Aventures de Lyderic

Chapitre 4

 

Lyderic ne leur en donna pas le loisir, car le même jour ilsignifia à maître Mimer que, lui ayant, moins deux heures par jour,donné les semaines de son temps en échange de sa barre de fer, ilsétaient quittes ; en conséquence, il emportait Balmung etallait courir le monde pour y chercher des aventures, commefaisaient les chevaliers qui venaient tous les jours acheter desarmes à la forge. Mimer fit alors observer au jeune homme que cen’était point assez d’une épée pour se mettre en route dans unetelle intention, et qu’il lui fallait encore une cuirasse ;mais Lyderic lui répondit qu’une cuirasse lui était parfaitementinutile, attendu qu’après avoir tué le dragon il s’était baignédans son sang, ce qui le rendait invulnérable, à l’exception d’uneseule place, où était tombée une feuille de tilleul.

Maître Mimer et Hagen auraient bien voulu savoir quelle étaitcette place, mais ils n’osèrent pas le demander à Lyderic, de peurde lui inspirer des soupçons ; ils prirent donc congé de luiavec les expressions de la plus cordiale amitié, et ayant, commedes Judas, le baiser sur les lèvres, mais la trahison dans lecœur.

Lyderic chercha partout Peters pour lui dire adieu, mais il neput pas le trouver.

À cent pas de la forge, il rencontra l’enfant, qui l’attendaitderrière un arbre.

– Frère, lui dit l’enfant qui croyait Lyderic son égal, mescompagnons de la forge me haïssent, parce que je t’aimais ; jen’ose plus retourner auprès d’eux. Tu es fort et je suis faible,veux-tu que je t’accompagne ? tu me défendras et je teservirai.

– Viens, dit Lyderic.

Et l’enfant et le jeune homme se mirent gaiement en voyage.

Ils marchèrent ainsi quinze jours, droit devant eux, sans savoiroù ils étaient, mangeant des racines, buvant de l’eau, dormant aupied des arbres des forêts ou des bornes de la route, et confiantsen Dieu, aux mains duquel ils avaient remis leur destinée.

Vers le soir du quinzième jour, ils arrivèrent dans un bois trèsépais et très magnifique, où ils entendirent les aboiements d’unemeute et les cors des chasseurs. Lyderic se dirigea vers le bruit,car il était amoureux de tout amusement qui lui rappelait laguerre, et il arriva ainsi à un carrefour où il vit un sangliermonstrueux qui était acculé dans un bouge et qui tenait tête auxchiens. En même temps, un cavalier richement vêtu, et qui était sibien monté qu’il précédait tous les autres chasseurs de plus dedeux traits de flèche, accourut par une des allées, un épieu à lamain, et, sans attendre sa suite, s’élança vers le sanglier, qu’ilfrappa courageusement de son arme ; mais aussitôt le sanglier,furieux de sa blessure, abandonna les chiens auxquels il faisaittête, et, piquant droit à son antagoniste, il passa entre lesjambes du cheval, dont il ouvrit le ventre d’un coup de boutoir, etcela de telle façon que ses entrailles en sortirent et tombèrentjusqu’à terre. Le cheval, se sentant si cruellement blessé, secabra de douleur et se renversa sur son maître.

Aussitôt le sanglier, la soie hérissée et faisant claquer sesboutoirs, revint sur celui qui l’avait blessé ; mais Lyderic,d’un seul bond, s’élança entre l’animal et le cavalier renversé,et, d’un seul coup de Balmung, perça le sanglier de part en part.Puis aussitôt, courant à celui auquel il venait de sauver la vie,il le tira de dessous son cheval. Pendant ce temps, Peters coupaitla hure du sanglier et la présentait à Lyderic, qui la déposa auxpieds du chasseur, comme étant celui à qui elle devait appartenirde droit.

En ce moment, tout le reste de la chasse arriva, et chacun,sautant à bas de cheval, s’empressa de demander au noble chasseurs’il n’était point blessé ; mais celui-ci, pour toute réponse,présenta Lyderic aux seigneurs qui l’entouraient en leurdisant :

– Que ceux qui sont aises de me voir sain et saufremercient ce jeune homme, car c’est à lui que je dois la vie.

Aussitôt tous les chasseurs entourèrent Lyderic, en lui faisantforce compliments, que Lyderic leur laissa faire en les regardant,tout étonné d’être ainsi félicité pour une action qui lui avaitparu à lui si simple et si naturelle. Enfin les félicitationsallèrent si loin, que Lyderic, croyant ces gens fous, demanda dansquel pays il était et quel était l’homme auquel il venait de sauverla vie.

Les courtisans lui répondirent qu’il était dans la forêt deBraine, et que celui auquel il venait de sauver la vie était le roiDagobert.

Lyderic, qui connaissait par renommée la sagesse et le couragede ce prince, dont le nom, en langue teutonique, voulait direbrillante épée, s’avança alors modestement vers lui, et,mettant un genou en terre, il lui fit un compliment si bien tourné,que Dagobert, voyant qu’il avait affaire à un jeune homme d’unecondition plus distinguée que ne l’indiquaient ses vêtements, lereleva aussitôt en lui demandant à son tour d’où il venait et quiil était.

– Hélas ! sire, dit Lyderic, je ne puis répondre qu’àla première de ces deux questions. Je viens du bois Sans-Merci, quiest situé dans les environs du château du prince de Buck, sansm’être arrêté autrement que six semaines à la forge de maître Mimerpour me forger cette épée. Quant à ce qui est de ce que je suis, jene me connais pas moi-même, ayant été trouvé sous un buisson, prèsde la fontaine de Saulx, par un digne et bon ermite qui m’a élevé,et dont, vivant, je n’eusse jamais quitté la personne, ni mort, latombe, si un rossignol ne m’avait dit que le premier devoir d’unenfant était de chercher à connaître sa mère. Alors je me suis misen route, m’en rapportant à Dieu du choix du chemin. Dieu a choisile bon, puisqu’il m’a conduit ici assez à temps pour sauver la vieau plus grand roi de la chrétienté.

– Oui, tu as raison, mon enfant, et c’est Dieu lui-même quit’a conduit ici, reprit le roi Dagobert ; car peut-êtrepourrai-je t’apprendre ce que tu ignores. Éloi, continua le roi ense tournant vers le digne évêque de Noyon, qui était tout à la foisson orfèvre, son trésorier et son ministre, qu’avez-vous fait de lalettre que nous avons reçue ce matin même de notre vassale la nobleprincesse de Dijon, dame Ermengarde de Salwart, dont nous avionsmis la principauté en tutelle, la croyant morte, et qui n’était queprisonnière du prince de Buck.

– La voici, sire, dit Éloi.

C’était une lettre que la princesse de Dijon avait enfin réussià faire parvenir au roi par un des hommes d’armes du prince deBuck, qu’elle avait séduit en lui donnant une bague qui valait biensix mille livres tournois.

Le roi prit la lettre et la lut.

C’était mot pour mot le récit de la manière dont son mari etelle avaient été attaqués dans la forêt Sans-Merci par le prince deBuck et ses gens ; puis elle racontait la façon dont elles’était laissée glisser de cheval avec son enfant, comment elleavait déposé cet enfant, qui était un garçon, dans un buisson prèsd’une fontaine ombragée par des saules ; puis enfin comment,dans l’espérance que Dieu veillerait sur lui, elle l’avait laissélà pour rejoindre son mari blessé, lequel était mort dans la nuitsuivante. Depuis ce temps, elle était prisonnière du prince de Bucket n’avait jamais voulu consentir à aucune rançon, regardant laprincipauté de Dijon comme l’apanage de son enfant.

En conséquence, elle suppliait le roi Dagobert, non pas de lavenir délivrer, car elle ne voulait pas entraîner son suzerain dansune guerre avec un vassal si puissant que le prince de Buck, maisde faire chercher son fils, qui devait avoir dix-huit ans, et delui rendre la principauté de Dijon, qui était l’héritage de sonpère.

Elle espérait qu’on reconnaîtrait cet enfant à un chapeletqu’elle lui avait roulé autour du cou, lequel chapelet soutenaitune médaille à l’effigie de la Vierge.

Pendant tout le temps qu’avait duré la lecture, Lyderic avaitécouté, les mains jointes et les larmes aux yeux ; mais,lorsque le dernier paragraphe fut fini, il poussa un grand cri dejoie, et, ouvrant son habit, il montra au roi la médaille et lechapelet.

Le roi Dagobert avait d’abord voulu faire du meurtre de Salwartet de l’emprisonnement d’Ermengarde par le prince de Buck uneaffaire de suzerain à vassal ; mais Lyderic, se jetant à sesgenoux, avait réclamé, comme un droit à lui appartenant, lavengeance de son père et de sa mère, et cela avec tant d’instances,qu’il avait été forcé de lui accorder sa demande, et qu’il avaitautorisé Lyderic à défier Phinard, promettant de plus au jeunehomme que, si Phinard acceptait le défi, il l’armerait lui-mêmechevalier et se déclarait d’avance son parrain.

En conséquence, Dagobert ordonna que le héraut de France se tîntprêt pour aller défier le prince de Buck ; mais, cette foisencore, Lyderic lui fit observer que, puisque c’était une affaireparticulière, c’était un héraut particulier qui devait porter seslettres de défiance. Dagobert se rendit à ses raisons, et laissaLyderic libre de choisir son héraut, se chargeant seulement de luidonner une suite digne d’un prince. Lyderic choisit Peters, car,quoique l’enfant eût à peine quatorze ans, il connaissait tellementla grande amitié qu’il lui portait qu’il se fiait plus à lui qu’àqui que ce fût au monde.

Peters partit accompagné de six écuyers et de vingt hommesd’armes, et, traversant toute la Picardie, il entra en Flandre etvint jusqu’au château de Phinard, qui s’élevait à l’endroit même oùest situé aujourd’hui le pont de Phin, dans la ville de Lille, qui,à cette époque, n’existait pas encore ; arrivé devant laporte, il s’arrêta avec sa troupe et sonna du cor. Alors lasentinelle sortit de l’échauguette et lui demanda ce qu’il voulait.Peters répondit au soldat qu’il n’avait pas affaire aux valets,mais au maître, et qu’il eût à aller chercher son maître. Sihautaine que fût cette réponse, comme il était facile de juger,d’après la suite de celui qui l’avait faite, qu’il avait le droitde parler ainsi, le soldat alla prévenir le prince de Buck.

Celui-ci, qui était en train de déjeuner, se retourna de fortmauvaise humeur en voyant entrer ce message, car il n’aimait pas àêtre dérangé pendant ses repas, si bien qu’il y avait des peinestrès fortes contre ceux qui se permettaient de contrevenir à sesordres ; en conséquence, il avait déjà donné l’ordre à deux deses gardes de saisir le soldat et de le battre de verges, lorsquecelui-ci lui fit observer bien humblement qu’il n’avait pris laliberté d’entrer que parce que celui qui l’envoyait était suivid’écuyers à la livrée du roi de France, ce qui était facile à voiraux fleurs de lis sans nombre qui parsemaient leur manteau. À cesmots, le prince de Buck se leva vivement, et, comme le roi deFrance était son seigneur suzerain et qu’il connaissait sa sagesseet son courage, il n’eût voulu pour rien au monde se brouiller aveclui ; il se rendit donc sur le rempart pour s’assurer si lesoldat lui avait bien dit la vérité, et s’il n’avait pas été trompépar quelque fausse apparence, mais, au premier coup d’œil qu’iljeta sur la troupe qui était arrêtée devant la porte du château, ilvit bien, comme le soldat, que ceux qui étaient là venaient de lapart du roi Dagobert. En conséquence, il donna aussitôt l’ordre debaisser le pont-levis, afin de recevoir avec tous les honneurs quilui étaient dus celui qui venait au nom de son suzerain ; maisPeters, ayant entendu cet ordre, étendit la main en signe qu’ilvoulait parler. Chacun écouta.

– Prince de Buck, dit Peters, il est inutile que tu fasseslever la herse et baisser le pont-levis, je n’entrerai pas dans tonchâteau ; car ton château est celui d’un traître et d’unmeurtrier : écoute donc d’ici et à la face de tous, ce quej’ai à te dire :

« Je viens, au nom de ton seigneur suzerain, le très grand,très bon et très noble roi Dagobert, te dire qu’il te somme d’avoirà répondre d’ici en un mois, devant les pairs du royaume assemblés,aux charges et accusations que porte contre toi mon maître, le trèshaut et très puissant seigneur Lyderic, prince de Dijon, fils dutrès noble prince Salwart et de très vertueuse dameErmengarde ; premièrement, touchant le meurtre de son pèretraîtreusement assassiné par toi dans le bois Sans-Merci, et,secondement, touchant la détention injuste et cruelle que, depuisdix-huit ans, tu fais subir à sa mère ; si mieux tu n’aimestoutefois accepter l’offre que, sous la protection du roi, te portele seigneur Lyderic, mon maître, du combat à outrance à pied ou àcheval, avec la lance, l’épée ou le poignard.

« Et, en signe de défi, voici le gant que mon maître mecharge de clouer à la porte de ton château.

Et, ce disant, il s’avança jusqu’à la porte sur son cheval, et,faisant ce qu’il avait dit, il y cloua le gant avec sonpoignard.

Si insolent que fût ce défi, le prince de Buck, qui savait dansl’occasion être patient comme un anachorète, écouta d’un bout àl’autre avec un calme apparent ; puis, quand Peters eutfini :

– C’est bien, lui dit-il, retournez vers le roi monseigneur et maître, et l’assurez de ma part que je n’ai commis nifélonie ni trahison ; le prince de Salwart est tombé dans uncombat et non dans un guet-apens. Au reste, j’accepte le défi decelui qui m’accuse, et l’issue du combat prouvera, je l’espère, dequel côté est le bon droit et la vérité.

« Quant à la princesse Ermengarde, dont celui qui vousenvoie réclame la liberté, dites-lui que je lui offre de vidernotre différend ici même, afin que s’il a le dessus, comme il s’envante follement, il n’ait pas la peine de se transporter trop loinpour la délivrer.

« Et maintenant, si vous voulez entrer dans ce château,vous y serez reçu et traité comme a le droit de l’être, chez unvassal, l’envoyé de son souverain.

Mais, au lieu d’accepter cette offre, Peters secoua la tête, et,ayant sonné une seconde fois du cor en manière de congé, ilrepartit au galop avec toute sa suite, et vint rapporter au roiDagobert et au prince Lyderic la réponse de Phinard.

Rien ne pouvait être plus agréable au jeune homme que cetteréponse que Phinard avait faite, non pas que ce dernier comptât surson bon droit, mais se fiant sur sa force. Il demanda donc àDagobert d’activer autant que possible les préparatifs de sonvoyage, ayant hâte de délivrer sa mère.

Pendant ce temps le prince de Buck, qui avait ignoré jusque-làqu’il y eût un héritier du nom de Salwart, fit descendre Ermengardeet lui demanda ce que c’était qu’un certain Lyderic qui se faisaitpasser pour son fils, et qui, sous la protection du roi de France,était venu le provoquer au combat. Alors Ermengarde, pour touteréponse, tomba à genoux, remerciant Dieu avec une telle expressionde reconnaissance, que Phinard n’eut plus de doute que le hérautn’eût dit la vérité. Alors il demanda à la princesse comment il sefaisait qu’elle ne lui avait jamais parlé de ce fils, et Ermengarderépondit que c’est qu’elle avait craint qu’il ne s’en emparât et nele fît mourir ; mais que, puisqu’à cette heure il était sousla protection d’un aussi grand roi que le roi des Francs, et parconséquent n’avait plus rien à craindre, elle pouvait tout luidire. En effet, elle lui raconta comment les choses s’étaientpassées. Phinard demanda alors quel âge avait ce fils. Ermengarderépondit qu’il pouvait avoir dix-huit ou dix-neuf ans, et Phinardse mit à rire ; car il lui semblait étrange qu’un enfant decet âge vînt s’attaquer à lui, qui était dans toute la force de lavirilité, et si expert dans les armes, qu’à cent lieues à la rondenul homme peut-être n’eût osé se mesurer contre lui. Il attenditdonc avec une tranquillité parfaite l’arrivée de son adversaire,convaincu qu’il en aurait bon marché.

Il était dans cette persuasion lorsqu’un matin la sentinellevint lui dire qu’on apercevait une grosse troupe de cavaliers quis’avançait vers le château de Buck. Phinard monta aussitôt sur unetour, et, ayant bientôt reconnu que c’était le roi de France et sacour, il fit ouvrir les portes et s’avança au-devant de lui avectoute sa garnison, mais tête nue et sans armes, comme il convenaità un vassal devant son maître.

À la droite du roi était Lyderic, monté sur un magnifique chevalque lui avait donné le roi, et dont les housses de velours frangéesd’or tramaient jusqu’à terre. À gauche était le digne évêque deNoyon, dont Dagobert ne pouvait se passer un seul instant, en cequ’il le consultait sur toute chose.

Phinard, après avoir jeté sur Lyderic un regard rapide, maisscrutateur, qui le rassura encore, vu son extrême jeunesse, invitatoute la chevauchée à entrer au château. Mais Dagobert réponditqu’une accusation d’assassinat et de forfaiture pesant sur lui, ilne pouvait entrer dans son château tant qu’il n’en serait paslavé.

Alors Phinard répéta ce qu’il avait déjà dit : que la mortde Salwart était la suite d’un combat, et non d’un guet-apens, etqu’Ermengarde n’était restée prisonnière qu’à la suite de démêlésd’intérêts, ne voulant pas lui rendre, à lui Phinard, certainesportions de la principauté de Dijon sur lesquelles il prétendaitavoir des droits. Mais Lyderic ne put supporter plus longtempsqu’un mensonge si évident fût proféré devant lui.

– Sire, dit-il en s’adressant au roi, cet homme ment par lagorge ; d’ailleurs je ne suis pas venu, avec la permission deVotre Majesté, pour écouter ses raisons, mais pour mesurer mon épéeavec la sienne ; que Votre Majesté veuille donc bien ordonnerque les préparatifs du combat soient faits à l’instant même, cardepuis dix-huit ans ma mère est prisonnière et attend l’heure àlaquelle elle reverra son fils.

– Vous entendez ? dit le roi en se tournant vers leprince de Buck.

– Oui, sire, répondit Phinard, et je n’ai pas moins de hâted’en venir aux mains que celui qui m’accuse, et la fin du combat,je l’espère, me sera plus agréable encore que le commencement.

– Que l’on prépare donc à l’instant la lice, dit le roi, etque chaque champion songe à mettre sa conscience en repos, car lejugement de Dieu aura lieu demain matin, et malheur à celui que leSeigneur appellera pour l’interroger sans qu’il soit préparé à luirépondre.

Phinard s’inclina et rentra dans son château. Le roi Dagobertfit poser ses tentes à l’endroit même où il était ; etl’espace qui se trouvait compris entre le camp royal et laforteresse princière fut désigné pour la lice.

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