Lord Jim

Chapitre 12

 

– « Tout n’était que silence aux alentours, aussi loinque l’oreille pût entendre. La brume des sentiments de Jim quiglissait entre nous paraissait agitée par ses débats intimes, etdans les éclaircies de ce voile immatériel, mon regard attentif ledécouvrait aussi net de contour et aussi évocateur d’aspirationsconfuses qu’un personnage symbolique de tableau. L’air frais de lanuit semblait faire peser sur nos membres tout le poids d’une dallede marbre.

– « Je vois », murmurai-je, plutôt pour meprouver à moi-même que je pouvais m’arracher à ma torpeur que pourtoute autre raison.

– « L’Avondale nous recueillit juste avant lecoucher du soleil », reprit-il, péniblement ; « ilvenait droit sur nous ; nous n’avons eu qu’à l’attendre sansbouger. »

« Puis après un long silence : « Ils ont racontéleur histoire », fit-il ; et le silence étouffant retombaà nouveau. « C’est alors seulement », conclut-il enfin,« que je compris clairement ce que je voulaisfaire. »

– « Vous n’avez rien dit ? »murmurai-je.

– « Qu’aurais-je pu dire ? » medemanda-t-il, à voix basse aussi… « Un léger choc… On avaitstoppé pour reconnaître les avaries… On avait pris toutes lesmesures pour mettre les embarcations à l’eau sans susciter depanique… À peine le premier canot à flot, un coup de mer avaitachevé le navire qui avait coulé comme un lingot de plomb… Quepouvait-on souhaiter de plus net ? » il baissa la tête,« … et de plus affreux ? » Ses lèvres tremblaient,tandis qu’il me regardait droit dans les yeux. « J’avaissauté, n’est-ce pas… » reprit-il avec une stupeur douloureuse,« … et c’est cette pensée-là avec laquelle il me fallaitvivre ! Que m’importait leur histoire ?… » Iljoignit un instant les mains, et jeta les yeux dans l’ombre, àdroite et à gauche. « On aurait dit que nous détroussions lesmorts ! » balbutia-t-il.

– « Et il n’y a pas eu de morts ? »intervins-je.

« Il s’écarta brusquement de moi, sur ces mots. C’est laseule expression qui convienne à son mouvement. Je vis tout à coupson dos contre la balustrade. Il y resta quelques instants, commes’il eût admiré la pureté et la paix de la nuit. Un massif defleurs répandait dans l’air humide du jardin son parfum puissant.Jim revint vers moi à pas pressés.

– « Quelle importance cela avait-il ? »fit-il, avec un bel entêtement.

– « D’accord », admis-je. Je commençais à trouverqu’il me dépassait. Mais après tout, étais-je bien sûr decomprendre ?

– « Morts ou non, je ne pouvais me laver de cettesouillure », expliqua-t-il ; « et il fallait bienque je vive, n’est-ce pas ? »

– « Évidemment… si vous l’entendez ainsi… »grommelai-je.

– « Oh, j’ai été heureux, bien sûr ! »admit-il, d’un ton négligent, et l’esprit occupé ailleurs.« Le scandale », ajouta-t-il lentement, en relevant latête. « Savez-vous quel fut mon premier sentiment en apprenantla chose ? Ce fut un soulagement,… le soulagement de savoirque ces cris… Vous ai-je dit que j’ai entendu des cris ?Non ? Eh bien, je les ai entendus… Des cris d’appel, chasséspar le vent avec l’averse. Imagination, sans doute… Et pourtant jene puis guère… C’est stupide ; les autres n’ont rienentendu ; je le leur ai demandé plus tard. Ils ont tous ditnon. Non ? Et pourtant, je les entendais encore, moi !J’aurais dû savoir,… mais je ne réfléchissais pas ; j’écoutaisseulement. Des cris très faibles, jour après jour… Puis ce petitmétis est venu me parler. – « Le Patna… ; unecanonnière française… ; remorqué jusqu’à Aden… ;enquête… ; Bureau de la Marine… ; Foyer des Marins… Toutétait prêt pour notre table et notre gîte… » Je partis aveclui en jouissant du silence. Alors, il n’y avait pas eu decris ? Pure imagination ? Il fallait bien le croire. Jen’entendais plus rien. Je me demande combien de temps j’auraissupporté… Cela devenait de pis en pis… je veux dire de plus en plusfort. »

« Il retomba dans sa rêverie.

– « Et je n’avais rien entendu ! Soit ! Maisles feux, les feux ! Ils avaient bien disparu ! Nous neles avons plus revus ; ils n’étaient plus là ! S’ils yavaient été encore, je me serais jeté à la nage, je serais retournéau navire, j’aurais appelé, supplié que l’on me laissât remonter àbord… J’aurais eu une chance, au moins… Vous doutez de moi ?…Comment savez-vous ce que j’éprouvais ? Quel droit avez-vousde douter ? J’ai failli le faire… même sans rien voir,comprenez-vous ? » Sa voix faiblit. « Il n’y avaitpas une lueur, pas la plus petite lueur », affirma-t-il,douloureusement. « Ne comprenez-vous pas que s’il y en avaiteu une seule, vous ne m’auriez jamais vu ici ?… Vous me voyez,et vous doutez ! »

« Je fis un signe de dénégation. Cette question de ladisparition des feux, pour un canot éloigné d’un quart de mille àpeine, avait soulevé de nombreuses discussions. Jim affirmaitcatégoriquement n’avoir plus rien vu, une fois passée la premièreaverse, et ses compagnons avaient fait la même déclaration auxofficiers de l’Avondale. Naturellement, l’assistancehochait la tête avec des sourires. Un vieux capitaine assis près demoi au tribunal me chatouilla l’oreille de sa barbe blanche en mesoufflant : – « Évidemment, il fallait qu’ilsmentissent ! » Mais en fait, personne ne mentait, pasmême le chef mécanicien, avec son histoire de feu de mât s’abîmantcomme une allumette que l’on jette. Au moins n’était-ce pas, de sapart, mensonge conscient. Un homme agrémenté d’un foie comme lesien pouvait bien avoir vu une étincelle voler dans le coin de sonœil, au moment où il jetait un regard furtif par-dessus son épaule.Bien qu’à portée du navire, ils n’avaient plus aperçu la moindrelumière, et ils avaient tiré de ce fait la seule explicationplausible, c’est-à-dire que le bateau avait sombré. Consolantecertitude. La rapidité du désastre qu’ils avaient prévu justifiaitleur précipitation. Rien d’étonnant donc à ce qu’ils n’eussent passongé à chercher d’autres explications. Et pourtant la véritableexplication était bien simple ; à peine Brierly l’eut-ilsuggérée, que le tribunal cessa de s’occuper de la question. Lenavire était arrêté, si vous vous en souvenez, et gardait ladirection de sa route nocturne ; la réplétion du compartimentantérieur de la cale l’avait fait pencher, avec son arrière trèshaut, et son avant plongé profondément dans l’eau. Ainsi désemparé,il fit tête au vent, dès que la rafale l’atteignit par la hanche,avec autant de netteté que s’il eût été à l’ancre et ce changementde position fit en un instant, disparaître tous ses feux à la vuedu canot poussé par la bourrasque. Les feux, si les fuyards leseussent aperçus, auraient peut-être agi sur eux comme une muetteprière ; leur éclat, noyé dans l’ombre du nuage, aurait puavoir cette puissance mystérieuse du regard humain qui saitéveiller les sentiments de remords et de pitié. Ils auraientdit : « Nous sommes ici… encore ici ! » et quepeut dire de plus le regard du plus abandonné des hommes ?Mais le navire leur avait tourné le dos, comme pour signifier sondédain de leur sort ; lourdement, il avait fait volte-face, etregardé courageusement le nouveau péril de la mer auquel il avaitsi étrangement survécu, pour terminer ses jours dans un chantier dedémolition, comme s’il eût été à l’avance, voué à une mort obscure.Quant aux pèlerins, je ne saurais dire quelles fins diverses leuravaient été assignées, mais le lendemain matin, un immédiat avenirplaça sur leur route une canonnière française qui rentrait de laRéunion. Le rapport de son capitaine était tombé dans le domainepublic. Il s’était légèrement écarté de sa direction, pour voir cequi pouvait être arrivé à ce vapeur qui plongeait dangereusement del’avant sur une mer calme et brumeuse. Un pavillon en berneflottait à la corne d’artimon (le serang avait eul’intelligence de hisser, à l’aube, ce signal de détresse), mais, àl’avant, les coqs préparaient le déjeuner comme à l’habitude. Lesponts étaient encombrés comme des parcs à moutons ; il y avaitdes gens perchés tout le long des lisses et entassés en massescompactes sur la passerelle ; des centaines d’yeuxregardaient, mais il ne s’éleva pas un bruit quand la canonnière serangea par le travers, comme si cette multitude de lèvres eût étéscellée par un enchantement.

« Le capitaine de la canonnière héla le navire sans enobtenir de réponse intelligible ; après s’être assuré avec sajumelle que cette foule de passagers ne paraissait pas décimée parune infection pestilentielle, il se décida à détacher une de sesembarcations. Deux officiers montèrent à bord du Patna,parlementèrent avec le serang, et s’efforcèrent des’entendre avec l’Arabe, sans pouvoir démêler quoi que ce fût dansleur récit ; en tout cas, l’urgence des secours apparaissaitavec évidence. Ils furent très frappés par la découverte du corpsd’un blanc mollement étendu sur la passerelle et « fortintrigués par ce cadavre », comme me l’expliquait, bien desannées plus tard, un vieux lieutenant français, que le hasard d’unaprès-midi m’avait fait rencontrer dans une espèce de café deSydney, et qui se rappelait parfaitement l’histoire. D’ailleurs,soit dit en passant, cette affaire-là paraissait douée d’uneextraordinaire puissance pour braver fuite du temps et défauts demémoire ; elle semblait garder une sorte de vitalité sinistredans l’esprit des hommes, et rester sur le bout de leurs langues.J’ai eu le douteux plaisir de la rencontrer bien souvent, desannées plus tard, à des milliers de lieues, de la voir surgir de laconversation la plus banale et ramenée à la surface par les pluslointaines allusions. N’est-ce pas encore le fait, ce soir, entrenous ? Et je suis pourtant le seul marin ici, le seul chez quielle éveille des souvenirs. Deux hommes inconnus l’un de l’autre,mais au courant tous deux de cette affaire-là, ne pouvaient serencontrer sur un coin du monde, sans qu’avant leur séparation,l’histoire ne surgît entre eux avec la fatalité du destin. Jen’avais jamais vu ce Français, et une heure plus tard, nous nousquittions pour la vie ; il ne paraissait pas bienbavard ; c’était un gros homme paisible, à l’uniforme râpé,qui se tenait, d’un air somnolent, devant un verre à demi pleind’un liquide noirâtre. Il portait des épaulettes un peuternies ; ses joues rasées étaient larges et blêmes ; onaurait dit un de ces hommes qui aiment à priser, vous savez. Jen’affirme pas qu’il prisât, mais le geste lui aurait convenu. Ilcommença par me tendre, par-dessus la table de marbre, un numérodes Nouvelles du Pays dont je n’avais nulle envie. Jedis : « Merci ! » nous échangeâmes quelquesréflexions apparemment innocentes, et tout à coup, sans que jepuisse me rappeler comment la chose se fit, nous nagions en pleindans l’histoire, et il me disait combien ils avaient été« intrigués par ce cadavre ». Il était, paraît-il, un desofficiers désignés pour monter à bord du Patna.

« Dans l’établissement où nous nous trouvions, on servaittoutes sortes de boissons exotiques, à l’usage des officiers marinsde passage ; mon compagnon prenait, de temps en temps, unegorgée de la drogue noirâtre, à aspect pharmaceutique, qui n’étaitsans doute pas plus redoutable qu’un modeste cassis à l’eau ;il gardait un œil sur son verre et hochait doucement la tête. –« Impossible de comprendre, vous concevez »,m’expliquait-il, avec un singulier mélange de détachement et deréflexion. Et je n’avais pas de peine à me représenter, en effet,cette impossibilité de comprendre. Aucun des marins de lacanonnière ne possédait assez d’anglais pour débrouiller l’histoirebredouillée par le serang. On menait grand tapage aussi,autour des deux officiers. – « Ils se pressaient contrenous ; il y avait un cercle autour de ce mort »,poursuivait-il. « Il fallait voir au plus pressé ; cesgens-là commençaient à s’agiter. Parbleu ! une foule pareille,voyez-vous ! » murmurait-il, avec une indulgencephilosophique. Pour ce qui est de la cloison, il avait averti sonchef que le plus sûr était de la laisser tranquille, tant elleavait vilaine mine. On installa en toute hâte deux haussières, etl’on prit le Patna en remorque, en le tirant parl’arrière, ce qui n’était pas absurde, en l’occurrence, puisque legouvernail sortait trop de l’eau pour pouvoir servir à grand-chose,et que cette manœuvre soulageait la cloison, dont l’état,m’expliquait l’officier avec une volubilité placide,« exigeait les plus grands ménagements. » Je ne pusm’empêcher de penser que mon interlocuteur avait dû formuler sonavis sur toutes ces dispositions ; on le sentait bon officier,malgré une activité ralentie, et il faisait bien figure de marinbien que, avec ses gros doigts noués sur le ventre, il rappelât unde ces paisibles prêtres de campagne au nez barbouillé de tabac,dont les oreilles ont accueilli l’aveu des péchés, des souffrances,des remords de générations de paysans, et dont le visage porte uneexpression simple et calme, comme un voile jeté sur le mystère desdétresses et des douleurs. Il aurait dû porter une soutane noirerâpée, soigneusement boutonnée jusqu’à son ample menton, plutôt quela tunique à épaulettes et à boutons de cuivre. Sa large poitrinese soulevait régulièrement, tandis qu’il poursuivait son récit. Ilme disait que cette affaire avait été une aventure du diable, –« comme vous pouvez vous le figurer, sans doute, en votrequalité de marin ». Il se pencha vers moi à la fin de saphrase et plissa ses lèvres rasées, pour en laisser sortir l’airavec un petit sifflement. « Heureusement »,expliqua-t-il, « la mer était plate comme cette table, et iln’y avait pas plus de vent qu’ici. » La pièce me semblait, eneffet, intolérablement chaude et étouffante ; le visage mebrûlait comme si j’eusse été assez jeune pour me trouver embarrasséet rougissant. Naturellement la canonnière avait mis le cap sur leport anglais le plus proche, où, Dieu merci, leur responsabilitéavait cessé… Il gonflait légèrement ses joues plates… « Parceque, notez-le bien, pendant tout le temps de la remorque, nousavions laissé deux quartiers-maîtres près des haussières, haches enmain, pour trancher le câble au cas où… « Le mouvement deslourdes paupières qu’il abaissait me fit parfaitement comprendre lesens de ses paroles… « Que voulez-vous ? On fait ce qu’onpeut ! » et, pendant un instant, il sut donner à sonimmobilité pesante un air de résignation. « Deuxquartiers-maîtres… trente heures… toujours sur le qui-vive !Deux ! » répéta-t-il, en levant doucement sa main droiteet en soulevant deux doigts. C’est le premier geste que je luieusse vu faire, le premier. Ce fut pour moi l’occasion de noter surle dos de sa main une cicatrice étoilée, reliquat manifeste d’uncoup de feu ; et comme si ma vue eût été aiguisée par cettedécouverte, j’aperçus aussi sur le côté de sa tête, la trace d’unevieille blessure, qui commençait un peu au-dessous de la tempe,pour se perdre dans les cheveux courts et grisonnants, et quidevait être due à une éraflure de sabre ou à un coup de lance. Iljoignit à nouveau les mains sur son ventre. « J’étais resté àbord de ce… de ce… ma mémoire s’en va… Ah !Patina ; c’est bien ça… Patt-na.Merci ! C’est drôle comme on oublie ! Je suis resté surce bateau-là pendant trente heures… ! »

– « Pas possible ! » m’écriai-je. Les yeuxtoujours baissés sur ses mains il plissa doucement ses lèvres, maissans siffloter, cette fois. – « On avait jugéconvenable », expliqua-t-il en levant tranquillement lessourcils, « de faire rester un des officiers pour ouvrirl’œil… » ; il eut un lent soupir… « et pourcommuniquer par signaux avec la canonnière, comprenez-vous ?D’ailleurs c’était mon opinion. Nous avions préparé toutes nosembarcations, et moi aussi, sur ce navire, j’avais pris toutes lesmesures utiles… Enfin ! On a fait son possible. C’était unesituation délicate. Trente heures ! On me prépara mon repas.Mais pour ce qui est du vin, va te faire fiche ; pas unegoutte ! » De façon singulière, sans rien changer àl’inertie ou à la placidité de son visage, il sut faire passer surses traits les marques d’un profond dégoût. « Moi, vous savez,quand il s’agit de manger sans mon verre de vin, il n’y a rien defait ! »

« Je craignais de le voir s’étendre sur ce douloureuxgrief, car il savait, sans un mouvement des membres ou un pli duvisage, exprimer l’irritation que lui causait ce souvenir. Mais ilparut l’oublier tout à coup. La canonnière avait remis le navireaux « autorités du port », comme il disait, et il avaitété frappé du calme avec lequel on avait accepté cet étrange dépôt.– « C’était à croire qu’on leur apportait tous les jours unedrôle de trouvaille comme celle-là. Vous êtes extraordinaires, vousautres ! » concluait-il, sans paraître lui-même, avec sondos appuyé au mur, plus fait pour exprimer l’émotion qu’un sac defarine. Il y avait dans le port, à ce moment-là, un cuirassé et unvapeur de la flotte de l’Inde, et mon compagnon ne cachait pas sonadmiration pour la façon expéditive dont les équipages de ces deuxnavires avaient débarrassé le Patna de ses passagers.D’ailleurs, son attitude somnolente ne dissimulait rien de sessentiments ; elle avait cette faculté singulière et presquemiraculeuse, qui est le dernier mot du grand art, d’obtenir deseffets par des moyens impossibles à déceler. « Vingt-cinqminutes, montre en main,… vingt-cinq minutes, pasdavantage ! »… Il dénoua, puis renoua sesdoigts, sans ôter les mains de son ventre, en un geste infinimentplus expressif que s’il eût, d’émerveillement, levé les bras auciel. « Tout ce monde à terre… avec deux petites barques… Pluspersonne à bord, qu’un piquet de la flotte, et cet intéressantcadavre… Vingt-cinq minutes ! » Avec ses paupièresbaissées et sa tête légèrement inclinée de côté, il semblait rouleren connaisseur un beau morceau de travail sur sa langue. Il vouspersuadait, sans plus de démonstrations, que son approbation avaitune appréciable valeur. Il retomba dans son immobilité à peinerompue et me conta qu’ayant des ordres pour rallier Toulon au plusvite, la canonnière était repartie deux heures plus tard « desorte qu’il y a bien des choses, dans cet épisode de ma vie, quisont restées obscures pour moi. »

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