L’Enfer

Chapitre 15

 

C’est la première fois qu’elle m’apparaît endeuil, et dans ce noir, sa jeunesse resplendit plus que jamais.

Le départ est proche. Elle regarde, de côté etd’autre, si elle n’a rien oublié dans la chambre remise en étatpour d’autres, la chambre déjà informe, déjà quittée.

La porte s’est ouverte, et tandis que la jeunefemme, arrêtée dans sa légère occupation, a levé la tête, un hommeest apparu dans l’entre-bâillement ensoleillé.

– Michel ! Michel !Michel ! crie-t-elle.

Elle a tendu les bras, et, le geste flottant,toute la figure fixée sur lui, elle est restée quelques secondesimmobile comme la lumière.

Puis, malgré le lieu où elle est, et la puretéde son cœur, et la pudeur de toute sa vie, ses jambes de viergepalpitent et elle va tomber.

** *

Il a jeté son chapeau sur le lit en un largegeste romantique. Il remplit la chambre de sa présence, de sapesanteur. Ses pas font crier le parquet. Il est déjà sur elle, etla tient. Si grande qu’elle soit, il la domine de presque toute latête. Ses traits accentués sont durs et admirables ; safigure, surmontée d’une lourde chevelure noire, est claire, netteet comme neuve. Des moustaches d’un noir profond, un peu tombantes,ombragent la bouche rouge vif, glorieuse comme une belle blessurenaturelle. Il met ses mains sur les épaules de la jeune femme, illa regarde, préparant, ouvrant son étreinte affamée.

** *

Ils se serrent, chancelants… Ils ont dit enmême temps un même mot : « Enfin ! » C’est toutce qu’ils ont dit, mais, pendant un moment, ils ont répété ce mot àdemi-voix, ils l’ont chanté. Leurs yeux se disent le doux cri,leurs poitrines se le communiquent. On dirait qu’ils s’attachentavec ce mot et s’en pénètrent. Enfin ! leur longue séparationest finie, leur amour est vainqueur ; enfin, ils sont là tousles deux !… Et je la vois trembler de la nuque aux talons, jevois combien tout son corps l’accueille, tandis que ses yeuxs’ouvrent, puis se referment sur lui.

À grand’peine ils essayent de se parler,puisqu’il faut bien se parler… Les lambeaux de paroles qu’ilséchangent les retiennent un instant debout.

– Quelle attente, quel espoir !bégaye-t-il, éperdu. J’ai toujours pensé à toi, je t’ai toujoursvue !

Il ajoute plus bas, d’une voix pluschaude :

– Parfois, au milieu d’une conversationbanale, ton nom brusquement prononcé venait me fouiller lecœur.

Sa voix, sourde, halette ; elle a debrusques sonorités qui éclatent. Il semble ne pas savoir parlerbas.

– Combien de fois, sur la terrasse de lamaison, du côté du détroit, je m’asseyais sur la balustrade debriques, la figure dans les mains ; je ne savais même pas dequel côté du monde tu étais, et si loin de toi pourtant, je nepouvais pas ne pas te voir !

– Souvent, dans des chaudes soirées, jeme suis mise, à cause de toi, à la fenêtre béante, fit-elle, enbaissant la tête… Parfois, l’air était d’une douceur suffocante, –comme il y a deux mois à la villa des Roses. J’avais les larmes auxyeux.

– Tu pleurais ?

– Oui, fit-elle à voix basse, je pleuraisde joie.

** *

Leurs bouches se sont jointes, leurs deuxbouches petites et pourprées, exactement de la même couleur. Ilssont presque indistincts, tendus dans le silence créateur dubaiser, qui les réunit intérieurement, en fait un unique et sombrefleuve de chair.

Puis il s’est un peu reculé d’elle pour lamieux voir. Il l’a prise par la taille, d’un bras, toute serrée,côte à côte, la tête tournée vers elle. Alors il pose sa main libresur son ventre. On voit la forme de ses deux jambes et de sonventre ; on la voit toute dans le geste brutal mais superbedont il la sculpte.

Ses paroles, martelées, tombent sur elle, pluslourdes.

– Là-bas, parmi les innombrables jardinsde la côte, je voulais enfoncer mes doigts dans la terre sombre.Errant, j’essayais de me figurer ta forme et je cherchais le parfumde ta chair. Et je tendais les bras vers le plein espace, pourtoucher le plus possible de ton soleil.

– Je savais que tu m’attendais et que tum’aimais, dit-elle, en une harmonie plus douce mais aussi profonde…Dans ton absence, je voyais ta présence. Et souvent, lorsqu’unrayon d’aurore entrait dans ma chambre et m’atteignait, je pensaisque j’étais immolée à ton amour, et je tendais ma gorge ausoleil.

Puis elle dit :

– Le soir, dans ma chambre, parfois, enpensant à toi… je m’admirais…

Frissonnant, il sourit.

Il redisait toujours la même hantise avec àpeine d’autres mots : comme s’il ne savait rien de plus. Ilavait une âme puérile et un esprit borné, derrière la sculptureparfaite de son front et ses immenses yeux noirs où je voyaisdistinctement la blanche figure de la femme toute proche flottercomme un cygne.

Elle l’écoutait dévotement, la boucheentr’ouverte, la tête légèrement renversée en arrière. S’il nel’avait tenue, elle aurait glissé à genoux devant ce dieu aussibeau qu’elle. Déjà, elle avait les paupières meurtries de sa forteprésence.

– Ton souvenir attristait mesjoies ; mais il consolait mes tristesses.

Je ne savais pas lequel avait murmurécela…

Ils s’embrassèrent violemment. Ilstourbillonnaient ; on eût dit deux flammes hautes.

Sa figure brûlait.

– Je te veux… Ah ! pendant mes nuitsd’insomnie et de désir, étendu, les bras grands ouverts devant tonimage, comme ma solitude était crucifiée ! Sois à moi,Anna !

Elle voulait, elle voulait. Elle était, toute,un consentement radieux. Pourtant son regard défaillant considérala chambre.

– Respectons cette chambre… murmura lesouffle de sa voix.

Puis elle a eu honte d’avoir refusé. Ellebalbutia tout de suite : Pardon !

Sa chevelure et sa jupe, dénouées,ruisselaient et glissaient autour d’elle.

L’homme, arrêté dans l’élan trouble de sondésir, a considéré la chambre. Son front s’est froissé d’un pli deméfiance ombrageuse, sauvage, et dans l’œil a transparu lasuperstition de la race.

– C’est ici… la mort ?…

– Non, dit-elle, en se berçant surlui.

Ce fut la première fois qu’il fut presquequestion du mort dans la simplicité de leur rapprochement.L’amoureux, emporté par l’amour, n’avait jusque-là parlé que delui-même.

Non seulement elle cède, mais elle essayed’accorder ses gestes aux siens, de faire ce qu’il veut, balançant,tombant avec lui, attentive à son désir d’homme. Mais elle ne saitque se presser et que l’attirer, et cette scène silencieuse estplus pathétique que les pauvres paroles qu’ils se tendent.

Soudain, elle l’a vu à demi-dévêtu, le corpschangé de forme ; son visage s’est marqué d’une telle rougeurqu’il m’a semblé un instant couvert de sang, mais ses yeux sourientd’espoir terrifié, et acceptent. Elle l’adore, elle l’admireentièrement, elle le veut. Ses mains pétrissent les bras del’homme. Toute la vague tentation obscure sort d’elle et monte à lalumière. Elle avoue ce que taisait le virginal silence ; ellemontre son brutal amour.

Puis elle a pâli, et elle est restée uninstant immobile comme une morte cramponnée. Je la sens en proie àune force supérieure qui tantôt la glace et tantôt la brûle… Sonvisage, un des plus beaux ornements du monde, si lumineux qu’ilsemble s’avancer vers le regard, se crispe convulsivement, sedésordonné ; une grimace le cache ; l’harmonie ample etlente de ses gestes s’égare et se rompt.

Il a porté sur le lit la grande et suave jeunefille… On voit ses deux jambes écartées ouvrant la nudité fragileet sensible de son sexe.

Il s’est mis sur elle, s’est attaché à elle,avec un grondement, cherchant à la blesser tandis qu’elle attend,offerte de tout son poids.

Il veut la déchirer, s’appuie sur elle, satête rayonne d’une sombre rage près de la tête pâle aux yeux closet bleuâtres, à la bouche entr’ouverte sur les dents comme sur lafrange du squelette. On dirait deux damnés occupés à horriblementsouffrir, dans un silence haletant d’où va s’élever un cri.

Elle gémit tout bas : « Jet’aime » ; c’est tout un cantique d’actions degrâces ; et alors qu’il ne la voit pas, moi, moi seul, ai vusa main blanche et pure guider l’homme vers le milieu saignant deson corps.

Enfin le cri jaillit de ce travail de viol, decet assassinat de sa résistance passive de femme vierge etfermée.

– Je t’aime ! a-t-il hurlé avec unejoie triomphante et frénétique.

Et elle a hurlé : « Jet’aime ! » si fort que les murs en ont doucementremué.

Ils s’enfoncent l’un dans l’autre, et l’hommese précipite vers le plaisir. Ils se soulèvent comme desvagues ; je vois leurs organes pleins de sang. Ils sontindifférents à toutes les choses du monde, indifférents à lapudeur, à la vertu, au souvenir poignant du disparu, écrasant tout,couchés sur tout.

J’ai vu l’être multiple et monstrueux qu’ilsfont. On dirait qu’ils cherchent à humilier, à sacrifier tout cequi était beau en eux. Leurs bouches se convulsent en s’exposant àla morsure, leurs fronts ont les lignes noires de la fureur et del’effort désespéré. Une des jambes magnifiques s’étend hors de lacouche, le pied se crispe, le bas a glissé sur la belle chair demarbre doré, la cuisse est tachée d’écume et de sang. La jeunefemme tout entière a l’air d’une statue jetée à bas de sonpiédestal et mutilée. Et le profil mâle, à l’œil acharné, semblecelui d’un fou criminel dont la main est altérée de sang.

Ils sont aussi rapprochés qu’on peutl’être : ils se tiennent par les deux mains, par la bouche etpar le ventre, serrant l’une sur l’autre leurs deux figures qui nese voient plus, s’aveuglant de leurs yeux trop proches, puis,tordant leurs cous, ils détournent leurs yeux dans ce moment où ilsse servent le plus l’un de l’autre.

Ils sont, par hasard, heureux en même temps,ralentis dans les accords plus longs de l’extase. Tout le tour dela bouche de la femme est mouillé et étincelle, comme si lesbaisers en coulaient et en rayonnaient.

– Ah ! je t’aime, je t’aime !chante-t-elle, roucoule-t-elle, râle-t-elle. Puis, ce sont desbruits inarticulés, qu’elle laisse tomber en une sorte d’éclat derire. Elle dit : « Chéri, chéri, mon petitchéri ! » Elle bégaye d’une voix brisée comme enpleurant : « Ta chair, ta chair ! », et unesuite de phrases tellement incohérentes que je n’ose même pas meles rappeler.

** *

Et après, comme les autres, comme toujours,comme eux-mêmes le feront souvent dans l’étrange avenir, ils serelèvent lourdement et disent : « Qu’avons-nousfait ! » Ils ne savent pas ce qu’ils ont fait. Leurs yeuxse ferment à demi – se détournent vers eux-mêmes comme s’ils sepossédaient encore. La sueur roule comme des larmes et creuse sonsillon.

Je ne la reconnais pas. Elle ne se ressembleplus. Son visage est flétri et ruiné. Ils ne savent plus commentreparler d’amour ; pourtant ils se sont regardés, pleins, enmême temps, d’orgueil et de servilité, puisqu’ils sont deux. Il y aplus de trouble sur la femme que sur l’homme, malgré leurégalité : elle est définitivement marquée, et ce qu’elle afait est plus grand que ce qu’il a fait. Elle serre et tient l’hôtede sa chair, tandis que la buée de leur souffle et de leur chaleurles entoure.

** *

L’amour ! Cette fois, il n’y a pas eu,pour pousser l’un sur l’autre ces deux êtres, de stimulantéquivoque. Il n’y a pas eu de voile, de nuit, de subtilitécoupable. Il n’y a eu que deux corps jeunes et beaux comme deuxmagnifiques animaux pâles, qui se sont rejoints avec les crissimples et les gestes de toujours.

S’ils ont violé des souvenirs et des vertus,c’est par la force même de leur amour, et leur ardeur a toutpurifié comme un bûcher. Ils furent innocents dans le crime et dansla laideur. Ils n’ont pas, ceux-là, de regret, de remords ;ils continuent à triompher. Ils ne savent pas ce qu’ils ontfait ; ils croient qu’ils se sont unis.

** *

Ils sont assis au bord du lit. Malgré moi, jerentre le cou avec angoisse, à les voir si proches de moi et siterribles. J’ai peur de l’être énorme et tout-puissant, quim’écraserait s’il savait que nous sommes face à face.

Il lui dit, la tête préoccupée par l’acteaccompli, montrant, par ses vêtements entr’ouverts, sa grandepoitrine de marbre, et ayant cueilli dans sa main sombre la doucemain calmée, endormie :

– Maintenant, tu es à moi pour toujours.Tu m’as fait connaître l’extase divine. Tu as mon cœur et j’ai toncœur. Tu es mon épouse éternelle.

Elle dit :

– Tu es tout.

Et ils s’appuient plus encore l’un surl’autre, chargés d’augmentante et d’exigeante adoration. Comme ilsn’ont pas su ce qu’ils faisaient, ils ne savent pas ce qu’ilsdisent, avec leurs bouches mouillées l’une de l’autre, leurs yeuxfixes et éblouis qui ne leur servent qu’à s’embrasser, leurs têtespleines de mots d’amour.

Ils partent pour la vie comme un couple delégende, inspirés et vermeils : le chevalier qui n’a deténébreux que le marbre noir de ses cheveux, et qui arbore sur sonfront des ailes de fer ou une crinière de bête, et la vagueprêtresse fille des dieux païens, ange de la nature.

Ils brilleront au soleil ; ils ne verrontrien autour d’eux, aveuglés par le jour, et ils ne subiront delutte que celle de leurs deux corps, dans les colères superbes deleur passion, ou que l’affût de leurs jalousies, car deux amantssont beaucoup plus deux ennemis que deux amis. Ils n’auront desouffrance que la tension aiguë de leur désir, lorsque le soiroppressera leur corps d’une tiédeur aussi forte que celle d’unlit.

Il me semble qu’à travers les apparences dudécor et de l’époque, je les suis des yeux à travers la vie quin’est pour eux que des plaines, des montagnes, ou des forêts ;je les regarde, voilés d’une lumière, protégés pour un temps contreles magies affreuses du souvenir et de la pensée, défendus contrel’importance de l’ombre et les embûches infinies du grand cœurqu’ils portent malgré tout.

Et ces préludes de leur destinée, je les lisdès ce premier enlacement, dont ma haute contemplation a respectétous les détails, que j’ai vu dans sa grandeur et dans sespetitesses, et que j’ai bien fait de voir ainsi.

** *

Il y a une forme féminine au fond de lachambre grise. Une autre femme ? Il me semble que c’esttoujours la même…

Dans la pénombre, elle est dévêtue, blanche,pâle, avec des bandelettes sanglantes près d’elle. Le dos courbé,la tête penchée, elle saigne… Attentive à sa faiblesse et toutattristée, elle se regarde saigner comme une urne penchée.

Je n’ai jamais eu à ce point l’impression dela pauvreté sacrée des êtres humains. Ce n’est pas une maladie,c’est une blessure, un sacrifice. Ce n’est pas plus une maladie queson cœur. Elle en est empourprée comme une impératrice.

… Pour la première fois que je suis ici, unmouvement de piété me fait détourner les yeux.

Le règne obscur du croyant a ses récompenses,on admire tout ce qu’on se donne la peine d’approfondir. Notre mèren’est, pour chacun de nous, qu’une femme mieux comprise.

** *

Je ne regarde plus. Je m’assois et jem’accoude. Je pense à moi. Où en suis-je maintenant ? Je suisbien seul. Ma situation est perdue. Bientôt je n’aurai plusd’argent. Qu’est-ce que je vais faire dans la vie ? Je ne saispas. Je chercherai ; il faudra bien que je trouve.

Et tranquillement, et lentement, j’espère.

… Il ne faut plus de tristesse, il ne fautplus d’angoisse et de fièvre… Loin, loin de toutes ces affreuseschoses si graves, dont la vue est terrible à supporter, si lerestant de ma vie s’écoulait dans le calme, dans la paix !

J’aurai quelque part une existence sage,occupée – et que je gagnerai régulièrement.

Et toi, tu seras là, ma sœur, mon enfant, mafemme.

Tu seras pauvre pour ressembler davantage àtoutes les femmes. Afin que nous puissions vivre, je travailleraitoute la journée, et je serai par là ton serviteur. Tu travaillerasaffectueusement pour nous dans cette chambre où, durant monabsence, tu n’auras près de toi que la pure et simple présence deta machine à coudre… Tu pratiqueras l’ordre si bon, qui n’oublierien, la patience longue comme la vie, et la maternité lourde commele monde.

Je rentrerai, j’ouvrirai la porte dansl’ombre. De la chambre voisine d’où tu porteras la lampe, jet’entendrai venir : une aube t’annoncera. Tu m’intéresseraspar l’aveu paisible, et sans autre but que de me donner ta paroleet ta vie, de ce que tu auras fait pendant que je n’étais pas là.Tu me raconteras tes souvenirs d’enfance. Je ne les comprendraiguère, car tu ne pourras, forcément, m’en donner que des détailsinsuffisants ; je ne les saurai pas, je ne pourrai pas lessavoir, mais j’aimerai cette si douce langue étrangère que tumurmureras.

Nous parlerons de l’enfant futur, et sur cettevision, tu pencheras ton front et ton cou blancs comme le lait, etnous entendrons d’avance le berceau se balancer avec un bruitd’ailes. Et fatigués, et même vieillis, nous ferons des rêves fraisavec la jeunesse de notre enfant.

Après cette rêverie, nous ne penserons pasloin, mais tendrement. Le soir, nous penserons à la nuit. Tu seraspleine d’une pensée heureuse ; la vie intérieure sera gaie etlumineuse non par ce que tu verras, mais par ton cœur ; turayonneras comme un aveugle.

Nous veillerons l’un en face de l’autre. Maispeu à peu, à mesure que l’heure s’avancera, les paroles deviendrontplus vagues, plus clairsemées. C’est le sommeil qui effeuillera tonâme. Tu t’endormiras sur la table, tu me sentiras veiller de plusen plus…

La tendresse est plus grande que l’amour. Jen’admire pas l’amour charnel, là où il est seul et nu ; jen’admire pas son paroxysme désordonné et égoïste, si grossièrementbref. Et pourtant, sans l’amour, l’attachement de deux êtres esttoujours faible. Il faut que l’amour s’ajoute à l’affection, ilfaut ce qu’il apporte à une union, d’exclusivité, de rapprochementset de simplicité.

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