L’Homme Truqué

Chapitre 6L’ÉVASION DE L’HOMME TRUQUÉ

Pendant que Jean Lebris me racontait sa prodigieuse aventure, lanuit s’était épaissie et, la tension électrique s’étant maintenue,les yeux du conteur faisaient dans les ténèbres fluidiques deuxclartés froides et sans rayonnement.

– Votre mère va s’inquiéter, lui dis-je. Partons.L’obscurité affaiblit-elle votre vision ?

– Du tout ! Le jour et la nuit ne sont plus pour moiqu’une nuance assez inexprimable… Vous venez ?

Ce fut lui qui me guida ; car, avec mes yeux faits pour lalumière visible, je n’y voyais goutte.

– Alors, dis-je, vous m’avez joué la comédie, mon petitJean, lorsque vous tâtonniez…

– Oh ! oui et non. Dans certaines conditionsatmosphériques, je suis loin d’être aussi perspicace que cesoir ! Un temps sec est, pour moi, un temps sombre, et lebrouillard favorise singulièrement ma perception. Mais, je leconfesse : j’ai parfois dissimulé… Laissons cela, dit-il nonsans confusion. Je reprends le fil de mon histoire. Tout enmarchant, voulez-vous ?

Si je voulais !

– J’en étais resté à cet accès de chagrin rageur… Pourrefouler mes larmes, je tournais furieusement mes poings dans mesmaudits yeux et je les y enfonçais sans aucune précaution ; sibien que Prosope m’avertit de mon imprudence. À me frotter de lasorte, je risquais de compromettre son œuvre. L’opération étaittrop récente… Il disait vrai. Mes frictions inconsidérées avaientdérangé je ne sais quoi, déréglé quelque minutieuse concordance.Maintenant, au lieu d’un seul Prosope spectral, j’en apercevaisdeux qui se « chevauchaient ». Mes électroscopess’étaient mis à loucher !

« Cet incident refroidit mon exaltation, et je prisconscience du bonheur relatif dont j’étais le bénéficiairecontraint et forcé. L’idée de perdre cette espèce de deuxième vue,cette faculté de remplacement, me fut pénible. Mais le sentiment dema dignité me retint d’avertir Prosope de ce qui venait de seproduire, et de lui demander ses soins. J’espérai que le strabismese dissiperait – ce qui arriva fort heureusement. Quelques heuresplus tard, la conjugaison des deux électroscopes s’était rétablied’elle-même.

« Prosope, de guerre lasse, m’ayant abandonné à ma mauvaisehumeur, je pus à loisir contempler le nouveau visage que m’offraitle vieux monde. À ce moment, en comparaison avec ce qui se montre àmoi aujourd’hui, je découvrais réellement peu de chose, et mal.Car, il faut que vous le sachiez : depuis leur insertion dansmes orbites, depuis leur incorporation à mon organisme, mes yeuxscientifiques n’ont cessé d’acquérir plus de pénétration. Ainsi, cesoir-là, le fond de la scène était encore obscur. Cela ressemblaitun peu à une illumination nocturne, pour une fête, quand lesmaisons dessinent des traits de feu sur la nuit et qu’on n’aperçoitde leur masse qu’une lueur… Et puis, je n’avais pas encore acquisle sens de la perspective, la notion de profondeur. Les lignes mesemblaient toutes à la même distance, situées dans un seul planvertical, tracées – je le répète – comme sur un tableau noir ;et, comme le nouvel aspect des choses en faisait pour moi deschoses nouvelles, parfois méconnaissables, je ne discernais d’abordque leur grandeur ou leur petitesse apparentes, sans pouvoirconclure à leur inégalité réelle ou à leur éloignementrespectif.

« Mais, si réduit que fût encore pour moi le mondeélectrique, il n’en constituait pas moins un spectaclelumineux obligatoire. Je n’avais pas le moyen de m’enriver en abaissant sur lui mes paupières, que traversaient lesradiations électromagnétiques ! J’étais condamné à voir sanscesse devant moi ces feux inexorables, ondés d’assombrissements etd’éclats qui en rendaient la perception des plus fatigantes.Autrement dit, j’étais condamné à ne plus dormir ! Et c’estpar là que ce diable de Prosope eut raison de mon entêtement. Il mevainquit par le sommeil.

« Après trois jours d’insomnie, la fantasmagorie deslumières ayant peut-être triplé, Prosope me vendit, contre lapromesse de parler, une paire de lunettes compactes. Elles étaientfaites d’une superposition de divers isolants qui, chacunremplissant sa tâche, interceptaient finalement toutes lesradiations. Je dormis d’abord. Puis, loyal, je parlai.

« Plus de noir, maintenant. Un éclairage général. Unéclairage dégradé, avec des zones tour à tour ardentes oucrépusculaires. Une luminosité universelle, éternellement onduléeou frissonnante, dont la couleur passait du bleu le plus aigu aurouge le plus acide, par l’intermédiaire de tous les violetsimaginables. À la vérité, le violet régnait presqueuniquement ; mais le rouge dominait dans le ciel, et le bleusur la terre. Il y avait entre eux un perpétuel échange, unva-et-vient d’effluves ; et dans l’espace c’était unepropagation continuelle de rides immenses qui se coupaient ets’entrecoupaient infatigablement, tandis que des halos gigantesquesy faisaient des taches sans limite, frémissantes de vibrationscentrifuges. Le noyau de l’un d’euxm’apparaissait au-dessous de l’horizon, àtravers l’épaisseur translucide du globe terrestre, comme un foyerde saphir en ignition ; et mes électroscopes avaient unetendance extraordinaire à se tourner vers lui.

« – C’est le Pôle magnétique, me dit Prosope ; etles autres halos, ce sont des champs électromagnétiques. Mais sousvos pieds, Lebris, qu’est-ce qu’il y a ?

« – Les étages de la maison : des plans à peineteintés, des lames de brouillard violet. Quelqu’un est couché dansla chambre au-dessous…

« – Mais plus bas, la terre, la planète…

« – Un abîme où tremblent des brumes, où des pointsplus denses mettent des lumières plus vives… La surface, surtout,condense le fluide.

« – Sans doute. Et autour de nous ? La forêt…

« – Une mousse pâle, couleur fleur de pêcher, presqueinsaisissable… Ah ! la mousse s’allume, pétille, s’agite,s’affirme… C’est le vent qui s’élève, n’est-ce pas ? Toutflamboie doucement. Des panaches phosphorescents se poursuivent lelong des murailles. L’air lui-même s’emplit de traînées. Je vois levent !

« – Et quand je bouge, moi ?

« – Tout ce qui bouge s’entoure d’une flamme éphémère,et laisse un court sillage déchiqueté, une frange de lueurs…

« – En face de nous…

« – Je vois un pavillon. Transparence lilas. Lesangles, les arêtes sont beaucoup plus accentuées que tout le reste.D’admirables aigrettes azurées s’échappent des pignons pointus, etle paratonnerre lance une gerbe inépuisable d’étincelles bleutées…Tout ce bleu et tout ce rouge passent leur temps à se fondre enviolet, et le violet s’emploie constamment à se dissocier en rougeet en bleu. C’est ce qui produit ces fluctuations sempiternelles…Eh ! que faites-vous ? Vos cheveux s’embrasent !

« – J’y passais la main, tout simplement.

« Une autre fois, Bare, je vous décrirai tout ce que j’aidécrit à Prosope et toutes les observations qu’il a faites par monintermédiaire. Je vous dirai les diverses transparences des corps,proportionnelles à leur conductibilité ; comment certainsmétaux sont pour moi cristallins, alors que le verre le plus minceest souvent presque opaque, si bien que parfois je distingue mieuxles aiguilles de ma montre à travers tout le mécanisme qu’à traversle verre !… Je vous dirai l’auréole électromagnétique dontnous sommes nimbés, comme si chacun de nous n’était, dans son êtretangible, que le noyau d’un champ de radiations, en sorte qu’à toutmoment nos êtres se confondent ou s’influencent. Je vous dirai…Mais voici que nous approchons de Belvoux, et je voudrais vousfaire le récit de mon évasion. Il y a un mois, tenez, jour pourjour…

« J’étais accablé de tristesse. Ma réclusion ressemblait àla mort, et j’avais perdu tout espoir de reprendre ma place parmiles vivants. La maison où j’étais détenu se trouve au milieu d’unevaste solitude. Je savais depuis longtemps que la plupart de sesoccupants n’en sortaient jamais. Figurez-vous être dans un châteaude cristal – d’un cristal plus ou moins coloré d’améthyste ;c’est à peu près cela. Le moindre phénomène électriqueimpressionnait ma vue à travers les parois ; or, tout objetcontient sa dose d’électricité, toute action engendre uncourant ; cela me permit d’entrevoir périodiquement uneautomobile qui arrivait et repartait, assurant la liaison entre lechâteau solitaire et une agglomération de points lumineux quej’estimai fort lointains (car j’avais acquis la notion dedistance). L’auto pénétrait au cœur des bâtiments par le chemind’un couloir bordé de hautes murailles qui, se continuant toutautour du domaine, lui faisaient une enceinte infranchissable,doublée, à l’extérieur, de fossés remplis d’eau. C’est, du moins,ce que je parvins à inférer, après bien des contemplations et desrecherches, du haut de ma cellule ou pendant les promenadeshygiéniques que Prosope me faisait faire dans les cours de saforteresse.

« Impossible d’échapper à la surveillance de mes gardiens.Impossible de forcer les serrures de ma porte. Sauter par lafenêtre eut été se suicider. Je savais de ma prison tout ce que messens pouvaient m’en apprendre. Et rien ne me faisait espérer lesalut. Mon serviteur restait muet. Les autres m’étaient étrangers.Une nuit, alors que l’immobilité de chacun facilitait la besogne,j’avais dénombré les hôtes du lieu. Nous étions trente, que jecrois pouvoir décompter ainsi : douze malades ou patients,huit médecins ou ingénieurs, et dix domestiques, infirmiers etouvriers électriciens. Le silence n’était troublé que par lebourdonnement sourd des dynamos. Logées au sous-sol, ellesproduisaient des fulgurances qui m’éblouissaient comme des soleilsd’artifice. Elles envoyaient le fluide se comprimer dans desaccumulateurs resplendissants ; elles le lançaient au loindans le rayonnement arachnéen des circuits ; et, le soir, àl’heure des lampes, les fils conducteurs bâtissaient autour de moil’édifice paradoxal de leurs fines incandescences… »

– Pardonnez-moi, Jean, si je vous interromps, maisdites : une lampe électrique allumée vous apparaît-elle, àvous, plus lumineuse ou moins lumineuse qu’un fil où passe uncourant invisible à nos yeux ?

– Rappelez-vous ce que je vous ai dit du jour et de lanuit. Ce ne sont que nuances… Je poursuis :

« Un matin du mois dernier, le silence ordinaire futtroublé par la rumeur insolite d’une altercation, et je distinguai,dans la chambre voisine de la mienne, deux formes humaines face àface. La grande : Prosope. La petite, au cervelet inégalementdéveloppé : mon serviteur attitré. Les deux hommess’invectivaient. Il fallait que la cloison fût un étouffoirexcellent, car, malgré le peu d’espace qui nous séparait, je ne pussaisir que de confuses apostrophes. À leurs gestes, à leurattitude, aux flamboiements qui parcouraient leurs nerfs, je connustoutefois la violence de la querelle. Et le cœur du petit hommebattait avec une précipitation caractéristique.

« Prosope, beaucoup plus calme cependant, le frappa d’uncoup de poing au visage et l’abattit par terre. Je vis le menuspectre se relever et sortir de la chambre, tête basse, mais enchatoyant de telle sorte qu’il semblait hérissé de lumière.

« C’était l’heure du lunch. Bientôt, le serviteur ouvritles serrures de ma porte et disposa sur la table, avec sonhabituelle méticulosité, les éléments de mon repas.

« Bien souvent, mais en vain, je lui avais adressé laparole. Cette fois il me répondit, et que je sois damné si jamaisquelqu’un baragouina le français d’une manière plus chinoise !Je n’essaierai pas de l’imiter. Il était furibond. Sachant trouveren moi un auditeur complaisant et discret, il épanchait sa rancuneen accablant Prosope des pires insultes. Le motif de leurdissentiment était futile. Mais je jugeai l’occasion propice. Sansambages, je lui proposai de fuir avec moi. Il m’opposa seulementque lui aussi était prisonnier de Prosope.

« – N’as-tu pas les clefs de la maison ?

« – Qu’est-ce que les clefs ? Rien. Pour sortird’ici – je traduis son invraisemblable galimatias – il n’y a depraticable que le grand couloir entre les murailles. Franchir lagrille qui le ferme, qu’est-ce ? Rien. Mais les pavés ducouloir ne sont pas tous des pavés ! Certains sont des plotsélectriques, dissimulés parmi les carreaux du dallage. Qui lestoucherait du pied tomberait foudroyé !

« Ainsi s’expliquait une singularité qui m’intriguait fort.Je regardai là-bas, avec un sourire, le dallage du couloir, lamarqueterie sournoise où les plots, cachés à tous les yeux,encastraient pour les miens des luminescences éparses, aussiévitables que des plaques d’or.

« – Il n’y a qu’une grille au bout du couloir,remarquai-je.

« – Oui, à l’entrée du pont. Un enfant passeraitpar-dessus. Mais le couloir !… On interrompt le courantlorsque l’automobile entre ou sort ; mais, ces jours-là, ledocteur fait bonne garde !

« – Nous partirons cette nuit, décidai-je.

« – Et les plots ?…

« – J’en fais mon affaire. Viens me chercher quandtout le monde dormira. Je te conduirai jusqu’à la grille.Ensuite…

« Mais le supposé Chinois, comblé de stupeur et devénération, m’embrassait les mains.

« – Où sommes-nous ici ? lui demandai-je en medégageant.

« – Seigneur, me répondit-il, ne m’interroge pas. Oùnous sommes, cela, j’ai juré de ne pas le dire… Quant à m’évader,c’est autre chose. Je suis à tes ordres. Je te mènerai à la villequi est par là. J’ai de l’argent. Si tu veux, je t’accompagneraijusqu’au bord de ton pays. Fais-moi traverser le couloir, et moi jefais serment de te remettre aux mains de tes compatriotes. Là, jete quitterai. N’exige rien de plus. J’ai juré.

« Nul épisode n’accidenta notre fuite nocturne. Le petitAsiatique avait une incomparable dextérité pour manipuler sansbruit les serrures. Le château, feutré comme un cabinet dedentiste, jouissait d’un étrange pouvoir assourdissant. Prosope,sûr de ses domestiques, dormait profondément (je le voyais dans sachambre !) Pas de chien de garde ; pas de veilleur.Enfin, il tombait une petite pluie que j’étais fort éloigné demaudire, les choses m’apparaissant avec beaucoup plus de nettetélorsqu’elles sont humides. Le couloir parcouru sans encombre, lagrille escaladée, nous marchâmes durant cinq heures versl’agglomération de points lumineux que j’avais déjà repérée.C’était la ville. Mon compagnon me dit :

« – Si nous pouvons prendre un train au lever dusoleil, ce sera bon. Et il ajouta dans un rire exotique : Lesdocteurs vont dormir très longtemps derrière nous ; au moinsjusqu’à demain soir… J’avais aussi les clefs de la pharmacie.

« C’est le ciel qui m’a envoyé ce petit démon ! »pensai-je. Il n’a voulu me dire ni son nom, ni sa patrie ; jen’appris rien de lui sur les docteurs mystérieux… Il était aussisecret que débrouillard. Nous nous hâtions. La nuit s’écoulait. Jesuivais des yeux, à travers la masse diaphane de notre sphère, laprogression du soleil. Il était pour moi, derrière ce brouillardbleu et parmi les astres, comme un disque zinzolin, foyer d’uneformidable irradiation.

« Quand il dépassa l’horizon, nous étions empilés dans unétroit compartiment de chemin de fer, avec force voyageurs dont lelangage inintelligible ne m’apprenait pas la nationalité.

« À quoi bon vous énumérer les fatigues et les péripétiesde cette traversée européenne ?… Vers le soir, à l’heure oùs’éveillait sans doute, dans son château-clinique, celui quej’appelle Prosope, nous entrâmes dans les pays de langue allemande.Questionner les gens, moi qui ne savais que quelques motstudesques, c’eût été me faire remarquer et chagriner mon sauveur,qui m’avait demandé de ne rien dire et de ne pas chercherà savoir. Je me bornai donc, comme je l’avais fait jusque-là,à retenir des noms, à noter des configurations de montagnes ou desstructures de monument, pour les rechercher par la suite. Mais,bast ! pour quoi faire ?… Au matin, le mot« Regensburg » frappa mon oreille. Nous noustrouvions alors dans un express qui longeait un fleuve vaste commeun détroit. J’entendis encore « Nuremberg »,« Carlsruhe »… Au pont de Kehl, malgré tous mesefforts, l’Asiatique s’esquiva. Je passai le Rhin à la faveur d’unconvoi de camions chargés de matériel livré aux Alliés.

« Ce furent alors toutes sortes de visites médicales etd’interrogatoires militaires, dont je sortis en mêlant beaucoup demensonges à peu de vérités… Vous savez le reste. Officiellement,mon aventure est classée. Je veux croire qu’elleest réellement terminée ; mais il me sembleprudent d’avoir toujours un revolver sur moi ; et je vousavoue, mon cher Bare, que tout à l’heure votre présence subreptice,derrière le buisson, m’a donné la venette… »

Jean se tut et s’arrêta. Nous étions arrivés. Au fond dujardinet, qu’elle éclairait de ses fenêtres ouvertes, la maisonLebris s’élevait dans la nuit.

– Il est très tard ! dis-je.

– Oui, répondit Jean qui me montra du bout de sa canne,dans le gazon, un point, puis un autre. Le soleil est là,tenez !… Et la Croix du Sud là ! Je suis bien le premierqui l’ait vue sans quitter l’hémisphère boréal !

Il mit alors, les ayant tirées de sa poche, les fameuseslunettes du docteur Prosope, qui, épousant les parages de ses yeux(comme des lunettes d’automobiliste), éclipsèrent complètementtoute phosphorescence. On pouvait les prendre, ces lunettesopaques, pour des besicles de verre fumé ; et rien n’empêchaitde croire que Jean devait les porter de temps en temps, pour suivreles prescriptions d’un oculiste.

– À présent, il faut me guider, fit-il. Je suisaveugle !

Je dirigeai ses pas. Nous montâmes l’escalier. Mais, quand ilfut chez lui, je restai quelque temps, une main sur la rampe,cherchant avec une fièvre enfantine quel prétexte inventer qui mepermît de grimper au deuxième étage et de revoirMlle Grive, ne fût-ce qu’un instant. Mon cœurbattait si fort que je l’entendais. Un bruit de voix, là-haut, merendit heureux comme un collégien…

Tout à coup, je songeai que l’aveugle extraordinaire meregardait peut-être, à travers les murs ; et je me retirai,méditant au prodige qu’il m’avait révélé.

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