Ghazels – Poèmes persans

LE JASMIN DOUBLE

Aïcha en a fait un collier qu’elle enroule àson cou, mais son doigt impatient a rompu le fil de soie.

Les jasmins se répandent en pluieodorante ; l’un reste pris dans ses cheveux dénoués, l’autre aglissé à terre, un autre est demeuré entre deux seins plus fer­mesque les chelils du mois d’amardâd.

Que ne donnerait Mansour pour être la fleurqui repose dans cette vallée d’amour !

Mais le cœur de la jeune fille est une sourcenon encore épandue, et l’heure n’est point sonnée où des lèvresamoureuses mettront un collier de baisers au cou flexibled’Aïcha.

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