequel ce monarque exprime clairement son consentement à ce que sa nièce devienne la femme d’un de vos sujets ; cette pièce importante est tombée entre mes mains, lorsque l’on a voulu prouver à ma fille que son amant ne lui avait jamais manqué de foi, et il est resté depuis en mon pouvoir. »

Cette révélation parut surprenante à Frédéric, il fut curieux de voir promptement la pièce dont on lui parlait. Ferrandino courut la chercher, et la lui apporta sur l’heure. Dans le temps qu’il était sorti, le roi manda l’archevêque de Palerme, afin de l’avoir pour témoin de ce qui allait se passer. On doit imaginer la joie de ce prélat, en apprenant la façon presque miraculeuse dont la providence s’était servie pour changer le cœur de Frédéric ; le contrat de mariage arriva, il était en bonne forme, le roi ne balança pas à l’avouer, et dès ce moment, il parut impatient d’interroger Valvano lui-même, afin de bien connaître tout ce qui s’était passé.

L’archevêque de Palerme raconta donc aux trois amis ce que nous venons de retracer ; il les mit par conséquent hors de toute crainte, voulant même les conduire sur-le-champ au palais ; mais nos héros s’y refusèrent ; ils prétextèrent de leur fatigue, le priant seulement d’annoncer leur retour au roi, et de lui demander quel moment lui serait le plus agréable, pour qu’ils vinssent lui rendre leurs respects.

Lorédan en se refusant à voir le roi pendant cette soirée, avait bien son intention ; il voulait courir à l’heure même chez le duc Ferrandino, puisque ce dernier détrompé avait cessé de lui être contraire ; il se fit accompagner de ses deux amis, et tous ensemble marchèrent vers la demeure de cet illustre seigneur. Le duc sans doute éprouva quelque embarras lorsqu’on vint lui annoncer le marquis Francavilla ; mais prenant bientôt son parti, il courut au-devant de Lorédan, l’embrassa à plusieurs reprises, le nommant son fils, et de part et d’autre on les vit éviter une explication désormais inutile.

Fidèle à son caractère, le duc néanmoins ne put s’empêcher de complimenter Valvano sur la glorieuse alliance qu’il avait faite. Il s’étendit sur ce sujet avec tant de complaisance, que l’on put aisément juger de l’état de son cœur.

Cependant Grimani pour donner une autre tournure à la conversation, et pour satisfaire l’amour de son cousin, parla du rapt d’Ambrosia, en fit connaître le véritable auteur, et voulut que dès-lors on prît les mesures les plus actives pour arracher la jeune duchesse à son odieux ravisseur. Le duc sans peine se rangea à son avis ; l’on décida que dès le jour suivant, on emploierait tous les moyens particuliers qu’on pourrait avoir avec le secours de l’autorité royale ; on espérait que Frédéric ne la refuserait pas. Ces grands intérêts arrêtés, on se sépara jusqu’au lendemain.

Frédéric avait fixé à dix heures du matin l’audience qu’il voulait donner aux trois amis ; le duc Ferrandino, l’archevêque de Palerme, y furent appelés ; Ferdinand en entrant dans le cabinet du prince, courut se mettre à ses genoux ; il implora humblement le pardon de la faute qu’il avait commise.

« Tout est oublié, lui dit le monarque ; d’ailleurs votre meilleure excuse est dans ce que vous ne me dites pas. Mon frère Lusignan n’aurait pas voulu donner sa nièce à mon fils, dès lors vous étiez maître de la prendre pour épouse ; toute votre faute a consisté en ce que vous ne m’avez pas fait part de vos projets ; n’en parlons plus et ne conservons du passé, que, vous, votre fidélité pour mon service, et moi, mon amitié pour vous. Cette affaire ainsi terminée (dit-il encore, en se tournant vers Francavilla), il m’en reste une autre à conclure ; et ici, j’aurai besoin de l’indulgence dont je viens de me parer. Marquis Lorédan, je vous dois une réparation ; je fus injuste envers vous ; j’ai cru trop légèrement vos ennemis ; reprenez avec le titre de prince que je vous donne, votre rang auprès de moi ; ma confiance vous est rendue, êtes-vous satisfait ? »

Les expressions de cet excellent prince touchèrent tous ceux qui l’entendaient ; Lorédan versait des larmes d’attendrissement et de reconnaissance ; sa réponse montra combien il était digne de l’amitié de son souverain.

On fut, comme on le pense, facilement d’accord sur tout le reste : Valvano, Lorédan voulurent implorer le pardon du coupable ; mais sur ce point, ils ne purent rien obtenir, ni du roi ni de l’archevêque ; Luiggi non seulement était ravisseur, fratricide, mais encore il était sacrilège. On résolut de taire son nom, de lancer une sentence d’excommunication contre l’abbé des Frères Noirs, et de le condamner à une prison perpétuelle en expiation de ses odieux excès. Les efforts de son frère et de son ami ayant été vains pour obtenir l’adoucissement de la sentence, ils obtinrent qu’on ne les chargerait pas d’en suivre l’exécution. Un autre projet les occupait, et tous les trois brûlaient du désir d’arracher Ambrosia des mains de Luiggi avant qu’il se portât à quelque violente extrémité, où ne manqueraient pas de le pousser les mesures qu’on allait prendre contre lui.

Ils reçurent sur ces entrefaites un renfort dont ils étaient à même d’apprécier l’importance. Jacomo, après avoir séjourné quelques jours à Palerme, était venu rendre compte à Luiggi de la découverte faite par un de ses compagnons du départ de Valvano, rétabli de ses blessures, et d’Amédéo Grimani ; tous les deux s’étaient embarqués, mais on ignorait le but de leur voyage.

Jacomo le savait bien, il n’eut garde de l’avouer, et ici la perspicacité de Montaltière fut en défaut. Jugeant impossible qu’on eut découvert le séjour de Lorédan à Ferdonna, il lui parut plus vraisemblable que les deux voyageurs étaient partis pour Messine dans l’intention de faire part au Roi de ce qui se passait.

Il crut donc convenable, maintenant qu’Ambrosia était en son pouvoir, de tourner tous ses regards vers Messine ; en conséquence il fit partir Jacomo, Claudio et plusieurs autres brigands pour cette ville, avec l’ordre exprès de chercher les signors Valvano et Grimani, afin de les poignarder dès que l’occasion de le faire s’en présenterait ; en même temps il écrivit une lettre pressante à Lorédan pour l’engager à venir en toute hâte en Sicile, où sa présence était nécessaire ; il lui apprenait l’enlèvement d’Ambrosia effectué par lui, Montaltière, dans l’intérêt de son ami, et le conjurait de suivre le guide qu’il lui envoyait (un moine des Frères Noirs déguisé) ; celui-ci devait faire prendre au marquis la route des bords de la mer Adriatique, le conduire en Sicile, à Syracuse ; là des brigands l’eussent saisi, et de vive force il fût venu à Santo Génaro, si la ruse eût pu être soupçonnée.

Ce dernier moyen manqua, l’émissaire de Luiggi fit un voyage inutile : nous ne jugeons pas convenable de nous occuper de lui.

Jacomo ayant su le retour de nos héros à Messine, parvint à leur faire savoir qu’il avait à leur parler. Conduit secrètement dans le palais du roi, il apprit à Lorédan que son amante était détenue dans Santo Génaro, et qu’elle habitait l’appartement des fondateurs de l’abbaye. Cette nouvelle transporta de joie Valvano, il était dès-lors assuré de pouvoir sauver la belle infortunée ; d’ailleurs Luciani ne la perdait pas de vue, étant déterminé à la soustraire aux fureurs de l’abbé, si celui-ci se laissait emporter par ses fougueuses passions. On sut également que Luiggi, charmé d’avoir saisi sa proie, n’avait pu dissimuler son amour, et qu’Ambrosia détrompée pleurait amèrement l’erreur qui l’avait portée à se confier en un pareil scélérat.

Les trois amis instruits pareillement des dangers qu’ils couraient à Messine, et Jacomo s’opiniâtrant à ne pas vouloir trahir ses camarades, ils virent que sans tarder, ils devaient partir ; deux heures après ils étaient en route, soigneusement déguisés, emportant avec eux les bénédictions de l’archevêque, et la confiance la plus intime en la Providence, qui ne pouvait plus les abandonner.

Dès qu’ils eurent quitté Messine, l’archevêque fulmina l’anathème en sa qualité de président du tribunal de la monarchie, tant contre l’abbé des Frères Noirs, que contre ses adhérens. Un ecclésiastique fut le porteur de cette terrible excommunication ; il fut chargé d’engager Luiggi à s’y soumettre, et à ne pas aggraver par une résistance inutile les crimes dont il s’était chargé.

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