Les 120 journees de Sodome

Chapitre 5 Première journée

 

On se leva le premier de novembre à dix heures du matin, ainsi qu’il était prescrit par les règlements, dont on s’était mutuellement juré de ne s’écarter en rien. Les quatre fouteurs qui n’avaient point partagé la couche des amis leur amenèrent à leur lever Zéphire chez le duc, Adonis chez Curval, Narcisse chez Durcet, et Zélamir chez l’évêque. Tous quatre étaient bien timides,encore bien empruntés, mais, encouragés par leur guide, ils remplirent fort bien leur devoir, et le duc déchargea. Les trois autres, plus réservés et moins prodigues de leur foutre, en firent pénétrer autant que lui, mais sans y rien mettre du leur. On passa à onze heures dans l’appartement des femmes, où les huit jeunes sultanes parurent nues et servirent le chocolat ainsi. Marie et Louison, qui présidaient à ce sérail, les aidaient et les dirigeaient. On mania, on baisa beaucoup, et les huit pauvres petites malheureuses, victimes de la plus insigne lubricité,rougissaient, se cachaient avec leurs mains, essayaient de défendre leurs charmes, et montraient aussitôt tout, dès qu’elles voyaient que leurs pudeurs irritaient et fâchaient leurs maîtres. Le duc,qui rebanda fort vite, mesura le pourtour de son engin à la taille mince et légère de Michette, et il n’y eut que trois pouces de différence. Durcet, qui était de mois, fit les examens et les visites prescrites. Hébé et Colombe se trouvèrent en faute, et leur punition fut prescrite et assignée sur-le-champ pour le samedi prochain à l’heure des orgies. Elles pleurèrent, mais n’attendrirent pas. On passa de là chez les garçons. Les quatre qui n’avaient point paru le matin, savoir Cupidon, Céladon, Hyacinthe et Giton, se déculottèrent suivant l’ordre, et on s’amusa un instant du coup d’œil. Curval les baisa tous les quatre sur la bouche et l’évêque leur branla le vit un moment, pendant que le duc et Durcet faisaient autre chose. Les visites se firent, personne n’était en faute. A une heure, les amis se transportèrent à la chapelle, où l’on sait qu’était établi le cabinet des garde-robes.Les besoins que l’on prévoyait avoir le soir ayant fait refuser beaucoup de permissions il ne parut que Constance, la Duclos,Augustine, Sophie, Zélamir, Cupidon et Louison. Tout le reste avait demandé, et on leur avait enjoint de se réserver pour le soir. Nos quatre amis, postés autour du même siège consacré à ce dessein,firent placer sur ce siège ces sept sujets l’un après l’autre et se retirèrent après s’être rassasiés du spectacle. Ils descendirent au salon où, pendant que les femmes dînaient, ils jasèrent entre eux jusqu’au moment où on les servit. Les quatre amis se placèrent chacun entre deux fouteurs, suivant la règle qu’ils s’étaient imposée de n’admettre jamais de femmes à leur table, et les quatre épouses nues, aidées de vieilles vêtues en sœurs grises, servirent le plus magnifique repas et le plus succulent qu’il fût possible de faire. Rien de plus délicat et de plus habile que les cuisinières qu’ils avaient emmenées, et elles étaient si bien payées et si bien fournies que tout ne pouvait aller qu’à merveille. Ce repas devant être moins fort que le souper, on se contenta de quatre services superbes, chacun composé de douze plats. Le vin de Bourgogne parut avec les hors-d’oeuvre, on servit le bordeaux aux entrées, le champagne aux rôtis, l’hermitage à l’entremets, le tokay et le madère au dessert. Peu à peu les têtes s’échauffèrent. Les fouteurs, auxquels on avait en ce moment-là accordé tous les droits sur les épouses, les maltraitèrent un peu. Constance fut même un peu poussée, un peu battue, pour n’avoir pas apporté sur-le-champ une assiette à Hercule, lequel, se voyant très avant dans les bonnes grâces du duc, crut pouvoir pousser l’insolence au point de battre et molester sa femme, dont celui-ci ne fit que rire. Curval,très gris au dessert, jeta une assiette au visage de sa femme, qui lui aurait fendu la tête si celle-ci ne l’eût esquichée. Durcet,voyant un de ses voisins bander, ne fit pas d’autre cérémonie,quoique à table, que de déboutonner sa culotte et de présenter son cul. Le voisin l’enfila et, l’opération faite, on se remit à boire comme si de rien n’était. Le duc imita bientôt avec Bande-au-ciel la petite infamie de son ancien ami et il paria, quoique le vit fût énorme, d’avaler trois bouteilles de vin de sens froid pendant qu’on l’enculerait. Quelle habitude, quel calme, quel sens froid dans le libertinage! Il gagna sa gageure, et comme il ne les buvait pas à jeun, que ces trois bouteilles tombaient sur plus de quinze autres, il se releva de là un peu étourdi. Le premier objet qui se présenta à lui fut sa femme, pleurant des mauvais traitements d’Hercule, et cette vue l’anima à tel point qu’il se porta sur-le-champ à des excès avec elle qu’il nous est encore impossible de dire. Le lecteur, qui voit comme nous sommes gênés dans ces commencements-ci pour mettre de l’ordre dans nos matières nous pardonnera de lui laisser encore bien des petits détails sous le voile. Enfin on passa dans le salon, où de nouveaux plaisirs et de nouvelles voluptés attendaient nos champions. Là, le café et les liqueurs leur furent présentés par un quadrille charmant: il était composé en beaux jeunes garçons d’Adonis et d’Hyacinthe, et en filles de Zelmire et Fanny. Thérèse, une des duègnes, les dirigeait, car il était de règle que partout où deux ou mois enfants se trouvaient réunis, une duègne devait les conduire. Nos quatre libertins, à moitié ivres, mais résolus pourtant d’observer leurs lois, se contentèrent de baisers, d’attouchements, mais que leur tête libertine sut assaisonner de tous les raffinements de la débauche et de la lubricité. On crut un moment que l’évêque allait perdre du foutre à des choses très extraordinaires qu’il exigeait de Hyacinthe, pendant que Zelmire le branlait. Déjà ses nerfs tressaillaient et sa crise de spasme s’emparait de tout son physique, mais il se contint, rejeta loin de lui les objets tentateur prêts à triompher de ses sens et, sachant qu’il y avait encore de la besogne à faire, se réserva au moins pour la fin de la journée. 0n but de six différentes sortes de liqueurs et de trois espèces de cafés, et l’heure sonnant enfin, les deux couples se retirèrent pour aller s’habiller. Nos amis firent un quart de méridienne, et on passa dans le salon du trône. Tel était le nom donné à l’appartement destiné aux narrations. Les amis se placèrent sur leurs canapés, le duc ayant à ses pieds son cher Hercule,auprès de lui nue, Adélaïde, femme de Durcet et fille du président,et pour quadrille en face de lui, répondant à sa niche par des guirlandes, ainsi qu’il a été expliqué, Zéphyr, Giton, Augustine et Sophie dans un costume de bergerie, présidés par Louison en vieille paysanne jouant le rôle de leur mère. Curval avait à ses pieds Bande-au-ciel, sur son canapé Constance, femme du duc et fille de Durcet, et pour quadrille quatre jeunes Espagnols, chaque sexe vêtu dans son costume et le plus élégamment possible, savoir: Adonis,Céladon, Fanny et Zelmire, présidés par Fanchon en duègne. L’évêque avait à ses pieds Antinoüs, sa nièce Julie sur son canapé et quatre sauvages presque nus pour quadrille: c’étaient, en garçons, Cupidon et Narcisse, et, en filles, Hébé et Rosette, présidés par une vieille amazone jouée par Thérèse. Durcet avait Brise-cul pour fouteur, près de lui Aline, fille de l’évêque, et en face quatre petites sultanes, ici les garçons étant habillés comme les filles et cet ajustement relevant au dernier degré les figures enchanteresses de Zélamir, Hyacinthe, Colombe et Michette. Une vieille esclave arabe, représentée par Marie, conduisait ce quadrille. Les trois historiennes, magnifiquement vêtues à la manière des filles du bon ton de Paris, s’assirent au bas du trône,sur un banc placé là à dessein, et Mme Duclos, narratrice du mois,en déshabillé très léger et très élégant, beaucoup de rouge et de diamants, s’étant placée sur son estrade, commença ainsi l’histoire des événements de sa vie, dans laquelle elle devait faire entrer dans le détail les cent cinquante premières passions, désignées sous le nom de passions simples:

 

« Ce n’est pas une petite affaire, messieurs, que de s’énoncer devant un cercle comme le vôtre. Accoutumés à tout ce que les lettres produisent de plus fin et de plus délicat, comment pourrez-vous supporter le récit informe et grossier d’une malheureuse créature comme moi, qui n’ai jamais reçu d’autre éducation que celle que le libertinage m’a donnée. Mais votre indulgence me rassure; vous n’exigez que du naturel et de la vérité, et à ce titre sans doute j’oserai prétendre à vos éloges.Ma mère avait vingt-cinq ans quand elle me mit au monde, et j’étais son second enfant; le premier était une fille plus âgée que moi de six ans. Sa naissance n’était pas illustre. Elle était orpheline de père et de mère; elle l’avait été fort jeune, et comme ses parents demeuraient auprès des Récollets, à Paris, quand elle se vit abandonnée et sans aucune ressource, elle obtint de ces bons Pères la permission de venir demander l’aumône dans leur église. Mais,comme elle avait un peu de jeunesse et de fraîcheur, elle leur donna bientôt dans la vue et, petit à petit, de l’église elle monta dans les chambres, dont elle descendit bientôt grosse. C’était à de pareilles aventures que ma sœur devait le jour, et il est plus que vraisemblable que ma naissance n’a pas d’autre origine. Cependant les bons Pères, contents de la docilité de ma mère et voyant combien elle fructifiait pour la communauté, la récompensèrent de ses travaux en lui accordant le loyer des chaises de leur église;poste que ma mère n’eut pas plus tôt que, par la permission de ses supérieurs, elle épousa un porteur d’eau de la maison qui nous adopta sur-le-champ, ma sœur et moi, sans la plus légère répugnance. Née dans l’église, j’habitais pour ainsi dire bien plutôt plus l’église que notre maison. J’aidais ma mère à arranger les chaises, je secondais les sacristains dans leurs différentes opérations, j’aurais servi la messe s’il l’eût fallu, en cas de besoin, quoique je n’eusse encore atteint que ma cinquième année.Un jour que je revenais de mes saintes occupations, ma sœur me demanda si je n’avais pas encore rencontré le Père Laurent. « Non,lui dis-je. -Eh bien, me dit-elle, il te guette, je le sais; il veut te faire voir ce qu’il m’a montré. Ne te sauve pas, regarde-le bien sans t’effrayer; il ne te touchera pas, mais il te fera voir quelque chose de bien drôle, et si tu te laisses faire, il te récompensera bien. Nous sommes plus de quinze, ici dans les environs, à qui il en a fait voir autant. C’est tout son plaisir et il nous a donné à toutes quelque présent. » Vous imaginez bien,messieurs, qu’il n’en fallut pas davantage non seulement pour ne pas fuir le Père Laurent, mais même pour le rechercher. La pudeur parle bien bas à l’âge que j’avais, et son silence, au sortir des mains de la nature, n’est-il pas une preuve certaine que ce sentiment factice tient bien moins à cette première mère qu’à l’éducation Je volai sur-le-champ à l’église et, comme je traversais une petite cour qui se trouvait entre l’entrée de l’église du côté du couvent et le couvent, je rencontrai nez à nez le Père Laurent. C’était un religieux d’environ quarante ans, d’une très belle physionomie. Il m’arrête: « Où vas-tu, Françon? me dit-il. – Arranger des chaises, mon Père. -Bon, bon, ta mère les arrangera. Viens, viens dans ce cabinet, me dit-il en m’attirant dans un réduit qui se trouvait là, je te ferai voir quelque chose que tu n’a jamais vu. » Je le suis, il ferme la porte sur nous, et m’ayant postée bien en face de lui: « Tiens, Françon me dit-il, en sortant un vit monstrueux de sa culotte, dont je pensai tomber à la renverse d’effroi, tiens, mon enfant, continuait-il en se branlant,as-tu jamais rien vu de pareil à cela… C’est ce qu’on appelle un vit, ma petite, oui, un vit… Cela sert à foutre, et ce que tu vas voir, qui va couler tout à l’heure, c’est la semence avec quoi tues faite. Je l’ai fait voir à ta sœur , je le fais voir à toutes les petites filles de ton âge; amène-m’en, amène-m’en, fais comme ta sœur qui m’en a fait connaître plus de vingt… Je leur montrerai mon vit et je leur ferai sauter le foutre à la figure… C’est ma passion, mon enfant, je n’en ai point d’autre… et tu vas le voir.Et en même temps je me sentis toute couverte d’une rosée blanche qui me tacha toute et dont quelques gouttes avaient sauté jusque dans mes yeux parce que ma petite tête se trouvait à la hauteur juste des boutons de sa culotte. Cependant Laurent gesticulait. »Ah! le beau foutre… le beau foutre que je perds, s’écriait-il;comme t’en voilà couverte! Et se calmant peu à peu, il remit tranquillement son outil à sa place et décampa en me glissant douze sols dans la main et me recommandant de lui amener de mes petites camarades. Je n’eus rien de plus pressé, comme vous l’imaginez aisément, que d’aller tout conter à ma sœur, qui m’essuya partout avec le plus grand soin pour que rien ne parût et qui, pour m’avoir procuré cette petite bonne fortune, ne manqua pas de me demander la moitié de mon gain. Cet exemple m’ayant instruite, je ne manquai pas, dans l’espoir d’un pareil partage, de chercher le plus de petites filles que je pus au Père Laurent. Mais lui en ayant amené une qu’il connaissait déjà, il la refusa, et me donnant trois sols pour m’encourager: « Je ne les vois jamais deux fois. mon enfant, me dit-il, amène-m’en que je ne connaisse pas et jamais de celles qui te diront avoir déjà eu affaire à moi. » Je m’y pris mieux: en trois mois, je fis connaître plus de vingt filles nouvelles au Père Laurent, avec lesquelles il employa, pour son plaisir, absolument les mêmes procédés que ceux qu’il avait eus avec moi. Avec la clause de les lui choisir inconnues, j’observai encore celle qu’il m’avait infiniment recommandée, relativement à l’âge: il ne fallait pas que cela fût au-dessous de quatre ans, ni au-dessus de sept. Et ma petite fortune allait le mieux du monde, lorsque ma sœur,s’apercevant que j’allais sur ses brisées, me menaça de tout dire à ma mère si je ne cessais ce joli commerce, et je laissai là le Père Laurent.

 

« Cependant, mes fonctions me conduisant toujours dans les environs du couvent, le même jour où je venais d’atteindre ma septième année, je fis rencontre d’un nouvel amant dont la manie,quoique bien enfantine, devenait pourtant un peu plus sérieuse.Celui-ci s’appelait le Père Louis; il était plus vieux que Laurent et avait dans le maintien je ne sais quoi de bien plus libertin. Il me raccrocha à la porte de l’église comme j’y entrais et m’engagea à monter dans sa chambre. D’abord je fis quelques difficultés, mais m’ayant assuré que ma sœur, il y avait trois ans, y était bien montée aussi et que, tous les jours, il y recevait des petites filles de mon âge, je le suivis. A peine fûmes-nous dans sa cellule qu’il la referma exactement, et versant du sirop dans un gobelet,il m’en fit avaler tout de suite trois grands verres à la fois. Ce préparatif exécuté, le révérend, plus caressant que son confrère,se mit à me baiser, et tout en badinant, il délia mon jupon et,relevant ma chemise sous mon corset, malgré mes petites défenses,il s’empara de toutes les parties de devant qu’il venait de mettre à découvert, et après les avoir bien maniées et considérées, il me demanda si je n’avais pas envie de pisser. Singulièrement excitée à ce besoin par la forte dose de boisson qu’il venait de me faire avaler, je l’assurai que ce besoin était en moi aussi considérable qu’il pouvait l’être, mais que je ne voulais pas faire ça devant lui. « Oh! parbleu si, petite friponne, ajouta le paillard, oh!parbleu si, vous le ferez devant moi, et qui pis est, sur moi.Tenez, me dit-il, en me sortant son vit de sa culotte, voilà l’outil que vous allez inonder; il faut pisser là-dessus. » Alors me prenant et me posant sur deux chaises, une jambe sur l’une, une jambe sur l’autre, il m’écarte le plus qu’il put, puis me dit de m’accroupir. Me tenant en cette attitude, il plaça un vase sous moi, s’établit sur un petit tabouret à hauteur du vase, son engin à la main, bien positivement sous mon con. Une de ses mains soutenait mes hanches, de l’autre il se branlait, et ma bouche, par l’attitude, se trouvant parallèle à la sienne, il la baisait. »Allons, ma petite, pisse, me dit-il, à présent inonde mon vit de cette liqueur enchanteresse dont l’écoulement chaud a tant d’empire sur mes sens. Pisse, mon cœur, pisse et tâche d’inonder mon foutre. » Louis s’animait, il s’excitait, il était facile de voir que cette opération singulière était celle qui flattait le mieux tous ses sens. La plus douce extase vint le couronner au moment même où les eaux dont il m’avait gonflé l’estomac s’écoulaient avec le plus d’abondance, et nous remplîmes tous deux à la fois le même vase, lui de foutre et moi d’urine. L’opération finie, Louis me tint à peu près le même discours que Laurent; il voulut faire une maquerelle de sa petite putain, et pour cette fois, m’embarrassant fort peu des menaces de ma sœur, je procurai hardiment à Louis tout ce que je connaissais d’enfants. Il fit faire la même chose à toutes, et comme il les revoyait fort bien deux ou trois fois sans répugnance et qu’il me payait toujours à part, indépendamment de ce que je retirais de mes petites camarades, avant six mois je me vis une petite somme dont je jouis tout à mon aise avec la seule précaution de me cacher de ma sœur. »

 

« Duclos, interrompit ici le président, ne vous a-t-on pas prévenue qu’il faut à vos récits les détails les plus grands et les plus étendus, que nous ne pouvons juger ce que la passion que vous contez a de relative aux moeurs et au caractère de l’homme,qu’autant que vous ne déguisez aucune circonstance? que les moindres circonstances servent d’ailleurs infiniment à ce que nous attendons de vos récits pour l’irritation de nos sens? -Oui,monseigneur, dit la Duclos, j’ai été prévenue de ne négliger aucun détail et d’entrer dans les moindres minuties toutes les fois qu’elles servaient à jeter du jour sur les caractères ou sur le genre. Ai-je commis quelque omission dans ce goût-là? -Oui, dit le président, je n’ai nulle idée du vit de votre second récollet, et nulle idée de sa décharge. D’ailleurs, vous branla-t-il le con et y fit-il toucher son vit? Vous voyez, que de détails négligés!-Pardon, dit la Duclos, je vais réparer mes fautes actuelles et m’observer sur l’avenir. Le Père Louis avait un membre très ordinaire, plus long que gros et en général d’une tournure très commune. Je me souviens même qu’il bandait assez mal et qu’il ne prit un peu de consistance qu’à l’instant de la crise. Il ne me branla point le con, il se contenta de l’élargir le plus qu’il put avec ses doigts pour que l’urine coulât mieux. Il en approcha son vit très près deux ou trois fois et sa décharge fut serrée, courte,et sans autres propos %C

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