Quatre femmes et un homme

Quatre femmes et un homme

de Paul Féval (père)

CORINNE LEROUGE Le Paris-journal, 19 mai– 7 juin 1859.

I

Nous sommes une dynastie de commerçants sérieux. Ce mot, dans le langage des marchands de Paris, a une acception austère et presque solennelle. Le commerce sérieux est celui qui ne joue pas et opère constamment sur des bases certaines. Ces bases certaines manquent parfois ; car les meilleurs ponts peuvent crouler, et les négociants sérieux font la culbute. Ils passent alors à l’état de faillis sérieux. Leur naufrage entraîne presque toujours d’obscures et lugubres catastrophes, précisément parce que la confiance inspirée était générale et robuste. Le contre-coup se fait sentir la plupart du temps jusqu’aux couches sociales où le besoin est une règle. Mais il n’est pas rare de voir l’estime publique s’obstiner ; on pourrait même dire que la perte complète de la considération personnelle est ici l’exception. Si le commerçant sérieux ne s’est pas rendu coupable du crime de luxe, si les cachemires de sa femme n’ont pas blessé la vue de mesdames les négociantes aux jours de la prospérité, on lui jette volontiers la corde de sauvetage. Il a desparents nombreux et bien posés ; car ce monde est à part, etforme une sorte de tribu dans la grande ville. Il a des amisaussi : tout commerçant sérieux a prêté je ne sais quelserment tacite, et l’on se tient ici comme dans les logesmaçonniques. La Révolution, qui fauchait de haut, n’a point touchébeaucoup l’humble niveau de ces têtes. C’est une aristocratie,cependant, et tel bonnetier pourrait remonter, d’échevin en syndic,jusqu’au temps des croisades, tout comme un Rohan ou unMontmorency.

Dans cette classe qui a, comme toutes lesclasses, ses vices propres et ses vertus particulières, l’honneurmarchand atteint souvent des proportions chevaleresques. On n’ycompte plus les fils qui ont employé leur vie loyalement etnoblement à relever la barque sombrée de leur père. Il y a là deshistoires où l’effort patient, résigné, inépuisable, pourrait-ondire, arrive à l’héroïsme. Le cercle est étroit, c’est vrai, lechamp de bataille est modeste ; et l’égoïsme, point de départde toute passion commerciale, reste au fond du mobile qui sonne lacharge de ce rude assaut ; mais tout cela nous semble être àla gloire du champion à qui ont manqué, dans l’accomplissement deson prodigieux labeur, l’ardent attrait de la vocation, et tous cesentraînements qui s’appellent l’ambition, l’amour de la gloire,l’esprit de conquête.

L’honneur marchand est une vigoureusevertu : il a pour vice correspondant, l’orgueil marchand,monstre entêté, stupide, venimeux et implacable.

Nous faisons les gants de Paris dans la maisonLerouge, depuis le temps de Clovis. Portait-on des gants à cetteépoque barbare et troublée ? C’est la seule question àélucider ; car, si les gants existaient, nous les faisions.Nous devions ganter sainte Clotilde. Il est à croire que nous avonsinventé les gants.

Aussi, nous irions des réputations nouvellesqui vont et viennent. Nous gantons l’univers à la sourdine. Leslions de nos boulevards connaissent Jouvin ou tel autre conquérantdont la jeune renommée fait claquer son drapeau tout neuf. Nous nesommes point jaloux ; peut-être que nos fils et nos neveux,les jeunes Lerouge, les jeunes Naquart, les jeunes Monnerot et lesjeunes Goujon-Ducerceau, achètent en tapinois leurs gants chezJouvin. Peu nous importe. L’Europe est à nous, l’Amérique nousappartient, l’Asie et l’Afrique sont nos vassales ; nousfaisons jusqu’à l’Océanie !

L’article-Paris, croyez-moi, se moque deParis. La quatrième page des journaux est faite pour les chasseursà la petite bête. Nous sommes les gants Lerouge. L’an dernier, septmillions d’affaires dans les chevreaux seulement ! – Sérieux,ennemis des prétendues réformes et des innovations puériles,dédaignant les coupes nouvelles, foulant aux pieds les futuresmécaniques, mais à cheval sur la qualité de la peau et la bonnefabrication : nous sommes les gants Lerouge !

Notre sieur Naquart a quatre fils quipromettent ; l’aîné possède une jolie organisationgantière ; notre sieur Monnerot est l’heureux père de deuxjeunes personnes qui ont été fort remarquées cet hiver chez lesBonafous (bas de Paris), et à l’hôtel de ville ; notre sieurGoujon-Ducerceau s’est donné le choix du roi : un fils et unefille. Vous voyez que nous ne manquons pas d’héritiers. C’est uneaimable famille, instruite et bien élevée ; mais la fleur, cesont les fils Lerouge. Nous avons ganté bien des ducs et bien desprinces ; les fils Lerouge, sans compliment, sont plus commeil faut que tout cela.

Notre sieur Lerouge, chef de nom et d’armes,est maintenant un homme de soixante-cinq ans, conservé comme uneboîte de petits pois, et allant à pied tous les jours, de son belhôtel du Marais, à son château de Saint-Mandé. Si vous lerencontriez dans l’avenue du Bel Air, vous ne lui donneriez pasplus de soixante ans ; sa tournure est encore leste, et toutle monde lui fait compliment sur la fraîcheur de ses joues. C’estle fruit d’une conduite régulière. Sa vie fut paisible et toutémaillée d’excellentes opérations. Dans l’espace de treize lustres,il n’eut qu’une seule secousse. La charmante Corinne, sa filleaînée, fut l’héroïne de ce drame.

Il est bon de faire savoir que nos sieursLerouge, de père en fils, ont toujours été des hommes à système.L’usage de la maison est que le dauphin de la famille pousse seshumanités aussi loin que possible. Ainsi, nous avons maintenantStanislas Lerouge qui a remporté deux grands prix, classe derhétorique, au dernier concours. Au premier abord, l’art deDémosthènes et de Cicéron semble assez inutile dans lesgants ; mais on peut être nommé membre d’une assembléedélibérante ou juge au commerce. Quoique l’éloquence ici ne soitpas indispensable, il est flatteur d’en avoir, ne fût-ce qu’à titrede talent d’agrément.

Ces trésors de connaissances que nos sieursLerouge amassent dans leur jeunesse, restant volontiers en magasin,dès qu’ils prennent la direction de la maison, fermentent ets’aigrissent. Ils n’en savent positivement que faire, et s’enservent un peu à tout hasard pour tourner le sang des autres, et leleur par-dessus le marché. Notre sieur Bernard Lerouge, qui mourutpendant les Cent Jours, avait la manie des inventions. Il inventaittout ; sa femme en tomba folle. Il la soigna lui-même par unprocédé qu’il avait trouvé : la gamme des douches. La pauvredame s’en alla après quinze jours de traitement. Le patrondit :

– La mort n’est qu’un accident, et neprouve rien. Ma femme était déjà presque guérie.

C’était un très-bon ménage ; je dois direque, parmi nos patrons, il n’y a jamais eu de mauvais sujets.

Notre sieur Amédée Lerouge, le patron actuel,s’adonna dès son jeune âge à l’étude du croisement raisonné desraces humaines. Il avait remarqué ce fait que les Israélites de saconnaissance se mariaient rarement dans la localité même habitéepar eux, et qu’ils allaient, de préférence, chercher leurs femmesau loin. Les Israélites sont, en général, des hommes prudents etréfléchis, qui gardent avec soin de sages traditions et qui fontmerveilleusement leurs petites affaires. Notre sieur Lerouge,approfondissant le phénomène particulier qu’il avait sous les yeux,arriva à cette conclusion, que ces lettres de change matrimoniales,tirées de place en place par les fils de Jacob, découlaient d’unhaut principe d’hygiène et de conservation. Un fort médecin qu’ilconsulta lui dit que, sans cette mesure, la race juive, en peud’années, arriverait à un état de complet abâtardissement.

Un autre médecin, encore plus ferré sur laquestion, lui communiqua un document statistique qui courait alorsdans les académies et qui prouvait, clair comme le jour, qu’il n’ya point de Parisiens de la troisième génération. S’il s’en trouve,en dépit de la règle, ils sont singes, d’abord, en second lieu,condamnés à vivre sans postérité.

Notre sieur Lerouge fut effrayé, positivement.Il n’y a rien au monde de si parisien que les Lerouge. Leurs gantsseuls voyagent. Pour eux, les colonnes d’Hercule sont àPort-Creteil, dont un Lerouge fut suzerain seigneur au milieu duXVIIIe siècle. Il reste encore des vestiges de sa petitemaison, où il eut l’honneur d’héberger le jeune La Harpe, nepouvant se procurer Voltaire. Notre sieur Lerouge se regarda dansla glace pour s’assurer qu’il ne marchait pas à quatre pattes.

Cependant, à sa connaissance personnelle, iln’était que de la deuxième génération. Son aïeule maternelle avaitvu le jour à Pontoise. Jusqu’alors, il ne s’était guère inquiété decette aïeule, qu’il n’avait point connue ; mais, à dater de cemoment, il lui voua un culte. Le fait est qu’il l’avait échappébelle, et que, sans cette aïeule…

Il fit copier à l’huile son portrait enminiature et le pendit à la place d’honneur dans son salon.

Veuillez noter ceci : notre sieur Lerougeétait déjà marié, et il avait épousé une Parisienne. Jusqu’alors,cette union était restée inféconde.

Notre sieur Lerouge prit de la mélancolie,bien qu’il eût acquis la certitude de ne jamais figurer au Jardindes Plantes. Cela ne lui suffisait pas : il voulait avoir unrejeton. Il s’adressa à un jeune lettré sans ouvrage et luicommanda l’histoire généalogique des Lerouge depuis le début de lamonarchie française jusqu’à nos jours. Ce travail curieuxprésentait assurément quelque difficulté ; car Grégoire, deTours, Frédégaire, le sire de Joinville et même Froissard, ontourdi contre cette grande maison Lerouge la conspiration dusilence ; mais il y avait trois malles pleines de vieuxpapiers au grenier, outre les archives numérotées dans les cartons.Le lettré se mit à l’œuvre. On le payait à la toise. Jamais poëmene fut élaboré plus gaiement. Au bout de trois mois, le manuscritétait au net.

J’ai eu communication, moi qui parle, de cettemonographie véritablement attachante. Ce sont des aspects nouveaux,et l’on est heureux, je le déclare, de suivre la marche des grandsfaits historiques à travers les actes de naissance, de mariage etde décès d’une famille honorable et bien posée.

À ce point de vue, je suppose que notre sieurAmédée lut le travail de son lettré avec plaisir ; mais, s’ilavait fait la dépense d’un historiographe, ce n’était pas pourarriver à ce frivole résultat. Il avait son but. Son but était desavoir si, dans la succession des âges, il y avait eu jamais troisgénérations exclusivement parisiennes dans la dynastieLerouge : j’entends trois générations de suite. Il avaitarrangé d’avance la phrase à l’aide de laquelle il comptaitturlupiner son médecin :

– Docteur, voici les pièces, et cependantje suis fondé à croire que tous mes ancêtres ont eu des enfants.Quant à la métamorphose en singe…

Ici une suspension, ponctuée par un souriretellement malicieux, que ce malheureux docteur devait rentrer sousterre avec ses almanachs.

Mais voici une chose étrange : dans cettelongue série d’années, les trois générations parisiennes, pures detout alliage, ne se rencontraient point. Quel enseignement !La Providence avait veillé. Dieu qui protège la France ne peutfermer les yeux sur le destin des Lerouge. Quand les jeux del’amour et du hasard avaient produit deux générations de Lerougesans mélange de sang provincial, une Bourguignonne venait, ou uneAngevine, ou une Languedocienne. L’aveugle tribu ne savait pas cequi la sauvait, mais elle était sauvée. Ainsi va le monde. Lesprogrès de la philosophie soulèvent chaque jour un petit coin duvoile qui couvre l’excellence de l’œuvre divine.

Notre sieur Lerouge fut convaincu de cettevérité, que, si le nom de Lerouge vit encore après quatorzesiècles, c’est grâce au concours des quatre-vingt-six départements,dont chacun lui prêta au moins une Sabine.

Et n’est-ce pas, après tout, le cas de Parislui-même ? Paris ne doit-il pas mille fois son existence àcette magnifique et constante transfusion du sang provincial ?Paris est le cœur de la France, on a dit cela très-souvent ;je me défie des banalités de ce genre qui, presque toujours,contiennent une grosse impertinence : unique raison de leursuccès. Mais ici le proverbe dit vrai par hasard. Paris est bien uncœur, puisqu’il lui faut tout le sang du grand corps qui vit parlui et surtout pour lui.

Notre sieur Lerouge devint père sur cesentrefaites Madame Amédée lui donna une petite fille grosse commeun rat, qu’on appela Corinne, en considération du chef-d’œuvre demadame de Staël. La petite Corinne était la troisième génération.Lors du dîner qui se donna pour son baptême, notre sieur Lerouge,un peu enflé de son succès, prononça des paroles entachéesd’orgueil. Il dit en portant la santé de madame Amédée :

– Ce que le soin de la Providence a faitjusqu’ici sera désormais dévolu à la prévoyance éclairée du chef dela famille. La science a marché. Nous avons le secret dérobé parProméthée. Les races s’améliorent et se conservent par lesalliances croisées. Ma fille sera nourrie en province, élevée enprovince, mariée en province. Ceux d’entre vous à qui Dieu prêteravie seront témoins des résultats.

Il était le maître chez lui, notre sieurLerouge ; mais madame Amédée y était la maîtresse. La petiteCorinne fut nourrie par une provinciale de Bercy, et mise enpension, plus tard, en province, à Chaillot. À douze ans, c’étaitune jolie enfant, un peu mièvre, mais exécutant sa sonateavec un aplomb d’enfer et sachant déjà se mettre. Notre sieurAmédée jugea qu’elle serait à marier de bonne heure. Il promena sesregards aux quatre points cardinaux, afin de choisir le terroir oùil trouverait un bon époux. Son lettré qui, à la longue, étaitdevenu très-fort sur la question Lerouge, lui dressa un état desalliances contractées depuis quatre siècles seulement. D’après cetexposé statistique, la Normandie méritait le premier rang commeprovenance d’époux, et le Maine comme production d’épouses. Notresieur Lerouge décida que son gendre serait un Normand. Restait àchoisir le sujet. La maison avait à Domfront un correspondant pourles chevreaux, un cousin des Monnerot de Paris ; cecorrespondant avait un fils d’âge convenable. Notre sieur Lerougearrêta que ce fils Monnerot serait le père de ses petits enfants.Ayant pris cette décision, il se reposa dans le calme de saprévoyante sagesse, jusqu’au jour où sa fille atteignit l’âgecharmant de dix-huit ans.

J’ai sous les yeux un portrait qu’on fitd’elle à cet âge. C’était une délicieuse créature. Le peintre quidessina ces contours si délicats et si suaves était amoureux, je nele cache pas ; mais j’ai mes souvenirs, il n’était paspossible de flatter le portrait de Corinne.

Elle s’était développée brusquement dans cesdeux dernières années ; sans atteindre à la taille de sa mère,qui était ce qu’on appelle une très-belle femme, genretragédie et sujet de pendule-empire, Corinne était grande, mince,gracieuse en tous ses mouvements.

Mais j’ai, moi aussi, mes systèmes. Pourquois’attarder à une description détaillée, quand une série de noms etde dates peut suffire à conditionner un tableau parfait, bon teintet garanti pour la ressemblance ? Les Parisiennes sontpurement des reflets. Elles n’existent qu’à l’état de miroir,reproduisant la vogue ambiante. C’est peut-être là ce qui fait leurirrésistible attrait.

Je m’explique, car ceci est une idée fortingénieuse et souverainement exacte. Il convient de ne la pointexprimer à demi. Pour ceux qui n’aiment pas les idées, je diraimieux : c’est une découverte. Elle donne la clef d’une foulede petits mystères ; elle résout mille petits problèmes ;elle peut même guérir une grande quantité de petites maladies,problèmes, mystères, essentiellement parisiens, bien entendu.

La Parisienne est un miroir. Vous tous quil’aimez d’amour, vous surtout qui avez le bonheur et la gloire del’épouser, méditez avec soin ce théorème. Jusqu’à présent, vousavez pu croire que la Parisienne, ce bijou de la création, pensait,sentait, voyait, goûtait, possédait enfin ses attraits propres etses répulsions personnelles. Vous l’avez cru et chaque jour de lavie a posé devant vous une énigme nouvelle. Vous avez usé votrepatience et votre perspicacité à deviner ce vivant rébus, dont centfois par heure le mot change. Peut-être a-t-il lassé votrelonganimité ; peut-être avez-vous atteint ce degré dedécouragement où l’homme le plus vaillant prend son toit en horreuret donne sa démission de père de famille : chose lugubre entretoutes ! Le mot, je vous l’apporte. Restez chez vousdésormais. Flairez au vent seulement ou consultez la girouette quimarque la mode : vous saurez d’avance le temps qu’il fera dansvotre intérieur. N’est-ce rien ? Nous irons plus loin souspeu. Je suis en train d’inventer le paramode.

Non, elles ne pensent pas, si ce n’est par lecerveau détraqué du philosophe en vogue ; non, elles nesentent point, sinon par le cœur du poëte régnant ou du romancieren faveur ; leurs yeux divins s’aveuglent volontairementderrière le lorgnon d’un critique myope qui les force à trouver lebleu vert ; leur goût exquis se fait l’esclave de je ne saisquels palais énervés ou blasés. Elles aiment ce que tel dieu leur aordonné d’aimer ; elles détestent ce que tel lama leur amontré du doigt en criant : « Haïssez ! » Voicimaintenant la série explicative des noms et des dates que j’aipromise. Les noms donnés aux enfants sont symptomatiques. Ilspeignent en pied la mère.

La mère de madame Amédée, née vers 1770,s’appelait Alzire ; madame Amédée, née en 1795, s’appelaitVirginie (ô Paul !) ; notre héroïne était née en 1812.Pendant les deux cent soixante et dix nuits de sa grossesse, madameAmédée avait rêvé qu’elle accouchait d’un bronze doré, représentantun pâle jeune homme, assis sur un rocher que baignait la mercourroucée : cheveux et manteau flottants, lyre brisée,tablettes ouvertes et style antique. Elle l’eût nommé Oswald. Unefille vint : ce fut Corinne.

Mais, depuis la naissance de Corinne, la modeavait changé. C’était la Restauration. Le vaudevilleingénieux faisait fureur au théâtre de Madame. NotreCorinne renia madame de Staël, sa marraine, comme madame Amédéeavait renié son parrain Bernardin de Saint-Pierre. Sa vie, au lieud’être un poëme en prose ou une douce élégie, fut un vaudeville enun acte, orné de couplets.

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