Oeuvres completès de Paul Verlaine

IX

Le rossignol, qui du haut d’une branche se regarde dedans, croit être tombé dans la rivière. Il est au sommet d’un chêne et toutefois il a peur de se noyer.

(CYRANO DE BERGERAC.)

L’ombre des arbres dans la rivière embrumée
 Meurt comme de la fumée,
Tandis qu’en l’air, parmi les ramures réelles,
 Se plaignent les tourterelles.
Combien, ô voyageur, ce paysage blême
 Te mira blême toi-même,
Et que tristes pleuraient clans les hautes feuillées
 Tes espérances noyées ?
Mai, juin 1872.

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