L’Élixir de vie

III

J’avais repris mes occupationset encore une fois perdu le souvenir agaçant de ce personnagequand, au matin d’un des premiers jours de novembre, je reçus unedépêche qui me causa une indicible émotion.

Elle était signée du docteur F…, et ainsiconçue :

« Mon enfant se meurt. Je fais appel àtous mes amis. Venez. »

Je bondis hors de mon fauteuil et, quelquesinstants après, je sautais dans une voiture dont le cocher, alléchépar la promesse d’un fort pourboire, fouettait vigoureusement soncheval.

Je ne puis dire que cette dépêche mesurprenait. Cachée sous les préoccupations de chaque jour, dont jeme faisais un rempart contre les visions du ressouvenir, il étaitune pensée latente dont il me semblait que cette nouvelle fûtl’explosion.

La silhouette de M. Vincent, gravée dansles lobes de mon cerveau, se liait invinciblement à celle d’unenfant, de cette pauvre fille que j’avais vue là-bas, morte avantd’être mourante, et qui m’avait laissé cette impression –absolument nulle au point de vue de la science vraie – d’unarrachement de la vie, de la force animique.

Et voici que, cette fois encore, l’apparitionde ce centenaire, entêté à vivre, se confondait avec celle d’unenfant, si vigoureux, paraît-il, six mois auparavant, et mourantaujourd’hui !

Si long que fût le trajet, je n’en eus pasconscience, tant j’étais absorbé dans mes méditations, et, quand lavoiture s’arrêta, quand le cocher, étant descendu, ouvrit laportière en me criant : « Bourgeois, nous ysommes ! » je descendis en chancelant comme un hommeivre, ne sachant ni où j’étais, ni où j’allais.

Ce fut instinctivement, et rienqu’instinctivement, que, salué par le concierge, je m’engageai dansla longue allée d’ormes qui conduisait au bâtiment principal.

Lorsque j’arrivai au perron, un infirmier, quisemblait faire sentinelle, me reconnut : sans même me demandermon nom, il me précéda dans la maison et, ouvrant une porte,m’introduisit dans un salon où, du premier coup d’œil, je reconnusquatre de mes confrères, sans doute appelés comme moi par dépêche,et qui me serrèrent silencieusement la main.

Après un court temps de silence que je necherchai pas à troubler, incapable que j’eusse été de prononcerdeux mots sensés, un d’eux prit la parole.

Ils avaient examiné l’enfant. Tous avaientconstaté que les organes étaient sains et qu’ils ne présentaientaucun caractère de nature à faire redouter un dénouement fatal.Cependant, en dépit de ce diagnostic qui leur était commun, ils nese dissimulaient pas que la situation était grave : il y avaitdans le pauvre petit comme une exhaustion (ce mot me frappa) desfacultés vitales, et cela sans qu’une lésion appréciable expliquâtcette dégénérescence.

À ce moment, le père nous rejoignit : ilétait dans un état de désespoir qui faisait peine à voir. Ayantperdu deux ans auparavant une femme qu’il adorait, il avait reportétoutes ses affections sur ce petit être qu’un mal inconnu luienlevait tout à coup. Il m’aperçut, vint à moi, voulut meparler : mais, empêché par les sanglots qui emplissaient sagorge, il me prit par la main et m’entraîna.

Un instant après, j’étais auprès du lit ;et muet, glacé, je reconnaissais avec horreur ces mêmes apparencesqui, il y avait dix ans de cela, avaient laissé dans mon esprit untrouble ineffaçable. L’enfant ne bougeait plus, semblait exsangue.C’était un épuisement total, comme si tout son sang eût coulé parune blessure invisible : et l’illusion était si complète queje demandai, en balbutiant, au pauvre père s’il n’y avait pas euune hémorragie.

Il me répondit à voix basse. L’enfant n’avaitsubi aucun accident : cet effet de dépression s’était produitlentement ; puis tout à coup, en ces derniers jours,l’accélération du mal avait pris des allures foudroyantes. Pourtantl’avant-veille encore il courait dans le jardin.

– M. Vincent vit toujours ?demandai-je soudainement, obéissant à une impulsion dont je ne fuspas le maître.

J’aurais juré qu’une autre personnalité que lamienne avait parlé par ma bouche, tant ces mots avaient jailli àmon insu.

Le père ne parut pas surpris de maquestion.

– Oui, et il est bien désolé ! Ilaimait tant mon petit Georges, qui lui rendait bien son affection,d’ailleurs, car il ne voulait pas le quitter. Il a fallu l’emporterpour l’amener ici, et, malgré sa faiblesse, il résistait encore.C’était comme une attraction à laquelle il ne voulait pas sesoustraire… Mais qu’importe M. Vincent ? Examinezl’enfant, et dites-moi – oh ! je vous en prie ! –dites-moi qu’on le sauvera…

Je n’avais pas le courage de proférer cegénéreux mensonge : car, si encore mes confrères pouvaientconserver quelque espoir, moi… est-ce que je pouvais douter ?Et pourtant !… une idée encore obscure, germait dans moncerveau.

Nous restions ainsi tous deux, le père n’osantplus me questionner, dans la crainte d’entendre tomber de meslèvres l’arrêt de désespérance ; moi n’osant me laisserentraîner dans la voie mystérieuse où je me sentais invinciblementglisser.

Tout à coup des lèvres de l’enfant, une faiblevoix, comme un souffle, s’échappa :

– M. Vincent !soupirait-il.

– Vous voyez, il veut voir encore sonami, dit le père.

Mais je m’étais déjà élancé vers la fenêtre…et, les rideaux écartés, je vis passer dans une allée cet homme quesurveillaient deux infirmiers et qui se dirigeait vers lamaison.

Je poussai un cri :

– Sur votre vie, clamai-je en m’adressantau père, ne quittez pas votre enfant d’une seconde, et, quoi que jefasse, quoi qu’on vienne vous dire de moi, dites que j’agis parvotre ordre.

– Mais que voulez-vous dire ?

– N’oubliez pas… par votreordre !

Et sans m’expliquer davantage, car je voyaisl’enfant qui peu à peu se soulevait, je m’élançai dehors.

Sur le seuil du perron, je vis M. Vincentqui se disposait à monter.

– Je vous défends de faire un pas enavant ! lui dis-je violemment, en le saisissant par lebras.

– Qui êtes-vous ? Que mevoulez-vous ? dit-il.

Et se tournant vers les infirmiers quis’étaient arrêtés interdits :

– Je veux parler à votre maître…

– Et moi, je vous répète que vous nepasserez pas. J’agis d’après les ordres du docteur F… lui-même, quiordonne que vous soyez réintégré à l’instant dans votrepavillon.

Je me nommai aux infirmiers, qui ne jugèrentpas à propos de me désobéir ; d’ailleurs, j’avais passésolidement mon bras sous celui du vieillard et je l’entraînaisrapidement, il n’était pas de force à me résister.

– Vous, dis-je à l’un des deux hommes,allez auprès de votre maître et dites-lui que je serai de retourdans une demi-heure ; ajoutez que je tente un suprême effortpour sauver son enfant.

Nous étions arrivés au pavillon. Je fis entrerM. Vincent et nous nous trouvâmes seuls, tous deux, dans lepetit jardin sur lequel les arbres étendaient la voûte de leursfeuilles automnales.

Enfin je me trouvais donc en face de cethomme !… Je le regardai.

Il était très pâle et, dans sa face blanche etbouffie, ses yeux semblaient deux trous noirs et brillants.

Nous restâmes ainsi quelques instants, l’undevant l’autre, comme deux ennemis qui s’examinent avant le combat.J’étais en proie à une colère qui me faisait trembler, mais quidevait communiquer à mon regard un éclat excessif. Car ses yeux, àlui, semblaient fuir les miens.

Tout à coup, j’étendis le bras vers lui, et,lui touchant l’épaule :

– Monsieur Vincent de Bossaye deThévenin, lui dis-je, vous êtes un assassin !

Il ne répondit pas ; mais cette fois ilme regarda à son tour, bien à plein.

– Oh ! n’essayez pas de me fasciner,repris-je en ricanant. Je ne suis pas un enfant… moi, et vous ne metuerez pas…

Il releva la tête d’un air de défi.

– Que me voulez-vous ? dit-il ;je ne vous connais pas…

– Mais je vous connais, moi !monsieur Vincent. Vous souvenez-vous d’une pauvre mère (je luicitai la rue et la date) qui, il y a dix ans, vint chercher unmédecin pour un enfant, une jeune fille qui se mourait ?… Voussouvenez-vous que ce médecin vous rencontra dans la première pièce…et cela…

J’accentuai chaque mot distinctement,lentement :

–… Alors qu’une minute auparavant, enentendant le bruit de vos pas, la malheureuse avait tenté undernier effort pour aller à vous et était retombée morte dans mesbras…

– Ah ! c’était vous ! fitM. Vincent.

– Oui, c’était moi qui vis aussi cephénomène étrange : la métamorphose presque instantanée d’unhomme vigoureux, au teint frais, aux allures relativementvigoureuses, en un vieillard brisé, pâli, écrasé.

– Continuez.

– Vous souvenez-vous encore que cesoir-là vous avez tenté d’amener une brave femme, la concierge dela maison que vous habitiez, à vous confier son enfant…

– Elle refusa. C’est exact…

– Il y a dix ans de cela… et je vousretrouve ici, encore vivant, vous que la mort guette et menace…Vivant… tandis que là-haut un enfant se meurt, sans lésionintérieure, sans maladie scientifiquement appréciable… Or,comprenez-vous maintenant, monsieur Vincent, pourquoi je vous aiempêché d’entrer dans cette maison où vous vous introduisiez pourvoler sur les lèvres de l’agonisant le dernier souffle de vieauquel la vôtre est attachée ?…

– Entrons ! dit M. Vincent enme désignant la porte du pavillon.

Il parlait avec une parfaite simplicité, sansirritation. Je lui obéis, et nous nous trouvâmes dans un cabinetdont les murs disparaissaient sous des rayons de livres.

Il me désigna un siège, s’assit à son tour etme dit :

– Que supposez-vous ?…

J’avais recouvré mon calme : je constataique je n’obtiendrais rien de cet homme par intimidation. Aussirepris-je avec plus de sang-froid :

– Je ne suppose pas… je sais…

– Quoi ?…

– Vous vous livrez depuis votre jeunesse,depuis près d’un siècle, aux pratiques du magnétisme. Quels sontvos moyens d’action, je l’ignore. La science actuelle découvre ence moment les lois de l’hypnotisme et de la suggestion ; maiselle n’a encore obtenu aucun des résultats que vous recherchez etque vous avez atteints. Je m’empare de vos propres paroles. Votrescience, à vous, est criminelle : « elle centuple laterrible inégalité qui fait, dans la lutte pour la vie, lesvainqueurs et les vaincus ». Je pars de votre aveu, je m’enempare et je vous dis que vous êtes un assassin ! Osez me direque je ne suis pas sur la voie de la vérité…

M. Vincent laissa tomber sa tête dans samain, parut réfléchir pendant quelques instants, puis, seredressant, il reprit :

– Pourquoi ne vous ai-je pas rencontréplus tôt ?

– Regretteriez-vous d’aventure de nem’avoir point appris votre abominable science ?…

– Nulle science n’est abominable,reprit-il gravement. Le scalpel aux mains du chirurgien peut êtreun outil de meurtre ; l’hypnotisme et la suggestion dont vousme parlez peuvent être des instruments de crime…

– Votre science, à vous, n’est quecriminelle…

– Ne dites pas cela. Entre elle etl’usage que j’en ai fait, il y a toute la distance qui sépare lebien du mal, le remède du poison…

– Vous avouez donc !

– J’avoue. Aussi bien je me fais horreurà moi-même moins en raison des crimes commis, que de la lâcheté quim’a poussé à les commettre…

– La lâcheté de vous être attaqué à desenfants !

– Non, ce n’est pas cela. La lâcheté den’avoir pas voulu mourir.

– Expliquez-vous, car il me semble que jesuis emporté dans un cauchemar.

– Oui, je veux parler. Seulement j’exigede vous un serment…

– Lequel ?

– Vous êtes homme de science. Je vaisvous révéler le secret suprême, mais vous prenez l’engagementsolennel de ne jamais en user vous-même…

– Ai-je besoin de jurer de n’être pointcriminel ?

– Et de ne jamais le révéler àpersonne…

– Je vous le jure.

– Eh bien, écoutez-moi. Il y a en l’hommetrois périodes distinctes : l’une de rayonnement, c’estl’enfance jusqu’aux extrêmes limites de l’adolescence ; laseconde, de consommation, qui va jusqu’à la fin de l’âge mûr ;puis la troisième, de réduction, qui est la vieillesse et setermine par la mort.

« De l’organisme vivant, de l’hommesurtout, qui est jusqu’ici la plus complète expression de la vie,s’exhale pendant la première période le trop-plein de la vitalité.L’enfant absorbe plus de fluide vital qu’il n’en consomme, et detout son être rayonne une force en excès. Dans la seconde périodel’être consomme autant qu’il absorbe. C’est l’équilibre des forts.Dans la vieillesse, cet équilibre est rompu ; la résorptionest inférieure à la consommation, la dépense vitale est supérieureà l’acquisition, d’où la faiblesse, d’où la mort.

« Maintenant, en l’état actuel de lascience, il vous paraît impossible, n’est-il pas vrai ? qu’unhomme, un vieillard, puisse rompre ces lois de la nature et, pardes pratiques spéciales, voler à l’enfant, par exemple, ceseffluves vitaux qui sont en excès, et même, par une sorted’endosmose, attirer à lui tout le fluide dont une partie seule,celle extérieure, serait à sa disposition immédiate. Là estpourtant la vérité. Oui, je suis un criminel, oui, je suis unassassin, car depuis quarante ans je procède, nouvel Eson, à unrajeunissement perpétuel de moi-même. Oui, j’ai tué des enfants,mais non pas, comme les ignorants le pourraient croire ou commel’avait follement inventé Jean-Henri Cohausen dans sonHermippus redivivus, en absorbant l’air qui s’échappe despoumons de l’enfant, ou bien encore à la façon des Vudoklackslégendaires en suçant leur sang… non pas, mais en attirant à moi lefluide vital qui s’échappe en excès de tout leur organisme…

« Ah ! si j’avais eu le courage dem’en tenir là ! Mais, je vous l’avoue, il n’est pas d’ivresseplus profonde, plus attrayante, plus follement heureuse quecelle-là ! Quand dans les membres refroidis pénètre ce fluidechaud et vivifiant ; quand l’imbibition s’accomplit, pénétrantles pores, se glissant à tous les organes, c’est la jouissanceinouïe, entière, absolue… c’est la sensation de la résurrection, siun cadavre pouvait se sentir renaître !…

« Et toujours je me criais :« Arrête-toi, mais arrête-toi donc ! » et toujoursmon être tout entier continuait à boire ces effluves… Et jetuais ! et j’assassinais !… ne conservant pour toutremords qu’une soif inassouvie !…

« Par les doigts, par le regard –oh ! par le regard surtout – s’exerce cette attraction quidonne à la victime une sensation d’abandon de soi-même, nondouloureuse, mais délicieusement enivrante !… »

Il parlait ! il parlait toujours, lemisérable vieillard, ayant dans la voix, dans les yeux la voluptéd’un spasme… et je ne l’interrompais pas, par épouvante peut-être…que sais-je ?…

Et lui, sentant que j’étais dominé par sonhorrible et sublime infamie, il me disait tout : quellespasses devaient exécuter les mains, quelle direction il fallaitdonner aux regards ; et je l’écoutais, enfouissant au plusprofond de mon âme ces enseignements hideux qui m’enivraient commeune liqueur vénéneuse !…

– Et maintenant que j’ai tout dit,s’écria-t-il enfin, il faut que je meure… Conduisez-moi auprès del’enfant !

– Horrible vieillard ! m’écriai-je.Veux-tu donc que je te serve de complice !

Il se pencha à mon oreille et, en vérité, ilme sembla que sa voix était comme une liqueur subtile qui coulaiten moi…

– Toi que j’ai initié, me dit-il, necomprends-tu pas que notre science nous donne également lepouvoir de la restitution ? Je ne vis que de ce que j’ai voléà cet enfant, et je t’ai dit que je voulais mourir.

Et je lui obéis. Je n’aurais pas pu ne pas luiobéir.

Tous deux nous remontâmes le perron ;tous deux nous pénétrâmes dans la maison ; tous deux nousentrâmes dans le salon où les quatre médecins causaient encore àvoix basse, et de là dans la chambre où agonisait l’enfant…

L’enfant, qui avait reconnu le pas deM. Vincent et qui s’était soulevé, les yeux tournés, les brastendus vers lui…

C’était l’instant suprême, l’instant atrocedont je me souvenais, et qui avait précédé, comme le coup précèdela souffrance, la mort de la jeune fille.

Les médecins étaient entrés derrièrenous ; le père s’était dressé, ne comprenant pas, mais ayant,comme les désespérés, l’espoir du miracle.

Je vis le corps de l’enfant osciller, hésiterentre deux mouvements, l’élan ou le recul.

M. Vincent le regardait de ses pupillesagrandies, et il s’avançait lentement, les mains inertes enapparence, mais actives… pour moi, pour moi qui savais tout.

L’enfant se recoucha doucement.M. Vincent s’approchait toujours. Enfin, il posa sa main surle front du petit malade. Et soudain je vis – oh ! je n’enpeux douter – une poussée de rose s’étendre sur son visage,éclairer ses lèvres, en même temps qu’une lueur s’allumait au fondde ses yeux éteints. Et je comprenais bien, moi… moi seul !Cet homme réinjectait en l’enfant la vie qu’il lui avaitvolée…

– Votre enfant est sauvé, dit levieillard d’une voix qui n’était plus qu’un souffle.

Puis, se tournant vers les médecins et seredressant légèrement :

– Messieurs, dit-il, vous portereztémoignage que le docteur de Bossaye de Thévenin, le dernier élèvede Mesmer, a ressuscité un mort…

Disant cela, il chancela et il serait tombé àterre si je ne l’avais soutenu.

– Emportez-moi, me dit-il tout bas,là-bas au pavillon.

Je le soulevai dans mes bras. Ce corps n’avaitplus de poids, et je le déposai sur son lit.

Là, obéissant à son ultime désir, je restaiauprès de lui, et il me parla longtemps, longtemps, d’une voix quiallait toujours s’affaiblissant, et il me confia des choses quejamais oreille mortelle n’avait entendues et qui me faisaientfrissonner.

Ces choses, je les sais et je ne puis lesoublier : et j’ai peur de la vieillesse qui vient et qui peutrendre criminel !

 

L’enfant vécut.

M. Vincent mourut le lendemain.

Un de mes confrères me rencontra quelquesjours après et me dit :

– Avez-vous vu ce vieux charlatan !comme il a su se faire honneur d’une réaction naturelle !

Et moi, je sais… et j’ai peur de mascience !

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