Je n’ai plus même pitié de moi
Je n’ai plus même pitié de moi
Et ne puis exprimer mon tourment desilence
Tous les mots que j’avais à dire se sontchangés en étoiles
Un Icare tente de s’élever jusqu’à chacun demes yeux
Et porteur de soleils je brûle au centre dedeux nébuleuses
Qu’ai-je fait aux bêtes théologales del’intelligence
Jadis les morts sont revenus pour m’adorer
Et j’espérais la fin du monde
Mais la mienne arrive en sifflant comme unouragan