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Les Onze mille verges ou les Amours d’un hospodar

Les Onze mille verges ou les Amours d’un hospodar

de Guillaume Apollinaire

Chapitre 1

 

Bucarest est une belle ville où il semble que viennent se mêler l’Orient et l’Occident. On est encore en Europe si l’on prend garde seulement à la situation géographique ; mais on est déjà en Asie si l’on s’en rapporte à certaines mœurs du pays, aux Turcs, aux Serbes et autres races macédoniennes dont on aperçoit dans les rues de pittoresques spécimens. Pourtant c’est un pays latin, les soldats romains qui colonisèrent le pays avaient sans doute la pensée constamment tournée vers Rome, alors capitale du monde et chef lieu de toutes les élégances. Cette nostalgie occidentale s’est transmise à leurs descendants : les Roumains pensent sans cesse à une ville où le luxe est naturel, où la vie est joyeuse. Mais Rome est déchue de sa splendeur, la reine des cités a cédé sa couronne à Paris et quoi d’étonnant que, par un phénomène atavique, la pensée des Roumains soit toujours tournée vers Paris, qui a si bien remplacé Rome à latête de l’univers !

De même que les autres Roumains, le beauprince Vibescu songeait à Paris, la Ville-lumière, où les femmes,toutes belles, ont toutes aussi la cuisse légère. Lorsqu’il étaitencore au collège de Bucarest, il lui suffisait de penser à uneParisienne, à la Parisienne, pour bander et être obligé de sebranler lentement, avec béatitude. Plus tard, il avait déchargédans maints cons et culs de délicieuses Roumaines. Mais il lesentait bien, il lui fallait une Parisienne.

Mony Vibescu était d’une famille trèsriche. Son arrière grand-père avait été hospodar, ce qui équivautau titre de sous préfet en France. Mais cette dignité étaittransmise de nom à la famille, et le grand-père et le père de Monyavaient chacun porté le titre de hospodar. Mony Vibescu avait dûégalement porter ce titre en l’honneur de son aïeul.

Mais il avait lu assez de Romansfrançais pour savoir se moquer des sous préfets :« Voyons, disait-il, n’est-ce pas ridicule de se faire diresous préfet parce que votre aïeul l’a été ? C’estgrotesque, tout simplement ! » Et pour être moinsgrotesque, il avait remplacé le titre d’hospodar sous-préfet parcelui de prince. « Voilà, s’écriait-il, un titre qui peut setransmettre par voie d’hérédité. Hospodar, c’est une fonctionadministrative, mais il est juste que ceux qui se sont distinguésdans l’administration aient le droit de porter un titre. Jem’anoblis. Au fond, je suis un ancêtre. Mes enfants et mes petitsenfants m’en sauront gré. »

Le prince Vibescu était fort lié avec levice-consul de Serbie : Brandi Fornoski qui, disait-on par laville, enculait volontiers le charmant Mony. Un jour, le princes’habilla correctement et se dirigea vers le vice-consulat deSerbie. Dans la rue, tous le regardaient et les femmes ledévisageaient en se disant : « comme il a l’airparisien ! »

En effet, le prince Vibescu marchaitcomme on croit à Bucarest que marchent les Parisiens, c’est à direà tout petits pas pressés et en tortillant le cul. C’estcharmant ! et lorsqu’un homme marche ainsi à Bucarest, pas unefemme ne lui résiste, fût-elle l’épouse du Premierministre.

Arrivé devant la porte du vice consulatde Serbie, Mony pissa longuement contre la façade, puis il sonna.Un Albanais vêtu d’une fustanelle blanche vint lui ouvrir.Rapidement, le prince Vibescu monta au premier étage. Levice-consul Brandi Fornoski était tout nu dans son salon. Couchésur un sofa moelleux, il bandait ferme ; près de lui se tenaitMira, une brune monténégrine qui lui chatouillait les couilles.Elle était nue également et, comme elle était penchée, sa positionfaisait ressortir un beau cul bien rebondi, brun et duveté, dont lafine peau était tendue à craquer. Entre les deux fessess’allongeait la raie bien fendue et poilue de brun, on apercevaitle trou prohibé rond comme une pastille. Au-dessous, les deuxcuisses, nerveuses et longues, s’allongeaient, et comme sa positionforçait Mira à les écarter, on pouvait voir le con, gras, épais,bien fendu et ombragé d’une épaisse crinière toute noire. Elle nese dérangea pas lorsque entra Mony. Dans un autre coin, sur unechaise longue, deux jolies filles au gros cul se gougnottaient enpoussant des petits « Ah » de volupté. Mony se débarrassarapidement de ses vêtements, puis le vit en l’air, bien bandant, ilse précipita sur les deux gougnottes en essayant de les séparer.Mais ses mains glissaient sur leurs corps moites et polis qui selovaient comme des serpents. Alors voyant qu’elles écumaient devolupté, et furieux de ne pouvoir la partager, il se mit à claquerde sa main ouverte le gros cul blanc qui se tenait à sa portée.Comme cela semblait exciter considérablement la porteuse de ce groscul, il se mit à taper de toutes ses forces, si bien que la douleurl’emportant sur la volupté, la jolie fille dont il avait rendu rosele joli cul blanc, se releva en colère en disant :

« Salop, prince des enculés, nenous dérange pas, nous ne voulons pas de ton gros vit. Va donner cesucre d’orge à Mira. Laisse nous nous aimer. N’est ce pasZulmé ?

– Oui ! Toné ! » réponditl’autre jeune fille.

Le prince brandit son énorme vit encriant :

« Comment, jeunes salaudes, encoreet toujours à vous passer la main dans lederrière ! »

Puis saisissant l’une d’entre elles, ilvoulut l’embrasser sur la bouche. C’était Toné, une jolie brunedont le corps tout blanc avait aux bons endroits, de jolis grainsde beauté qui en rehaussaient la blancheur ; son visage étaitblanc également, et un grain de beauté sur la joue gauche rendaittrès piquante la mine de cette gracieuse fille. Sa poitrine étaitornée de deux superbes tétons durs comme du marbre, cernés de bleu,surmontés de fraises rose tendre et dont celui de droite étaitjoliment taché d’un grain de beauté placé là comme une mouche, unemouche assassine.

Mony Vibescu en la saisissant avaitpassé les mains sous son gros cul qui semblait un beau melon quiaurait poussé au soleil de minuit tant il était blanc et plein.Chacune de ses fesses semblait avoir été taillée dans un bloc decarrare sans défaut et les cuisses qui descendaient en dessousétaient rondes comme les colonnes d’un temple grec. Mais quelledifférence ! Les cuisses étaient tièdes et les fesses étaientfroides, ce qui est un signe de bonne santé. La fessée les avaitrendues un peu roses, si bien qu’on eût dit de ces fesses qu’ellesétaient faites de crème mêlée de framboises. Cette vue excitait àla limite de l’excitation le pauvre Vibescu. Sa bouche suçait tourà tour les tétons fermes de Toné ou bien se posant sur la gorge ousur l’épaule y laissait des suçons. Ses mains tenaient fermement cegros cul ferme comme une pastèque dure et pulpeuse. Il palpait cesfesses royales et avait insinué l’index dans un trou du cul d’uneétroitesse à ravir. Sa grosse pine qui bandait de plus en plusvenait battre en brèche un charmant con de corail surmonté d’unetoison d’un noir luisant. Elle lui criait en roumain :« Non, tu ne me le mettras pas ! » et en même tempselle gigotait de ses jolies cuisses rondes et potelées. Le gros vitde Mony avait déjà de sa tête rouge et enflammée touché le réduithumide de Toné. Celle-ci se dégagea encore, mais en faisant cemouvement elle lâcha un pet, non pas un pet vulgaire mais un pet auson cristallin qui provoqua chez elle un rire violent et nerveux.Sa résistance se relâcha, ses cuisses s’ouvrirent et le gros enginde Mony avait déjà caché sa tête dans le réduit lorsque Zulmé,l’amie de Toné et sa partenaire de gougnottage, se saisitbrusquement des couilles de Mony et, les pressant dans sa petitemain, lui causa une telle douleur que le vit fumant ressortit deson domicile au grand désappointement de Toné qui commençait déjà àremuer son gros cul sous sa fine taille.

Zulmé était une blonde dont l’épaissechevelure lui tombait jusqu’aux talons. Elle était plus petite queToné, mais sa sveltesse et sa grâce ne lui cédaient en rien. Sesyeux étaient noirs et cernés. Dès qu’elle eût lâché les couilles duprince, celui-ci se jeta sur elle en disant : « Ehbien ! tu vas payer pour Toné. » Puis, happant un jolitéton, il commença à en sucer la pointe. Zulmé se tordait. Pour semoquer de Mony elle faisait remuer et onduler son ventre au basduquel dansait une délicieuse barbe blonde bien frisée. En mêmetemps elle ramenait en haut un joli con qui fendait une belle motterebondie. Entre les lèvres de ce con rose frétillait un clitorisassez long qui prouvait ses habitudes de tribadisme. Le vit duprince essayait en vain de pénétrer dans ce réduit. Enfin, ilempoigna les fesses et allait pénétrer lorsque Toné, fâchée d’avoirété frustrée de la décharge du superbe vit, se mit à chatouilleravec une plume de paon les talons du jeune homme. Il se mit à rire,à se tordre. La plume de paon le chatouillait toujours ; destalons elle était remontée aux cuisses, à l’aine, au vit quidébanda rapidement.

Les deux coquines, Toné et Zulmé,enchantées de leur farce, rirent un bon moment, puis, rouges etessoufflées, elles reprirent leur gougnottage en s’embrassant et seléchant devant le prince penaud et stupéfié. Leurs culs sehaussaient en cadence, leurs poils se mêlaient, leurs dentsclaquaient l’une contre l’autre, les satins de leurs seins fermeset palpitants se froissaient mutuellement. Enfin, tordues etgémissant de volupté, elles se mouillèrent réciproquement, tandisque le prince recommençait à bander. Mais les voyant l’une etl’autre si lasses de leur gougnottage, il se tourna vers Mira quitripotait toujours le vit du vice-consul. Vibescu s’approchadoucement et faisant passer son beau vit dans les grosses fesses deMira, il l’insinua dans le con entrouvert et humide de la jeunefille qui, dès qu’elle eût senti la tête du nœud qui la pénétrait,donna un coup de cul qui fit pénétrer complètement l’engin. Puiselle continua ses mouvements désordonnés, tandis que d’une main leprince lui branlait le clitoris et que de l’autre il luichatouillait les nichons.

Son mouvement de va-et-vient dans le conbien serré semblait causer un vif plaisir à Mira qui le prouvaitpar des cris de volupté. Le ventre de Vibescu venait frapper contrele cul de Mira et la fraîcheur du cul de Mira causait au prince uneaussi agréable sensation que celle causée à la jeune fille par lachaleur de son ventre. Bientôt, les mouvements devinrent plus vifs,plus saccadés, le prince se pressait contre Mira qui haletait enserrant les fesses. Le prince la mordit à l’épaule et la tint commeça. Elle criait :

« Ah ! c’est bon… reste… plusfort… plus fort… tiens, tiens, prends tout. Donne le moi, tonfoutre… Donne-moi tout… Tiens… Tiens !…Tiens ! »

Et dans une décharge commune ilss’affalèrent et restèrent un moment anéantis. Toné et Zulméenlacées sur la chaise longue les regardaient en riant. Le viceconsul de Serbie avait allumé une mince cigarette de tabacd’Orient. Lorsque Mony se fut relevé, il lui dit :

« Maintenant, cher prince, à montour ; j’attendais ton arrivée et c’est tout juste si je mesuis fait tripoter le vit par Mira, mais je t’ai réservé lajouissance. Viens, mon joli cœur, mon enculé chéri, viens !que je te le mette. »

Vibescu le regarda un moment puis,crachant sur le vit que lui présentait le vice-consul, il proféraces paroles :

« J’en ai assez à la fin d’êtreenculé par toi, toute la ville en parle. »

Mais le vice-consul s’était dressé,bandant, et avait saisi un revolver. Il en braqua le canon sur Monyqui, tremblant, lui tendit le derrière enbalbutiant :

« Brandi, mon cher Brandi, tu saisque je t’aime, encule moi, encule moi. »

Brandi en souriant fit pénétrer sa pinedans le trou élastique qui se trouvait entre les deux fesses duprince. Entré là, et tandis que les trois femmes le regardaient, ilse démena comme un possédé en jurant :

« Nom de Dieu ! Je jouis,serre le cul, mon joli giton, serre, je jouis. Serre tes joliesfesses. »

Et les yeux hagards, les mains crispéessur les épaules délicates, il déchargea. Ensuite Mony se lava, serhabilla et parti en disant qu’il reviendrait après dîner. Maisarrivé chez lui, il écrivit cette lettre :

« Mon cher Brandi,

« J’en ai assez d’être enculé partoi, j’en ai assez des femmes de Bucarest, j’en ai assez dedépenser ici ma fortune avec laquelle je serais si heureux à Paris.Avant deux heures je serais parti. J’espère m’y amuser énormémentet je te dis adieu.

« Mony, prince Vibescu,

Hospodar héréditaire. »

Le prince cacheta la lettre, en écrivitune autre à son notaire où il le priait de liquider ses biens et delui envoyer le tout à Paris dès qu’il saurait son adresse. Monyprit tout l’argent liquide qu’il possédait, soit 50 000 francs, etse dirigea vers la gare. Il mit ses deux lettres à la poste et pritl’Express-Orient pour Paris.

Chapitre 2

 

 

« Mademoiselle, je ne vous ai pasplutôt aperçue que, fou d’amour, j’ai senti mes organes génitaux setendre vers votre beauté souveraine et je me suis trouvé pluséchauffé que si j’avais bu un verre de raki.

– Chez qui ? chezqui ?

– Je mets ma fortune et mon amour à vospieds. Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vousprouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même onzemille verges me châtient si je mens !

– Et comment !

– Mes sentiments ne sont pas mensongers.Je ne parle pas ainsi à toutes les femmes. Je ne suis pas unnoceur.

– Et ta sœur ! »

Cette conversation s’échangeait sur leboulevard Malesherbes, un matin ensoleillé. Le mois de mai faisaitrenaître la nature et les pierrots parisiens piaillaient d’amoursur les arbres reverdis. Galamment, le prince Mony Vibescu tenaitces propos à une jolie fille svelte qui, vêtue avec élégance,descendait vers la Madeleine. Il la suivait avec peine tant ellemarchait vite. Tout à coup, elle se retourna brusquement et éclatade rire :

« Aurez vous bientôt fini ; jen’ai pas le temps maintenant. Je vais voir une amie rue Duphot,mais si vous êtes prêt à entretenir deux femmes enragées de luxe etd’amour, si vous un homme enfin, par la fortune et la puissancecopulative, venez avec moi. »

Il redressa sa jolie taille ens’écriant :

« Je suis un prince Roumain,hospodar héréditaire.

– Et moi, dit-elle, je suis Culculined’Ancône, j’ai dix-neuf ans, j’ai déjà vidé les couilles de dixhommes exceptionnels sous le rapport amoureux, et la bourse dequinze millionnaires. »

Et devisant agréablement de diverseschoses futiles ou troublantes, le prince et Culculine arrivèrentrue Duphot. Ils montèrent au moyen d’un ascenseur jusqu’à unpremier étage.

« Le prince Mony Vibescu… Mon amieAlexine Mangetout. »

La présentation fut faite très gravementpar Culculine dans un boudoir luxueux décoré d’estampes japonaisesobscènes.

Les deux amies s’embrassèrent en sepassant des langues. Elles étaient grandes toutes deux, mais sansexcès.

Culculine était brune, des yeux grispétillants de malice, et un grain de beauté poilu ornait le bas desa joue gauche. Son teint était mat, son sang affluait sous lapeau, ses joues et son front se ridaient facilement attestant sespréoccupations d’argent et d’amour.

Alexine était blonde, de cette couleurtirant sur la cendre comme on ne la voit qu’à Paris. Sa carnationclaire semblait transparente. Cette jolie fille apparaissait, dansson charmant déshabillé rose, aussi délicate et aussi mutine qu’unemarquise friponne de l’avant-dernier siècle.

La connaissance fut bientôt nouée, etAlexine, qui avait eu un amant roumain alla chercher saphotographie dans la chambre à coucher. Le prince et Culculine l’ysuivirent. Tous deux se précipitèrent sur elle et la déshabillèrenten riant. Son peignoir tomba, la laissant dans une chemise debatiste qui laissait voir un corps charmant, grassouillet, troué defossettes aux bons endroits.

Mony et Culculine la renversèrent sur lelit et mirent à jour ses beaux tétons roses, gros et durs, dontMony suça les pointes. Culculine se baissa et, relevant la chemise,découvrit des cuisses rondes et grosses qui se réunissaient sous lechat blond cendré comme les cheveux. Alexine, poussant des petitscris de volupté, ramena sur le lit ses petits pieds qui laissèrentéchapper des mules dont le bruit sur le sol fut sec. Les jambesbien écartées, elle haussait le cul sous le léchage de son amie encrispant les mains autour du cou de Mony.

Le résultat ne fut pas long à seproduire, ses fesses se serrèrent, ses ruades devinrent plus vives,elle déchargea en disant :

« Salauds, vous m’excitez, il fautme satisfaire !

– Il a promis de le faire vingtfois ! » dit Culculine et elle se déshabilla.

Le prince fit comme elle. Ils furent nusen même temps, et tandis qu’Alexine gisait pâmée sur le lit, ilspurent admirer leurs corps réciproquement. Le gros cul de Culculinese balançait délicieusement sous une taille très fine et lesgrosses couilles de Mony se gonflaient sous un énorme vit dontCulculine s’empara.

« Mets-le lui, dit-elle, tu me leferas après. »

Le prince approcha son membre du conentrouvert d’Alexine qui tressaillit à cetteapproche :

« Tu me tues ! »cria-t-elle. Mais le vit pénétra jusqu’aux couilles et ressortitpour rentrer comme un piston. Culculine monta sur le lit et posason chat noir sur la bouche d’Alexine, tandis que Mony lui léchaitle troufignon. Alexine remuait son cul comme une enragée, elle mitun doigt dans le trou du cul de Mony qui banda plus fort sous cettecaresse. Il ramena ses mains sous les fesses d’Alexine quicrispaient avec une force incroyable, serrant dans le con enflammél’énorme vit qui pouvait à peine y remuer.

Bientôt l’agitation des troispersonnages fut extrême, leur respiration devint haletante. Alexinedéchargea trois fois, puis ce fut le tour de Culculine quidescendit aussitôt pour venir mordiller les couilles de Mony.Alexine se mit à crier comme une damnée et elle se tordit comme unserpent lorsque Mony lui lâcha dans le ventre son foutre roumain.Culculine l’arracha aussitôt du trou et sa bouche vint prendre laplace du vit pour laper le sperme qui en coulait à gros bouillons.Alexine, pendant ce temps, avait pris en bouche le vit de Mony,qu’elle nettoya proprement en le faisant de nouveaubander.

Une minute après le prince se précipitasur Culculine, mais son vit resta à la porte chatouillant leclitoris. Il tenait dans sa bouche un des tétons de la jeune femme.Alexine les caressait tous les deux.

« Mets le moi, criait Culculine, jen’en peux plus. »

Mais le vit était toujours au dehors.Elle déchargea deux fois et semblait désespérée lorsque le vitbrusquement la pénétra jusqu’à la matrice, alors folle d’excitationet de volupté elle mordit Mony à l’oreille si fort que le morceaului resta dans la bouche. Elle l’avala en criant de toutes sesforces et remuant le cul magistralement. Cette blessure, dont lesang coulait à flots, sembla exciter Mony car il se mit à remuerplus fort et ne quitta le con de Culculine qu’après y avoirdéchargé trois fois, tandis qu’elle-même déchargeait dixfois.

Quand il déconna, tous deux s’aperçurentavec étonnement qu’Alexine avait disparu. Elle revint bientôt avecdes produits pharmaceutiques destinés à panser Mony et un énormefouet de cocher de fiacre.

« Je l’ai acheté cinquante francs,s’écria-t-elle, au cocher de l’urbaine 3269, et il va nous servir àfaire rebander le Roumain. Laisse-le se panser l’oreille, maCulculine, et faisons 69 pour nous exciter. »

Pendant qu’il étanchait son sang, Monyassista à ce spectacle émoustillant : tête-bêche, Culculine etAlexine se glottinaient avec entrain. Le gros cul d’Alexine, blancet potelé, se dandinait sur le visage de Culculine ; leslangues longues comme des vits d’enfants, marchaient ferme, la baveet le foutre se mêlaient, les poils mouillés se collaient et dessoupirs à fendre l’âme, s’ils n’avaient été des soupirs de volupté,s’élevaient du lit qui craquait et geignait sous l’agréable poidsdes jolies filles.

« Viens m’enculer ! »cria Alexine.

Mais Mony perdait tant de sang qu’iln’avait plus envie de bander. Alexine se leva et saisissant lefouet du cocher de fiacre 3269, un superbe perpignan tout neuf, lebrandit et cingla les fesses et le dos de Mony, qui sous cettenouvelle douleur oublia son oreille saignante et se mit à hurler.Mais Alexine, nue et semblable à une bacchante en délire, tapaittoujours.

« Viens me fesseraussi ! » cria-t-elle à Culculine dont les yeuxflamboyaient et qui vint fesser à tour de bras le gros cul agitéd’Alexine. Culculine fut bientôt aussi excitée.

« Fesse-moi, Mony ! »supplia-t-elle, et celui-ci qui s’habituait à la correction, bienque son corps fût saignant, se mit à fesser les belles fessesbrunes qui s’ouvraient et se fermaient en cadence. Quand il se mità bander, le sang coulait, non seulement de l’oreille, mais ausside chaque marque laissée par le fouet cruel.

Alexine se retourna alors et présentases belles fesses rougies à l’énorme vit qui pénétra dans larosette, tandis que l’empalée criait en agitant le cul et lestétons. Mais Culculine les sépara en riant. Les deux femmesreprirent leur gamahuchage, tandis que Mony, tout saignant etrelogé jusqu’à la garde dans le cul d’Alexine, s’agitait avec unevigueur qui faisait terriblement jouir sa partenaire. Ses couillesse balançaient comme les cloches de Notre-Dame et venaient heurterle nez de Culculine. À un moment, le cul d’Alexine se serra avecune grande force à la base du gland de Mony qui ne put plus remuer.c’est ainsi qu’il déchargea à longs jets tétés par l’anus avided’Alexine Mangetout.

Pendant ce temps, dans la rue la foules’amassait autour du fiacre 3269 dont le cocher n’avait pas defouet.

Un sergent de ville lui demanda ce qu’ilen avait fait.

« Je l’ai vendu à une dame de larue Duphot.

– Allez le racheter ou je vous fous unecontravention.

– On y va, » dit l’automédon, unNormand d’une force peu commune, et, après avoir pris desrenseignements chez la concierge, il sonna au premierétage.

Alexine alla lui ouvrir à poil ; lecocher en eut un éblouissement et, comme elle se sauvait dans lachambre à coucher, il courut derrière, l’empoigna et lui mit enlevrette un vit de taille respectable. Bientôt il déchargea encriant : « Tonnerre de Brest, bordel de Dieu, putain desalope ! »

Alexine lui donnait des coups de cul, etdéchargea en même temps que lui, pendant que Mony et Culculine setordaient de rire. Le cocher, croyant qu’ils se moquaient de lui,se mit dans une colère terrible.

« Ah ! putains, maquereau,charogne, pourriture, choléra, vous vous foutez de moi ? Monfouet, où est mon fouet ? »

Et l’apercevant, il s’en saisit pourtaper de toutes ses forces sur Mony, Alexine et Culculine dont lescorps nus bondissaient sous les cinglées qui laissaient des marquessaignantes. Puis il se mit à rebander et, sautant sur Mony, se mità l’enculer.

La porte d’entrée était restée ouverte,et le sergot, qui ne voyant pas revenir le cocher, était monté,pénétra à cet instant dans la chambre à coucher ; il ne futpas long à sortir son vit réglementaire. Il l’insinua dans le culde Culculine qui gloussait comme une poule et frémissait au contactfroid des boutons d’uniforme.

Alexine inoccupée prit le bâton blancqui se balançait dans la gaine au côté du sergent de ville. Elle sel’introduisit dans le con, et bientôt cinq personnes se mirent àjouir effroyablement, tandis que le sang des blessures coulait surles tapis, les draps et les meubles et pendant que dans la rue onemmenait en fourrière le fiacre abandonné 3269 dont le cheval pétatout au long du chemin qu’il parfuma de façonnauséabonde.

Chapitre 3

 

 

Quelques jours après la séance que lecocher de fiacre 3269 et l’agent de police avaient achevée de façonsi bizarre, le prince Vibescu était à peine remis de ses émotions.Les marques de la flagellation s’étaient cicatrisées et il étaitmollement étendu sur un sofa dans un salon du Grand-Hôtel. Illisait pour s’exciter les faits divers du JOURNAL. Unehistoire le passionnait. Le crime était épouvantable. Un plongeurde restaurant avait fait rôtir le cul d’un jeune marmiton, puisl’avait enculé tout chaud et saignant en mangeant les morceauxrôtis qui se détachaient du postérieur de l’éphèbe. Aux cris duVatel en herbe, les voisins étaient accourus et on avait arrêté lesadique plongeur. L’histoire était racontée dans tous ses détailset le prince la savourait en se branlottant doucement la pine qu’ilavait sortie.

À ce moment on frappa. Une femme dechambre accorte, fraîche et toute jolie avec son bonnet et sontablier, entra sur l’ordre du prince. Elle tenait une lettre etrougit en voyant la tenue débraillé de Mony qui sereculotta :

« Ne vous en allez pas,mademoiselle la jolie blonde, j’ai deux mots à vous dire. » Enmême temps il ferma la porte et, saisissant la jolie Mariette parla taille, il l’embrassa goulûment sur la bouche. Elle se débattitd’abord serrant très fort les lèvres, mais bientôt, sousl’étreinte, elle commença à s’abandonner, puis sa bouche s’ouvrit.La langue du prince y pénétra aussitôt mordue par Mariette dont lalangue mobile vint chatouiller l’extrémité de celle deMony.

D’une main, le jeune homme entourait sataille, de l’autre, il relevait ses jupes. Elle ne portait pas depantalon. Sa main fut rapidement entre deux cuisses grosses etrondes qu’on ne lui eût pas supposées car elle était grande etmince. Elle avait un con très poilu. Elle était très chaude et lamain fut bientôt à l’intérieur d’une fente humide, tandis queMariette s’abandonnait en avançant le ventre. Sa main à elle erraitsur la braguette de Mony qu’elle arriva à déboutonner. Elle ensortit le superbe boute-joie qu’elle n’avait fait qu’apercevoir enentrant. Ils se branlaient doucement ; lui, lui pinçant leclitoris ; elle, pressant son pouce sur le méat du vit. Il lapoussa sur le sofa où elle tomba assise. Il lui releva les jambeset se les mit sur les épaules, tandis qu’elle se dégrafait pourfaire jaillir deux superbes tétons bandants qu’il se mit à sucertour à tour en faisant pénétrer dans le con sa pine brûlante.Bientôt, elle se mit à crier :

« C’est bon, c’est bon… comme tu lefais bien… »

Alors elle donna des coups de culdésordonnés, puis il la sentit décharger endisant :

« Tiens, je jouis… tiens… prendstout. »

Aussitôt après, elle lui empoignabrusquement la pine en disant :

« Assez pour ici. »

Elle la sortit du con et se l’entra dansun autre trou tout rond, placé un peu plus bas, comme un œil decyclope entre deux globes charnus, blancs et frais. La pine,lubrifiée par le foutre féminin, pénétra facilement et, après avoirculeté vivement, le prince lâcha tout son sperme dans le cul de lajolie femme de chambre. Ensuite il entendit sa pine qui fit :« floc », comme quand on débouche une bouteille et sur lebout il y avait encore du foutre mêlé d’un peu de merde. À cemoment, on sonna dans le corridor et Mariette dit : « Ilfaut que j’aille voir ». Et elle se sauva après avoir embrasséMony qui lui mit deux louis dans la main. Dès qu’elle fut sortie,il se lava la queue, puis décacheta la lettre qui contenaitceci :

« Mon beau Roumain,

« Que deviens tu ? Tu dois êtreremis de tes fatigues. Mais souviens-toi de ce que tu m’asdit : si je ne fais pas l’amour vingt fois de suite,que onze mille verges me châtient. Tu ne l’as pas faitvingt fois, tant pis pour toi.

« L’autre jour tu as été reçu dans lefoutoir d’Alexine, rue Duphot. Mais maintenant que nous teconnaissons, tu peux venir chez moi. Chez Alexine, ce n’est paspossible. Elle ne peut même pas me recevoir, moi. c’est pour çaqu’elle a un foutoir. Son sénateur est trop jaloux. Moi, je m’enfous ; mon amant est explorateur, il est en train d’enfilerdes perles avec des négresses de la Côte d’Ivoire. Tu peux venirchez moi, 214, rue de Prony. Nous t’attendons à quatre heures.

« Culculine d’Ancône. »

Sitôt qu’il eût lu cette lettre, leprince regarda l’heure. Il était onze heures du matin. Il sonnapour faire monter le masseur qui la massa, et l’encula proprement.Cette séance le vivifia. Il prit un bain t il se sentit frais etdispos en sonnant pour le coiffeur qui le coiffa et l’enculaartistiquement. Le pédicure manucure monta ensuite. Il lui fit lesongles et l’encula vigoureusement. Alors le prince se sentit tout àfait à son aise. Il descendit sur les boulevards, déjeunacopieusement, puis prit un fiacre qui le mena rue de Prony. C’étaitun petit hôtel, tout entier habité par Culculine. Une vieille bonnel’introduisit. Cette habitation était meublée avec un goût exquis.On le fit entrer de suite dans une chambre à coucher dont le littrès bas et en cuivre était très large. Le parquet était recouvertde peaux de bêtes qui étouffaient le bruit des pas. Le prince sedéshabilla rapidement et il était tout nu lorsqu’entrèrent Alexineet Culculine dans des déshabillés ravissants. Elles se mirent àrire et l’embrassèrent. Il commença par s’asseoir, puis prit lesdeux jeunes femmes chacune sur une de ses jambes, mais en relevantleur jupon de façon qu’elles restaient décemment habillées et qu’ilsentait leurs culs nus sur ses cuisses. Puis il se mit à lesbranler chacune d’une main, tandis qu’elles lui chatouillaient levit. Quand il les sentit bien excitées, il leurdit :

« Maintenant nous allons faire laclasse. »

Il les fit asseoir sur une chaise enface de lui, et après avoir réfléchi un instant, leurdit :

« Mesdemoiselles, je viens desentir que vous n’avez pas de pantalon. Vous devriez avoir honte.Allez vite en mettre un. »

Quand elles revinrent, il commença laclasse.

« Mademoiselle Alexine Mangetout,comment s’appelle le roi d’Italie ?

– Si tu crois que ça m’occupe, je n’ensais rien, dit Alexine.

– Allez-vous mettre sur le lit, »cria le professeur.

Il la fit mettre sur le lit à genoux etle dos tourné, lui fit relever ses jupes et écarter la fente dupantalon d’où émergèrent les globes éclatants de blancheur desfesses. Alors il se mit à taper dessus du plat de la main ;bientôt le postérieur commença à rougir. Cela excitait Alexine quifaisait beau cul, mais bientôt le prince lui-même n’y tint plus.Passant ses mains autour du buste de la jeune femme, il luiempoigna ses tétons sous le peignoir, puis, faisant descendre unemain, il lui chatouilla le clitoris et sentit que son con étaittout mouillé. Ses mains à elle n’étaient pas inactives ; ellesavaient empoigné la pine du prince et l’avaient dirigée dans lesentier étroit de Sodome. Alexine se penchait de façon à ce que soncul ressortit mieux et pour faciliter l’entrée à la bite deMony.

Bientôt le gland fut dedans, le restesuivit et les couilles venaient battre au bas des fesses de lajeune femme. Culculine qui s’embêtait se mit aussi sur le lit etlécha le con d’Alexine qui, fêtée des deux côtés, jouissait à enpleurer. Son corps secoué par la volupté se tordait comme si elleen souffrait. Il s’échappait de sa gorge des râles voluptueux. Lagrosse pine lui remplissait le cul et allant en avant, en arrière,venait heurter la membrane qui la séparait de la langue deCulculine qui recueillait le jus provoqué par ce passe-temps. Leventre de Mony venait battre le cul d’Alexine. Bientôt le princeculeta plus fort. Il se mit à mordre le cou de la jeune femme. Lapine s’enfla. Alexine ne put plus supporter tant de bonheur ;elle s’affala sur la face de Culculine qui ne cessa pas de lécher,tandis que le prince la suivait dans sa chute, la pine dans le cul.Encore quelques coups de reins, puis Mony lâcha son foutre. Elleresta étendue sur le lit tandis que Mony allait se laver et queCulculine se levait pour pisser. Elle prit un seau, se mit deboutdessus, les jambes écartées, releva son jupon et pissacopieusement, puis, pour souffler les dernières gouttes quirestaient dans les poils, elle lâcha un petit pet tendre et discretqui excita considérablement Mony.

« Chie-moi dans les mains, chie-moidans les mains ! » s’écria-t-il.

Elle sourit ; il se mit derrièreelle, tandis qu’elle baissait un peu le cul et commençait à fairedes efforts. Elle avait un petit pantalon de batiste transparenteau travers duquel on apercevait ses belles cuisses nerveuses. Desbas noirs à jour lui montaient au dessus du genou et moulaient deuxmerveilleux mollets d’un galbe incomparable, ni trop gros ni tropmaigres. Le cul ressortait dans cette position, admirablementencadré par la fente du pantalon. Mony regardait attentivement lesfesses brunes et roses, duvetées, animées par un sang généreux. Ilapercevait le bas de l’épine dorsale un peu saillante et endessous, la raie culière commençait. D’abord large, puiss’étrécissant et devenant profonde au fur et à mesure quel’épaisseur des fesses augmentait ; on arrivait ainsi jusqu’autroufignon brun et rond, tout plissé. Les efforts de la jeune femmeeurent d’abord pour effet de dilater le trou du cul et de fairesortir un peu d’une peau lisse et rose qui se trouve à l’intérieuret ressemble à une lèvre retroussée.

« Chie donc ! » criaitMony !

Bientôt apparut un petit bout de merde,pointu et insignifiant, qui montra la tête et rentra aussitôt danssa caverne. Il reparut ensuite, suivi lentement et majestueusementpar le reste du saucisson qui constituait un des plus beaux étronsqu’un gros intestin eût jamais produit.

La merde sortait onctueuse etininterrompue, filée avec calme comme un câble de navire. Ellependillait gracieusement entre les jolies fesses qui s’écartaientde plus en plus. Bientôt elle se balança plus fort. Le cul sedilata encore plus, se secoua un peu et la merde tomba, toutechaude et fumante, entre les mains de Mony qui se tendaient pour larecevoir. Alors il cria : « reste comme ça ! »et, se penchant, il lui lécha bien le trou du cul en faisant roulerl’étron dans ses mains. Ensuite, il l’écrasa avec volupté, puiss’en enduisit tout le corps. Culculine se déshabillait pour fairecomme Alexine qui s’était mise nue et montrait à Mony son gros cultransparent de blonde :

« Chie-moi dessus ! »,cria Mony à Alexine en s’étendant par terre. Elle s’accroupit surlui, mais pas complètement. Il pouvait jouir du spectacle offertpar son trou du cul. Les premiers efforts eurent pour résultat defaire sortir un peu du foutre que Mony y avait mis ; ensuitevint la merde, jaune et molle, qui tomba en plusieurs fois et,comme elle riait et se remuait, la merde tombait de côté et d’autresur le corps de Mony qui eut bientôt le ventre orné de plusieurs deces limaces odoriférantes.

Alexine avait pissé en même temps et lejet tout chaud, tombant sur la pine de Mony, avait réveillé sesesprits animaux. La quille commença à se soulever petit à petit enenflant jusqu’au moment où, arrivée à sa grosseur normale, le glandse tenait, rouge comme une grosse prune, sous les yeux de la jeunefemme qui, s’en rapprochant, s’accroupit de plus en plus, faisantpénétrer la pine en érection entre les bords velus du con largeouvert. Mony jouissait du spectacle. Le cul d’Alexine, en sebaissant, étalait de plus en plus sa rotondité appétissante. Sesrondeurs affriolantes s’affirmaient et l’écartement des fessess’accusait de plus en plus. Quand le cul fut bien descendu, que lapine fut complètement engloutie, le cul se releva et commença unjoli mouvement de va-et-vient qui modifiait son volume dans desproportions importantes et c’était un spectacle délicieux. Monytout emmerdé jouissait profondément ; bientôt il sentit levagin se resserrer et Alexine dit d’une voixétranglée :

« Salaud, ça vient… jejouis ! » et elle lâcha sa semence.

Mais Culculine qui avait assisté à cetteopération et paraissait en chaleur, la tira brusquement de dessusson pal et se jetant sur Mony sans s’inquiéter de la merde qui lasalit aussi, s’entra la queue dans le con en poussant un soupir desatisfaction. Elle commença à donner des coups de cul terribles endisant « Han » à chaque coup de reins. Mais Alexinedépitée d’avoir été dépossédée de son bien, ouvrit un tiroir et entira un martinet fait de lanières de cuir. Elle commença à tapersur le cul de Culculine dont les bords devinrent encore pluspassionnés. Alexine, excitée par le spectacle, tapait dur et ferme.Les coups pleuvaient sur le superbe postérieur. Mony, penchant unpeu la tête de côté, voyait, dans une glace qui faisait vis-à-vis,le gros cul de Culculine monter et s’abaisser. À la montée lesfesses s’entrouvraient et la rosette apparaissait un instant pourdisparaître à la descente quand les belles fesses joufflues seserraient. En dessous les lèvres poilues et distendues du conengloutissaient la pine énorme qui pendant la montée apparaissaitpresque entière et mouillée. Les coups d’Alexine eurent bientôtrougi complètement le pauvre cul qui maintenant tressaillait devolupté. Bientôt un coup laissa une marque saignante. Toutes lesdeux, celle qui tapait et celle qu’on fouettait, déliraient commedes bacchantes et semblaient jouir autant l’une que l’autre. Monylui même se mit à partager leur fureur et ses ongles labourèrent ledos satiné de Culculine. Alexine, pour taper commodément surCulculine, se mit à genoux auprès du groupe. Son gros cul jouffluet secoué et chaque coup qu’elle donnait, se trouva à deux doigtsde la bouche de Mony.

Sa langue fut bientôt dedans, puis larage voluptueuse aidant, il se mit à mordre la fesse droite. Lajeune femme poussa un cri de douleur. Les dents avaient pénétré etun sang frais et vermeil vient désaltérer le gosier oppressé deMony. Il le lapa, goûtant fort son goût de fer légèrement salé. Àce moment, les bonds de Culculine devinrent désordonnés. Les yeuxrévulsés ne montraient que le blanc. Sa bouche tachée de la merdequi était sur le corps de Mony, elle poussa un gémissement etdéchargea en même temps que Mony. Alexine tomba sur eux, épuisée,râlante et grinçant des dents et Mony qui mit sa bouche dans soncon n’eut qu’à donner deux ou trois coups de langue pour obtenirune décharge. Puis les nerfs se relâchèrent après quelquessoubresauts et le trio s’étendit dans la merde, le sang et lefoutre. Ils s’endormirent comme cela et lorsqu’ils se réveillèrentles douze coups de minuit tintaient à la pendule de lachambre.

Ils s’endormirent comme cela etlorsqu’ils se réveillèrent les douze coups de minuit tintaient à lapendule de la chambre :

« Ne bougeons pas, j’ai entendu dubruit, dit Culculine, ce n’est pas ma bonne, elle est habituée à nepas s’occuper de moi, elle doit être couchée. »

Une sueur froide coulait sur le front deMony et des deux jeunes femmes. Leurs cheveux se dressaient sur latête et des frissons parcouraient leurs corps nus etmerdeux.

« Il y a quelqu’un, ajoutaAlexine.

– Il y a quelqu’un, » approuvaMony.

À ce moment la porte s’ouvrit et le peude lumière qui venait de la rue nocturne permit d’apercevoir deuxombres humaines vêtues de pardessus dont le col était relevé etcoiffées de chapeaux melons.

Brusquement le premier fit jaillir laclarté d’une lampe électrique qu’il tenait à la main. La lueuréclaira la pièce, mais les cambrioleurs n’aperçurent pas d’abord legroupe étendu sur le plancher.

« Ça sent très mauvais, dit lepremier.

– Entrons tout de même, il doit y avoirdu pèze dans les tiroirs, » répliqua le second.

À ce moment, Culculine, qui s’étaittraînée vers le bouton de l’électricité, éclaira brusquement lapièce.

Les cambrioleurs restèrent interditsdevant ces nudités :

« Ben merde, dit le premier, foi deCornaboeux, vous avez du goût. »

C’était un colosse brun dont les mainsétaient poilues. Sa barbe en broussaille le rendait encore plushideux.

« Mince de rigolade, dit le second,moi la merde, ça me va, ça porte bonheur. »

C’était un pâle voyou borgne quimâchonnait un mégot de cigarette éteinte.

« T’as raison, la Chaloupe, ditCornaboeux, je viens justement de marcher dedans et pour premierbonheur je crois que je vais enfiler Mademoiselle. Mais d’abordpensons au jeune homme. »

Et se jetant sur Mony épouvanté, lescambrioleurs le bâillonnèrent et lui lièrent les bras et lesjambes. Puis se tournant vers les deux femmes frissonnantes mais unpeu amusées, la Chaloupe dit :

« Et vous les mômes, tachez d’êtregentilles, sans quoi je le dirai à Prosper. »

Il avait une badine à la main et ladonna à Culculine en lui ordonnant de taper sur Mony de toutes sesforces. Puis se plaçant derrière elle, il sortit une pine mincecomme un petit doigt, mais très longue. Culculine commençait às’amuser. La Chaloupe débuta par lui claquer les fesses endisant :

« Eh bien, mon gros joufflu, tu vasjouer de la flûte, moi je suis pour la terrejaune. »

Il maniait et palpait ce gros culduveteux et ayant passé une main sur le devant il maniait leclitoris, puis brusquement il entra la pine mince et longue.Culculine commença à remuer le cul en tapant sur Mony qui nepouvant ni se défendre ni crier, gigotait comme un ver à chaquecoup de baguette qui laissait une marque rouge bientôt violacée.Puis au fur et à mesure que l’enculade avançait, Culculine excitéetapait de plus fort en criant :

« Salaud, tiens pour ta salecharogne… La Chaloupe, fais moi entrer ton cure dent jusqu’aufond. »

Le corps de Mony fut bientôtsaignant.

Pendant ce temps, Cornaboeux avaitempoigné Alexine et l’avait jetée sur le lit. Il commença par luimordiller les nichons qui commencèrent à bander. Puis il descenditjusqu’au con qu’il mit entier dans sa bouche, tandis qu’il tiraitles jolis poils blonds et frisés de la motte. Il se releva etsortit sa pine énorme mais courte dont la tête était violette.Retournant Alexine, il se mit à fesser son gros cul rose ; detemps en temps, il passait sa main dans la raie culière. Puis ilprit la jeune femme sur son bras gauche de façon à ce que son confût à portée de la main droite. La gauche la tenait par la barbe ducon… ce qui lui faisait mal. Elle se mit à pleurer et sesgémissements augmentèrent lorsque Cornaboeux recommença à la fesserà tour de bras. Ses grosses cuisses roses se trémoussaient et lecul frissonnait chaque fois que s’abattait la grosse patte ducambrioleur. À la fin elle essaya de se défendre. De ses petitesmains libres elle se mit à griffer sa face barbue. Elle lui tirales poils du visage comme il lui tirait la barbe ducon :

« Ça va bien, » ditCornaboeux, et il la retourna.

À ce moment, il aperçu le spectacleformé par la Chaloupe enculant Culculine qui tapait sur Mony déjàtout sanglant et cela l’excita. La grosse bitte de Cornaboeuxvenait battre contre son derrière, mais il tapait à faux, secognant à droite et à gauche ou bien un peu plus haut et un peuplus bas, puis quand il trouva le trou, il plaça ses mains sur lesreins polis et potelés d’Alexine et la tira à lui de toutes sesforces. La douleur que lui causa cette énorme pine qui luidéchirait le cul l’aurait fait crier de douleur si elle n’avait pasété aussi excitée par tout ce qui venait de se passer. Aussitôtqu’il eut fait entrer la pine dans le cul, Cornaboeux la ressortit,puis retournant Alexine sur le lit il lui enfonça son instrumentdans le ventre. L’outil entra à grand peine à cause de sonénormité, mais dès qu’il fut dedans, Alexine croisa ses jambes surles reins du cambrioleur et le tint si serré que même s’il avaitvoulu sortir il ne l’aurait pas pu. Le culetage fut enragé.Cornaboeux lui suçait les tétons et sa barbe la chatouillait enl’excitant, elle passa une main dans le pantalon et fit entrer undoigt dans le trou du cul du cambrioleur. Ensuite ils se mirent àse mordre comme des bêtes sauvages en donnant des coups de cul. Ilsdéchargèrent frénétiquement. Mais la pine de Cornaboeux, étrangléepar le vagin d’Alexine, recommença à bander. Alexine ferma les yeuxpour mieux savourer cette seconde étreinte. Elle déchargea quatorzefois pendant que Cornaboeux déchargeait trois fois. Quand ellereprit ses esprits, elle s’aperçut que son con et son cul étaientsaignants. Ils avaient été blessés par l’énorme bite de Cornaboeux.Elle aperçut Mony qui faisait des soubresauts convulsifs sur lesol.

Son corps n’était qu’uneplaie.

Culculine, sur l’ordre du borgne laChaloupe, lui suçait la queue, à genoux devantlui :

« Allons, debout, garce, »cria Cornaboeux.

Alexine obéit et il lui envoya dans lecul un coup de pied qui la fit tomber sur Mony. Cornaboeux luiattacha les bras et la bâillonna sans prendre garde à sessupplications et saisissant la badine, il se mit à zébrer de coupsson joli corps de fausse maigre. Le cul tressaillait sous chaquecoup de baguette, puis ce fut le dos, le ventre, les cuisses, lesseins qui reçurent la dégelée. En gigotant et se débattant, Alexinerencontra la bitte de Mony qui bandait comme celle d’un cadavre.Elle s’accrocha par hasard au con de la jeune femme et ypénétra.

Cornaboeux redoubla ses coups et tapaindistinctement sur Mony et Alexine qui jouissaient d’une façonatroce. Bientôt la peau rose de la jolie blonde ne fut plus visiblesous les zébrures et sang qui coulait. Mony s’était évanoui, elles’évanouit bientôt après. Cornaboeux, dont le bras commençait àêtre fatigué, se tourna vers Culculine qui essayait de tailler uneplume à la Chaloupe. Mais le bougre ne pouvait pas décharger.

Cornaboeux ordonna à la belle bruned’écarter les cuisses. Il eut beaucoup de peine à l’enfiler enlevrette. Elle souffrit beaucoup, mais stoïquement, ne lâchant pasla pine de la Chaloupe qu’elle suçait. Quand il eut bien prispossession du con du Culculine, il lui fit lever le bras droit etmordilla les poils des aisselles où elle avait une touffe trèsépaisse. Quand la jouissance arriva, elle fut si forte queCulculine s’évanouit en mordant violemment la bitte de la Chaloupe.Il poussa un cri de douleur terrible, mais le gland était détaché.Cornaboeux, qui venait de décharger, sortit brusquement sonbraquemart du con de Culculine qui tomba évanouie sur le sol. LaChaloupe perdait tout son sang.

« Mon pauvre la Chaloupe, ditCornaboeux, tu es foutu, il vaut mieux crever de suite, » et,tirant un couteau, il en donna un coup mortel à la Chaloupe ensecouant sur le corps de Culculine les dernières gouttes de foutrequi pendaient à son vit. La Chaloupe mourut sans dire« ouf ».

Cornaboeux se reculotta soigneusement,vida tout l’argent des tiroirs et des vêtements, il prit aussi desbijoux, des montres. Puis il regarda Culculine qui gisait évanouiesur le sol.

« Il faut venger laChaloupe, » pensa-t-il et tirant de nouveau son couteau il endonna un coup terrible entre les deux fesses de Culculine qui restaévanouie. Cornaboeux laissa le couteau dans le cul. Trois heures dumatin sonnèrent aux horloges. Puis il sortit comme il était entré,laissant sur quatre corps étendus sur le sol de la pièce pleine desang, de merde, de foutre et d’un désordre sans nom.

Dans la rue il se dirigea allègrementvers Ménilmontant en chantant :

Un cul ça doit sentir le cul

Et non pas l’essence de Cologne…

Et aussi :

Bec… que de gaz

Bec… que de gaz

Allume, allume, mon pt’it trognon

Chapitre 4

 

 

Le scandale fut très grand. Les journauxparlèrent de cette affaire pendant huit jours. Culculine, Alexineet le prince Vibescu durent garder le lit pendant deux mois.Pendant sa convalescence, Mony entra un soir dans un bar, près dela gare Montparnasse. On y consomme du pétrole, ce qui est uneboisson délectable pour les palais blasés sur les autresliqueurs.

En dégustant l’infâme tord-boyaux, leprince dévisageait les consommateurs. L’un d’eux, un colosse barbu,était vêtu en fort de la Halle et son immense chapeau farineux luidonnait l’air d’un demi-dieu de la fable prêt à accomplir untravail héroïque.

Le prince crut reconnaître le visagesympathique du cambrioleur Cornaboeux. Tout à coup, il l’entenditdemander un pétrole d’une voix tonitruante. C’était bien la voix deCornaboeux. Mony se leva et se dirigea vers lui la maintendue :

« Bonjour, Cornaboeux, vous êtesaux Halles, maintenant ?

– Moi, dit le fort surpris, comment meconnaissez vous ?

– Je vous ai vu au 114, rue de Prony,dit Mony d’un air dégagé.

– Ce n’est pas moi, répondit trèseffrayé Cornaboeux, je ne vous connais pas, je suis fort aux Hallesdepuis trois ans et assez connu. Laissez-moitranquille !

– Trêve de sottises, répliqua Mony.Cornaboeux tu m’appartiens. Je puis te livrer à la police. Mais tume plais et si tu veux me suivre, tu seras mon valet de chambre, tume suivras partout. Je t’associerai à mes plaisirs. Tu m’aideras etme défendras au besoin. Puis, si tu m’es bien fidèle, je ferai tafortune. Réponds de suite.

– Vous êtes bon zigue, et vous savezparler. Topez là, je suis votre homme. »

Quelques jours après, Cornaboeux, promuau grade de valet de chambre, bouclait les valises. Le prince Monyétait rappelé en toute hâte à Bucarest. Son intime ami, levice-consul de Serbie, venait de mourir, lui laissant tous sesbiens qui étaient importants. Il s’agissait de mines d’étain, trèsproductives depuis quelques années mais qu’il fallait surveiller deprès sous peine d’en voir immédiatement baisser le rapport. Leprince Mony, comme on l’a vu, n’aimait pas l’argent pourlui-même ; il désirait seulement le plus de richessespossibles, mais seulement pour les plaisirs que l’or seul peutprocurer. Il avait sans cesse à la bouche cette maxime, prononcéepar l’un de ses aïeux : « tout est à vendre ; touts’achète ; il suffit d’y mettre le prix. »

Le prince Mony et Cornaboeux avaientpris place dans l’Orient Express ; la trépidation du train nemanqua point de produire aussitôt son effet. Mony banda comme uncosaque et jeta sur Cornaboeux des regards enflammés. Au-dehors, lepaysage admirable de l’Est de la France déroulait ses magnificencesnettes et calmes. Le salon était presque vide ; un vieillardpodagre, richement vêtu, geignait en bavant sur le Figaro qu’ilessayait de lire.

Mony qui était enveloppé dans un ampleraglan, saisit la main de Cornaboeux et, la faisant passer par lafente qui se trouve à la poche de ce vêtement commode, l’amena à sabraguette. Le colossal valet de chambre comprit le souhait de sonmaître. Sa grosse main était velue, mais potelée et plus doucequ’on n’aurait supposé. Les doigts de Cornaboeux déboutonnèrentdélicatement le pantalon du prince. Ils saisirent la pine en délirequi justifiait en tous point le distique fameux d’AlphonseAllais :

La trépidation excitante des trains

nous glisse des désirs dans la moelle desreins.

Mais un employé de la Compagnie desWagons-Lits qui entra, annonça qu’il était l’heure de dîner et quede nombreux voyageurs se trouvaient dans lewagon-restaurant.

« Excellente idée, dit Mony.Cornaboeux, allons d’abord dîner. »

La main de l’ancien fort sortit de lafente du raglan. Tous deux se dirigèrent vers la salle à manger. Lapine du prince bandait toujours, et comme il ne s’était pasreculotté, une bosse proéminait à la surface du vêtement. Le dînercommença sans encombre, bercé par le bruit de ferrailles du trainet par les cliquetis divers de la vaisselle, de l’argenterie et dela cristallerie, troublé parfois par le saut brusque d’un bouchond’Apollinaris.

À une table, au fond opposé de celui oùdînait Mony, se trouvaient deux femmes blondes et jolies.Cornaboeux qui les avait en face les désigna à Mony. Le prince seretourna et reconnu en l’une d’elles, vêtue plus modestement quel’autre, Mariette, l’exquise femme de chambre du Grand-Hôtel. Il seleva aussitôt et se dirigea vers ces dames. Il salua Mariette ets’adressa à l’autre jeune femme qui était jolie et fardée. Sescheveux décolorés à l’eau oxygénée lui donnaient une allure modernequi ravit Mony :

« Madame, lui dit-il, je vous pried’excuser ma démarche. Je me présente moi-même eu égard à ladifficulté de trouver dans ce train des relations qui nous seraientcommunes. Je suis le prince Mony Vibescu, hospodar héréditaire.Mademoiselle qui voici, c’est à dire Mariette, qui, sans doute, aquitté le service du Grand-Hôtel pour le vôtre, m’a laissécontracter envers elle une dette de reconnaissance dont je veuxm’acquitter aujourd’hui même. Je veux la marier à mon valet dechambre et je leur constitue à chacun une dot de cinquante millefrancs.

– Je n’y vois aucun inconvénient, dit ladame, mais voici quelque chose qui n’a pas l’air d’être malconstitué. À qui le destinez-vous ? »

La bitte de Mony avait trouvé une issueet montrait sa tête rubiconde entre deux boutons, devant le princequi rougit en faisant disparaître l’engin. La dame se prit àrire.

« Heureusement que vous êtes placé defaçon à ce que personne ne vous ait vu… ça en aurait fait du joli…Mais répondez donc, pour qui est cet engin redoutable ?

– Permettez-moi, dit galamment Mony,d’en faire l’ouvrage à votre beauté souveraine.

– Nous verrons ça, dit la dame, enattendant et puisque vous vous êtes présenté, je vais me présenteraussi… Estelle Ronange…

– La grande actrice duFrançais ? »

La dame inclina la tête.

Mony, fou de joie,s’écria :

« Estelle, j’eusse dû vousreconnaître. Depuis longtemps j’étais votre admirateur passionné.En ai-je passé des soirées au théâtre français, vous regardant dansvos rôles d’amoureuse ? et pour calmer mon excitation, nepouvant me branler en public, je me fourrais les doigts dans lenez, j’en tirais de la morve consistante et je la mangeais !C’était bon ! C’était bon !

– Mariette, allez dîner avec votrefiancé, dit Estelle. Prince, dînez avec moi. »

Dès qu’ils furent en face l’un del’autre, le prince et l’actrice se regardèrentamoureusement :

« Où allez-vous ? demandaMony.

– À Vienne, jouer devantl’Empereur.

– Et le décret deMoscou ?

– Le décret de Moscou, je m’enfous ; je vais envoyer demain ma démission à Claretie… On memet à l’écart… On me fait jouer des pannes… on me refuse le rôled’Eorakâ dans la nouvelle pièce de notre Mounet-Sully… Je pars… Onn’étouffera pas mon talent.

– Récitez-moi quelque chose… desvers, » demanda Mony.

Elle lui récita, tandis qu’on changeaitles assiettes, L’invitation au voyage. Tandis que sedéroulait l’admirable poème où Baudelaire a mis un peu de satristesse amoureuse, de sa nostalgie passionnée, Mony sentit queles petits pieds de l’actrice montaient le long de sesjambes : ils atteignirent sous le raglan le vit de Mony quipendait tristement hors de la braguette. Là, les pieds s’arrêtèrentet, prenant délicatement le vit entre eux, ils commencèrent unmouvement de va-et-vient assez curieux. Durci subitement, le vit dujeune homme se laissait branler par les souliers délicats d’EstelleRonange. Bientôt, il commença à jouir et improvisa ce sonnet, qu’ilrécita à l’actrice dont le travail pédestre ne cessa pas jusqu’audernier vers :

ÉPITHALAME

Tes mains introduiront mon beau membreasinin

Dans le sacré bordel ouvert entre tescuisses

Et je veux t’avouer, en dépit d’Avinain,

Que me fait ton amour pourvu que tujouisses !

Ma bouche à tes seins blancs comme des petitssuisses

Fera l’honneur abject des suçons sansvenin.

De ma mentule mâle en ton con féminin

Le sperme tombera comme l’or dans lessluices.

Ô ma tendre putain ! tes fesses ontvaincu

De tous les fruits pulpeux le savoureuxmystère,

L’humble rotondité sans sexe de la terre,

La lune, chaque mois, si vaine de son cul

Et de tes yeux jaillit même quand tu lesvoiles

Cette obscure clarté qui tombe desétoiles…

Et comme le vit était arrivé à la limitede l’excitation, Estelle baissa ses pieds endisant :

« Mon prince, ne le faisons pascracher dans le wagon-restaurant ; que penserait-on denous ?… Laissez-moi vous remercier pour l’hommage rendu àCorneille dans la pointe de votre sonnet. Bien que sur le point dequitter la Comédie Française, tout ce qui intéresse lamaison fait l’objet de mes constantes préoccupations.

– Mais, dit Mony, après avoir jouédevant François-Joseph, que comptez vous faire ?

– Mon rêve, dit Estelle, serait dedevenir étoile de café-concert.

– Prenez garde, repartit Mony,L’obscur Monsieur Claretie qui tombe les étoiles vous ferades procès sans fin.

– T’occupe pas de ça, Mony, fais-moiencore des vers avant d’aller au dodo.

– Bien, » dit Mony, et il improvisaces délicats sonnets mythologiques.

HERCULE ET OMPHALE

Le cul

D’Omphale

Vaincu

S’affale.

– « Sens tu

Mon phalle

Aigu ?

– « Quel mâle !…

Le chien

Me crève !…

Quel rêve ?…

– … Tiens bien ? »

Hercule

L’encule.

PYRAME ET THISBE

Madame

Thisbé

Se pâme :

« Bébé »

Pyrame

Courbé

L’entame :

« Hébé ! »

La belle

Dit oui

Puis elle

Jouit

Tout comme

Son homme.

« C’estexquis ! délicieux ! admirable ! Mony, tu es unpoète archi-divin, viens me baiser dans le sleeping-car, j’ai l’âmefoutative. »

Mony régla les additions. Mariette etCornaboeux se regardaient langoureusement. Dans le couloir, Monyglissa cinquante francs à l’employé de la Compagnie des Wagons-Litsqui laissa les deux couples s’introduire dans la mêmecabine :

« Vous vous arrangerez avec ladouane, dit le prince à l’homme en casquette, nous n’avons rien àdéclarer. Par exemple, deux minutes avant le passage de lafrontière, vous frapperez à notre porte. »

Dans la cabine, ils se mirent tous lesquatre à poil. Mariette fut la première nue. Mony ne l’avait jamaisvue ainsi, mais il reconnut les grosses cuisses rondes et la forêtde poils qui ombrageait son con rebondi. Ses tétons bandaientautant que les vits de Mony et de Cornaboeux.

« Cornaboeux, dit Mony, encule-moipendant que je fourbirai cette jolie fille. »

Le déshabillage d’Estelle était pluslong et quand elle fut à poil, Mony s’était introduit en levrettedans le con de Mariette qui commençait à jouir, agitait son grospostérieur et le faisait claquer contre le ventre de Mony.Cornaboeux avait passé son nœud court et gros dans l’anus dilaté deMony qui gueulait :

« Cochon de chemin de fer !Nous n’allons pas pouvoir garder l’équilibre. »

Mariette gloussait comme une poule ettitubait comme une grive dans les vignes. Mony avait passé les brasautour d’elle et lui écrasait les tétons. Il admira la beautéd’Estelle dont la dure chevelure décelait la main d’un coiffeurhabile. C’était une femme moderne dans toute l’acception dumot : cheveux ondulés tenus par des peignes d’écaille dont lacouleur allait avec la savante décoloration de la chevelure. Soncorps était d’une joliesse charmante. Son cul était nerveux etrelevé d’une façon provocante. Son visage fardé avec art luidonnait l’air piquant d’une putain de haut luxe. Ses seinstombaient un petit peu, mais cela lui allait très bien, ils étaientpetits, menus et en forme de poire. Quand on les maniait, ilsétaient doux et soyeux, on aurait cru toucher les pis d’une chèvrelaitière et, quand elle se tournait, ils sautillaient comme unmouchoir de batiste roulé en boule que l’on ferait danser sur lamain.

Sur la motte, elle n’avait qu’une petitetouffe de poils soyeux. Elle se mit sur la couchette en faisant unecabriole, jeta ses longues cuisses nerveuses autour du cou deMariette qui, ayant ainsi le chat de sa maîtresse devant la bouche,commença à le glottiner gloutonnement, enfonçant le nez entre lesfesses, dans le trou du cul. Estelle avait déjà fourré sa languedans le con de sa soubrette et suçait à la fois l’intérieur d’uncon enflammé et la grosse bite de Mony qui s’y remuait avec ardeur.Cornaboeux jouissait avec béatitude de ce spectacle. Son gros vitentré jusqu’à la garde dans le cul poilu du prince, allait etvenait lentement. Il lâcha deux ou trois bons pets qui empuantirentl’atmosphère en augmentant la jouissance du prince et des deuxfemmes. Tout à coup, Estelle se mit à gigoter effroyablement, soncul se mit à danser devant le nez de Mariette dont les gloussementset les tours de cul devinrent aussi plus forts. Estelle lançait àdroite et à gauche ses jambes gainées de soie noire et chaussées desouliers à talons Louis XV. En remuant ainsi, elle donna un coup depied terrible dans le nez de Cornaboeux qui en fut étourdi et semit à saigner abondamment. « Putain » hurla Cornaboeux,et pour se venger il pinça violemment le cul de Mony. Celui-ci,pris de rage, mordit terriblement l’épaule de Mariette quidéchargeait en beuglant. Sous l’effet de la douleur, elle plantases dents dans le con de sa maîtresse qui, hystériquement, serrases cuisses autour de son cou.

« J’étouffe, » articuladifficilement Mariette, mais on ne l’écouta pas.

L’étreinte des cuisses devint plusforte. La face de Mariette devint violette, sa bouche écumanterestait fixée sur le con de l’actrice.

Mony déchargeait, en hurlant, dans uncon inerte. Cornaboeux, les yeux hors de la tête, lâchait sonfoutre dans le cul de Mony en déclarant d’une voixlâche :

« Si tu ne deviens pas enceinte,t’es pas un homme ! »

Les quatre personnages s’étaientaffalés. Étendue sur la couchette, Estelle grinçait des dents etdonnait des coups de poing de tous les côtés en agitant les jambes.Cornaboeux pissait par la portière. Mony essayait de retirer sonvit du con de Mariette. Mais il n’y avait pas moyen. Le corps de lasoubrette ne remuait plus.

« Laisse-moi sortir, » luidisait Mony, et il la caressait, puis il lui pinça les fesses, lamordit, mais rien n’y fit.

« Viens lui écarter les cuisses,elle est évanouie ! » dit Mony à Cornaboeux.

C’est avec une grande peine que Mony putarriver à sortir son vit du con qui s’était effroyablement serré.Ils essayèrent ensuite de faire revenir Mariette, mais rien n’yfit :

« Merde ! Elle acrampsé, » déclara Cornaboeux. Et c’était vrai, Mariette étaitmorte étranglée par les jambes de sa maîtresse, elle était morte,irrémédiablement morte.

« Nous sommes frais, ditMony.

– C’est cette salope qui est la cause detout, » déclara Cornaboeux en désignant Estelle qui commençaità se calmer. En prenant une brosse à tête dans le nécessaire devoyage d’Estelle, il se mit à lui taper dessus violemment. Lessoies de la brosse la piquaient à chaque coup. Cette correctionsemblait l’exciter énormément. À ce moment, on frappa à laporte.

« C’est le signal convenu, ditMony, dans quelques instants nous passerons la frontière. Il faut,j’ai juré, tirer un coup, moitié en France, moitié en Allemagne.Enfile la morte. »

Mony, vit bandant, se rua sur Estellequi, les cuisses écartées, le reçut dans son con brûlant encriant :

« Mets le jusqu’au fond,tiens !… tiens… »

Les saccades de son cul avaient quelquechose de démoniaque, sa bouche laissait couler une bave qui semêlant avec le fard, dégoulinait infecte sur le menton et lapoitrine ; Mony lui mit sa langue dans la bouche et luienfonça le manche de la brosse dans le trou du cul. Sous l’effet decette nouvelle volupté, elle mordit si violemment la langue de Monyqu’il dut la pincer jusqu’au sang pour la faire lâcher.

Pendant ce temps, Cornaboeux avaitretourné le cadavre de Mariette dont la face violette étaitépouvantable. Il écarta les fesses et fit péniblement entrer sonénorme vit dans l’ouverture sodomique. Alors il donna libre cours àsa férocité naturelle. Ses mains arrachèrent touffes par touffesles cheveux blonds de la morte. Ses dents déchirèrent le dos d’uneblancheur polaire, et le sang vermeil qui jaillit, vite coagulé,avait l’air d’être étalé sur de la neige. Un peu avant lajouissance, il introduisit sa main dans la vulve encore tiède et yfaisant entrer tout son bras, il se mit à tirer les boyaux de lamalheureuse femme de chambre. Au moment de la jouissance, il avaitdéjà tiré deux mètres d’entrailles et s’en était entouré la taillecomme d’une ceinture de sauvetage. Il déchargea en vomissant sonrepas tant à cause des trépidations du train qu’à cause desémotions qu’il avait ressenties. Mony venait de décharger etregardait avec stupéfaction son valet de chambre hoqueteraffreusement en dégueulant sur le cadavre lamentable. Parmi lescheveux sanglants, les boyaux et le sang se mêlaient audégueulis.

« Porc infâme, s’écria le prince,le viol de cette fille morte que tu devais épouser selon mapromesse pèsera lourd sur toi dans la vallée de Josaphat. Si je net’aimais pas tant je te tuerais comme un chien. »

Cornaboeux se leva sanglant en refoulantles derniers hoquets de sa dégueulade. Il désigna Estelle dont lesyeux dilatés contemplaient avec horreur le spectacleimmonde :

« C’est elle qui est cause de tout,déclara-t-il.

– Ne soit pas cruel, dit Mony, elle t’adonné l’occasion de satisfaire tes goûts denécrophile. »

Et comme on passait sur un pont, leprince se mit à la portière pour contempler le panorama romantiquedu Rhin qui déployait ses splendeurs verdoyantes et se déroulait enlarges méandres jusqu’à l’horizon. Il était quatre heures du matin,des vaches paissaient dans les prés, des enfants dansaient déjàsous des tilleuls germaniques. Une musique de fifres, monotone etmortuaire, annonçait la présence d’un régiment prussien et lamélopée se mêlait tristement au bruit de ferraille du pont et àl’accompagnement sourd du train en marche. Des villages heureuxanimaient les rives dominées par les burgs centenaires et lesvignes rhénanes étalaient à l’infini leur mosaïque régulière etprécieuse. Quand Mony se retourna, il vit le sinistre Cornaboeuxassis sur le visage d’Estelle. Son cul de colosse couvrait la facede l’actrice. Il avait chié et la merde infecte et molle tombait detous côtés. Il tenait un énorme couteau et en labourait le ventrepalpitant. Le corps de l’actrice avait des soubresautsbrefs.

« Attends, dit Mony, resteassis. »

Et, se couchant sur la mourante, il fitentrer son vit bandant dans le con moribond. Il jouit ainsi desderniers spasmes de l’assassinée, dont les dernières douleursdurent être affreuses, et il trempa ses bras dans le sang chaud quijaillissait du ventre. Quand il eut déchargé, l’actrice ne remuaitplus. Elle était raide et ses yeux révulsés étaient pleins demerde.

« Maintenant, dit Cornaboeux, ilfaut se tirer des pieds. »

Ils se nettoyèrent et s’habillèrent. Ilétait six heures du matin. Ils enjambèrent la portière, etcourageusement se couchèrent en long sur le marchepied du trainlancé à toute vitesse. Puis, à un signal de Cornaboeux, ils selaissèrent doucement tomber sur le ballast de la voie. Ils serelevèrent un peu étourdis, mais sans aucun mal, et saluèrent d’ungeste délibéré le train qui déjà se rapetissait ens’éloignant.

« Il était temps ! » ditMony.

Ils gagnèrent la première ville, s’yreposèrent deux jours, puis reprirent le train pourBucarest.

Le double assassinat dansl’Orient-Express alimenta les journaux pendant six mois. On netrouva pas les assassins et le crime fut mis au compte de Jackl’Éventreur, qui a bon dos.

À Bucarest, Mony recueillit l’héritagedu vice-consul de Serbie. Ses relations avec la colonie serbefirent qu’il reçut, un soir, une invitation à passer la soirée chezNatacha Kolowitch, la femme du colonel emprisonné pour sonhostilité contre la dynastie des Obrenovitch.

Mony et Cornaboeux arrivèrent vers huitheures du soir. La belle Natacha était dans un salon tendu de noir,éclairé par des cierges jaunes et décoré de tibias et de têtes demorts :

« Prince Vibescu, dit la dame, vousallez assister à une séance secrète du comité anti-dynastique deSerbie. On votera, sans doute, ce soir, la mort de l’infâmeAlexandre et de sa putain d’épouse, Draga Machine ; il s’agitde rétablir le roi Pierre Karageorgevitch sur le trône de sesancêtres. Si vous révélez ce que vous verrez et entendrez, une maininvisible vous tuera, où que vous soyez. »

Mony et Cornaboeux s’inclinèrent. Lesconjurés arrivèrent un par un. André Bar, le journaliste parisien,était l’âme du complot. Il arriva, funèbre, enveloppé dans une capeà l’espagnole.

Les conjurés se mirent nus et la belleNatacha montra sa nudité merveilleuse. Son cul resplendissait etson ventre disparaissait sous une toison noire et frisée quimontait jusqu’au nombril.

Elle se coucha sur une table couverted’un drap noir. Un pope entra vêtu d’habits sacerdotaux, il disposales vases sacrés et commença à dire la messe sur le ventre deNatacha. Mony se trouvait près de Natacha, elle lui saisit le vitet commença à le sucer pendant que la messe se déroulait.Cornaboeux s’était jeté sur André Bar et l’enculait tandis quecelui-ci disait lyriquement :

« Je le jure par cet énorme vit quime réjouit jusqu’au fond de l’âme, la dynastie des Obrenovitch doits’éteindre avant peu. Pousse, Cornaboeux, ton enculade me faitbander. »

Se plaçant derrière Mony, il l’enculatandis que celui-ci déchargeait son foutre dans la bouche de labelle Natacha. À cet aspect, tous les conjurés s’enculèrentfrénétiquement. Ce n’était, dans la salle, que culs nerveuxd’hommes emmanchés de vits formidables.

Le pope se fit branler deux fois parNatacha et son foutre ecclésiastique s’étalait sur le corps de labelle colonelle.

« Qu’on amène les époux, »s’écria le pope.

On introduisit un couple étrange :un petit garçon de dix ans en habit, le chapeau sous le bras,accompagné d’une petite fille ravissante qui n’avait pas plus dehuit ans ; elle était vêtue en mariée, son vêtement de satinblanc était orné de bouquets de fleurs d’oranger.

Le pope lui fit un discours et les mariapar l’échange de l’anneau. Ensuite, on les engagea à forniquer. Lepetit garçon tira une quéquette pareille à un petit doigt et lanouvelle mariée retroussant ses jupons à falbalas montra sespetites cuisses blanches en haut desquelles bayait une petite fenteimberbe et rose comme l’intérieur du bec ouvert d’un geai qui vientde naître. Un silence religieux planait sur l’assemblée.

Le petit garçon s’efforça d’enfiler lapetite fille. Comme il ne pouvait y parvenir, on le déculotta etpour l’exciter, Mony le fessa gentiment, tandis que Natacha du boutde la langue lui titillait son petit gland et les couillettes. Lepetit garçon commença à bander et put ainsi dépuceler la petitefille. Quand ils se furent escrimés pendant dix minutes, on lessépara et Cornaboeux saisissant le petit garçon lui défonça lefondement au moyen de son braquemart puissant. Mony ne put tenircontre son envie de baiser la petite fille. Il la saisit, la mit àcheval sur ses cuisses et lui enfonça dans son minuscule vagin sonbâton vivant. Les deux enfants poussaient des cris effroyables etle sang coulait autour des vits de Mony et deCornaboeux.

Ensuite on plaça la petite fille surNatacha et le pope qui venait de terminer sa messe lui releva sesjupes et se mit à fesser son petit cul blanc et charmant. Natachase releva alors et, enfourchant André Bar assis dans son fauteuil,elle se pénétra de l’énorme et du conjuré. Ils commencèrent unevigoureuse Saint-Georges, comme disent les Anglais.

Le petit garçon, à genoux devantCornaboeux, lui pompait le dard en pleurant à chaudes larmes. Monyenculait la petite fille qui se débattait comme un lapin qu’on vaégorger. Les autres conjurés s’enculaient avec des mineseffroyables. Ensuite Natacha se leva et se retournant tendit soncul à tous les conjurés qui vinrent le baiser à tour de rôle. À cemoment, on fit entrer une nourrice à visage de madone et dont lesénormes nénés étaient gonflés d’un lait généreux. On la fit mettreà quatre pattes et le pop se mit à la traire, comme une vache, dansles vases sacrés. Mony enculait la nourrice dont le cul d’uneblancheur resplendissante était tendu à craquer. On fit pisser lapetite fille de façon à remplir les calices. Les conjuréscommunièrent alors sous les espèces du lait et du pipi.

Puis saisissant des tibias, ils jurèrentla mort d’Alexandre Obrénovitch et de sa femme DragaMachine.

La soirée se termina d’une façon infâme.On fit monter de vieilles femmes dont la plus jeune avait soixantequatorze ans et les conjurés les baisèrent de toutes les manières.Mony et Cornaboeux se retirèrent dégoûtés vers trois heures dumatin. Rentré chez lui, le prince se mit à poil et tendit son beaucul au cruel Cornaboeux qui l’encula huit fois de suite sansdéculer. Ils appelaient ses séances quotidiennes : leurjouissette pénétrante.

Pendant quelques temps Mony mena cettevie monotone à Bucarest. Le roi de Serbie et sa femme furentassassinés à Belgrade. Leur meurtre appartient à l’histoire et il adéjà été diversement jugé. La guerre entre le Japon et la Russieéclata ensuite.

Un matin, le prince Mony Vibescu, toutnu et beau comme l’Apollon du Belvédère, faisait 69 avecCornaboeux. Tous deux suçaient goulûment leurs sucres d’orgerespectifs et soupesaient avec volupté des rouleaux qui n’avaientrien à voir avec ceux des phonographes. Ils déchargèrentsimultanément et le prince avait la bouche pleine de foutrelorsqu’un valet de chambre anglais et fort correct entra, tendantune lettre sur un plateau de vermeil.

La lettre annonçait au prince Vibescuqu’il était nommé lieutenant en Russie, à titre étranger, dansl’armée du général Kouropatkine.

Le prince et Cornaboeux manifestèrentleur enthousiasme par des enculades réciproques. Ils s’équipèrentensuite avant de rejoindre leur corps d’armée.

« La guerre, ça me va, déclaraCornaboeux, et les culs des Japonais doivent êtresavoureux.

– Les cons des japonaises sontcertainement délectables, ajouta le prince en tortillant samoustache. »

Chapitre 5

 

 

« Son Excellence le généralKokodryoff ne peut recevoir en ce moment. Il trempe sa mouillettedans son œuf à la coque.

– Mais, répondit Mony au concierge, jesuis son officier d’ordonnance. Vous autres, Pétropolitains, vousêtes ridicules avec vos suspections continuelles… Vous voyez monuniforme ! On m’a appelé à Saint-Pétersbourg, ce n’était pas,je suppose, dans le but de m’y faire subir les rebuffades desportiers ?

– Montrez-moi vos papiers ! dit lecerbère, un Tatar colossal.

– Voilà ! » prononça sèchementle prince en mettant son revolver sous le nez du pipelet terrifiéqui s’inclina pour laisser passer l’officier.

Mony monta rapidement (en faisant sonnerses éperons) au premier étage du palais du général princeKokodryoff avec lequel il devait partir pour l’Extrême-Orient. Toutétait désert et Mony, qui n’avait vu son général que la veille chezle Tsar, s’étonnait de cette réception. Le général lui avaitpourtant donné rendez-vous et c’était l’heure exacte qui avait étéfixée.

Mony ouvrit une porte et pénétra dans ungrand salon désert et sombre qu’il traversa enmurmurant :

« Ma foi, tant pis, le vin esttiré, il faut le boire. Continuons nosinvestigations. »

Il ouvrit une nouvelle porte qui sereferma d’elle-même sur lui. Il se trouva dans une pièce plusobscure encore que la précédente.

Une voix douce de femme dit enfrançais :

« Fédor, est-cetoi ?

– Oui, c’est moi, monamour ! » dit à voix basse, mais résolument, Mony dont lecœur battait à se rompre.

Il s’avança rapidement du côté d’oùvenait la voix et trouva un lit. Une femme était couchée dessustout habillée. Elle étreignit Mony passionnément en lui dardant salangue dans la bouche. Celui-ci répondait à ses caresses. Il luireleva les jupes. Elle écarta les cuisses. Ses jambes étaient nueset un parfum délicieux de verveine émanait de sa peau satinée, mêléaux effluves de l’odor di femina. Son con où Mony portaitla main était humide. Elle murmurait :

« Baisons… Je n’en peux plus…Méchant, voilà huit jours que tu n’es pas venu. »

Mais Mony, au lieu de répondre, avaitsorti sa pine menaçante et, tout armé, il monta sur le lit et fitentrer son braquemart en colère dans la fente poilue de l’inconnuequi aussitôt agita les fesses en disant :

« Entre bien… Tu me faisjouir… »

En même temps elle porta sa main au basdu membre qui la fêtait et se mit à tâter ces deux petites boulesqui servent d’appendages et que l’on appelle testicules, non pas,comme on le dit communément, parce qu’elles servent de témoins à laconsommation de l’acte amoureux, mais plutôt parce qu’elles sontles petites têtes qui recèlent la matière cervicale qui jaillit dela mentule ou petite intelligence, de même que la tête contient lacervelle qui est le siège de toutes les fonctions mentales. La mainde l’inconnue tâtait soigneusement les couilles de Mony. Tout àcoup, elle poussa un cri, et d’un coup de cul, elle délogea sonfouteur :

« Vous me trompez. Monsieur, monamant en a trois. »

Elle sauta du lit, tourna un boutond’électricité et la lumière fut. La pièce était simplement meublée: un lit, des chaises, une table, une toilette, un poêle. Quelquesphotographies étaient sur la table et l’une représentait unofficier à l’air brutal, vêtu de l’uniforme du régiment dePréobrajenski.

L’inconnue était grande. Ses beauxcheveux châtains étaient un peu en désordre. Son corsage ouvertmontrait une poitrine rebondie, formée par des seins blancs veinésde bleu qui reposaient douillettement dans un nid de dentelle. Sesjupons étaient chastement baissés. Debout, le visage exprimant à lafois la colère et la stupéfaction, elle se tenait devant Mony quiétait assis sur le lit, la pine en l’air et les mains croisées surla poignée de son sabre :

« Monsieur, dit la jeune femme,votre insolence est digne du pays que vous servez. Jamais unFrançais n’aurait eu la goujaterie de profiter comme vous d’unecirconstance aussi imprévue. Sortez, je vous lecommande.

– Madame ou Mademoiselle, répondit Mony,je suis un prince roumain, nouvel officier d’état-major du princeKokodryoff. Récemment arrivé à Saint-Pétersbourg, j’ignore lesusages de cette cité et, n’ayant pu pénétrer ici, bien que j’yeusse rendez-vous avec mon chef, qu’en menaçant le portier de monrevolver, j’eusse cru agir sottement en ne satisfaisant pas unefemme qui semblait avoir besoin de sentir un membre dans sonvagin.

– Vous auriez dû, au moins, ditl’inconnue en regardant le membre viril qui battait la mesure,avertir que vous n’étiez pas Fédor, et maintenant allez-vousen.

– Hélas ! s’écria Mony, vous êtesparisienne pourtant, vous ne devriez pas être bégueule… Ah !qui me rendra Alexine Mangetout et Culculine d’Ancône.

– Culculine d’Ancône ! s’exclama lajeune femme, vous connaissez Culculine ? Je suis sa sœurHélène Verdier ; Verdier c’est aussi son vrai nom et je suisinstitutrice de la fille du général. J’ai un amant, Fédor. Il estofficier. Il a trois couilles. »

À ce moment on entendit un grandbrouhaha dans la rue. Hélène alla voir. Mony regarda derrière elle.Le régiment de Préobrajenski passait. La musique jouait un vieilair sur lequel les soldats chantaient tristement :

Ah ! que ta mère soit foutue !

Pauvre paysan pars en guerre,

Ta femme se fera baiser

Par les taureaux de ton étable.

Toi, tu te feras chatouiller le vit

Par les mouches sibériennes

Mais ne leur rends pas ton membre

Le vendredi, c’est jour maigre

Et ce jour-là ne leur donne pas de sucre nonplus.

Il est fait avec des os de mort.

Baisons, mes frères paysans, baisons

La jument de l’officier.

Elle a le con moins large

Que les filles des Tatars.

Ah ! que ta mère soit foutue !

Tout à coup la musique cessa. Hélènepoussa un cri. Un officier tourna la tête. Mony que venait de voirsa photographie reconnut Fédor qui salua de son sabre encriant :

« Adieu, Hélène, je pars en guerre.Nous ne nous reverrons plus. »

Hélène devint blanche comme une morte ettomba évanouie dans les bras de Mony qui la transporta sur lelit.

Il lui ôta d’abord son corset et lesseins se dressèrent. C’était deux superbes tétons dont la pointeétait rose. Il les suça un peu, puis dégrafa la jupe qu’il enlevaainsi que les jupons et le corsage. Hélène resta en chemise. Monytrés excité releva la toile blanche qui cachait les trésorsincomparables de deux jambes sans défaut. Les bas montaient jusqu’àmi-cuisses et les cuisses étaient rondes comme des tours d’ivoire.Au bas du ventre se cachait la grotte mystérieuse dans un boissacré fauves comme les automnes. Cette toison était épaisse et leslèvres serrées du con ne laissaient apercevoir qu’une raiesemblable à une coche mnémonique sur les poteaux qui servaient decalendrier aux Incas.

Mony respecta l’évanouissement d’Hélène.Il lui retira les bas et commença à lui faire petit salé. Ses piedsétaient jolis, potelé comme des pieds de bébé. La langue du princecommença par les orteils du pied droit. Il nettoyaconsciencieusement l’ongle du gros orteil, puis passa entre lesjointures. Il s’arrêta longtemps sur le petit orteil qui étaitmignon, mignon. Il reconnut que le pied droit avait le goût deframboise. La langue lécheuse fouilla ensuite les plis du piedgauche auquel Mony trouva une saveur qui rappelait celle du jambonde Mayence.

À ce moment Hélène ouvrit les yeux etremua. Mony arrêta ses exercices de petit salé et regarda la joliefille grande et potelée s’étirer en pandiculation. Sa boucheouverte par le bâillement montra une langue rose entre les dentscourtes et ivoirines. Elle sourit ensuite.

HÉLÈNE – Prince, dans quel état m’avezvous mise ?

MONY – Hélène ! c’est pour votrebien que je vous ai mise à votre aise. J’ai été pour vous un bonsamaritain. Un bienfait n’est jamais perdu et j’ai trouvé unerécompense exquise dans la contemplation de vos charmes. Vous êtesexquise et Fédor est un heureux gaillard.

HÉLÈNE – Je ne le verrai plushélas ! Les Japonais vont le tuer.

MONY – Je voudrais bien le remplacer,mais par malheur, je n’ai pas trois couilles.

HÉLÈNE – Ne parle pas comme ça, Mony, tun’en as pas trois, c’est vrai, mais ce que tu as est aussi bien quele sien.

MONY – Est-ce vrai, petitecochonne ? Attends que je déboucle mon ceinturon… C’est fait.Montre-moi ton cul !… comme il est gros, rond est joufflu… Ondirait un ange en train de souffler… Tiens ! il faut que je tefesse en l’honneur de ta sœur Culculine… clic, clac, pan,pan…

HÉLÈNE –Aïe ! Aïe ! Aïe !Tu m’échauffes, je suis toute mouillée.

MONY – Comme tu as les poils épais…clic, clac ; il faut absolument que je le fasse rougir tongros visage postérieur. Tiens, il n’est pas fâché, quand tu leremues un peu on dirait qu’il rigole.

HÉLÈNE – Approche-toi que je tedéboutonne, montre-moi ce gros poupon qui veut se réchauffer dansle sein de sa maman. Qu’il est joli ! Il a une petite têterouge et pas de cheveux. Par exemple, il a des poils en bas à laracine et ils sont durs et noirs. Comme il est beau, cetorphelin…mets-le-moi, dis ! Mony, je veux le téter, le sucer,le faire décharger…

MONY – Attends que je te fasse un peufeuille de rose…

HÉLÈNE – Ah ! c’est bon, je sens talangue dans la raie de mon cul !…Elle entre et fouille lesplis de ma rosette. Ne le déplisse pas trop le pauvre troufignon,n’est-ce pas, Mony ? Tiens, je te fais beau cul. Ah ! Tuas fourré ta figue entière entre mes fesses… Tiens, je pète… Je tedemande pardon, je n’ai pas pu me retenir !… Ah ! Tesmoustaches me piquent et tu baves… cochon… tu baves. Donne-la-moi,ta grosse bite, que je la suce… j’ai soif…

MONY – Ah ! Hélène, comme ta langueest habile. Si tu enseignes aussi bien l’orthographe que tu taillesles plumes tu dois être une institutrice épatante… Oh ! Tu mepicotes le trou du gland avec la langue… Maintenant, je la sens àla base du gland… tu nettoies le repli avec ta langue chaude.Ah ! fellatrice sans pareille, tu glottinesincomparablement !… Ne suce pas si fort. Tu me prends le glandentier dans ta petite bouche. Tu me fais mal ! Ah !Ah ! Ah ! Ah ! Tu me chatouilles tout le vit …Ah ! Ah ! Ne m’écrase pas les couilles… tes dents sontpointues… C’est ça, reprend la tête du nœud, c’est là qu’il fauttravailler… Tu l’aimes bien, le gland ?… petite truie…Ah !… Ah !… Ah !… Ah !… je… dé…charge…cochonne… elle a tout avalé… Tiens, donne-le-moi, ton gros con, queje te gamahuche pendant que je rebanderai…

HÉLÈNE – Va plus fort… Agite bien talangue sur mon bouton… Le sens-tu grossir mon clitoris… dis…fais-moi les ciseaux… C’est ça… Enfonce bien le pouce dans le conet l’index dans le cul. Ah ! c’est bon !… c’estbon !… Tiens ! entends-tu mon ventre qui gargouille deplaisir… C’est ça ! ta main gauche sur mon nichon gauche…Écrase la fraise… Je jouis… Tiens !… les sens-tu mes tours decul, mes coups de reins, salaud ! c’est bon… viens me baiser.Donne-moi vite ta bitte pour que je la suce pour la faire rebanderdur, plaçons-nous en 69, toi sur moi…

» Tu bandes ferme, cochon, ça n’apas été long, enfile-moi… Attends, il y a des poils qui se sontpris… Suce-moi les nichons, comme ça c’est bon !… Entre bienau fond… là, reste comme ça, ne t’en vas pas… Je te serre, je serreles fesses… Je vais bien… Je meurs… Mony… ma sœur, l’as-tu faitautant jouir ?… pousse bien… ça me va jusqu’au fond de l’âme…ça me fait jouir comme si je mourais… je n’en peux plus… cher Mony…partons ensemble. Ah ! je n’en peux plus, je lâche tout… jedécharge…

Mony et Hélène déchargèrent en mêmetemps. Il lui nettoya ensuite le con avec la langue et elle lui fitautant pour le vit.

Pendant qu’il se rajustait et qu’Hélènese rhabillait on entendit des cris de douleur poussées par unefemme.

« Ce n’est rien, dit Hélène, onfesse Nadèje : c’est la femme de chambre de Wanda, la fille dugénéral et mon élève.

– Fais-moi voir cette scène, » ditMony.

Hélène, à moitié vêtue, mena Mony dansune pièce sombre et démeublée, dont une fausse fenêtre intérieureet vitrée donnait sur une chambre de jeune fille. Wanda, la filledu général, était une assez jolie personne de dix-sept ans. Ellebrandissait une nagaïka à tour de bras et cinglait une jolie filleblonde, à quatre pattes devant elle et les jupes relevées. C’étaitNadèje. Son cul était merveilleux, énorme rebondi. Il se dandinaitsous une taille invraisemblablement fine. Chaque coup de nagaïka lafaisait bondir et le cul semblait se gonfler. Il était rayé encroix de Saint-André, traces qu’y laissait la terriblenagaïka.

« Maîtresse, je ne le feraiplus, » criait la fouettée, et son cul en se relevant montraitun con bien ouvert, ombragé par une forêt de poils blondfilasse.

« Va-t’en, maintenant, » criaWanda en donnant un coup de pied dans le con de Nadèje qui s’enfuiten hurlant.

Puis la jeune fille alla ouvrir un petitcabinet d’où sortit une petite fille de treize à quatorze ans minceet brune, d’aspect vicieux.

« C’est Ida, la fille du drogman del’ambassade d’Autriche-Hongrie, murmura Hélène à l’oreille de Mony,elle gougnotte avec Wanda. »

En effet, la petite fille jeta Wanda surle lit, lui releva les jupes et mit à jour une forêt de poils,forêt vierge encore, d’où émergea un clitoris long comme le petitdoigt, qu’elle se mit à sucer frénétiquement.

« Suce bien, mon Ida, ditamoureusement Wanda, je suis très excitée et tu dois l’être aussi.Rien n’est si excitant que de fouetter un gros cul comme celui deNadèje. Ne suce plus maintenant… je vais tebaiser. »

La petite fille se plaça, jupesrelevées, prés de la grande. Les grosses jambes de celle-cicontrastaient singulièrement avec les cuisses minces, brunes etnerveuses de celle-là.

« C’est curieux, dit Wanda, que jet’aie dépucelée avec mon clitoris et que moi-même je sois encorevierge. »

Mais l’acte avait commencé, Wandaétreignait furieusement sa petite amie. Elle caressa un moment sonpetit con encore presque imberbe. Ida disait :

« Ma petite Wanda, mon petit mari,comme tu as des poils ! Baise-moi ! »

Bientôt le clitoris entra dans la fented’Ida et le beau cul potelé de Wanda s’agitâtfurieusement.

Mony que ce spectacle mettait hors delui passa une main sous les jupes d’Hélène et la branla savamment.Elle lui rendit la pareille en saisissant à pleine main sa grossequeue et lentement, pendant que les deux saphiques s’étreignaientéperdument, elle manuélisa la grosse queue de l’officier.Décalotté, le membre fumait. Mony tendait les jarrets et pinçaitnerveusement le petit bouton d’Hélène. Tout à coup Wanda, rouge etéchevelée, se leva de dessus de sa petite amie qui, saisissant unebougie dans le bougeoir, acheva l’œuvre commencée par le clitorisbien développé de la fille du général. Wanda alla à la porte,appela Nadèje qui revint effrayée. La jolie blonde, sur l’ordre desa maîtresse, dégrafa son corsage et en fit sortir ses gros tétons,puis releva les jupes et tendit son cul. Le clitoris en érection deWanda pénétra bientôt entre les fesses satinées dans lesquelleselle alla et vint comme un homme. La petite fille Ida, dont lapoitrine maintenant dénudée était charmante mais plate, vintcontinuer le jeu de sa bougie, assise entre les jambes de Nadèje,dont elle suça savamment le con. Mony déchargea à ce moment sous lapression exercée par les doigts d’Hélène et le foutre alla s’étalersur la vitre qui les séparait des gougnottes. Ils eurent peur qu’onne s’aperçut de leur présence et s’en allèrent.

Ils passèrent enlacés dans uncorridor :

« Que signifie, demanda Mony, cettephrase que m’a dite le portier : “Le général est en train detremper sa mouillette dans son œuf à la coque” ?

– Regarde, » répondit Hélène, etpar une porte entrouverte qui laissait voir dans le cabinet detravail du général, Mony aperçut son chef debout et en traind’enculer un petit garçon charmant. Ses cheveux châtains boucléslui retombaient sur les épaules. Ses yeux bleus et angéliquescontenaient l’innocence des éphèbes que les dieux font mourirjeunes parce qu’ils aiment. Son beau cul blanc et dur semblaitn’accepter qu’avec pudeur le cadeau viril que lui faisait legénéral qui ressemblait assez à Socrate.

« Le général, dit Hélène, élèvelui-même son fils qui a douze ans. La métaphore du portier étaitpeu explicite car, plutôt que de se nourrir lui-même, le général àtrouvé cette méthode convenable pour nourrir et orner l’esprit deson rejeton mâle. Il lui inculque par le fondement une science quime paraît assez solide, et le jeune prince pourra sans honte, plustard, faire bonne figure dans les conseils de l’Empire.

– L’inceste, dit Mony, produit desmiracles. »

Le général semblait au comble de lajouissance, il roulait des yeux blancs striés de rouge.

« Serge, s’écriait-il d’une voixentrecoupée, sens-tu bien l’instrument qui, non satisfait det’avoir engendré, a également assumé la tâche de faire de toi unjeune homme parfait ? Souviens-toi, Sodome est un symbolecivilisateur. L’homosexualité eût rendu les hommes semblables à desdieux et tous les malheurs découlèrent de ce désir que les sexesdifférents prétendent avoir l’un de l’autre. Il n’y a qu’un moyenaujourd’hui de sauver la malheureuse et sainte Russie, c’est que,philopèdes, les hommes professent définitivement l’amour socratiquepour les encroupés, tandis que les femmes iront au rocher deLeucade prendre des leçons de saphisme. »

En poussant un râle de volupté, ildéchargea dans le cul charmant de son fils.

Chapitre 6

 

 

Le siège de Port-Arthur était commencé.Mony et son ordonnance Cornaboeux y étaient enfermés avec lestroupes du brave Stoessel.

Pendant que les Japonais essayaient deforcer l’enceinte fortifiée de fils de fer, les défenseurs de laplace se consolaient des canonnades qui menaçaient de les tuer àchaque instant, en fréquentant assidûment les cafés chantants etles bordels qui étaient restés ouverts.

Ce soir-là, Mony avait copieusement dînéen compagnie de Cornaboeux et de quelques journalistes. On avaitmangé un excellent filet de cheval, des poissons pêchés dans leport et des conserves d’ananas ; le tout arrosé d’excellentvin de Champagne.

À vrai dire, le dessert avait étéinterrompu par l’arrivée inopinée d’un obus qui éclata, détruisantune partie du restaurant et tuant quelques-uns des convives. Monyétait tout guilleret de cette aventure, il avait, avec sang-froid,allumé son cigare à la nappe qui avait pris feu. Il s’en allaitavec Cornaboeux vers un café-concert.

Ce sacré général Kokodryoff, dit-il enchemin, était un stratège remarquable sans doute, il avait devinéle siège de Port-Arthur et vraisemblablement m’y a fait envoyerpour se venger de ce que j’avais surpris ses relations incestueusesavec son fils. De même qu’Ovide j’exprime le crime de mes yeux,mais je n’écrirai ni les Tristes ni lesPontiques. Je préfère jouir du temps qui me reste àvivre.

Quelques boulets de canon passèrent ensifflant au dessus de leur tête, ils enjambèrent une femme quigisait coupée en deux par un boulet et arrivèrent ainsi devantLes Délices du Petit Père.

C’était le beuglant chic de Port-Arthur.Ils entrèrent. La salle était pleine de fumée. Une chanteuseallemande, rousse, et de chairs débordantes, chantait avec un fortaccent berlinois, applaudie frénétiquement par ceux des spectateursqui comprenaient l’allemand. Ensuite quatre girlsanglaises, des sisters quelconques, vinrent danser un pasde gigue, compliqué de cake-walk et de matchiche. C’étaient de fortjolies filles. Elles relevaient haut leurs jupes froufroutantespour montrer un pantalon garni de fanfreluches, mais heureusementle pantalon était fendu et l’on pouvait apercevoir parfois leursgrosses fesses encadrées par la batiste du pantalon, ou les poilsqui estompaient la blancheur de leur ventre. Quand elles levaientla jambe, leurs cons s’ouvraient tout moussus. Elleschantaient :

My cosey corner girl

et furent plus applaudies que laridicule fräulein qui les avait précédées.

Des officiers russes, probablement troppauvres pour se payer des femmes, se branlaient consciencieusementen contemplant les yeux dilatés ce spectacle paradisiaque au sensmahométan.

De temps en temps, un puissant jet defoutre jaillissait d’un de ces vits pour aller s’aplatir sur ununiforme voisin ou même dans une barbe.

Après les girls, l’orchestreattaqua une marche bruyante et le numéro sensationnel se présentasur la scène. Il était composé d’une Espagnole et d’un Espagnol.Leurs costumes toréadoresques produisirent une vive impression surles spectateurs qui entonnèrent un Bojé tsaria Krany decirconstance.

L’Espagnole était une superbe filleconvenablement disloquée. Des yeux de jais brillaient dans sa facepâle d’un ovale parfait. Ses hanches étaient faites au tour et lespaillettes de son vêtement éblouissaient.

Le torero, svelte et robuste, tortillaitaussi une croupe dont la masculinité devait avoir sans doutequelques avantages.

Ce couple intéressant lança d’abord dansla salle, de la main droite, tandis que la gauche reposait sur lahanche cambrée, une couple de baisers qui firent fureur. Puis, ilsdansèrent lascivement à la mode de leur pays. Ensuite l’Espagnolereleva ses jupes jusqu’au nombril et les agrafa de façon à cequ’elle resta ainsi découverte jusqu’à l’ornière ombilicale. Seslongues jambes étaient gainées dans des bas de soie rouge quimontaient jusqu’aux trois quarts des cuisses. Là, ils étaientattachés au corset par des jarretelles dorées auxquelles venaientse nouer les oies qui retenaient un loup de velours noir plaqué surles fesses de façon à masquer le trou du cul. Le con était cachépar une toison d’un noir bleu qui frisottait.

Le torero, tour en chantant, sortit sonvit très long et très dur. Ils dansèrent ainsi, ventre en avant,semblant se chercher et se fuir. Le ventre de la jeune femmeondulait comme une mer soudain consistante, ainsi l’écumeméditerranéenne se condensa pour former le ventre purd’Aphrodite.

Tout à coup, et comme par enchantement,le vit et le con de ces histrions se joignirent et l’on crut qu’ilsallaient simplement copuler sur la scène.

Mais point.

De son vit bien emmanché, le torerosouleva la jeune femme qui plia les jambes et ne toucha plus terre.Il se promena un moment. Puis les valets du théâtre ayant tendu unfil de fer à trois mètres au dessus des spectateurs, il montadessus et funambule obscène, promena ainsi sa maîtresse au-dessusdes spectateurs congestionnés, à travers la salle de spectacle. Ilrevint ensuite à reculons sur la scène. Les spectateursapplaudissaient à tout rompre et admirèrent fort les appas del’Espagnole dont le cul masqué semblait sourire car il était trouéde fossettes.

Alors ce fut le tour de la femme. Letorero plia les genoux et solidement emmanché dans le con de sacompagne, fur promené aussi sur la corde raide.

Cette fantaisie funambulesque avaitexcité Mony.

Les Samouraïjoyeux, tel était l’agréable nom du lupanar à lamode pendant le siège de Port-Arthur.

Il était tenu par deux hommes, deuxanciens poètes symbolistes qui, s’étant épousés par amour, à Paris,étaient venus cacher leur bonheur en Extrême-Orient. Ils exerçaientle métier lucratif de tenancier de bordel et s’en trouvaient bien.Ils s’habillaient en femmes et se disaient gousses sans avoirrenoncé à leurs moustaches et à leurs noms masculins.

L’un était Adolphe Terré. C’était leplus vieux. Le plus jeune eut son heure de célébrité à Paris. Quine se souvient du manteau gris perle et du tour de cou en herminede Tristan de Vinaigre ?

« Nous voulons des femmes, »dit en français Mony à la caissière qui n’était autre qu’AdolpheTerré. Celui-ci commença un de ses poèmes :

Un soir qu’entre Versailles etFontainebleau

Je suivais une nymphe dans les forêtsbruissantes

Mon vit banda soudain pour l’occasionchauve

Qui passait maigre et droite diaboliquementidyllique.

Je l’enfilais trois fois, puis me saoulais vingtjours,

J’eus une chaude-pisse mais les dieuxprotégeaient

Le poète. Les glycines ont remplacé mespoils

Et Virgile chia sur moi, ce distiqueversaillais…

« Assez, assez, dit Cornaboeux, desfemmes, nom de Dieu !

– Voici la sous-maîtresse ! »dit respectueusement Adolphe.

La sous-maîtresse, c’est-à-dire le blondTristan de Vinaigre, s’avança gracieusement et, dardant ses yeuxbleus sur Mony, prononça d’une voix chantante ce poèmehistorique :

Mon vit a rougi d’une allégressevermeille

Au printemps de mon âge

Et mes couilles ont balancé comme des fruitslourds

Qui cherchent la corbeille,

La toison somptueuse où s’enclôt ma verge

Sa pagnotte très épaisse

Du cul à l’aine et de l’aine au nombril (enfin, de touscôtés !).

En respectant mes frêles fesses,

Immobiles et crispées quand il me fautchier

Sur la table trop haute et le papierglacé

Les chauds étrons de mes pensées.

« Enfin, dit Mony, est-ce un bordelici, ou un chalet de nécessité ?

– Toutes ces dames au salon ! criaTristan et, en même temps, il donna une serviette à Cornaboeux enajoutant :

– Une serviette pour deux, Messieurs, …Vous comprenez, en temps de siège. »

Adolphe perçut les 360 roubles quecoûtaient les relations avec les putains à Port-Arthur. Les deuxamis entrèrent au salon. Un spectacle incomparable les yattendait.

Les putains, vêtues de peignoirsgroseille, cramoisi, bleu guimet ou bordeaux, jouaient au bridge enfumant des cigarettes blondes.

À ce moment, il y eut un fracasépouvantable : un obus trouant le plafond tomba lourdement surle sol où il s’enfonça comme un bolide, juste au centre du cercleformé par les joueuses de bridge. Par bonheur, l’obus n’éclata pas.Toutes les femmes tombèrent à la renverse en poussant des cris.Leurs jambes se relevèrent et elles montrèrent l’as de piques auxyeux concupiscents des deux militaires. Ce fut un étalage admirablede culs de toutes les nationalités, car ce bordel modèle possédaitdes putains de toutes races. Le cul en forme de poire de laFrissonne contrastait avec les culs rebondis des Parisiennes, lesfesses merveilleuses des Anglaises, les postérieurs carrés desScandinaves et les culs tombants des Catalanes. Une négresse montraune masse tourmentée qui ressemblait plutôt à un cratère volcaniquequ’à une croupe féminine. Dès qu’elle fut relevée, elle proclamaque le camp adverse était grand chelem, tant on s’accoutume viteaux horreurs de la guerre.

« Je prend la négresse, déclaraCornaboeux, tandis que cette reine de Saba, se levant ens’entendant nommer, saluait son Salomon de ces parolesamènes :

– Ti viens piner ma g’osse patate, misséle géné’al ? »

Cornaboeux l’embrassa gentiment. MaisMony n’était pas satisfait de cette exhibitioninternationale :

« Où sont les Japonaises ?demanda-t-il.

– C’est cinquante roubles deplus, » déclara la sous-maîtresse en retroussant ses fortesmoustaches, vous comprenez, c’est l’ennemi !

Mony paya et on fit entrer une vingtainede mousmés dans leur costume national.

Le prince en choisit une qui étaitcharmante et la sous-maîtresse fit entrer les deux couples dans unretiro aménagé dans un but foutatif.

La négresse qui s’appelait Cornélie etla mousmé qui répondait au nom délicat de Kilyému,c’est-à-dire : bouton de fleur du néflier du Japon, sedéshabillèrent en chantant l’une en sabir tripolitain, l’autre enbitchlamar.

Mony et Cornaboeux sedéshabillèrent.

Le prince laissa, dans un coin, sonvalet de chambre et la négresse, et ne s’occupa plus que de Kilyémudont la beauté enfantine et grave à la foisl’enchantait.

Il l’embrassa tendrement et, de temps àautre, pendant cette belle nuit d’amour, on entendait le bruit dubombardement. Des obus éclataient avec douceur. On eût dit qu’unprince oriental offrait un feu d’artifice en l’honneur de quelqueprincesse géorgienne et vierge.

Kilyému était petite mais très bienfaite, son corps était jaune comme une pêche, ses seins petits etpointus étaient durs comme des balles de tennis. Les poils de soncon étaient réunis en une petite touffe rêche et noire, on eût ditd’un pinceau mouillé.

Elle se mit sur le dos et ramenant sescuisses sur son ventre, les genoux pliés, elle ouvrit ses jambescomme un livre.

Cette posture impossible à uneEuropéenne étonna Mony.

Il en goûta bientôt les charmes. Son vits’enfonça tout entier jusqu’aux couilles dans un con élastique qui,large d’abord, se resserra bientôt d’une façonétonnante.

Et cette petite fille qui semblait àpeine nubile avait le casse-noisettes. Mony s’en aperçut bienlorsque après les derniers soubresauts de volupté, il déchargeadans un vagin qui s’était follement resserré et qui tétait le vitjusqu’à la dernière goutte…

« Raconte-moi ton histoire, »dit Mony à Kilyému tandis qu’on entendait dans le coin les hoquetscyniques de Cornaboeux et de la négresse.

Kilyému s’assit :

« Je suis, dit-elle, la fille d’unjoueur de sammisen, c’est une sorte de guitare, on en joueau théâtre. Mon père figurait le chœur et, jouant des airs tristes,récitait des histoires lyriques et cadencées dans une loge grilléede l’avant-scène.

» Ma mère, la belle Pêche deJuillet, jouait les principaux rôles de ces longues piècesqu’affectionne la dramaturgie nipponne.

» Je me souviens qu’on jouaitLes Quarante-sept Roonins, La Belle Siguenaï ou bienTaïko.

» Notre troupe allait de ville enville, et cette nature admirable où j’ai grandi se représentetoujours à ma mémoire dans les moments d’abandon amoureux. Jegrimpais dans les matsous, Ces conifères géants ;j’allais voir se baigner dans les rivières les beaux Samouraïs nus,dont la mentule énorme n’avait aucune signification pour moi, àcette époque, et je riais avec les servantes jolies et hilares quivenaient les essuyer.

» Oh ! faire l’amour dans monpays toujours fleuri ! Aimer un lutteur trapu sous descerisiers roses et descendre des collines ens’embrassant !

» Un matelot, en permission de laCompagnie du Nippon Josen Katsha et qui était mon cousin,me prit un jour ma virginité.

» Mon père et ma mère jouaientLe Grand Voleur et la salle était comble. Mon cousinm’emmena promener. J’avais treize ans. Il avait voyagé en Europe etme racontait les merveilles d’un univers que j’ignorais. Il m’amenadans un jardin désert plein d’iris, de camélias rouge sombre, delys jaunes et de lotos pareils à ma langue tant ils étaientjoliment roses. Là, il m’embrassa et me demanda si j’avais faitl’amour, je lui dis que non. Alors, il défit mon kimono et mechatouilla les seins, cela me fit rire mais je devins très sérieuselorsqu’il eut mis dans ma main un membre dur, gros etlong.

» “Que veux-tu en faire ?” luidemandai-je.

» Sans me répondre, il me coucha,me mit les jambes à nu et me dardant sa langue dans la bouche, ilpénétra ma virginité. J’eus la force de pousser un cri qui duttroubler les graminées et les beaux chrysanthèmes du grand jardindésert, mais aussitôt la volupté s’éveilla en moi.

» Un armurier m’enleva ensuite, ilétait beau comme le Daïboux de Kamakoura, et il faut parlerreligieusement de sa verge qui semblait de bronze doré et qui étaitinépuisable. Tous les soirs avant l’amour je me croyais insatiablemais lorsque j’avais senti quinze fois la chaude semence s’épancherdans ma vulve, je devais lui offrir ma croupe lasse pour qu’il pûts’y satisfaire, ou lorsque j’étais trop fatiguée, je prenais sonmembre dans la bouche et le suçais jusqu’à ce qu’il m’ordonnât decesser ! Il se tua pour obéir aux prescriptions du Bushido, eten accomplissant cet acte chevaleresque me laissa seule etinconsolée.

Un Anglais de Yokohama me recueillit. Ilsentait le cadavre comme tous les Européens, et longtemps je ne pusme faire à cette odeur. Aussi le suppliais-je de m’enculer pour nepas voir devant moi sa face bestiale à favoris roux. Pourtant à lafin je m’habituai à lui et, comme il était sous ma domination, jele forçais à me lécher la vulve jusqu’à ce que sa langue, prise decrampe, ne pût plus remuer.

» Une amie dont j’avais faitconnaissance à Tokyo et que j’aimais à la folie venait meconsoler.

» Elle était jolie comme leprintemps et il semblait que deux abeilles étaient toujours poséessur la pointe de ses seins. Nous nous satisfaisions avec un morceaude marbre jaune taillé par les deux bouts en forme de vit. Nousétions insatiables et, dans les bras l’une de l’autre, éperdues,écumantes et hurlantes, nous nous agitions furieusement comme deuxchiens qui veulent ronger le même os.

» L’Anglais un jour devintfou ; il se croyait le Shogun et voulait enculer leMikado.

» On l’emmena et je fis la putainen compagnie de mon amie jusqu’au jour où je devins amoureuse d’unAllemand, grand, fort, imberbe, qui avait un grand vit –inépuisable. Il me battait et je l’embrassais en pleurant. À lafin, rouée de coups, il me faisait l’aumône de son vit et jejouissais comme une possédée en l’étreignant de toutes mesforces.

» Un jour nous prîmes le bateau, ilm’emmena à Shangaï et me vendit à une maquerelle. Puis il s’enalla, mon bel Egon, sans tourner la tête, me laissant désespérée,avec les femmes du bordel qui riaient de moi. Elles m’apprirentbien le métier, mais lorsque j’aurai beaucoup d’argent je m’enirai, en honnête femme, par le monde pour trouver mon Egon, sentirencore une fois son membre dans ma vulve et mourir en pensant auxarbres roses du Japon. »

La petite Japonaise, droite et sérieuse,s’en alla comme une ombre, laissant Mony, les larmes aux yeux,réfléchir à la fragilité des passions humaines.

Il entendit alors un ronflement sonoreet tournant la tête, aperçut la négresse et Cornaboeux endormischastement aux bras l’un de l’autre, mais ils étaient monstrueuxtous deux. Le gros cul de Cornélie ressortait, reflétant la lunedont la lueur venait par la fenêtre ouverte. Mony sortit son sabredu fourreau et piqua dans cette grosse pièce de viande.

Dans la salle, on criait aussi.Cornaboeux et Mony sortirent avec la négresse. La salle étaitpleine de fumée. Quelques officiers russes ivres et grossiersétaient entrés et, vomissant des jurons immondes, s’étaientprécipités sur les Anglaises du bordel qui, rebutées par l’aspectignoble de ces soudards, murmurèrent des Bloody et desDamned à qui mieux mieux.

Cornaboeux et Mony contemplèrent uninstant le viol des putains, puis sortirent pendant une enculadecollective et faramineuse, laissant désespérées Adolphe et Tristande Vinaigre qui essayaient de rétablir l’ordre et s’agitaientvainement, empêtrés dans leurs jupons de femme.

Au même instant entra le généralStoessel et tout le monde de rectifier la position, même lanégresse.

Les Japonais venaient de livrer lepremier assaut à la ville assiégée.

Mony eut presque envie de revenir surses pas pour voir ce que ferait son chef, mais on entendait descris sauvages du côté des remparts.

Des soldats arrivèrent amenant unprisonnier. C’était un grand jeune homme, un Allemand, qu’on avaittrouvé à la limite des travaux de défense, en train de détrousserles cadavres. Il criait en allemand :

« Je ne suis pas un voleur. J’aimeles Russes, je suis venu courageusement à travers les lignesjaponaises pour me proposer comme tante, tapette, enculé. Vousmanquez sans doute de femmes et ne serez pas fâchés dem’avoir.

– À mort, crièrent les soldats, à mort,c’est un espion, un maraudeur, un détrousseur decadavres ! »

Aucun officier n’accompagnait lessoldats. Mony s’avança et demanda desexplications :

« Vous vous trompez, dit-il àl’étranger, nous avons des femmes en abondance, mais votre crimedoit être vengé. Vous allez être enculé, puisque vous y tenez, parles soldats qui vous ont pris et vous serez empalé ensuite. Vousmourrez ainsi comme vous avez vécu et c’est la plus belle mort entémoignage des moralistes. Votre nom ?

– Egon Müller, déclara l’homme entremblant.

– C’est bien, dit sèchement Mony, vousvenez de Yokohama et vous avez trafiqué honteusement, en vraimaquereau, de votre maîtresse, une Japonaise nommée Kilyému. Tante,espion, maquereau et détrousseur de cadavres, vous êtes complet.Qu’on prépare le poteau et vous, soldats, enculez-le… Vous n’avezpas tour les jours une pareille occasion. »

On mit nu le bel Egon. C’était un garçond’une beauté admirable et ses seins étaient arrondis comme ceuxd’un hermaphrodite. À l’aspect de ces charmes, les soldatssortirent leurs vits concupiscents.

Cornaboeux fut touché, les larmes auxyeux il demanda à son maître d’épargner Egon, mais Mony futinflexible et ne permit à son ordonnance que de se faire sucer levit par le charmant éphèbe, qui, le cul tendu, reçut, à tour derôle, dans son anus dilaté, les bittes rayonnantes des soldats qui,en bonnes brutes, chantaient des hymnes religieuses en sefélicitant de leur capture.

L’espion, après qu’il reçut la troisièmedécharge, commença à jouir furieusement et il agitait son cul ensuçant le vit de Cornaboeux, comme s’il eut encore trente années devie devant lui.

Pendant ce temps, on avait dressé le palde fer qui devait servir de siège au giton.

Quand tous les soldats eurent enculé leprisonnier, Mony dit quelques mots à l’oreille de Cornaboeux quiétait encore béat de la plume qu’on venait de luitailler.

Cornaboeux alla jusqu’au bordel et enrevint bientôt accompagné de la jeune putain japonaise Kyliému, quise demandait ce qu’on lui voulait.

Elle aperçut à tout coup Egon que l’onvenait de ficher, bâillonné, sur le pal de fer. Il secontorsionnait et la pique lui pénétrait petit à petit dans lefondement. Sa pine par-devant bandait à se rompre.

Mony désigna Kyliému aux soldats et lapauvre petite femme regardait son amant empalé avec des yeux où laterreur, l’amour et la compassion se mêlaient en une désolationsuprême. Les soldats la mirent nue et hissèrent son pauvre petitcorps d’oiseau sur celui de l’empalé.

Ils écartèrent les jambes de lamalheureuse et le vit gonflé qu’elle avait tant désiré la pénétraencore.

La pauvre petite âme simple necomprenait pas cette barbarie, mais le vit qui la remplissaitl’excitait trop à la volupté. Elle devint comme folle et s’agitaitle long du pal. Il déchargea en expirant.

C’était un étrange étendard que celuiformé par cet homme bâillonné et cette femme qui s’agitait sur lui,bouche fendue !… Un sang sombre formait une mare au pied dupal.

« Soldats, saluez ceux qui meurent,cria Mony et s’adressant à Kilyému :

» J’ai rempli tes souhaits… En cemoment, les cerisiers sont en fleurs au Japon, des amants s’égarentdans la neige rose des pétales quifeuillotent ! »

Puis, braquant son revolver il lui brisala tête et la cervelle de la petite courtisane jaillit au visage del’officier, comme si elle avait voulu cracher sur sonbourreau.

Chapitre 7

 

 

Après l’exécution sommaire de l’espionEgon Müller et de la putain japonaise Kilyému, le prince Vibescuétait devenu très populaire dans Port-Arthur.

Un jour, le général Stoessel le fitappeler et lui remit un pli en disant :

« Prince Vibescu, bien que n’étantpas russe, vous n’en êtes pas moins un des meilleurs officiers dela place… Nous attendons des secours, mais il faut que le généralKouropatkine se hâte… S’il tarde encore, il faut capituler… Ceschiens de Japonais nous guettent et leur fanatisme aura un jourraison de notre résistance. Il faut que vous traversiez les lignesjaponaises et que vous remettiez cette dépêche augénéralissime. »

On prépara un ballon. Pendant huit joursMony et Cornaboeux s’exercèrent au maniement de l’aérostat qui futgonflé un beau matin.

Les deux messagers montèrent dans lanacelle, prononcèrent le traditionnel « Lâcheztout ! » et bientôt ayant atteint la région des nuages,la terre ne leur apparut plus que comme une chose petite et lethéâtre de la guerre leur apparaissant nettement avec les armées,les escadres sur la mer, et une allumette qu’ils frottaient pourallumer leur cigarette laissait une traînée plus lumineuse que lesboulets de canons géants dont se servaient lesbelligérants.

Une bonne brise poussa le ballon dans ladirection des armées russes et après quelques jours ils atterrirentet furent reçus par le grand officier qui leur souhaita labienvenue. C’était Fédor, l’homme aux trois couilles, l’ancienamant d’Hélène Verdier, la sœur de Culculine d’Ancône.

« Lieutenant, lui dit le princeVibescu, en sautant de la nacelle, vous êtes bien honnête et laréception que vous nous faites nous dédommage de bien de fatigues.Laissez-moi vous demander pardon de vous avoir fait cocu àSaint-Pétersbourg avec votre maîtresse Hélène, l’institutricefrançaise de la fille du général Kokodryoff.

– Vous avez bien fait, riposta Fédor,figurez-vous que j’ai trouvé ici sa sœur Culculine, c’est unesuperbe fille qui est kellnerine dans une brasserie à femmes quefréquentent nos officiers. Elle a quitté Paris pour gagner la fortesomme en Extrême-Orient. Elle gagne beaucoup d’argent ici, car lesofficiers font la noce en gens qui n’ont que peu de temps à vivreet son amie Alexine Mangetout est avec elle.

– Comment ! s’écria Mony, Culculineet Alexine sont ici !… Menez-moi vite auprès du généralKouropatkine, il faut avant tout que j’accomplisse ma mission… Vousme mènerez ensuite à la brasserie. »

Le général Kouropatkine reçutaimablement Mony dans son palais. C’était un wagon assez bienaménagé.

Le généralissime lut le message, puisdit :

« Nous ferons tout notre possiblepour délivrer Port-Arthur. En attendant, prince Vibescu, je vousnomme chevalier de Saint-Georges… »

Une demi-heure après, le nouveau décorése trouvait dans la brasserie du Cosaque endormi encompagnie de Fédor et de Cornaboeux. Deux femmes se précipitèrentpour les servir. C’étaient Culculine et Alexine, toutes charmantes.Elles étaient habillées en soldats russes et portaient un tablierde dentelles devant leurs larges pantalons emprisonnés dans lesbottes, leurs culs et leurs poitrines saillaient agréablement etbombaient l’uniforme. Une petite casquette posée de travers surleur chevelure complétait ce que cet accoutrement militaire avaitd’excitant. Elles avaient l’air de petites figurantesd’opérette.

« Tiens, Mony ! » s’écriaCulculine.

Le prince embrassa les deux femmes etdemanda leur histoire.

« Voilà, dit Culculine, mais tunous raconteras aussi ce qui t’est arrivé.

» Depuis la nuit fatale où descambrioleurs nous laissèrent à demi morts auprès du cadavre d’undes leurs dont j’avais coupé le vit avec mes dents dans un instantde folle jouissance, je ne me réveillais qu’entourée de médecins.On m’avait retrouvé un couteau planté dans les fesses. Alexine futsoignée chez elle et de toi nous n’eûmes plus de nouvelles. Maisnous apprîmes, quand nous pûmes sortir, que tu étais repartit enSerbie. L’affaire avait fait un scandale énorme, mon explorateur melâcha à son retour et le sénateur d’Alexine ne voulut plusl’entretenir.

» Notre étoile commençait àdécliner à Paris. La guerre éclata entre la Russie et le Japon. Lebarbeau d’une de mes amies organisait un départ de femmes pourservir dans les brasseries-bordels qui suivaient l’armée russe, onnous embaucha et voilà… »

Mony raconta ensuite ce qui lui étaitarrivé, en omettant ce qui s’était passé dans l’Express-Orient. Ilprésenta Cornaboeux aux deux femmes mais sans dire qu’il était lecambrioleur qui avait planté son couteau dans les fesses deCulculine.

Tous ces récits amenèrent une grandeconsommation de boissons ; la salle s’était remplied’officiers en casquette qui chantaient à tue-tête en caressant lesserveuses.

« Sortons, » ditMony.

Culculine et Alexine les suivirent etles cinq militaires sortirent des retranchements et se dirigèrentvers la tente de Fédor.

La nuit était venue étoilée. Mony eutune fantaisie en passant devant le wagon du généralissime, il fitdéculotter Alexine, dont les grosses fesses semblaient gênées dansle pantalon et, tandis que les autres continuaient leur marche, ilmania le superbe cul, pareil à une face pâle sous la lune pâle,puis sortant sa pine farouche il la frotta un moment dans la raieculière, picotant parfois le trou du cul, puis il se décida soudainen entendant une sonnerie sèche de trompette, accompagnée deroulements de tambour. La pine descendit entre les fesses fraîcheset s’engagea dans une vallée qui aboutissait au con. Les mains dujeune homme, par-devant, fouillaient la toison et agaçaient leclitoris. Il alla et vint, fouillant du soc de sa charrue le sillond’Alexine qui jouissait en agitant son cul lunaire dont la lunelà-haut semblait sourire en l’admirant. Tout à coup commençal’appel monotone des sentinelles ; leurs cris se répétaient àtravers la nuit. Alexine et Mony jouissaient silencieusement etlorsqu’ils éjaculèrent, presque au même instant et en soupirantprofondément, un obus déchira l’air et vint tuer quelques soldatsqui dormaient dans un fossé. Ils moururent en se lamentant commedes enfants qui appellent leur mère. Mony et Alexine, viterajustés, coururent à la tente de Fédor.

Là ils trouvèrent Cornaboeuxdébraguetté, agenouillé devant Culculine, qui, déculottée, luimontrait son cul. Il disait :

« Non, il n’y parait point etjamais on ne dirait que tu as reçu un coup de couteaulà-dedans. »

Puis s’étant levé, il l’encula en criantdes phrases russes qu’il avait apprises.

Fédor se plaça alors devant elle et luiintroduisit son membre dans le con. On eût dit que Culculine étaitun joli garçon que l’on enculait tandis qu’il enfilait sa queuedans une femme. En effet, elle était vêtue en homme et le membre deFédor semblait être á elle. Mais ses fesses étaient trop grossespour que cette pensée pût prévaloir longtemps. De même, sa taillemince et le bombement de sa poitrine démentaient qu’elle fût ungiton. Le trio s’agitait en cadence et Alexine s’en approcha pourchatouiller les trois couilles de Fédor.

À ce moment, un soldat demanda à hautevoix, hors de la tente, le prince Vibescu.

Mony sortit, le militaire venait enestafette de la part du général Mounine qui mandait Monysur-le-champ.

Il suivit le soldat et, à travers lecampement, ils arrivèrent jusqu’à un fourgon dans lequel monta Monytandis que le soldat annonçait :

« Le princeVibescu. »

L’intérieur du fourgon ressemblait à unboudoir, mais un boudoir oriental. Un luxe insensé y régnait et legénéral Mounine, un colosse de cinquante ans, reçut Mony avec unegrande politesse.

Il lui montra, nonchalamment étendue surun sofa, une jolie femme d’une vingtaine d’années.

C’était une Circassienne, safemme :

« Prince Vibescu, dit le général,mon épouse, ayant entendu parler aujourd’hui même de votre exploit,a tenu à vous en féliciter. D’autre part, elle est enceinte detrois mois et une envie de femme grosse la pousse irrésistiblementà vouloir coucher avec vous. La voici ! Faites votre devoir.Je me satisferai d’autre manière. »

Sans répliquer, Mony se mit nu etcommença à déshabiller la belle Haïdyn qui paraissait dans un étatd’excitation extraordinaire. Elle mordait Mony pendant qu’il ladéshabillait. Elle était admirablement faite et sa grossessen’apparaissait pas encore. Ses seins moulés par les Grâces sedressaient ronds comme des boulets de canon.

Son corps était souple, gras et élancé. Il yavait une si belle disproportion entre la grosseur de son cul et laminceur de sa taille que Mony sentit se dresser son membre comme unsapin de Norvège. Elle le lui saisit tandis qu’il tâtait lescuisses qui étaient grosses en haut et s’amincissaient vers legenou.

Quand elle fut nue, il monta sur elle etl’enfila en hennissant comme un étalon tandis qu’elle fermait lesyeux savourant une béatitude infinie.

Le général Mounine, pendant ce temps,avait fait entrer un petit garçon chinois, tout mignon etapeuré.

Ses yeux bridés clignotaient tournésvers le couple en amour.

Le général le déshabilla et lui suça saquéquette grosse à peine comme un jujube.

Il le tourna ensuite et fessa son petitcul maigre et jaune. Il saisit son grand sabre et le plaça prés delui…

Puis il encula le petit garçon quidevait connaître cette manière de civiliser la Mandchourie, car ilagitait d’une façon expérimentée son petit corps de lopecéleste.

Le général disait :

« Jouis bien, mon Haïdyn, je vaisjouir aussi. »

Et sa pine sortait presque entière ducorps de l’enfant chinois pour y rentrer prestement. Lorsqu’il enfut à la jouissance, il prit le sabre et, les dents serrées, sansarrêter le culetage, trancha la tête du petit Chinois dont lesderniers spasmes lui procurèrent une grande jouissance tandis quele sang jaillissait de son cou comme l’eau d’unefontaine.

Le général décula ensuite et s’essuya laqueue avec son mouchoir. Il nettoya ensuite son sabre et ayantramassé la tête du petit décollé la présenta à Mony et à Haïdyn quimaintenant avaient changé de position.

La Circassienne chevauchait Mony avecrage. Ses tétons dansaient et son cul se haussait frénétiquement.Les mains de Mony palpaient ces grosses fessesmerveilleuses.

« Regardez, dit le général, commele petit Chinois sourit gentiment. »

La tête grimaçait affreusement, mais sonaspect redoubla la rage érotique des deux baiseurs qui culetèrentavec beaucoup plus d’ardeur.

Le général lâcha la tête, puissaisissant sa femme par les hanches il lui introduisit son membredans le cul. La jouissance de Mony en fut augmentée. Les deuxpines, à peine séparées par une mince paroi, venaient se cogner dumuseau en augmentant la jouissance de la jeune femme qui mordaitMony et se lovait comme une vipère. La triple décharge eut lieu enmême temps. Le trio se sépara et le général, aussitôt debout,brandit son sabre en criant :

« Maintenant, prince Vibescu, ilfaut mourir, vous en avez trop vu ! »

Mais Mony le désarma sanspeine.

Il l’attacha ensuite par les pieds etpar les mains et le coucha dans un coin du fourgon, près du cadavredu petit Chinois. Ensuite il continua jusqu’au matin ses foutaisonsdélectables avec la générale. Quand il la quitta, elle était lasseet endormie. Le général dormait aussi pieds et poingsliés.

Mony s’en fut dans la tente deFédor : on y avait pareillement baisé toute la nuit. Alexine,Culculine, Fédor et Cornaboeux dormaient nus et couchés pêle-mêlesur des manteaux. Le foutre collait le poil des femmes et les vitsdes hommes pendaient lamentablement.

Mony les laissa dormir et se mit à errerdans le camp. On annonçait un prochain combat avec les Japonais.Les soldats s’équipaient ou déjeunaient. Des cavaliers pansaientleurs chevaux.

Un cosaque qui avait froid aux mainsétait en train de se les réchauffer dans la conasse de sa jument.La bête hennissait doucement ; tout à coup, le cosaqueréchauffé se hissa sur une chaise derrière sa bête et sortant ungrand vit long comme un bois de lance le fit pénétrer avec délicesdans la vulve animale qui jutait un hippomane fort aphrodisiaque,car la brute humaine déchargea trois fois avec de grands mouvementsde cul avant de déconner.

Un officier qui aperçut cet acte debestialité s’approcha du soldat avec Mony. Il lui reprocha vivementde s’être livré à sa passion :

« Mon ami, lui dit-il, lamasturbation est une qualité militaire.

» Tout bon soldat doit savoir qu’entemps de guerre l’onanisme est le seul acte amoureux permis.Branlez-vous. Mais ne touchez ni aux femmes, ni auxbêtes.

» D’ailleurs, la masturbation estfort louable, car elle permet aux hommes et aux femmes des’habituer à leur séparation prochaine et définitive. Les mœurs,l’esprit, les costumes et les goûts des deux sexes diffèrent deplus en plus. Il serait grand temps de s’en apercevoir et il meparaît nécessaire, si l’on veut dominer sur terre, de tenir comptede cette loi naturelle qui bientôt s’imposera ».

L’officier s’éloigna laissant Monypensif regagner la tente de Fédor.

Tout à coup le prince perçut une rumeurbizarre, on eût dit des pleureuses irlandaises se lamentant sur unmort inconnu.

En s’approchant le bruit se modifia, ildevint rythmé par des claquements secs comme si un chef d’orchestrefou tapait de son bâton sur son pupitre pendant que l’orchestrejouerait en sourdine.

Le prince courut plus vite et unspectacle étrange se présenta devant ses yeux. Une troupe desoldats commandés par un officier frappaient à tour de rôle avec delongues baguettes flexibles sur le dos de condamnés nus jusqu’à laceinture.

Mony, dont le grade était supérieur àcelui qui commandait les fouetteurs, voulut prendre leurcommandement.

On amena un nouveau coupable. C’était unbeau gars Tatar ne parlant presque pas le russe. Le prince le fitmettre complètement nu, puis les soldats le fustigèrent de tellefaçon que le froid du matin le piquait en même temps que les vergesqui les cinglaient.

Il était impassible et ce calme irritaMony ; il dit un mot À l’oreille de l’officier qui ramenabientôt une serveuse de brasserie. C’était une plantureusekellnerine dont la croupe et la poitrine remplissaient indécemmentl’uniforme qui la sanglait. Cette belle et grosse fille arrivagênée de son costume et marchant à pas de canard.

« Vous êtes indécente, ma fille,lui dit Mony, quand on est une femme comme vous, on ne s’habillepas en homme ; cent coups de verge pour vousl’apprendre. »

La malheureuse tremble de tous sesmembres, mais, sur un geste de Mony, les soldats ladépouillèrent.

Sa nudité contrastait singulièrementavec celle du Tatar.

Lui était très long, le visage émacié,les yeux petits, malins et calmes ; ses membres avaient cettemaigreur que l’on prête à Jean-Baptiste, après qu’il eut vécuquelque temps de sauterelles. Ses bras, sa poitrine et ses jambeshéronnières étaient velus, son pénis circoncis prenait de laconsistance à cause de la fustigation et le gland en était pourpre,couleur de vomissement d’ivrogne.

La kellnerine, beau spécimen d’Allemandedu Brunswick, était lourde de croupe ; on eût dit une robustecavale luxembourgeoise lâchée parmi les étalons. Les cheveux blondfilasse la poétisaient assez et les Nixes rhénanes ne doivent pasêtre autrement.

Des poils blonds très clairs luipendaient jusqu’au milieu des cuisses. Cette tignasse couvraitcomplètement une motte rebondie. Cette femme respirait une santérobuste et tous les soldats sentirent leurs membres virils semettre d’eux-mêmes au port d’armes.

Mony demanda un knout qu’on lui apporta.Il le mit dans la main du Tatar.

« Cochon de prévôt, lui cria-t-il,si tu veux épargner ton cuir, ne ménage pas celui de cetteputain. »

Le Tatar sans répondre examina enconnaisseur l’instrument de torture composé de lanières de cuirauxquelles adhérait la limaille de fer.

La femme pleurait et demandait grâce enallemand. Son corps blanc et rose tremblait. Mony la fit mettre àgenoux, puis d’un coup de pied, il força son gros cul à sesoulever. Le Tatar secoua d’abord le knout en l’air, puis, levantfortement le bras, il allait frapper, quand la malheureusekellnerine qui tremblait de tous ses membres lâcha un pet sonorequi fit rire tous les assistants et le Tatar lui-même dont le knouttomba. Mony une verge à la main lui cingla le visage en luidisant :

« Idiot, je t’ai dit de frapper etnon pas de rire. »

Puis, il lui remit la verge en luicommandant de fustiger d’abord l’Allemande pour l’habituer. LeTatar se mit à frapper avec régularité. Son membre placé derrièrele gros cul de la patiente s’était quillé, mais, malgré saconcupiscence, son bras retombait rythmiquement, la verge étaittrès flexible, le coup sifflait en l’air, puis retombait sèchementsur la peau tendue qui se rayait.

Le Tatar était un artiste et les coupsqu’il frappait se réunissaient pour former un dessincalligraphique.

Sur le bas du dos, au-dessus des fesses,le mot putain apparut bientôt distinctement.

On applaudit vigoureusement tandis queles cris de l’Allemande devenaient toujours plus rauques. Son cul,à chaque coup de verge, s’agitait un moment puis se soulevait, lesfesses serrées qui aussitôt se desserraient ; on apercevaitalors le trou du cul et le con en dessous, bâillant ethumide.

Petit à petit, elle sembla se faire auxcoups. À chaque claquement de la verge, le dos se soulevaitmollement, le cul s’entrouvrait et le con bâillait d’aise comme siune jouissance imprévue venait la visiter.

Elle tomba bientôt comme suffoquée parla jouissance et Mony à ce moment, arrêta la main deTatar.

Il lui remit le knout et l’homme, trèsexcité, fou de désirs, se mit à frapper avec cette arme cruelle surle dos de l’Allemande. Chaque coup laissait plusieurs marquessaignantes et profondes, car, au lieu de soulever le knout aprèsl’avoir abattu, le Tatar le tirait à lui de telle façon que lalimaille qui adhérait aux lanières emportait des lambeaux de peauet de chair, qui tombaient ensuite de tous côtés, tachant degouttelettes sanglantes les uniformes de la soldatesque.

l’Allemande ne sentait plus la douleur,elle se lovait, se tordait et sifflait de jouissance. Sa face étaitrouge, elle bavait et lorsque Mony commanda au Tatar de cesser, lestraces du mot putain avaient disparu, car le dos n’étaitplus qu’une plaie.

Le Tatar restait droit, le knoutsanglant à la main ; il semblait demander une approbation,mais Mony le regarda d’un air méprisant :

« Tu avais bien commencé, mais tuas mal fini. Cet ouvrage est détestable. Tu as frappé comme unignorant. Soldats, remportez cette femme et apportez-moi une de sescompagnes dans la tente que voici : elle est vide. Je vais m’ytenir avec ce misérable Tatar. »

Il renvoya les soldats, dontquelques-uns remportèrent l’Allemande et le prince s’en fut avecson condamné dans la tente.

Il se mit à le frapper à tour de brasavec deux verges. Le Tatar, excité par le spectacle qu’il venait devoir sous les yeux et dont il était le protagoniste, ne retint paslongtemps le sperme qui bouillonnait dans ses couillons. Son membrese redressa sous les coups de Mony, et le foutre qui jaillit allas’écraser contre la toile de la tente.

À ce moment, on amena une autre femme.Elle était en chemise car on l’avait surprise au lit. Son visageexprimait la stupéfaction et une terreur profonde. Elle étaitmuette et son gosier laissait échapper des sons rauquesinarticulés.

C’était une belle fille, originaire deSuède. Fille du directeur de la brasserie, elle avait épousé unDanois, associé de son père. Elle avait accouché quatre moisauparavant et nourrissait elle-même son enfant. Elle pouvait avoirvingt-quatre ans. Ses seins gonflés de lait – car elle était bonnenourrice – bombaient la chemise.

Aussitôt que Mony la vit, il renvoya lessoldats qui l’avaient amené et lui releva la chemise. Les grossescuisses de la Suédoise semblaient des fûts de colonne etsupportaient un superbe édifice, son poil était doré et frisottaitgentiment. Mony ordonna au Tatar de la fustiger pendant qu’il lagamahucherait. Les coups pleuvaient sur les bras de la bellemuette, mais la bouche du prince recueillait en bas la liqueuramoureuse que distillait ce con boréal.

Ensuite il se plaça nu sur le lit aprèsavoir ôté la chemise de la femme qui était en chaleur. Elle seplaça sur lui et le vit entra profondément entre les cuisses d’uneblancheur aveuglante. Son cul massif et ferme se soulevait encadence. Le prince prit un sein en bouche et se mit à téter un laitdélicieux.

Le Tatar ne restait point inactif, maisfaisant siffler la verge, il appliquait des coups cinglants sur lamappemonde de la muette dont il activait la jouissance. Il tapaitcomme un possédé, rayant ce cul sublime, marquant sans respect lesbelles épaules blanches et grasses, laissant des sillons sur ledos. Mony qui avait déjà beaucoup travaillé fut long à jouir et lamuette, excitée par la verge, jouit une quinzaine de fois, pendantqu’il courait une poste.

Alors, il se releva et voyant le Tataren bel état d’érection, il lui ordonna d’enfiler en levrette labelle nourrice qui paraissait inassouvie et lui-même prenant leknout, ensanglanta le dos du soldat qui jouissait en poussant descris terribles.

Le Tatar ne quittait point son poste.Supportant stoïquement les coups portés par le terrible knout, ilfouillait sans relâche le réduit amoureux où il s’était niché. Il ydéposa cinq fois son offrande brûlante. Puis il resta immobile surla femme encore agitée de frissons voluptueux.

Mais le prince l’insulta, il avaitallumé une cigarette et brûla en divers endroits les épaules duTatar. Ensuite, il lui mit une allumette enflammée sous lescouilles et la brûlure eut le don de ranimer le membre infatigable.Le Tatar repartit vers une nouvelle décharge. Mony reprit le knoutet frappa de toutes ses forces sur les corps unis du Tatar et de lamuette ; le sang jaillissait, les coups tombaient faisantflaque. Mony jurait en français, en roumain et en russe. Le Tatarjouissait terriblement, mais un regard de haine pour Mony passadans ses yeux. Il connaissait le langage des muets et passant samain devant le visage de sa compagne, il lui fit des signes quecelle-ci comprit à merveille.

Vers la fin de cette jouissance, Monyeut une nouvelle fantaisie : il présenta sa cigarettebrasillante sur le bout du sein humide de la muette. Le lait dontune gouttelette perlait sur le téton allongé, éteignit lacigarette, mais la femme poussa un rugissement de terreur endéchargeant.

Elle fit un signe au Tatar qui déconnaaussitôt. Tous deux se précipitèrent sur Mony qu’ils désarmèrent.La femme prit une verge et le Tatar prit le knout. Le regard pleinde haine, animés par l’espoir de la vengeance, ils se mirent àfouetter cruellement l’officier qui les avait fait souffrir. Monyeut beau crier et se débattre, les coups n’épargnèrent aucunepartie de son corps. Cependant, le Tatar craignant que sa vengeancesur un officier n’eût des suites funestes, jeta bientôt son knout,se contentant, comme la femme, d’une simple verge. Mony bondissaitsous la fustigation et la femme s’acharnait à frapper surtout leventre, les couilles et le vit du prince.

Pendant ce temps, le Danois, mari de lamuette, s’était aperçu de sa disparition, car la petite filleréclamait le sein de sa mère. Il prit le nourrisson dans ses braset fut à la recherche de sa femme.

Un soldat lui indiqua la tente où elleétait, mais sans lui dire ce qu’elle y faisait. Fou de jalousie, leDanois se précipita, souleva la toile et pénétra dans la tente. Lespectacle était peu banal : sa femme ensanglantée et nue encompagnie d’un Tatar ensanglanté et nu fouettait un jeunehomme.

Le knout était par terre, le Danois posason enfant sur le sol, prit le knout et en frappa de toutes sesforces sa femme et le Tatar qui tombèrent sur le sol en criant dedouleur.

Sous les coups, le membre de Monys’était redressé, il bandait, contemplant cette scèneconjugale.

La petite fille criait sur le sol. Monys’en saisit et la démaillotant, embrassa son petit cul rose et sapetite fente grasse et glabre, puis l’appliquant sur son vit et luifermant la bouche d’une main, il la viola ; son membre déchirales chairs enfantines. Mony ne fut pas long à jouir. Il déchargeaitlorsque le père et la mère, s’apercevant trop tard de ce crime, seprécipitèrent sur lui.

La mère enleva l’enfant. Le Tatars’habilla en hâte et s’esquiva ; mais le Danois, les yeuxinjectés de sang, souleva le knout. Il allait en frapper un coupmortel sur la tête de Mony, quand il aperçu sur le sol l’uniformede l’officier. Son bras retomba, car il savait que l’officier russeest sacré, il peut violer, piller, mais le mercanti qui oseraitporter la main sur lui serait pendu de suite.

Mony comprit tout ce qui se passait dansle cerveau du Danois. Il en profita, se releva et prit vite sonrevolver. D’un air méprisant, il ordonna au Danois de sedéculotter. Puis, le revolver braqué, il lui ordonna d’enculer safille. Le Danois eu beau supplier, il dut faire entrer son membremesquin dans le tendre cul du nourrisson évanoui.

Et pendant ce temps Mony, armé d’uneverge et tenant son revolver de la main gauche, faisait pleuvoirles coups sur le dos de la muette, qui sanglotait et se tordait dedouleur. La verge revenait sur une chair enflée par les coupsprécédents et la douleur qu’endurait la pauvre femme était unspectacle horrible. Mony le supporta avec un courage admirable etson bras resta ferme dans sa fustigation jusqu’au moment où lemalheureux père eut déchargé dans le cul de sa petitefille.

Mony s’habilla alors et ordonna à laDanoise d’en faire autant. Puis il aida gentiment le couple àranimer l’enfant.

« Mère sans entrailles, dit-il à lamuette, votre enfant veut téter, ne le voyez-vouspas ? »

Le Danois fit des signes à sa femme qui,chastement, sortit son sein et donna à téter aunourrisson.

« Quant à vous, dit Mony au Danois,prenez garde, vous avez violé votre fille devant moi. Je puis vousperdre. Donc, soyez discret, ma parole prévaudra toujours contre lavôtre. Allez en paix. Votre commerce dorénavant dépend de mon bonvouloir. Si vous êtes discret, je vous protégerai, mais si vousracontez ce qui s’est passé ici vous serez pendu. »

Le Danois embrassa la main du fringantofficier en versant des larmes de reconnaissance et emmenarapidement sa femme et son enfant. Mony se dirigea vers la tente deFédor.

Les dormeurs s’étaient réveillés etaprès leur toilette s’étaient habillés.

Pendant tout le jour, on se prépara à labataille qui commença vers le soir. Mony, Cornaboeux et les deuxfemmes s’étaient enfermés dans la tente de Fédor qui était allécombattre aux avant-postes. Bientôt on entendit les premiers coupsde canon et des brancardiers revinrent portant desblessés.

La tente fut changée en ambulance.Cornaboeux et les deux femmes furent réquisitionnés pour ramasserles mourants. Mony resta seul avec trois blessés russes quidéliraient.

Alors arriva une dame de la Croix Rougevêtue d’un gracieux surtout écru et le brassard au brasdroit.

C’était une fort jolie fille de lanoblesse polonaise. Elle avait une voix suave comme en ont lesanges et en l’entendant les blessés tournaient vers elle leurs yeuxmoribonds croyant apercevoir la madone.

Elle donnait à Mony des ordres secs desa voix suave. Il obéissait comme un enfant, étonné de l’énergie decette jolie fille et de la lueur étrange qui jaillissait parfois deses yeux verts.

De temps en temps, sa face séraphiquedevenait dure et in nuage de vices impardonnables semblaitobscurcir son front. Il paraissait que l’innocence de cette femmeavait des intermittences criminelles.

Mony l’observa, il s’aperçut bientôt queses doigts s’attardaient plus qu’il n’était besoin dans lesplaies.

On apporta un blessé horrible à voir. Saface était sanglante et sa poitrine ouverte.

L’ambulancière le pansa avec volupté.Elle avait mis sa main droite dans le trou béant et semblait jouirdu contact de la chair pantelante.

Tout à coup la goule releva les yeux etaperçut devant elle, de l’autre côté du brancard, Mony qui laregardait en souriant dédaigneusement.

Elle rougit, mais il larassura :

« Calmez-vous, ne craignez rien, jecomprends mieux que quiconque, la volupté que vous pouvez éprouver.Moi-même, j’ai les mains impures. Jouissez de ces blessés, mais nevous refusez pas à mes embrassements. »

Elle baissa les yeux en silence. Monyfut bientôt derrière elle. Il releva ses jupes et découvrit un culmerveilleux dont les fesses étaient tellement serrées qu’ellessemblaient avoir juré de ne jamais se séparer.

Elle déchirait maintenant fiévreusementet avec un sourire angélique sur les lèvres, la blessure affreusedu moribond. Elle se pencha pour permettre à Mony de mieux jouir duspectacle de son cul.

Il lui introduisit alors son dard entreles lèvres satinées du con, en levrette, et de sa main droite, illui caressait les fesses, tandis que la gauche allait chercher leclitoris sous les jupons. L’ambulancière jouit silencieusement,crispant ses mains dans la blessure du moribond qui râlaitaffreusement. Il expira au moment où Mony déchargeait.L’ambulancière le débusqua aussitôt et déculottant le mort dont lemembre était d’une raideur de fer, elle se l’enfonça dans le con,jouissant toujours silencieusement et la face plus angélique quejamais.

Mony fessa d’abord ce gros cul qui sedandinait et dont les lèvres du con vomissaient et ravalaientrapidement la colonne cadavérique. Son vit reprit bientôt sapremière raideur et se mettant derrière l’ambulancière quijouissait, il l’encula comme un possédé.

Ensuite, ils se rajustèrent et l’onapporta un beau jeune homme dont les bras et les jambes avaient étéemportés par la mitraille. Ce tronc humain possédait encore un beaumembre dont la fermeté était idéale. l’ambulancière, aussitôtqu’elle fut seule avec Mony, s’assit sur la pine du tronc quirâlait et pendant cette chevauchée échevelée, suça la pine de Monyqui déchargea bientôt comme un carme. L’homme-tronc n’était pasmort ; il saignait abondamment par les moignons des quatremembres. La goule lui téta le vit et le fit mourir sous l’horriblecaresse. Le sperme qui résultat de ce taillage de plume, ellel’avoua à Mony, était presque froid et elle paraissait tellementexcitée que Mony qui se sentait épuisé, la pria de se dégrafer. Illui suça les tétons, puis elle se mit à genoux et essaya de ranimerla pine princière en la masturbant entre ses nichons.

« Hélas ! s’écria Mony, femmecruelle à qui Dieu a donné pour mission d’achever les blessés, quies-tu ? Qui es-tu ?

– Je suis, dit-elle, la fille de JeanMorneski, le prince révolutionnaire que l’infâme Gourko envoyamourir à Tobolsk.

» Pour me venger et pour venger laPologne, ma mère, j’achève les soldats russes. Je voudrais tuerKouropatkine et je souhaite la mort des Romanoff.

» Mon frère qui est aussi mon amantet qui m’a dépucelée pendant un pogrome à Varsovie, de peur que mavirginité ne devînt la proie d’un Cosaque, éprouve les mêmessentiments que moi. Il a égaré le régiment qu’il commandait et aété le noyer dans le lac Baïkal. Il m’avait annoncé son intentionavant son départ.

» C’est ainsi que nous, Polonais,nous nous vengeons de la tyrannie moscovite.

» Ces fureurs patriotiques ont agisur mes sens, et mes passions les plus nobles ont cédé à celles dela cruauté, Je suis cruelle, vois-tu, comme Tamerlan, Attila etIvan le Terrible. J’étais pieuse autrefois comme une sainte.Aujourd’hui, Messaline et Catherine ne seraient que de doucesbrebis auprès de moi. »

Ce ne fut pas sans un frisson que Monyentendit les déclarations de cette exquise putain. Il voulut à toutprix lui lécher le cul en l’honneur de la Pologne et lui appritcomment il avait indirectement trempé dans la conspiration quicoûta l’existence à Alexandre Obrénovitch, à Belgrade.

Elle l’écoutait avecadmiration.

« Puissé-je voir un jour,s’écria-t-elle, le Tsar défenestré ! »

Mony qui était un officier loyalprotesta contre cette défenestration et avoua son attachement àl’autocratie légitime :

« Je vous admire, dit-il à laPolonaise, mais si j’étais le Tsar je détruirais en bloc tous cesPolonais. Ces ineptes salauds ne cessent de fabriquer des bombes etrendent la planète inhabitable. À Paris même ces sadiquespersonnages, qui ressortirent autant à la Cour d’assises qu’à laSalpêtrière troublent l’existence des paisibleshabitants.

– Il est vrai, dit la Polonaise, que mescompatriotes sont des gens peu folâtres, mais qu’on leur rende leurpatrie, qu’on les laisse parler leur langue, et la Pologneredeviendra le pays de l’honneur chevaleresque du luxe et desjolies femmes.

– Tu as raison ! » s’écriaMony et poussant l’ambulancière sur un brancard, il l’exploita à laparesseuse et tout en foutant, ils devisaient de choses galantes etlointaines. On eût dit d’un décaméron et que les pestiférés lesentourassent.

« Femme charmante, disait Mony,échangeons notre foi avec nos âmes.

– Oui, disait-elle, nous nous épouseronsaprès la guerre et nous remplirons le monde du bruit de noscruautés.

– Je le veux, dit Mony, mais que ce soitdes cruautés légales.

– Peut-être as-tu raison, ditl’ambulancière, il n’est rien de si doux que d’accomplir ce qui estpermis. »

Là-dessus, ils entrèrent en transe, sepressèrent, se mordirent et jouirent profondément.

À ce moment, des cris s’élevèrent,l’armée russe en déroute se laissait culbuter par les troupesjaponaises.

On entendait les cris horribles desblessés, le fracas de l’artillerie, le roulement sinistre descaissons et les pétarades des fusils.

La tente fut ouverte brusquement et unetroupe de Japonais l’envahit. Mony et l’ambulancière avaient eu àpeine le temps de se rajuster.

Un officier japonais s’avança vers leprince Vibescu.

« Vous êtes monprisonnier ! » lui dit-il, mais d’un coup de revolverMony l’étendit raide mort, puis devant les Japonais stupéfaits, ilbrisa son épée sur ses genoux.

Un autre officier japonais s’avançaalors, les soldats entourèrent Mony qui accepta sa captivité etlorsqu’il sortit de la tente en compagnie du petit officier nippon,il aperçut au loin, par la plaine, les fuyards retardataires quiessayaient péniblement de rejoindre l’armée russe endéroute.

Chapitre 8

 

 

Prisonnier sur parole, Mony fut libred’aller et de venir dans le camp japonais. Il chercha en vainCornaboeux. Dans ses allées et venues, il remarqua qu’il étaitsurveillé par l’officier qui l’avait fait prisonnier. Il voulut enfaire son ami et parvint à se lier avec lui. C’était un sintoïsteassez jouisseur qui lui raconta des choses admirables sur la femmequ’il avait laissé au Japon.

« Elle est rieuse et charmante,disait-il, et je l’adore, comme j’adore la TrinitéAméno-Mino-Kanoussi-Nô-Kami. Elle est féconde comme Isanagui etIsanami, créateurs de la terra et générateurs des hommes, et bellecomme Amatérassou, fille de ces dieux et le soleil lui-même. Enm’attendant, elle pense à moi et fait vibrer les treize cordes deson kô-tô en bois de polonia impérial et joue du siô à dix-septtuyaux.

– Et vous, demanda Mony, n’avez-vousjamais eu envie de baiser depuis que vous êtes enguerre ?

– Moi, dit l’officier, quand l’envie mepresse trop, je me branle en contemplant des images obscènes !et il exhiba devant Mony de petits livres pleins de gravures surbois d’une obscénité étonnante. L’un de ces livres montrait desfemmes en amour avec toutes sortes de bêtes, des chats, desoiseaux, des tigres, des chiens, des poissons et jusqu’à despoulpes qui, hideux, enlaçaient de leurs tentacules à ventouses lescorps des mousmés hystériques.

– Tous nos officiers et tous nossoldats, dit l’officier, ont des livres de ce genre. Ils peuvent sepasser de femmes et se branlent en contemplant ces dessinspriapiques. »

Mony allait souvent visiter les blessésrusses. Il retrouvait là l’ambulancière polonaise qui lui avaitdonné dans la tente de Fédor des leçons de cruauté.

Parmi les blessés se trouvait uncapitaine originaire d’Archangel. Sa blessure n’était pas d’unegravité extrême et Mony causait souvent avec lui, assis au chevetde son lit.

Un jour, le blessé, qui se nommaitKatache, tendit à Mony une lettre en le priant de la lire. Il étaitdit dans la lettre que la femme de Katache le trompait avec unmarchand de fourrures.

« Je l’adore, dit le capitaine,j’aime cette femme plus que moi-même et je souffre terriblement dela savoir à un autre, mais je suis heureux, affreusementheureux.

– Comment conciliez-vous ces deuxsentiments ? demanda Mony, ils sontcontradictoires.

– Ils se confondent chez moi, ditKatache, et je ne conçois point la volupté sans ladouleur.

– Vous êtes donc masochiste ?questionna Mony vivement intéressé.

– Si vous voulez ! acquiesçal’officier, le masochisme est d’ailleurs conforme aux préceptes dela religion chrétienne. Tenez, puisque vous vous intéressez à moi,je vais vous raconter mon histoire.

– Je le veux bien, dit Mony avecempressement, mais buvez auparavant cette citronnade pou vousrafraîchir le gosier. »

Le capitaine Katache commençaainsi :

« Je suis né en 1874 à Archangel,et dés mon jeune âge, je ressentais une joie amère chaque fois quel’on me corrigeait. Tous les malheurs qui fondirent sur notrefamille développèrent cette faculté de jouir de l’infortune etl’aiguisèrent.

» Cela venait de trop de tendresseassurément. On assassina mon père, et je me souviens qu’ayant alorsquinze ans, j’éprouvai à cause de ce trépas ma première jouissance.Le saisissement et l’effroi me firent éjaculer. Ma mère devintfolle, et lorsque j’allais la visiter à l’asile, je me branlai enl’écoutant extravaguer d’une façon immonde, car elle se croyaitchangée en tinette, monsieur, et décrivait des culs imaginaires quichiaient dans elle. Il fallut l’enfermer le jour qu’elle se figuraque la fosse était pleine. Elle devint dangereuse et demandait àgrands cris les vidangeurs pour la vider. Je l’écoutaispéniblement. Elle me reconnaissait.

» “Mon fils, disait-elle, tun’aimes plus ta mère, tu fréquentes d’autres cabinets. Assieds-toisur moi et chie à ton aise.

» ”Où peut-on mieux chier qu’en lesein de sa mère ?

» ”Et puis, mon fils, ne l’oubliepas, la fosse est pleine. Hier, un marchand de bière qui est venuchier dans moi avait une colique. Je déborde, je n’en puis plus. Ilfaut absolument faire venir les vidangeurs.”

» Le croiriez-vous, monsieur,j’étais profondément dégoûté et peiné aussi, car j’adorais ma mère,mais je sentais en même temps un plaisir indicible à entendre cesparoles immondes. Oui, monsieur, je jouissais et mebranlais.

» On me poussa dans l’armée et jepus, grâce à mes influences, rester dans le Nord. Je fréquentais lafamille d’un pasteur protestant établi à Archangel, il étaitanglais et avait une fille si merveilleuse que mes descriptions nevous la montreraient pas à moitié aussi belle qu’elle était enréalité. Un jour que nous dansions pendant une sauterie de famille,après la valse, Florence plaça, comme par hasard, sa main entre mescuisses en me demandant :

» “Bandez-vous ?”

» Elle s’aperçut que j’étais dansun état d’érection terrible ; mais elle sourit en medisant :

» “Et moi aussi je suis toutemouillée, mais ce n’est pas en votre honneur. J’ai joui pourDyre.”

» Et elle alla câlinement vers DyreKissird qui était un commis-voyageur norvégien. Ils plaisantèrentun instant, puis la musique ayant attaqué une danse, ils partirentenlacés et se regardant amoureusement. Je souffrais le martyre. Lajalousie me mordait le cœur. Et si Florence était désirable je ladésirai bien plus du jour où je sus qu’elle ne m’aimait pas. Jedéchargeai en la voyant danser avec mon rival. Je me les figuraisau bras l’un de l’autre et je dus me détourner pour qu’on ne vîtpoint mes larmes.

» Alors, poussé par le démon de laconcupiscence et de la jalousie, je me jurais qu’elle devait êtrema femme. Elle est étrange, cette Florence, elle parle en quatrelangues : français, allemand, russe et anglais, mais elle n’enconnaît, en réalité, aucune et le jargon qu’elle emploie a unesaveur de sauvagerie. Je parle moi-même très bien le français et jeconnais à fond la littérature française, surtout les poètes de lafin du XIXème siècle. Je faisais pour Florence des vers quej’appelais symbolistes et qui reflétaient simplement matristesse.

L’anémone a fleuri dans le nomd’Archangel

Quand les anges pleuraient d’avoir desangelures.

Et le nom de Florence a soupiré conclure

Les serments en vertige aux degrés del’échelle.

Des voix blanches chantant dans le nomd’Archangel

Ont modulé souvent des nénies de Florence

Dont les fleurs, en retour, plaquaient de lourdestranses

Les plafonds et les murs qui suintent audégel.

Ô Florence ! Archangel !

L’une : baie de laurier, mais l’autre : herbeangélique,

Des femmes, tour à tour, se penchent auxmargelles

Et combien le puits noir de fleurs et dereliques,

De reliques d’archange et de fleursd’Archangel !

» La vie de garnison dans le nordde la Russie est, en temps de paix, pleine de loisirs. La chasse etles devoirs mondains s’y partagent la vie du militaire. La chassen’avait que peu d’attraits pour moi et mes occupations mondainesétaient résumées par ces quelques mots : obtenir Florence quej’aime et qui ne m’aime pas. Ce fut un dur labeur. Je souffraismille fois la mort car Florence me détestait de plus en plus, semoquait de moi et fleuretait avec des chasseurs d’ours blancs, desmarchands scandinaves et même un jour qu’une misérable troupefrançaise d’opérette était venue donner des représentations dansnos brumes lointaines, je surpris Florence, pendant une auroreboréale, patinant main dans la main avec le ténor, un boucrépugnant, né à Carcassonne.

» Mais j’étais riche, monsieur, etmes démarches n’étaient pas indifférentes au père de Florence, quej’épousais finalement.

» Nous partîmes pour la France eten route elle ne permit jamais même de l’embrasser. Nous arrivâmesà Nice en février, pendant le carnaval.

» Nous louâmes une villa et un jourde bataille de fleurs, Florence m’avisa qu’elle avait décidé deperdre sa virginité le soir même. Je crus que mon amour allait êtrerécompensé. Hélas ! mon calvaire voluptueuxcommençait.

» Florence ajouta que ce n’étaitpas moi qu’elle avait élu pour remplir cette fonction.

» “Vous êtes trop ridicule,dit-elle et vous ne sauriez pas. Je veux un Français, les Françaissont galants et s’y connaissent en amour. Je choisirai moi-même monélargisseur pendant la fête.”

» Habitué à l’obéissance, jecourbai la tête. Nous allâmes à la bataille de fleurs. Un jeunehomme à l’accent nissard ou monégasque regarda Florence. Elletourna la tête en souriant. Je souffrais plus qu’on ne souffre dansaucun des cercles de l’enfer dantesque.

» Pendant la bataille de fleursnous le revîmes. Il était seul dans une voiture ornée d’uneprofusion de fleurs rares. Nous étions dans une victoria où l’ondevenait fou, car Florence avait voulu qu’elle fût entièrementdécorée de tubéreuses.

» Lorsque la voiture du jeune hommecroisait la nôtre, il jetait des fleurs à Florence qui le regardaitamoureusement en lançant des bouquets de tubéreuses.

» À un tour, énervée, elle lançatrès fort son bouquet, dont les fleurs et les tiges, molles etvisqueuses, laissèrent une tache sur le vêtement de flanelle dubellâtre. Aussitôt Florence s’excusa et, descendant sans façon,monta dans la voiture du jeune homme.

» C’était un riche Niçois enrichipar le commerce d’huile d’olives que lui avait laissé sonpère.

» Prospéro, c’était le nom du jeunehomme, reçut ma femme sans façon et à la fin de la bataille, savoiture eut le premier prix et la mienne le second. La musiquejouait. Je vis ma femme tenir la bannière gagnée par mon rivalqu’elle embrassait à pleine bouche.

» Le soir, elle voulut absolumentdîner avec moi et Prospéro qu’elle amena dans notre villa. La nuitétait exquise et je souffrais.

» Dans la chambre à coucher, mafemme nous fit entrer tous les deux, moi triste jusqu’à la mort etProspéro très étonné et un peu gêné de sa bonne fortune.

» Elle m’indiqua un fauteuil endisant :

» “Vous allez assister à une leçonde volupté, tâchez d’en profiter.”

» Puis elle dit à Prospéro de ladéshabiller ; il le fit avec une certaine grâce.

» Florence était charmante. Sachair ferme, et plus grasse qu’on n’aurait supposé, palpitait sousla main du Nissard. Il se déshabilla lui aussi et son membrebandait. Je m’aperçus avec plaisir qu’il n’était pas plus gros quele mien. Il était même plus petit et pointu. C’était en somme unvrai vit à pucelage. Tous deux étaient charmants ; elle, biencoiffée, les yeux pétillant de désir, rose dans sa chemise dedentelle.

» Prospéro lui suça les seins, quipointaient pareils à des colombes roucoulantes et, passant sa mainsous la chemise, il la branla un petit peu tandis qu’elle s’amusaità baisser le vit qu’elle lâchait et qui revenait claquer sur leventre du jeune homme. Je pleurais dans mon fauteuil. Tout à coup,Prospéro prit ma femme dans ses bras et lui souleva la chemise parderrière ; son joli cul rebondi apparut troué de fossettes.Prospéro la fessa tandis qu’elle riait, les roses se mêlèrent auxlys sur ce derrière. Elle devint bientôt sérieusedisant :

» “Prends-moi.”

» Il l’emporta sur le lit etj’entendis le cri de douleur que poussa ma femme quand l’hymendéchiré eut livré passage au membre de son vainqueur.

» Ils ne prenaient plus garde à moiqui sanglotais., jouissant pourtant de ma douleur car n’y tenantplus, je sortis bientôt mon membre et me branlai en leurhonneur.

» Ils baisèrent ainsi une dizainede fois. Puis ma femme, comme si elle s’apercevait de ma présence,me dit :

» “Viens voir, mon cher mari, lebeau travail qu’a fait Prospéro.”

» Je me rapprochais du lit, le viten l’air, et ma femme voyant mon membre plus gros que celui deProspéro en conçut pour lui un grand mépris. Elle me branla endisant :

» “Prospéro, votre vit ne vautrien, car celui de mon mari qui est un idiot est plus gros que levotre. Vous m’avez trompé. Mon mari va me venger. André – c’est moi– fouette cet homme jusqu’au sang.”

» Je me jetai sur lui et saisissantun fouet de chien qui était sur la table de nuit, je le cravachaisavec toute la force que me donnait ma jalousie. Je le fouettaislongtemps. J’étais plus fort que lui et à la fin ma femme en eutpitié. Elle le fit s’habiller et le renvoya avec un adieudéfinitif.

» Quand il fut parti, je crus quec’en était fini de mes malheurs. Hélas ! elle medit :

» “André, donnez votrevit.”

» Elle me branla, mais ne me permitpas de la toucher. Ensuite, elle appela son chien, un beau danois,qu’elle branla un instant. Quand son vit pointu fut en érection,elle fit monter le chien sur elle, en m’ordonnant d’aider la bêtedont la langue pendait et qui haletait de volupté.

» Je souffrais tant que jem’évanouis en éjaculant. Quand je revins à moi, Florence m’appelaità grands cris. Le pénis du chien une fois entré ne voulait plussortir. Tous deux, la femme et la bête, depuis une demi-heure,faisaient des efforts infructueux pour se détacher. Une nodositéretenait le vit du danois dans le vagin resserré de ma femme.J’employai de l’eau fraîche qui bientôt leur rendit la liberté. Mafemme n’eut plus envie de faire l’amour avec des chiens depuis cejour-là. Pour me récompenser, elle me branla et puis m’envoyacoucher dans ma chambre.

» Le lendemain soir, je suppliaisma femme de me laisser remplir mes droits d’époux.

» “Je t’adore, disais-je, personnene t’aime comme moi, je suis ton esclave, fais de moi ce que tuveux.”

» Elle était nue et délicieuse. Sescheveux étaient éparpillés sur le lit, les fraises de ses seinsm’attiraient et je pleurais. Elle me sortit le vit et lentement, àpetits coups, me branla. Puis elle sonna, et une jeune femme dechambre qu’elle avait prise à Nice vint en chemise, car elles’était couchée. Ma femme me fit reprendre place dans le fauteuil,et j’assistais aux ébats des deux tribades qui, fiévreusement,jouirent en sifflant, en bavant. Elles se firent minette, sebranlèrent sur la cuisse l’une de l’autre, et je voyais le cul dela jeune Ninette, gros et ferme, se soulever au-dessus de ma femmedont les yeux étaient noyés de volupté.

» Je voulus m’approcher d’elles,mais Florence et Ninette se moquèrent de moi et me branlèrent, puisse replongèrent dans leurs voluptés contre nature.

» Le lendemain, ma femme n’appelapas Ninette, mais ce fut un officier de chasseurs alpins qui vintme faire souffrir. Son membre était énorme et noirâtre. Il étaitgrossier, m’insultait et me frappait.

» Quand il eu baisé ma femme, ilm’ordonna de venir près du lit et prenant la cravache à chien, ilm’en cingla le visage. Je poussais un cri de douleur. Hélas !un éclat de rire de ma femme me redonna cette volupté âcre quej’avais déjà éprouvée.

» Je me laissai déshabiller par lecruel soldat qui avait besoin de fouetter pours’exciter.

» Quand je fus nu, l’Alpinm’insulta, il m’appela : cocu, cornard, bête à cornes, etlevant la cravache, il l’abattit sur mon derrière, les premierscoups furent cruels. Mais je vis que ma femme prenait goût à masouffrance, son plaisir devint le mien. Moi-même, je pris plaisir àsouffrir.

» Chaque coup me tombait comme unevolupté un peu violente sur les fesses. La première cuisson étaitaussitôt changée en chatouillement exquis et je bandais. Les coupsm’eurent bientôt arraché la peau, et le sang qui sortait de mesfesses me réchauffait étrangement. Il augmenta beaucoup majouissance.

» Le doigt de ma femme s’agitaitdans la mousse qui ornait son joli con. De l’autre main ellebranlottait mon bourreau, Les coups, tout à coup, redoublèrent etje sentis que le moment du spasme approchait pour moi. Mon cerveaus’enthousiasma ; les martyrs dont s’honore l’Église doiventavoir de ces moments.

» Je me levai, sanglant et bandant,et me précipitai sur ma femme.

» Ni elle ni son amant ne purentm’en empêcher. Je tombai dans les bras de mon épouse et mon membren’eut plus tôt touché les poils adorés de son con que je déchargeaien poussant des cris horribles.

» Mais aussitôt l’Alpin m’arrachade mon poste ; ma femme, rouge de rage, dit qu’il fallait mepunir.

» Elle prit des épingles et me lesenfonça dans le corps, une à une, avec volupté. Je poussais descris de douleur effroyables. Tout homme aurait eu pitié de moi.Mais mon indigne femme se coucha sur le lit rouge et, les jambesécartées, elle tira son amant par son énorme vit d’âne, puisécartant les poils et les lèvres de son con, elle s’enfonça lemembre jusqu’aux couilles, tandis que son amant lui mordait lesseins et que je me roulais comme un fou sur le sol, enfonçanttoujours davantage ces épingles douloureuses.

» Je me réveillais dans les bras dela jolie Ninette qui, accroupie sur moi, m’arrachait les épingles.J’entendais ma femme, dans la pièce à coté, jurer et crier enjouissant dans les bras de l’officier. La douleur des épingles quem’arrachait Ninette et celle que me causait la jouissance de mafemme me firent bander atrocement.

» Ninette, je l’ai dit, étaitaccroupie sur moi, je la saisis par la barbe du con et je sentis lafente humide sous mon doigt.

» Mais hélas ! à ce moment laporte s’ouvrit et un horrible botcha, c’est-à-dire unaide-maçon piémontais, entra.

» C’était l’amant de Ninette, et ilse mit dans une grande fureur. Il releva les jupes de sa maîtresseet se mit à la fesser devant moi. Puis il détacha sa ceinture decuir et la fustigea avec. Elle criait :

» “Je n’ai pas fait l’amour avecmon maître.

» – C’est pour cela, dit le maçon,qu’il te tenait par les poils du cul.”

» Ninette se défendait en vain. Songros cul de brune tressautait sous les coups de la lanière quisifflait et parcourait l’air comme un serpent qui s’élance. Elleeut bientôt le derrière en feu. Elle devait aimer ces correctionscar elle se retourna en saisissant son amant par la braguette, ellele déculotta et sortit son vit et des couilles dont le tout devaitpeser au moins trois kilos et demi.

» Le cochon bandait comme unsalaud. Il se coucha sur Ninette qui croisa ses jambes fines etnerveuses sur le dos de l’ouvrier. Je vis le gros membre entrerdans un con velu qui l’avala comme une pastille et le revomit commeun piston. Ils furent longs à jouir et leurs cris se mêlaient àceux de ma femme.

» Quand ils eurent fini, le botchaqui était roux se releva et, voyant que je me branlais, m’insultaet, reprenant sa lanière, me fustigea de tous côtés. La lanière mefaisait un mal terrible, car j’étais faible et je n’avais plusassez de force pour sentir la volupté. La boucle m’entraitcruellement dans les chairs. Je criais :

» “Pitié !…”

» Mais à ce moment, ma femme entraavec son amant et comme un orgue de barbarie jouait une valse sousnos fenêtres, les deux couples débraillés se mirent à danser surmon corps, m’écrasant les couilles, le nez et me faisant saigner detoutes parts.

» Je tombai malade. Je fus aussivengé car le botcha tomba d’un échafaudage en se brisant le crâneet l’officier alpin, ayant insulté un de ses camarades, fut tué parlui en duel.

» Un ordre de Sa Majesté m’appela àservir en Extrême-Orient et j’ai quitté ma femme qui me trompetoujours… »

C’est ainsi que Katache termina sonrécit. Il avait enflammé Mony et l’infirmière polonaise, qui étaitentrée vers la fin de l’histoire et l’écoutait frémissant devolupté contenue.

Le prince et l’infirmière seprécipitèrent sur le malheureux blessé, le découvrirent, etsaisissant des hampes de drapeaux russes qui avaient été pris dansla dernière bataille et gisaient épars sur le sol, ils se mirent àfrapper le malheureux dont le derrière sursautait à chaque coup. Ildélirait :

« Ô ma chère Florence, est-ceencore ta main divine qui me frappe ? Tu me fais bander…Chaque coup me fait jouir… N’oublie pas de me branler… Oh !c’est bon… Tu frappes trop fort sur les épaules… Oh ! ce coupa fait jaillir mon sang… C’est pour toi qu’il coule… mon épouse… matourterelle… ma petite mouche chérie… »

La putain d’infirmière tapait commejamais on n’a tapé. Le cul du malheureux se haussait, livide ettaché d’un sang pâle par endroits. Le cœur de Mony se serra, ilreconnut sa cruauté, sa fureur se tourna contre l’indigneinfirmière. Il lui souleva les jupes et se mit à la frapper. Elletomba sur le sol, remuant sa croupe de salaude qu’un grain debeauté relevait.

Il tapa de toutes ses forces, faisantjaillir le sang de la chair satinée. Elle se retourna criant commeune possédée. Alors le bâton de Mony s’abattit sur le ventre,faisant un bruit sourd.

Il eut une inspiration de génie et,prenant à terre l’autre bâton que l’infirmière avait abandonné, ilse mit à rouler du tambour sur le ventre nu de la Polonaise. Lesras succédaient aux flas avec une rapiditévertigineuse et le petit Bara, de glorieuse mémoire, ne battit passi bien la charge sur le pont d’Arcole.

Finalement, le ventre creva ; Monybattait toujours et hors de l’infirmerie les soldats japonais,croyant à un appel aux armes, se réunissaient. Les claironssonnèrent l’alerte dans le camp. De toutes parts, les régimentss’étaient formés, et bien leur en prit, car les russes venaient deprendre l’offensive et s’avançaient vers le camp japonais. Sans latambourinade du prince Mony Vibescu, le camp japonais était pris.Ce fut d’ailleurs la victoire décisive des Nippons. Elle est due àun sadique roumain.

Tout à coup, quelques infirmiers portantdes blessés entrèrent dans la salle. Ils aperçurent le princebattant dans le ventre ouvert de la Polonaise. Ils virent le blessésaignant et nu sur le lit.

Ils se précipitèrent sur le prince, leligotèrent et l’emmenèrent.

Un conseil de guerre le condamna à lamort par la flagellation et rien ne put fléchir les juges japonais.Un recours en grâce auprès du Mikado n’eut aucun succès.

Le prince Vibescu en prit bravement sonparti et se prépara à mourir en véritable hospodar héréditaire deRoumanie.

Chapitre 9

 

 

Le jour de l’exécution arriva, le princeVibescu se confessa, communia, fit son testament et écrivit à sesparents. Ensuite, on fit entrer dans sa prison une petite fille dedouze ans. Il en fut étonné, mais voyant qu’on le laissait seul, ilcommença à la peloter.

Elle était charmante et lui dit enroumain qu’elle était de Bucarest et avait été prise par lesJaponais sur les derrières de l’armée russe où ses parents étaientmercantis.

On lui avait demandé si elle voulaitêtre dépucelée par un condamné à mort roumain et elle avaitaccepté.

Mony lui releva les jupes et lui suçason petit con rebondi où il n’y avait pas encore de poil, puis illa fessa doucement pendant qu’elle le branlait. Ensuite il mit latête de son vit entre les jambes enfantines de la petite Roumaine,mais il ne pouvait entrer. Elle le secondait de tous ses efforts,donnant des coups de cul et offrant à baiser au prince ses petitsseins ronds comme des mandarines. Il entra en fureur érotique etson vit pénétra enfin dans la petite fille, ravageant enfin cepucelage, faisant couler le sang innocent…

Alors Mony se releva et, comme iln’avait plus rien à espérer de la justice humaine, il étrangla lapetite fille après lui avoir crevé les yeux, tandis qu’ellepoussait des cris épouvantables.

Les soldats japonais entrèrent alors etle firent sortir. Un héraut lit la sentence dans la cour de laprison, qui était une ancienne pagode chinoise d’une architecturemerveilleuse.

La sentence était brève : lecondamné devait recevoir un coup de verge de chaque homme composantl’armée japonaise campée dans cet endroit. Cette armée comportaitonze mille unités.

Et tandis que le héraut lisait, leprince se remémora sa vie agitée. Les femmes de Bucarest, levice-consul de Serbie, Paris, l’assassinat en sleeping-car, lapetite Japonaise de Port-Arthur, tout cela vont danser dans samémoire.

Un fait se précisa. Il se rappela duboulevard Malesherbes ; Culculine, en robe printanièretrottinait vers la Madeleine et lui, Mony, luidisait :

« Si je ne fais pas vingt foisl’amour de suite, que les onze mille vierges ou onze mille vergesme châtient. »

Il n’avait pas baisé vingt fois desuite, et le jour était arrivé où onze mille verges allaient lechâtier.

Il en était là de son rêve lorsque lessoldats le secouèrent et l’amenèrent devant sesbourreaux.

Les onze mille Japonais étaient rangéssur deux rangs, face à face. Chaque homme tenait une baguetteflexible. On déshabilla Mony, puis il dut marcher dans cette routecruelle bordée de bourreaux. Les premiers coups le firent seulementtressaillir. Ils s’abattaient sur une peau satinée et laissaientdes marques rouge sombre. Il supporta stoïquement les millepremiers coups, puis tomba dans son sang le vit dressé.

On le mit alors sur une civière et lalugubre promenade, scandée par les coups secs des baguettes quitapaient sur une chair enflée et saignante, continua. Bientôt sonvit ne put plus retenir le jet spermatique et, se redressant àplusieurs fois, cracha son liquide blanchâtre à la face des soldatsqui tapèrent plus fort sur cette loque humaine.

Au deux millième coup, Mony renditl’âme. Le soleil était radieux. Les chants des oiseaux mandchousrendaient plus gai la matinée pimpante. La sentence s’exécuta etles derniers soldats frappèrent leur coup de baguette sur une loqueinforme, sorte de chair à saucisse où l’on ne distinguait plusrien, sauf le visage qui avait été soigneusement respecté et où lesyeux vitreux grands ouverts semblaient contempler la majesté divinedans l’au-delà.

À ce moment un convoi de prisonniersrusses passa près du lieu de l’exécution. On le fit arrêter pourimpressionner les Moscovites.

Mais un cri retentit suivi de deuxautres. Trois prisonniers s’élancèrent et comme ils n’étaient pointenchaînés, se précipitèrent sur le corps du supplicié qui venait derecevoir le onze millième coup de verge. Ils se jetèrent à genouxet embrassèrent, avec dévotion et en versant des larmes, la têtesanglante de Mony. Les soldats japonais, un moment stupéfaits,reconnurent bientôt que si l’un des prisonniers était un homme etmême un colosse, les deux autres étaient des jolies femmesdéguisées en soldats. C’était en effet Cornaboeux, Culculine etAlexine qui avaient été pris après le désastre de l’arméerusse.

Les Japonais respectèrent d’abord leurdouleur, puis, aguichés par les deux femmes, se mirent à leslutiner. On laissa Cornaboeux à genoux prés du cadavre de sonmaître et l’on déculotta Culculine et Alexine qui se débattirent envain.

Leurs beaux culs blancs et agités dejolies Parisiennes apparurent bientôt aux regards émerveillés dessoldats. Ils se mirent à fouetter doucement et sans rage cescharmants postérieurs qui remuaient comme des lunes ivres et, quandles jolies filles essayaient de se relever, on apercevait, endessous les poils de leurs chats qui bayaient.

Les coups cinglaient l’air et, tombant àplat, mais pas trop fort, marquaient un instant les culs gras etfermes des Parisiennes, mais bientôt les marques s’effaçaient pourse reformer à l’endroit où la verge venait de nouveaufrapper.

Quand elles furent convenablementexcitées, deux officiers japonais les emmenèrent sous une tente etlà les baisèrent une dizaine de fois en hommes affamés par une trèslongue abstinence.

Ces officiers japonais étaient desgentilshommes de grandes familles. Ils avaient fait de l’espionnageen France et connaissaient Paris. Culculine et Alexine n’eurent pasde peine à leur faire promettre qu’on leur livrerait le corps duprince Vibescu qu’elles firent passer pour leur cousin et elles sedonnèrent comme deux sœurs.

Il y avait parmi les prisonniers unjournaliste français, correspondant d’un journal de province. Avantla guerre, il était sculpteur, non sans quelque mérite, et senommait Genmolay. Culculine alla le trouver pour le prier desculpter un monument digne de la mémoire du princeVibescu.

La fouettade était la seule passion deGenmolay. Il ne demanda à Culculine que de la fouetter. Elleaccepta et vint, à l’heure indiquée, avec Alexine et Cornaboeux.Les deux femmes et les deux hommes se mirent nus. Alexine etCulculine se mirent sur un lit, la tête en bas et le cul en l’air,les deux robustes Français, armés de verges, se mirent à lesfrapper de façon à ce que la plupart des coups tombassent dans lesraies culières ou sur les cons qui, à cause de la position,ressortaient admirablement. Ils frappaient s’excitant mutuellement.Les deux femmes souffraient le martyre, mais l’idée que leurssouffrances allaient procurer à Mony une sépulture convenable lessoutint jusqu’au bout de cette singulière épreuve.

Ensuite Genmolay et Cornaboeuxs’assirent et se firent sucer leurs gros vits pleins de sève,tandis que de leurs verges ils frappaient toujours sur lespostérieurs tremblants des deux jolies filles.

Le lendemain, Genmolay se mit àl’ouvrage. Il eut bientôt terminé un monument funéraire étonnant.La statue équestre du prince Mony le surmontait.

Sur le socle, des bas-reliefsreprésentaient les actions d’éclat du prince. On le voyait d’uncôté quittant en ballon Port-Arthur assiégé et de l’autre il étaitreprésenté en protecteur des arts qu’il venait étudier àParis.

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Le voyageur qui parcourt la campagnemandchoue entre Moukden et Dalny aperçoit tout à coup, non loind’un champ de bataille encore semé d’ossements, une tombemonumentale en marbre blanc. Les Chinois qui labourent à l’entourles respectent et la mère mandchoue, répondant aux questions de sonenfant, lui dit :

– C’est un cavalier géant qui protégeala Mandchourie contre les diables occidentaux et ceux del’Orient.

Mais le voyageur, généralement s’adresseplus volontiers au garde-barrière du transmandchourien. Ce gardeest un Japonais aux yeux bridés et vêtu comme un employé duP.-L.-M. Il répond modestement :

«  C’est un tambour-major nipponqui décida de la victoire de Moukden. »

Mais si, curieux de se renseignerexactement, le voyageur s’approche de la statue, il reste longtempspensif après avoir lu ces vers gravés sur lesocle :

Ci-gît le prince Vibescu

Unique amant des onze mille verges

Mieux vaudrait, passant ! sois-enconvaincu

Dépuceler les onze mille vierges

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