LE FLUX ET LE REFLUX Agatha Christie

— On pourrait en acheter beaucoup avec les trois livres par semaine que tu donneras à ton jardinier !

— J’aurai quelqu’un pour beaucoup moins que ça. Il y a beaucoup de démobilisés qui cherchent du travail. C’est ce que disent les journaux…

Lynn n’avait pas insisté. La question du jardinier était secondaire. Ce qui importait, c’était que Mums considérait désormais que Rosaleen devait être pour elle une source régulière de revenus. Cette idée-là était odieuse à Lynn. Ne justifiait-elle pas les paroles insultantes de David ?

Lynn rencontra la tante Kathie devant le bureau de poste. La tante était d’excellente humeur.

— Ma chère Lynn, dit-elle à sa nièce, je crois que nous ne tarderons pas à apprendre d’excellentes nouvelles !

— Et quoi donc, ma tante ?

Mrs Cloade sourit et prit l’air important.

— J’ai eu une « communication » étonnante. Positivement. C’est bien simple : nos ennuis, tous nos ennuis, vont prendre fin. J’ai eu une petite déception, mais, depuis, j’ai reçu ce message, qui me disait : « Ne vous découragez pas ! Essayez et essayez encore ! La réussite est fatale ! » Il y a, ma chère Lynn, des secrets que je ne saurais trahir et je ne voudrais, pour rien au monde, te donner des espoirs prématurés, mais je crois pouvoir t’affirmer que tout ira bien pour nous avant qu’il soit longtemps. Il n’est que temps, d’ailleurs ! Ton oncle m’inquiète. Il a trop travaillé pendant la guerre et il serait bon qu’il se retirât. Il pourrait poursuivre ses recherches à loisir. Seulement, sans un revenu convenable, c’est impossible ! Quelquefois, ses nerfs le lâchent. Je te le répète, il m’inquiète…

Lynn hocha la tête. La nervosité de Lionel Cloade ne lui avait pas échappé et il lui était déjà arrivé de se demander si son oncle n’avait pas usé, pour se remonter, de drogues qui, peu à peu, lui auraient donné l’habitude des stupéfiants. Elle croyait bien ne pas se tromper et il semblait fort possible que la tante eût deviné, elle aussi. Tante Kathie n’était peut-être pas si folle qu’on l’imaginait.

Dans High Street, Lynn aperçut l’oncle Jeremy qui rentrait chez lui. Il avait beaucoup vieilli depuis quelque temps. Lynn pressa le pas. Elle avait hâte de sortir du village et de marcher dans la campagne.

La promenade lui ferait du bien. Elle ferait cinq ou six milles. Cela lui éclaircirait les idées. C’était absolument indispensable. Toute sa vie, elle avait toujours su ce qu’elle voulait et ce qu’elle ne voulait pas. Jamais, jusqu’à ces derniers temps, elle n’avait consenti à se laisser conduire par les événements, à s’abandonner…

C’était bien ça ! Elle s’abandonnait. Une singulière façon de vivre ! C’était la sienne depuis qu’elle avait quitté l’Armée. Un instant, elle songea avec nostalgie à ce qu’avait été sa vie pendant la guerre. Des devoirs bien définis, des ordres nets, aucune décision à prendre, pas d’initiatives. Et, soudain, avec une sorte d’horreur, elle se demanda si on pouvait vraiment regretter ça ? La guerre vous transformait-elle donc à ce point ? Faisait-elle donc de vous un être qui trouve la vie plus agréable lorsqu’il est dispensé de penser ? Il était incontestable qu’elle n’était plus la Lynn Marchmont équilibrée et résolue qui, un jour, avait revêtu l’uniforme. Pendant des mois et des mois, elle n’avait eu qu’à obéir. Son cerveau s’appliquait à des besognes simples et bien déterminées. Aujourd’hui, elle avait recouvré le droit de disposer d’elle-même et de son existence… et elle n’osait pas regarder en face les problèmes qui l’intéressaient directement !

Elle eut un sourire amer. On lui avait surtout dit : « Tu ne feras pas ceci ! Tu ne feras pas cela ! », on ne lui avait presque jamais dit : « Tu feras ceci ! ». Les femmes qui étaient restées chez elles avaient dû penser, tirer des plans, réfléchir, prendre leurs responsabilités. Aujourd’hui, elles étaient armées. Les autres… Les autres, elles étaient comme Lynn Marchmont ! Intelligentes, peut-être, adroites, disciplinées, sachant obéir, mais incapables de décider. Rendues à la vie civile, elles se laissaient porter. Rowley, qui n’avait pas quitté sa ferme…

Lynn reconnut que le problème était bien là. Du général, elle passait au particulier, qui seul importait. Il s’agissait d’elle et de Rowley. Uniquement. Avait-elle vraiment envie de l’épouser ?

Elle s’arrêta en haut d’une colline. Le soir venait. Une brume légère flottait dans les fonds. Lynn s’assit dans l’herbe et continua à réfléchir, le menton dans la main. Au loin, elle apercevait « Long Willows », où elle vivrait si elle devenait la femme de Rowley…

Si… C’était toute la question.

Épouserait-elle Rowley ? Le désirait-elle vraiment ? En avait-elle jamais eu réellement envie ?

À cette dernière question, elle répondait oui. Oui, elle avait souhaité de devenir la femme de Rowley. Mais c’était avant sa démobilisation. La Lynn qui était revenue n’était point celle qui était partie. Elle avait changé.

Dans la vallée, un train passait, libérant un nuage de fumée qui affectait la forme d’un point d’interrogation. Lynn songeait toujours. Elle pensait maintenant à Rowley. Il était resté le même Rowley que quatre ans plus tôt. Mais, si elle ne tenait plus à l’épouser, que voulait-elle ?

Une branche craqua derrière elle, dans le petit bois, une voix d’homme lança un juron et David parut.

— David !

— Lynn !

Il avait l’air stupéfait de la rencontrer. Ses premiers mots furent pour lui demander ce qu’elle faisait là. Il avait couru et était quelque peu essoufflé.

— Ma foi, rien ! dit-elle. Je réfléchissais…

Avec un rire un peu forcé, elle ajouta :

— Il doit commencer à être tard…

— Vous ne savez pas l’heure qu’il est ?

Machinalement, elle jeta un coup d’œil sur la montre qu’elle portait au poignet.

— Encore arrêtée ! s’écria-t-elle. Je ne peux pas avoir une montre qui marche ! Je les casse toutes !

— C’est peut-être parce qu’il y a en vous trop de vitalité.

Il venait vers elle. Très vite, elle se leva.

— Il va faire noir. Il faut que je me dépêche de rentrer. Quelle heure est-il, David ?

— Neuf heures un quart. Il faut moi-même que je ne perde pas de temps si je veux avoir le train de 9 h 20 pour rentrer à Londres.

— Je ne savais pas que vous étiez revenu.

— J’avais des affaires à prendre à « Furrowbank », mais il faut absolument que je retourne à Londres : Rosaleen a peur de rester seule la nuit…

— Dans un appartement ?

— La peur n’est pas logique. Quand on a été bombardé…

Lynn baissa la tête, confuse.

— Pardonnez-moi. J’oubliais…

Il eut une sorte de ricanement.

— Bien sûr. On oublie vite… La vie a repris comme autrefois, on reprend les choses où on les avait laissées et on retrouve avec volupté la bonne petite existence bourgeoise qu’on avait abandonnée. Vous êtes comme les autres, Lynn, comme les autres.

Elle protesta dans un cri.

— Ce n’est pas vrai, David, ce n’est pas vrai ! J’étais justement en train de penser…

— À moi ?

La rapidité de ce qui suivit la laissa interdite : il l’avait prise dans ses bras et, la serrant contre lui, lui posait sur les lèvres un long baiser.

— Vous pensiez à moi ? Je savais bien, Lynn que vous n’étiez pas faite pour ce lourdaud de Rowley ! Vous êtes à moi, Lynn !

Brusquement, il la lâcha.

— Je vais rater mon train !

Lynn, abasourdie, n’avait pas prononcé une parole. Elle le vit qui s’éloignait en courant. Il se retourna pour lui crier qu’il lui téléphonerait dès son arrivée à Londres, puis disparut dans la nuit, maintenant presque tombée.

Bouleversée, ses pensées plus en désordre que jamais, Lynn se mit en route pour rentrer chez elle. Elle monta directement à sa chambre, heureuse d’échapper aux questions de sa mère.

« Elle a emprunté de l’argent à Rosaleen et à David, qu’elle méprise ! songeait-elle. Pourtant, nous ne valons pas mieux qu’eux ! Pour de l’argent, nous ferions n’importe quoi. N’importe quoi ! »

Une colère la prit.

« Si Rowley m’aimait vraiment, il se serait procuré ces cinq cents livres d’une façon ou d’une autre ! Il ne m’aurait pas imposé l’humiliation de recourir à David ! »

David !

Il avait dit qu’il lui téléphonerait de Londres.

Elle descendit à la salle à manger. Elle avait l’impression de se mouvoir dans un rêve…

XIV

— Ah ! te voilà, Lynn !

Le ton semblait indiquer que Mrs Marchmont était soulagée d’un poids. Elle ajouta :

— Je ne t’ai pas entendu rentrer. Il y a longtemps que tu es revenue ?

— Un siècle ! J’étais dans ma chambre.

— Quand tu rentres, Lynn, j’aimerais que tu me le dises. Quand je te sais dehors, toute seule, après la nuit tombée, je m’inquiète.

— Tu crois vraiment, Mums, que je ne saurais pas me défendre ?

— J’ai lu tant d’histoires épouvantables dans les journaux, ces temps-ci. Tous ces soldats démobilisés qui attaquent des jeunes filles !

— Des jeunes filles qui ne demandent sans doute qu’à être attaquées !

Lynn sourit. Des jeunes filles aimant jouer avec le feu, elle en avait vu. Et beaucoup ! Au fond, tout le monde aime le danger…

— Tu m’écoutes, Lynn ?

Lynn sursauta.

— Tu disais, maman ?

Elle n’avait rien entendu de ce que sa mère avait dit.

— Je disais, reprit Adela, qu’il serait bon de songer à tes demoiselles d’honneur. Je crois que tu devrais demander à la petite Macrae. Sa mère a été ma meilleure amie, tu le sais, et je suis sûre qu’elle serait très vexée, si…

— Mais je n’ai jamais pu sentir Joan Macrae !

— Je le sais, ma chérie, mais qu’est-ce que ça peut bien faire ? Marjorie serait terriblement vexée, si…

— Mais enfin, il s’agit de mon mariage !

— Sans doute, Lynn, mais…

— D’ailleurs, il faudrait être sûre qu’il aura lieu, ce mariage !

Lynn n’avait jamais eu l’intention de dire ça. Les mots étaient partis malgré elle. Elle eût voulu les rattraper, mais il était trop tard. Mrs Marchmont dévisageait sa fille d’un air inquiet.

— Que veux-tu dire par là, ma chérie ?

— Oh ! rien.

— Tu t’es disputée avec Rowley ?

— Non. Ne te tracasse pas, Mums, tout va très bien !

L’affirmation ne suffisait pas à rassurer Adela. Elle dit, d’un ton piteux :

— J’ai toujours pensé que ce mariage avec Rowley t’assurerait une vie calme et tranquille.

— Mais qui est-ce qui demande une vie calme et tranquille ? répliqua Lynn avec vivacité.

Tournant à demi la tête, elle ajouta :

— C’est le téléphone que j’ai entendu ?

— Non. Pourquoi ? Tu attends une communication ?

— Non.

Et, pourtant, Lynn attendait le coup de téléphone de David. Cette attente l’humiliait. Mais il avait dit qu’il l’appellerait dès ce soir. Il ne pouvait pas ne pas le faire. Lynn, intérieurement, se traitait de folle. Pourquoi se sentait-elle attirée vers cet homme ? Elle revoyait son visage un peu triste, une image qu’elle essayait de chasser pour la remplacer par celle de Rowley, avec sa bonne figure, son sourire et son regard affectueux. Mais Rowley l’aimait-il ? Évidemment, non. Sinon, il lui aurait prêté ces cinq cents livres. Il aurait compris, il aurait été moins sage, moins terre à terre. L’épouser, c’était vivre à la ferme, ne plus jamais la quitter, ne plus jamais découvrir de nouveaux ciels, ne plus jamais respirer le parfum des pays exotiques, ne plus jamais être libre.

Le téléphone sonna. Elle courut à l’appareil. Retenant son souffle, elle porta l’écouteur à son oreille. La voix qu’elle entendit n’était pas celle qu’elle espérait. Tante Kathie était à l’autre bout du fil.

— C’est toi, Lynn ? Je suis bien contente de t’avoir. Imagine-toi que je suis embarrassée. Je ne sais pas du tout ce que je dois faire, pour cette réunion à l’Institut Féminin…

La voix, mince et fluette, continua longtemps. Lynn, de temps à autre, prononçait quelques mots et rassurait sa tante. Celle-ci, finalement, la remercia.

— Tu m’as vraiment réconfortée, Lynn. Tu as tant de sens pratique ! Je ne sais pas comment je fais pour me mettre dans des situations comme ça. Je confonds tout ! Et, je le dis toujours, quand ça s’y met, rien ne va ! Notre téléphone est en dérangement et j’ai dû sortir pour t’appeler d’une cabine publique. Naturellement, je n’avais pas de petite monnaie et j’ai été obligée de me déranger pour en faire…

La communication s’acheva enfin. Lynn remit l’appareil en place et alla retrouver sa mère au salon.

— Qui était-ce ? demanda Adela Marchmont.

Lynn répondit, très vite :

— Tante Kathie.

— Que voulait-elle ?

— Deux fois rien ! Comme toujours, elle était noyée dans une goutte d’eau.

Lynn s’assit avec un livre et se mit à lire, avec de fréquents coups d’œil à la pendule. À onze heures cinq, le téléphone sonna de nouveau. Elle se leva et, lentement cette fois, alla répondre. C’était probablement encore tante Kathie…

Mais non ! L’opérateur interrogeait :

— Le 34 à Warmsley Vale ? Miss Lynn Marchmont peut-elle prendre une communication personnelle de Londres ?

Elle eut l’impression que son cœur cessait de battre. Elle répondit :

— C’est Miss Lynn Marchmont elle-même qui est à l’appareil.

— Ne quittez pas, je vous prie !

Elle attendit. Il y eut des bruits confus, puis le silence. Le service téléphonique, décidément, allait de pis en pis. L’attente se prolongeait. Soudain une autre voix, une voix de femme, vint en ligne, indifférente et froide.

— Raccrochez, s’il vous plaît ! On vous rappellera dans un instant.

Lynn obéit. Elle n’était pas arrivée au salon que la sonnerie se déclenchait de nouveau. Elle revint à l’appareil.

— Allô !

Ce fut, cette fois, une voix d’homme qui répondit :

— Le 34 à Warmsley Vale ?… Une communication personnelle de Londres pour Miss Lynn Marchmont.

— J’écoute.

— Une minute, je vous prie…

Brusquement, la voix de David vint en ligne.

— C’est vous, Lynn ?

— David !

— Il faut que je vous parle, Lynn !

— Eh bien ! vous…

— Ne dites rien, Lynn, et écoutez-moi ! Je crois que ce que j’ai de mieux à faire, c’est de quitter le secteur…

— Que voulez-vous dire ?

— Ce que je dis ! Je crois que je ferais bien de quitter l’Angleterre. J’ai raconté à Rosaleen que ce n’était pas facile, mais je ne lui ai dit ça que parce que je ne tenais pas à m’en aller de Warmsley Vale. En fait, il n’y a rien de plus simple… et à quoi bon rester ? Vous et moi, ça ne peut pas coller ! Vous êtes une chic fille, Lynn, et, moi, je serais plutôt un faisan. Je l’ai toujours été et vous auriez tort de penser que je pourrais rester dans le droit chemin pour l’amour de vous ! Je ne dis pas que je n’en aurais pas l’intention, mais ça ne durerait pas ! Non, le mieux, c’est que vous épousiez l’honnête et laborieux Rowley ! Avec lui, vous n’aurez jamais un jour d’inquiétude. Moi, c’est l’enfer que je vous apporterais !

Muette, elle restait là, l’écouteur à l’oreille.

— Lynn, vous êtes toujours là !

— Oui, oui…

— Vous ne dites rien ?

— Que pourrais-je dire ?

— Lynn ?

— Quoi ?

Malgré la distance, elle sentait qu’il était extrêmement nerveux. Brusquement, il explosa :

— Ah ! et puis zut pour tout ! Il raccrocha là-dessus.

Mrs Marchmont sortait du salon.

— Est-ce que c’était…

Lynn répondit sans laisser à sa mère le temps de poser sa question tout entière.

— C’était un faux numéro ! dit-elle.

Puis, sans attendre, elle monta à sa chambre.

XV

Au Cerf, le service du réveil était d’une extrême simplicité : à l’heure dite, on donnait un solide coup de poing dans la porte du voyageur, on lui annonçait l’heure et c’était fini. S’il avait expressément demandé qu’on lui montât du thé, avant de se retirer, on déposait sur le paillasson le plateau de son petit déjeuner.

Ce mercredi-là, la jeune Gladys, se conformant aux rites, cogna avec énergie à la porte du 5, cria : « Monsieur, il est huit heures un quart ! » posa son plateau par terre avec une violence suffisante pour faire jaillir le lait de son pot, puis redescendit pour vaquer à ses autres devoirs.

Il était dix heures quand elle s’aperçut que le plateau était toujours devant la porte du 5. Elle frappa assez fort, puis, n’obtenant pas de réponse, elle entra. Le monsieur du 5 n’était pas de ces gens qui font la grasse matinée et elle venait de se souvenir, qu’il y avait, à proximité de la fenêtre, un petit toit plat qui eût été très pratique si l’occupant de la chambre avait voulu la quitter sans régler sa note.

Mais l’homme qui s’était inscrit sous le nom de Arden n’avait point disparu. Il était là, allongé sur le ventre, au milieu de la pièce. Gladys n’avait pas fait de médecine, mais elle comprit tout de suite qu’il était mort. Elle s’immobilisa net, poussa un cri perçant, puis battit en retraite en hurlant à pleins poumons :

— Miss Lippincott ! Miss Lippincott !

Béatrice Lippincott était dans sa chambre. Elle s’était fait une coupure à la main et le docteur Lionel Cloade était en train de lui faire un pansement quand Gladys pénétra chez sa maîtresse comme un ouragan. Le médecin laissa tomber son paquet d’ouate.

— Que se passe-t-il ? demanda-t-il à la fille d’une voix courroucée.

Miss Lippincott posait la même question en même temps. Gladys répondit à Miss Lippincott.

— C’est le monsieur du 5. Il est couché sur le parquet et il est mort, sûr et certain !

Il y eut un long silence, durant lequel les trois personnages s’entre-regardèrent.

— Ça ne tient pas debout ! dit enfin le médecin.

Sa voix manquait d’assurance. Gladys répliqua avec autorité.

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