LIII NUIT.
Sur la fin de la nuit suivante, Dinarzadeadressa ces paroles à la sultane : Ma chère sœur, si vous nedormez pas, je vous prie, en attendant le jour, qui paraîtrabientôt, de me raconter quelqu’un de ces beaux contes que voussavez. – Je voudrais bien, dit alors Schahriar, entendre l’histoiredu troisième calender. – Sire, répondit Scheherazade, vous allezêtre obéi. Le troisième calender, ajouta-t-elle, voyant que c’étaità lui à parler, s’adressant comme les autres à Zobéide, commençason histoire de cette manière :