XI
Enmer, 26 avril
Enfermé dans ma chambre de bord, j’essaye dedormir.
Et puis je me réveille triste, et je remontesur le pont pour regarder cette côte d’Oran qui doit paraîtreencore.
Je les connais, ces tristesses des réveils,légères ou profondes, qui ont été partout, les compagnes les plusfidèles de ma vie.
Mais, aujourd’hui, je n’attendais pascelle-ci ; et je cherche Plumkett, à qui j’éprouve le besoind’en faire part.