Critique de la raison pure – Emmanuel Kant

On voit que l’être de raison (n** 1) se distingue du
non-être, en ce qu’étant une pure fiction (bien que non-

ÂMPHIBOLIE DES GO^CEPTS DE RÉFLEXION 353

Qtradictoire), il ne peut être rangé paimi les impossî-
ités, tandis que le second est opposé à la possibilité,
concept se détruisant lui-même. Mais tous deux sont
5 concepts vides. Au contraire le nihil pivativum (n^ 2)
Vens imaginanum (n » » 3) sont des data vides pour des
icepts. Quand la lumière n’est pas donnée aux sens, on
peut se représenter l’obscurité ; et quand on ne per-
t pas d’êtres étendus, on ne peut se représenter Tes-
ce. La négation aussi bien que la simple forme de l’in-
tion, sans un réel, ne sont pas des objets.

I. 28

LOGIQUE TRANSCENDËNTALE

DEUXIÈME DIVISION

DIALECTIQUE TRANSCENDËNTALE

INTRODUCTION

I

De Capparence transcendentale

Nous avons nommé plus haut la dialectique en général
une logique de Vapparence ^. Cela ne veut pas dire qu’elle
soit une théorie de la vraisemblance; car la vraisemblance
est elle-même une vérité, mais une vérité qui n’est pas
encore suffisamment établie : si la connaissance de
cette vérité est défectueuse, elle n’est point trompeuse
pour cela, et par conséquent elle ne doit point être
séparée de la partie analytique de la logique. Encore
moins peut-on confondre le phénomène et Vapparence,
En effet la vérité ou l’apparence ne sont pas dans l’ob-
jet, en tant qu’il est perçu, mais dans le jugement que
nous portons sur ce même objet, en tant qu’il est

^ Logik des Scheins.

DE l’appârëmce transgemdentale 355

conçu. Si donc on peut dire justement que les sens ne
trompent pas, ce n’est point parce qu’ils jugent toujours
exactement, c’est parce qu’ils ne jugent pas du tout. Par
conséquent c’est uniquement dans le jugement, c’est-à-
dire dans le rapport de l’objet à notre entendement qu’il
faut placer la vérité aussi bien que l’erreur, et partant
aussi l’apparence, qui nous invite à l’erreur. D n’y a point
d’erreur dans une connaissance qui s’accorde parfaite-
ment avec les lois de l’entendement. II n’y a pas non
plus d’erreur, dans une représentation des sens (puisqu’il
n’y a point de jugement). Nulle force de la nature ne
peut d’elle-même s’écarter de ses propres lois. Aussi ni
l’entendement ni les sens ne sauraient-ils se tromper
d’eux-mêmes (sans l’influence d’une autre cause). L’en-
tendement ne le peut pas ; car, dès qu’il n’agit que d’a-
près ses lois, l’effet (le jugement) doit nécessairement
s’accorder avec elles. Quant aux sens, il n’y a point en
eux de jugement, ni vrai, ni faux. Or, comme nous n’a-
vons point d’autres sources de connaissances que ces
deux-là, il suit que l’erreur ne peut être produite que
par une influence inaperçue de la sensibilité sur l’en-
tendement. C’est ce qui arrive lorsque des principes
subjectifs de jugement se rencontrent avec les principes
objectifs et les font dévier de leur destination *. Il en est
ici comme d’un corps en mouvement : il suivrait toujours
de lui-même la ligne droite dans la même direction, si
une autre force, en agissant en même temps sur lui sui-

  • La sensibilité, soumise à l’entendement, en tant qu’elle lui fournit
    l’objet auquel celui-ci applique sa fonction, est la source des connais-
    sances réelles. Mais cette même sensibilité, en tant qu’elle influe sur
    l’acte même de l’entendement et le détermine à juger, est le principe de
    l’erreur.

356 DIALECTIQUE TRANSCENDENTALE

vant une autre direction, ne venait lui faire décrire une
ligne courbe. Pour bien distinguer l’acte propre de l’en-
tendement de la force qui s’y mêle, il est nécessaire de
considérer le faux jugement comme une diagonale entre
deux forces qui déterminent le jugement suivant deux
directions différentes, et de résoudre cet effet composé
en celui qui revient simplement à l’entendement et celui
qui revient à la sensibilité. C’est ce que l’on exprime
en des jugements purs à priori au moyen d’une ré-
flexion transcendentale qui (comme nous l’avons déjà
montré) assigne à chaque représentation sa place dans
la faculté de connaître à laquelle elle appartient, et per-
met ainsi de distinguer l’influence de la sensibilité sur
l’entendement.

Notre objet n’est pas ici de traitçr de l’apparence em-
pirique (par exemple des illusions d’optique) que présente
l’application empirique des règles, d’ailleurs justes, de
l’entendement, et où le jugement est entraîné par l’in-
fluence de l’imagination ; il ne s’agit ici que de cette
apparence transcendentale qui influe sur des principes dont
l’application ne se rapporte plus du tout à l’expérience
(auquel cas nous aurions encore du moins une pierre de
touche pour en vérifier la valeur), et qui nous entraîne
nous-mêmes, malgré tous les avertissements de la cri-
tique, tout à fait en dehors de l’usage empirique des ca-
tégories, et nous abuse par l’illusion d’une extension de
Ventendement pur. Nous nommerons immanents les prin-
cipes dont l’application se tient absolument renfermée
dans les limites de l’expérience possible, et trancendants
ceux qui sortent de ces limites. Je n’entends point par
là cet usage transcendental ou cet abus des catégories^
qui n’est que l’erreur où tombe notre jugement, lorsqu’il

DE l’apparence transgendentale 357

n’est pas suffisamment contenu par la critique et qu’il
néglige les limites du seul terrain où puisse s’exercer
l’entendement pur ; j’entends ces principes réels qui pré-
tendent renverser toutes ces bornes et qui s’arrogent un
domaine entièrement nouveau, où l’on ne reconnaît plus
aucune démarcation. Le tramcendmtal et le transcendant
ne sont donc pas la même chose. Les principes de l’en-
tendement pur que nous avons exposés plus haut n’ont
qu’un usage empirique et non transcendental , c’est-
à-dire que cet usage ne sort pas des limites de l’expé-
rience. Mais un principe qui repousse ces limites et
nous enjoint même de les franchir, c’est là ce que j’ap-
pelle un principe transcendant. Si notre critique peut par-
venir à découvrir l’apparence de ces prétendus principes,
alors ceux dont l’usage est purement empirique pourront
être nommés, par opposition à ces derniers, principes im-
manents de l’entendement pur.

L’apparence logique, qui consiste simplement dans une
fausse imitation de la forme rationelle (l’apparence des
paralogismes) résulte uniquement d’un défaut d’attention
aux règles logiques. Aussi se dissipe-t-elle entièrement
4ès que ces règles sont justement appliquées au cas pré-
sent. L’apparence transcendentale, au contraire, ne cesse
pas par cela seul qu’on l’a découverte et que la critique
transcendentale en a clairement montré la vanité (telle
^st, par exemple, celle qu’offre cette proposition : le monde
doit avoir un commencement dans le temps). La cause
en est qu’il y a dans notre raison (considérée subjective-
ment, c’est-à-dire comme une faculté de connaître hu-
maine) des règles et des maximes fondamentales qui, en
servant à son usage, ont tout à fait l’air de principes ob-
jectifs et font que la nécessité subjective d’une certaine

358 DIALECTIQUE TRANSCENDENTALE

liaison de nos concepts exigée par l’entendement, passe
pour une nécessité objective, pour une détermination des
choses en soi. C’est là une illusion qu’il ne nous est pas
possible d’éviter, pas plus que nous ne saurions faire que
la mer ne nous paraisse plus élevée à l’horizon qu’au-
près du rivage, puisque nous la voyons alors par des
rayons plus élevés, ou pas plus que l’astronome lui-même
ne peut empêcher que la lune ne lui paraisse plus grande
à son lever, bien qu’il ne soit pas trompé par cette appa-
rence.

La dialectique transcendentale se contentera donc de
découvrir l’apparence des jugements transcendentaux, et
en même temps d’empêcher qu’elle ne nous trompe; mais
que cette apparence se dissipe (comme l’apparence lo-
gique) et qu’elle cesse d’être tout à fait, c’est ce qu’elle
ne pourra jamais faire. Nous avons affaire en effet à une
illusion naturelle et inévitable^ qui repose elle-même sur
des principes subjectifs et les donne pour des principes
objectifs, tandis que la dialectique logique, pour résoudre
les paralogismes, n’a qu’à signaler une erreur dans l’ap-
plication des principes ou une apparence artificielle dans
leur imitation. Il y a donc une dialectique de la raison
pure qui est naturelle et inévitable. Ce n’est pas celle où
s’engagent les têtes sans cervelle, faute de connaissances,
ou celle qu’un sophiste a ingénieusement imaginée pour
tromper les gens raisonnables ; mais celle qui est insépa-
rablement liée à la raison humaine, et qui, alors même
que nous en avons découvert l’illusion, ne cesse pas de
se jouer d’elle et de la jeter à chaque instant en des er-
reurs qu’il faut toujours repousser.

DE LA RAISON EN GÉNÉRAL 359

II

De la raison pure comme siège de V apparence

transcendentale

De la raison en général

Toute notre connaissance commence par les sens, passe
de là à l’entendement et finît par la raison. Cette der-
nière faculté est Ja plus élevée qui soit en nous pour
élaborer la matière de l’intuition et ramener la pensée à
sa plus haute unité. Comme il me faut ici donner une
définition de cette suprême faculté de connaître, je me
trouve dans un certain embarras. Elle a, comme lenten-^
dément, un usage purement formel, c’est-à-dire logique^
quand on fait abstraction de tout contenu de la connais-
sance; mais elle a aussi un usage réel, puisqu’elle con-
tient elle-même l’origine de certains concepts et de cer-
tains principes qu’elle ne tire ni des sens, ni de l’enten-
dement. Sans doute, la première de ces deux fonctions a
été définie depuis longtemps par les logiciens la faculté
de conclure médiatement (par opposition à celle de con-
clure immédiatement, consequentiis immediatis) ; mais la
seconde, qui produit elle-même des concepts, ne se trouve
point expliquée par là. Puis donc qu’il y a lieu de dis-
tinguer dans la raison une faculté logique et une faculté
transcendentale, il faut chercher un concept plus élevé

860 DIALECTIQUE TRANSCENDENTÀLE

de cette source de connaissances, un concept qui ren-
ferme les deux idées. Cependant nous pouvons espérer,
d’après l’analogie de la raison avec l’entendement, que le
concept logique nous donnera aussi la clef du concept
transcendental , et que le tableau des fonctions logiques
de la raison nous fournira en même temps celui des con-
cepts de la raison.

Dans la première partie de notre logique transcen-
dentalc, nous avons défini Tentendement la faculté des
règles; nous distinguerons ici la raison de l’entendement
en la définissant la faculté des principes.

L’expression de principe est équivoque, et d’ordi-
naire elle ne signifie qu’aine connaissance qui peut
être employée comme principe, sans être un prin-
cipe par elle-même et dans son origine. Toute pro-
position universelle, fût-elle tirée de l’expérience (au
moyen de l’induction), peut servir de majeure dans un
raisonnement, mais elle n’est pas pour cela un principe.
Les axiomes mathématiques (comme celui-ci : entre deux
points, il ne peut y avoir qu’une seule ligne droite) sont
bien des connaissances universelles à priori^ et reçoivent
à juste titre le nom de principes relativement aux cas
qui peuvent y être subsumés ; mais je ne puis dire pour-
tant.que je connais en général et en elle-même, par prin-
cipes, cette propriété des lignes droites, puisque je ne la
connais que dans l’intuition pure.

Je nommerai ici connaissance par principes celle où
je reconnais le particulier dans le général au moyen de
concepts. Ainsi tout raisonnement est une forme qui
sert à dériver une connaissance d’un principe. En effet,
la majeure donne toujours un concept qui fait que tout
ce qui est subsumé sous la condition de ce concept est

DE LA RAISON EN GÉNÉRAL 361

connu par là suivant un principe. Or, comme toute con-
naissance universelle peut servir de majeure dans un
raisonnement, et que l’entendement fournit des proposi-
tions universelles à priori, ces propositions peuvent aussi
recevoir le nom de principes , à cause de l’usage qu’on
en peut faire.

Mais si nous considérons ces principes de l’entende-
ment pur en eux-mêmes et dans leur origine, ils ne sont
nullement des connaissances par concepts. En effet , ils
ne seraient pas même possibles à priori, si nous n’y in-
troduisions l’intuition pure (comme il arrive en mathé-
matiques), ou les conditions d’une expérience possible en
général. On ne saurait • conclure du concept de ce qui
arrive en général ce principe que tout ce qui arrive a
une cause ; c’est bien plutôt ce principe qui nous montre
comment nous pouvons avoir de ce qui arrive un con-
cept expérimental déterminé.

L’entende’ment ne peut donc nous fournir de connais-
sances synthétiques qui dérivent de simples concepts, et
ces connaissances sont les seules qu’à proprement parler
j’appelle des principes, quoique toutes les propositions
universelles en général puissent aussi recevoir par com-
paraison le nom de principes.

Il y a un vœu bien ancien, et qui s’accomplira peut-
être un jour, mais quel jour? c’est que l’on parvienne à
découvrir, à la place de l’infinie variété des lois civiles,
les principes de ces lois ; car c’est en cela seulement que
gît le secret de simplifier, comme on dit, la législation.
Mais ici les lois ne sont autre chose que des restrictions
apportées à notre liberté d’après les conditions qui seules
lui permettent de s’accorder constamment avec elle-
même, et par conséquent elles se rapportent à quelque

362 DIALECTIQUE TRANSCENDENTALE

chose qui est tout à fait notre propre ouvrage et que
nous pouvons réaliser au moyen même des concepts que
nous en avons *. Il n’y a donc rien là d’extraordi-
naire (2); mais demander comment des objets en soi,
comment la nature des choses est soumise à des principes
et peut être déterminée d’après de simples concepts,
c’est demander, sinon quelque chose d’impossible, du
moins quelque chose de fort étrange. Quoi qu’il en soit
sur ce point (car c’est encore une recherche à faire), il
est clair au moins par là que la connaissance par prin-
cipes (en soi) est quelque chose de tout à fait différent
de la simple connaissance de l’entendement, et que, si
celle-ci peut en précéder d’autres dans la forme d’un
principe, elle ne repose pas en elle-même (en tant qu’elle
est synthétique) sur la simple pensée et ne renferme pas
quelque chose de général fondé sur des concepts.

L’entendement peut être défini la faculté de ramener
les phénomènes à l’unité au moyen de certaines règles,
et la raison, la faculté de ramener à l’unité les règles de
l’entendement au moyen de certains principes. Elle ue
se rapporte donc jamais immédiatement à l’expérience,
mais à l’entendement, aux connaissances diverses du-
quel elle communique à primi^ au moyen de certains
concepts, une unité que l’on peut appeler rationnelle et
qui est essentiellement différente de celle qu’on peut ti-
rer de l’entendement.

Tel est le concept général de la faculté de la raison, au-
tant qu’il est possible de le faire comprendre en l’ab-

‘ Wovon wir durch jene Begriffe seîbsi die Ur sache sein konnen;
mot à mot : dont nous pouvons être la cause par ces concepts mêmes.
(2) J’ajoute ces mots pour plus de liaison et de clarté. J. B.

DE l’usage logique DE LA RAISON 36S

sence des exemples (qui ne pourront être employés que
plus tard).

B

De Tusage logique de la raison

On fait une distinction entre ce qui est immédiate-
ment connu et ce que nous ne faisons que conclure. Que
dans une figure limitée par trois lignes droites, il y ait
trois angles , c’est là une connaissance immédiate ; mais
que ces angles ensemble soient égaux à deux droits, ce
n’est qu’une conclusion. Mais, comme nous avons conti-
nuellement besoin de conclure, et que cela devient en
nous une habitude, nous finissons par ne plus remarquer
cette distinction ; et, ainsi qu’il arrive dans ce qu’on ap-
pelle les illusions des sens, nous tenons souvent pour
quelque chose d’immédiatement perçu ce qui n’est que
conclu. Toute conclusion suppose une proposition qui sert
de principe, une autre \ qui est tirée de la première,
et enfin celle ^ par laquelle la vérité de la dernière
est indissolublement liée à la vérité de la première. Si
le jugement conclu est déjà renfermé dans le premier,
de telle sorte qu’il puisse en être tiré sans l’intermé-
diaire d’une troisième idée, la conclusion se nomme alors
immédiate {consequentia inDnediatà)^; j’aimerais mieux

‘ Die Folgerung. — * ScMussfolge (Consequenz). La distinction faite
par Kant entre cette expression et la précédente est intraduisible en
français. On ne saurait la rendre par les mots conclusion et conséquence,
qui sont tout ù fait synonymes. ^ J. B.

‘ Pour accorder ceci avec ce qui précède, il faut consulter la Lo^figue
de Kant (S 44). Il y remarque que les conclusions immédiates supposent
bien elles-mêmes un jugement intermédiaire, mais que ce jugement est
une proposition tautologique. J. B.

â64 DIALECTIQUE TRANSCENDENTALE

l’appeler une conclusion de l’entendement \ Mais si,
outre la connaissance qui sert de principe, il est encore
besoin d’un autre jugement pour opérer la conclusion,
iilors c’est une conclusion de la raison ou un raisonne-
ment ^. Dans cette proposition : tous les hommes sont
mortels, est déjà renfermée cette proposition : quelques
hommes sont mortels, ou celle-ci : quelques mortels sont
hommes, ou celle-ci encore : nul être immortel n’est
homme, et toutes ces propositions sont des conséquences
immédiates de la première. Au contraire , cette proposi-
tion : tous les savants sont mortels, n’est pas. renfermée
dans le premier jugement (car l’idée de savant n’y est
pas comprise), et elle n’en peut être tirée qu’au moyen
4’un jugement intermédiaire.

Dans tout raisonnement, je conçois d’abord une règle
{major) au moyen de \ entendement. Ensuite, je subswne
une connaissance sous la condition de la règle (minor)
^u moyen de Y imagination. Enfin je détermine ma con-
naissance par le prédicat de la règle (conclusio) et par
<;onséquent à priori au moyen de la raison. Aussi le rap-
port que représente la majeure, comme règle, entre une
^connaissance et sa condition, constitue-t-il diverses es-
pèces de raisonnements. Comme on distingue trois sortes
de jugements en considérant la manière dont ils expri-
ment le rapport de la connaissance à l’entendement, il
y a aussi trois sortes de raisonnements, savoir : les rai-
sonnements catégoriques, les hypothétiques et les di^onctifs.

Si, comme il arrive ordinairement, la conclusion se
présente sous la forme d’un jugement, je veux savoir si

Versfandesschîuss.
Vernunftschîuss.

Auteurs::

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