À MADAME LA COMTESSE DE NAJAC.
Ce petit livre est éclos sous votre aile.
Oh ! le bon temps et là bonneamitié !
Jours bien remplis, et trop courts demoitié !
Décidément, votre Bretagne est belle.
Je l’ai revue en imprimant Fougas :
Les souvenirs s’envolaient de mon page
Comme pinsons échappés de leurscages ;
Je repensais, je ne relisais pas.
Que l’Océan avait grande tournure !
Que le soleil faisait bonne figure,
En blanc bonnet, pleurnichant etmoqueur !
Qui me rendra ces heures envolées,
Ces gais propos, ces crêpes rissolées,
Ces tours de valse, et cette paix ducœur ?
E.A.
Paris, 3 novembre 1861.