Merci pour ce moment de Valérie Treiweiler

Valérie Trierweiler, ex concubine de François Hollande, partie de l’Elysée après que le Président de la République ait eu une liaison avec la comédienne Julie Gayet, s’est vengée en écrivant « Merci pour ce moment », un livre qui a fait le buzz comme on dit malgré la piètre qualité d’écriture qui en fait une sorte de sous Harlequin ou super Closer.

L’opération marketing concernant « Merci pour ce moment », livre imprimé en secret en Allemagne, a été rondement menée. les bonnes pages ont été publiées dans la presse dès la sortie du livre et tout un bruit a été créé sur la « rupture de stock » dont aurait été victime le livre de Valérie Trierweiler.

Pourtant, l’intérêt à propos de ce livre, mesuré sur twitter, a été plus que mesuré (cf http://www.tubbydev.com/2014/09/livre-de-val%C3%A9rie-trierweiler-gros-buzz-marketing-dun-faux-succ%C3%A8s-.html ).

De plus, très rapidement, le livre de Valérie Trierweiler s’est mis à circuler gratuitement sur les réseaux sociaux et Internet.

A l’exception de certains passages sur Ségolène Royal, rien n’a été censuré a priori dans le livre de Valérie T qui enciassera sur les ventes de 3 à 5 millions d’euros d’après son éditeur.

Voici quelques extraits du livre de Valérie Trierweiler puis l’accès gratuit à « Merci pour ce moment », livre complet.« Je dois essuyer les rappels à l’ordre de tous les hauts personnages de l’Etat et des ténors du PS. C’est à qui aura la petite phrase la plus dure à mon égard : Jean-Marc Ayrault, Claude Bartolone, Martine Aubry, François Rebsamen et j’en oublie. Je connais le jeu politique. J’ai été quinze ans journaliste dans ce domaine. Je sais qu’aucun d’entre eux ne se serait permis ces attaques sans l’aval de François. L’une de mes amies dira plus tard cette phrase terrible : ‘C’est Hollande lui-même qui a délivré le permis de tuer. » »

« Je me contente de suggérer un nom [de ministre] qui ne sera pas retenu. Il s’agit de Valérie Toranian, directrice du magazine ‘Elle’ pour le ministère des Droits des femmes. Je la connais peu, mais je trouve que cela aurait eu du sens et de l’allure, une nouvelle Françoise Giroud. François me répond : ‘Je ne peux pas faire ça à Giesbert.’ 

Franz-Olivier Giesbert, alors directeur du ‘Point’, est le compagnon de Valérie Toranian. Dans l’esprit de François, qui connaît le problème pour l’avoir vécu, FOG aurait forcément vécu la promotion de sa compagne comme un camouflet personnel. Solidarité de machos. »

« Je veux qu’il connaisse la réalité quotidienne qu’affronte une partie des Français, ceux qui comptent chaque euro et ne savent jamais comment finir le mois. Lui qui préfère se passer d’un repas lorsque ce n’est pas du premier choix, ne mange pas mes fraises si elles ne sont pas des ‘garriguettes’, ne goûte pas aux pommes de terre si elles ne proviennent pas de ‘Noirmoutier’ et met directement à la poubelle la viande si elle est sous vide. Il connaît si peu le prix des choses. (…) Il n’est pas flambeur pour autant. Son apparence d’ailleurs lui importe peu. Il est capable d’acheter ses chemises et ses chaussures dans les hypermarchés. »

« Je ne reconnais pas le François que j’ai aimé passionnément dans l’homme qui traite désormais ses collaborateurs avec mépris, après m’avoir réservé le même traitement. Je l’ai vu se déshumaniser, jour après jour, sous le poids des responsabilités (…). Se prendre pour un seigneur. Comme lors de ce dîner avec sa garde rapprochée de la promotion Voltaire, cela m’avait frappée : trente ans qu’ils attendaient le pouvoir. Ils l’avaient enfin et se considéraient comme des demi-dieux, pleins d’arrogance. »

« J’anime alors une émission politique sur Direct8 et j’assiste stupéfaite à un numéro de Jérôme Cahuzac face à Marine Le Pen. Mon équipe et moi en sommes choqués : député socialiste, il se comporte devant elle comme un adolescent devant une star d’Hollywood, avec une déférence totale. Quelque chose ne colle pas. Et quand Médiapart révèle que son compte en Suisse avait été ouvert par un ami de sa famille, un avocat d’extrême droite proche de Marine le Pen, les pièces du puzzle s’emboîtent. »

« Nicolas Sarkozy explique [à François Hollande] combien cette période a été douloureuse pour Carla, qui a mal vécu la médiatisation à outrance et les médisances. Il lui confie avoir été obligé de recourir à des sociétés spécialisées pour ‘faire monter’ dans les algorithmes des moteurs de recherche les articles et les références honorables, pour cacher les horreurs qui circulent sur le Net, afin que sa femme ne tombe pas dessus. »

« De l’Elysée, je ne reçois que trois messages de conseillers. Tous les autres sont aux abris. Je suis déjà traitée comme une paria. Au gouvernement, seulement quatre ministres osent m’adresser un mot d’amitié : Aurélie Filippetti, Yamina Benguigui, Benoît Hamon et Pascal Canfin. Ceux que je connais le mieux sont aux abonnés absents. Leur silence sera plus criant encore lorsque je lirai les messages venus de l’autre camp, de Claude Chirac, de Carla Bruni-Sarkozy, de Cécilia Attias, de Jean-Luc Mélenchon, d’Alain Delon et de tant d’autres.

(…) En moins d’une semaine, (…) je vérifie l’étendue du cynisme du petit monde des amis politiques, des conseillers et des courtisans. Manuel Valls et Pierre Moscovici, dont on me disait si proche, n’ont pas dû se souvenir de mon numéro de téléphone. »

Merci pour ce moment, Valérie Trierweiler:

 

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