UN HAÏDOUC
– Et moi, je suis haïdouc pourdéfendre les esclaves !
Cette réplique inattendue, partie des rangs denos compagnons, attira les regards de ce côté. Un homme étaitdebout :
UN HAÏDOUC
C’était notre doyen d’âge, mais personne nel’aurait dit, car sa riche crinière, d’un noir bleu, n’avait quepeu de cheveux argentés. Sa denture broyait les olives avec leursnoyaux. Sa démarche, droite, faisait trembler le sol. Il avait unpassé de héros.
Aux yeux étonnés qui le fixaient, il répondaitainsi :