Sur la grand-route

Scène IV

LES MÊMES, LE COCHER

LE COCHER. – Bonne santé !chrétiens ! Allons, donne vite la corde. Les gars, qui vientaider ? Il y aura un pourboire !

TIKHONE. – Pourquoi leur donner unpourboire ? Qu’ils pioncent ! Nous arrangerons la voitureà nous deux !

LE COCHER. – Ouf, je suis éreinté ! Ilfait froid, sale, pas un fil sec !… Dis-moi encore, mon cher…N’as-tu pas une chambrette pour que la dame puisse seréchauffer ? La voiture penche ; on ne peut y resterassis…

TIKHONE. – Quelle chambre veut-elleencore ? Qu’elle se chauffe ici, si elle a froid !… Onlui trouvera une place ! (Il s’approche deBortsov et dégage une place auprès de lui.) Levez-vous,levez-vous ! Restez une heure par terre, tant que la dame seréchauffera ! (À Bortsov.) Lève-toi un peu, TaNoblesse ! Restez assis ! (Bortsov se soulève.) (Aucocher.) Te voici une place !

Le cocher sort.

FÉDIA. – Une visite que le malin amène !…Maintenant, on ne dormira pas jusqu’au jour.

TIKHONE. – Dommage de n’avoir pas demandéquinze roubles. Elle les aurait donnés… (Il s’arrêtedevant la porte en une pose d’attente.) Vous autres,tenez-vous ; ne dites pas de gros mots !

Maria Iégorovna entre. Le cocher la suit.

Les cookies permettent de personnaliser contenu et annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer