Contes et nouvelles en vers – Tome I

Un villageois ayant perdu son veau,

L’alla chercher dans la forêt prochaine

Il se plaça sur l’arbre le plus beau,

Pour mieux entendre, et pour voir dans la plaine.

Vient une dame avec un jouvenceau

Le lieu leur plaît, l’eau leur vient à la bouche

Et le galant, qui sur l’herbe la couche,

Crie en voyant je ne sais quels appas :

« Ô dieux, que vois-je, et que ne vois-je pas ! »

Sans dire quoi ; car c’étaient lettres closes.

Lors le manant les arrêtant tout coi.

« Homme de bien, qui voyez tant de choses,

Voyez-vous point mon veau ? dites-le moi. »

Auteurs::

Les cookies permettent de personnaliser contenu et annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer