Adolphe

Chapitre 5

 

La séparation d’Ellénore et du comte de P**produisit dans le public un effet qu’il n’était pas difficile deprévoir. Ellénore perdit en un instant le fruit de dix années dedévouement et de constance : on la confondit avec toutes lesfemmes de sa classe qui se livrent sans scrupule à milleinclinations successives. L’abandon de ses enfants la fit regardercomme une mère dénaturée, et les femmes d’une réputationirréprochable répétèrent avec satisfaction que l’oubli de la vertula plus essentielle à leur sexe s’étendait bientôt sur toutes lesautres. En même temps on la plaignit, pour ne pas perdre le plaisirde me blâmer. On vit dans ma conduite celle d’un séducteur, d’uningrat qui avait violé l’hospitalité, et sacrifié, pour contenterune fantaisie momentanée, le repos de deux personnes, dont ilaurait dû respecter l’une et ménager l’autre. Quelques amis de monpère m’adressèrent des représentations sérieuses ; d’autres,moins libres avec moi, me firent sentir leur désapprobation par desinsinuations détournées. Les jeunes gens, au contraire, semontrèrent enchantés de l’adresse avec laquelle j’avais supplantéle comte ; et, par mille plaisanteries que je voulais en vainréprimer, ils me félicitèrent de ma conquête et me promirent dem’imiter. Je ne saurais peindre ce que j’eus à souffrir et de cettecensure sévère et de ces honteux éloges. Je suis convaincu que, sij’avais eu de l’amour pour Ellénore, j’aurais ramené l’opinion surelle et sur moi. Telle est la force d’un sentiment vrai, que,lorsqu’il parle, les interprétations fausses et les convenancesfactices se taisent. Mais je n’étais qu’un homme faible,reconnaissant et dominé ; je n’étais soutenu par aucuneimpulsion qui partît du cœur. Je m’exprimais donc avecembarras ; je tâchais de finir la conversation ; et sielle se prolongeait, je la terminais par quelques mots âpres, quiannonçaient aux autres que j’étais prêt à leur chercher querelle.En effet, j’aurais beaucoup mieux aimé me battre avec eux que deleur répondre.

Ellénore ne tarda pas à s’apercevoir quel’opinion s’élevait contre elle. Deux parentes deM. de P**, qu’il avait forcées par son ascendant à selier avec elle, mirent le plus grand éclat dans leur rupture ;heureuses de se livrer à leur malveillance, longtemps contenue àl’abri des principes austères de la morale. Les hommes continuèrentà voir Ellénore ; mais il s’introduisit dans leur ton quelquechose d’une familiarité qui annonçait qu’elle n’était plus appuyéepar un protecteur puissant, ni justifiée par une union presqueconsacrée. Les uns venaient chez elle parce que, disaient-ils, ilsl’avaient connue de tout temps ; les autres, parce qu’elleétait belle encore, et que sa légèreté récente leur avait rendu desprétentions qu’ils ne cherchaient pas à lui déguiser. Chacunmotivait sa liaison avec elle ; c’est-à-dire que chacunpensait que cette liaison avait besoin d’excuse. Ainsi lamalheureuse Ellénore se voyait tombée pour jamais dans l’état dont,toute sa vie, elle avait voulu sortir. Tout contribuait à froisserson âme et à blesser sa fierté. Elle envisageait l’abandon des unscomme une preuve de mépris, l’assiduité des autres comme l’indicede quelque espérance insultante. Elle souffrait de la solitude,elle rougissait de la société. Ah ! sans doute, j’aurais dû laconsoler ; j’aurais dû la serrer contre mon cœur, luidire : « Vivons l’un pour l’autre, oublions les hommesqui nous méconnaissent, soyons heureux de notre seule estime et denotre seul amour » ; je l’essayais aussi ; mais quepeut, pour ranimer un sentiment qui s’éteint, une résolution prisepar devoir ?

Ellénore et moi nous dissimulions l’un avecl’autre. Elle n’osait me confier ces peines, résultat d’unsacrifice qu’elle savait bien que je ne lui avais pas demandé.J’avais accepté ce sacrifice : je n’osais me plaindre d’unmalheur que j’avais prévu, et que je n’avais pas eu la force deprévenir. Nous nous taisions donc sur la pensée unique qui nousoccupait constamment. Nous nous prodiguions des caresses, nousparlions d’amour ; mais nous parlions d’amour de peur de nousparler d’autre chose.

Dès qu’il existe un secret entre deux cœursqui s’aiment, dès que l’un d’eux a pu se résoudre à cacher àl’autre une seule idée, le charme est rompu, le bonheur estdétruit. L’emportement, l’injustice, la distraction même, seréparent ; mais la dissimulation jette dans l’amour un élémentétranger qui le dénature et le flétrit à ses propres yeux. Par uneinconséquence bizarre, tandis que je repoussais avec l’indignationla plus violente la moindre insinuation contre Ellénore, jecontribuais moi-même à lui faire tort dans mes conversationsgénérales. Je m’étais soumis à ses volontés, mais j’avais pris enhorreur l’empire des femmes. Je ne cessais de déclamer contre leurfaiblesse, leur exigence, le despotisme de leur douleur.J’affichais les principes les plus durs ; et ce même homme quine résistait pas à une larme, qui cédait à la tristesse muette, quiétait poursuivi dans l’absence par l’image de la souffrance qu’ilavait causée, se montrait, dans tous ses discours, méprisant etimpitoyable. Tous mes éloges directs en faveur d’Ellénore nedétruisaient pas l’impression que produisaient des propossemblables. On me haïssait, on la plaignait, mais on ne l’estimaitpas. On s’en prenait à elle de n’avoir pas inspiré à son amant plusde considération pour son sexe et plus de respect pour les liens ducœur.

Un homme, qui venait habituellement chezEllénore, et qui, depuis sa rupture avec le comte de P**, lui avaittémoigné la passion la plus vive, l’ayant forcée, par sespersécutions indiscrètes, à ne plus le recevoir, se permit contreelle des railleries outrageantes qu’il me parut impossible desouffrir. Nous nous battîmes ; je le blessai dangereusement,je fus blessé moi-même. Je ne puis décrire le mélange de trouble,de terreur, de reconnaissance et d’amour qui se peignit sur lestraits d’Ellénore lorsqu’elle me revit après cet événement. Elles’établit chez moi, malgré mes prières ; elle ne me quitta pasun seul instant jusqu’à ma convalescence. Elle me lisait pendant lejour, elle me veillait durant la plus grande partie desnuits ; elle observait mes moindres mouvements, elle prévenaitchacun de mes désirs ; son ingénieuse bonté multipliait sesfacultés et doublait ses forces. Elle m’assurait sans cesse qu’ellene m’aurait pas survécu ; j’étais pénétré d’affection, j’étaisdéchiré de remords. J’aurais voulu trouver en moi de quoirécompenser un attachement si constant et si tendre ;j’appelais à mon aide les souvenirs, l’imagination, la raison même,le sentiment du devoir : efforts inutiles ! La difficultéde la situation, la certitude d’un avenir qui devait nous séparer,peut-être je ne sais quelle révolte contre un lien qu’il m’étaitimpossible de briser, me dévoraient intérieurement. Je mereprochais l’ingratitude que je m’efforçais de lui cacher. Jem’affligeais quand elle paraissait douter d’un amour qui lui étaitsi nécessaire ; je ne m’affligeais pas moins quand ellesemblait y croire. Je la sentais meilleure que moi ; je meméprisais d’être indigne d’elle. C’est un affreux malheur de n’êtrepas aimé quand on aime ; mais c’en est un bien grand d’êtreaimé avec passion quand on n’aime plus. Cette vie que je venaisd’exposer pour Ellénore, je l’aurais mille fois donnée pour qu’ellefût heureuse sans moi.

Les six mois que m’avait accordés mon pèreétaient expirés ; il fallut songer à partir. Ellénore nes’opposa point à mon départ, elle n’essaya pas même de leretarder ; mais elle me fit promettre que, deux mois après, jereviendrais près d’elle, ou que je lui permettrais de merejoindre : je le lui jurai solennellement. Quel engagementn’aurais-je pas pris dans un moment où je la voyais lutter contreelle-même et contenir sa douleur ! Elle aurait pu exiger demoi de ne pas la quitter ; je savais au fond de mon âme queses larmes n’auraient pas été désobéies. J’étais reconnaissant dece qu’elle n’exerçait pas sa puissance ; il me semblait que jel’en aimais mieux. Moi-même, d’ailleurs, je ne me séparais pas sansun vif regret d’un être qui m’était si uniquement dévoué. Il y adans les liaisons qui se prolongent quelque chose de siprofond ! Elles deviennent à notre insu une partie si intimede notre existence ! Nous formons de loin, avec calme, larésolution de les rompre ; nous croyons attendre avecimpatience l’époque de l’exécuter : mais quand ce momentarrive, il nous remplit de terreur ; et telle est labizarrerie de notre cœur misérable que nous quittons avec undéchirement horrible ceux près de qui nous demeurions sansplaisir.

Pendant mon absence, j’écrivis régulièrement àEllénore. J’étais partagé entre la crainte que mes lettres ne luifissent de la peine, et le désir de ne lui peindre que le sentimentque j’éprouvais. J’aurais voulu qu’elle me devinât, mais qu’elle medevinât sans s’affliger ; je me félicitais quand j’avais pusubstituer les mots d’affection, d’amitié, de dévouement, à celuid’amour ; mais soudain je me représentais la pauvre Ellénoretriste et isolée ; n’ayant que mes lettres pourconsolation ; et, à la fin de deux pages froides etcompassées, j’ajoutais rapidement quelques phrases ardentes outendres, propres à la tromper de nouveau. De la sorte, sans en direjamais assez pour la satisfaire, j’en disais toujours assez pourl’abuser. Étrange espèce de fausseté, dont le succès même setournait contre moi, prolongeait mon angoisse, et m’étaitinsupportable !

Je comptais avec inquiétude les jours, lesheures qui s’écoulaient ; je ralentissais de mes vœux lamarche du temps ; je tremblais en voyant se rapprocherl’époque d’exécuter ma promesse. Je n’imaginais aucun moyen departir. Je n’en découvrais aucun pour qu’Ellénore pût s’établirdans la même ville que moi. Peut-être, car il faut être sincère,peut-être je ne le désirais pas. Je comparais ma vie indépendanteet tranquille à la vie de précipitation, de trouble et de tourmentà laquelle sa passion me condamnait. Je me trouvais si bien d’êtrelibre, d’aller, de venir, de sortir, de rentrer, sans que personnes’en occupât ! Je me reposais, pour ainsi dire, dansl’indifférence des autres, de la fatigue de son amour.

Je n’osais cependant laisser soupçonner àEllénore que j’aurais voulu renoncer à nos projets. Elle avaitcompris par mes lettres qu’il me serait difficile de quitter monpère ; elle m’écrivit qu’elle commençait en conséquence lespréparatifs de son départ. Je fus longtemps sans combattre sarésolution ; je ne lui répondais rien de précis à ce sujet. Jelui marquais vaguement que je serais toujours charmé de la savoir,puis j’ajoutais, de la rendre heureuse : tristes équivoques,langage embarrassé que je gémissais de voir si obscur, et que jetremblais de rendre plus clair ! Je me déterminai enfin à luiparler avec franchise ; je me dis que je le devais ; jesoulevai ma conscience contre ma faiblesse ; je me fortifiaide l’idée de son repos contre l’image de sa douleur. Je mepromenais à grands pas dans ma chambre, récitant tout haut ce queje me proposais de lui dire. Mais à peine eus-je tracé quelqueslignes, que ma disposition changea : je n’envisageai plus mesparoles d’après le sens qu’elles devaient contenir, mais d’aprèsl’effet qu’elles ne pouvaient manquer de produire ; et unepuissance surnaturelle dirigeant, comme malgré moi, une maindominée, je me bornai à lui conseiller un retard de quelques mois.Je n’avais pas dit ce que je pensais. Ma lettre ne portait aucuncaractère de sincérité. Les raisonnements que j’alléguais étaientfaibles, parce qu’ils n’étaient pas les véritables.

La réponse d’Ellénore fut impétueuse ;elle était indignée de mon désir de ne pas la voir. Que medemandait-elle ? De vivre inconnue auprès de moi. Quepouvais-je redouter de sa présence dans une retraite ignorée, aumilieu d’une grande ville où personne ne la connaissait ? Ellem’avait tout sacrifié, fortune, enfants, réputation ; ellen’exigeait d’autre prix de ses sacrifices que de m’attendre commeune humble esclave, de passer chaque jour avec moi quelquesminutes, de jouir des moments que je pourrais lui donner. Elles’était résignée à deux mois d’absence, non que cette absence luiparût nécessaire, mais parce que je semblais le souhaiter ; etlorsqu’elle était parvenue, en entassant péniblement les jours surles jours, au terme que j’avais fixé moi-même, je lui proposais derecommencer ce long supplice ! Elle pouvait s’être trompée,elle pouvait avoir donné sa vie à un homme dur et aride ;j’étais le maître de mes actions ; mais je n’étais pas lemaître de la forcer à souffrir, délaissée par celui pour lequelelle avait tout immolé.

Ellénore suivit de près cette lettre ;elle m’informa de son arrivée. Je me rendis chez elle avec la fermerésolution de lui témoigner beaucoup de joie ; j’étaisimpatient de rassurer son cœur et de lui procurer, momentanément aumoins, du bonheur et du calme. Mais elle avait été blessée ;elle m’examinait avec défiance : elle démêla bientôt mesefforts ; elle irrita ma fierté par ses reproches ; elleoutragea mon caractère. Elle me peignit si misérable dans mafaiblesse qu’elle me révolta contre elle encore plus que contremoi. Une fureur insensée s’empara de nous : tout ménagementfut abjuré, toute délicatesse oubliée. On eût dit que nous étionspoussés l’un contre l’autre par des furies. Tout ce que la haine laplus implacable avait inventé contre nous, nous nous l’appliquionsmutuellement, et ces deux êtres malheureux qui seuls seconnaissaient sur la terre, qui seuls pouvaient se rendre justice,se comprendre et se consoler, semblaient deux ennemisirréconciliables, acharnés à se déchirer.

Nous nous quittâmes après une scène de troisheures ; et, pour la première fois de la vie, nous nousquittâmes sans explication, sans réparation. À peine fus-je éloigned’Ellénore qu’une douleur profonde remplaça ma colère. Je metrouvai dans une espèce de stupeur, tout étourdi de ce qui s’étaitpassé. Je me répétais mes paroles avec étonnement ; je neconcevais pas ma conduite ; je cherchais en moi-même ce quiavait pu m’égarer. Il était fort tard ; je n’osai retournerchez Ellénore. Je me promis de la voir le lendemain de bonne heure,et je rentrai chez mon père. Il y avait beaucoup de monde : ilme fut facile, dans une assemblée nombreuse, de me tenir à l’écartet de déguiser mon trouble. Lorsque nous fûmes seuls, il medit : « On m’assure que l’ancienne maîtresse du comte deP** est dans cette ville. Je vous ai toujours laissé une grandeliberté, et je n’ai jamais rien voulu savoir sur vosliaisons ; mais il ne vous convient pas, à votre âge, d’avoirune maîtresse avouée ; et je vous avertis que j’ai pris desmesures pour qu’elle s’éloigne d’ici ». En achevant ces mots,il me quitta. Je le suivis jusque dans sa chambre ; il me fitsigne de me retirer. « Mon père, lui dis-je, Dieu m’est témoinque je n’ai point fait venir Ellénore. Dieu m’est témoin que jevoudrais qu’elle fût heureuse, et que je consentirais à ce prix àne jamais la revoir : mais prenez garde à ce que vousferez ; en croyant me séparer d’elle, vous pourriez bien m’yrattacher à jamais. »

Je fis aussitôt venir chez moi un valet dechambre qui m’avait accompagné dans mes voyages, et qui connaissaitmes liaisons avec Ellénore. Je le chargeai de découvrir à l’instantmême, s’il était possible, quelles étaient les mesures dont monpère m’avait parlé. Il revint au bout de deux heures. Le secrétairede mon père lui avait confié, sous le sceau du secret, qu’Ellénoredevait recevoir le lendemain l’ordre de partir. « Ellénorechassée ! m’écriai-je, chassée avec opprobre ! Elle quin’est venue ici que pour moi, elle dont j’ai déchiré le cœur, elledont j’ai sans pitié vu couler les larmes ! Où doncreposerait-elle sa tête, l’infortunée, errante et seule dans unmonde dont je lui ai ravi l’estime ? À qui dirait-elle sadouleur ? » Ma résolution fut bientôt prise. Je gagnail’homme qui me servait ; je lui prodiguai l’or et lespromesses. Je commandai une chaise de poste pour six heures dumatin à la porte de la ville. Je formais mille projets pour monéternelle réunion avec Ellénore : je l’aimais plus que je nel’avais jamais aimée ; tout mon cœur était revenu àelle ; j’étais fier de la protéger. J’étais avide de la tenirdans mes bras ; l’amour était rentré tout entier dans monâme ; j’éprouvais une fièvre de tête, de cœur, de sens, quibouleversait mon existence. Si, dans ce moment, Ellénore eût vouluse détacher de moi, je serais mort à ses pieds pour la retenir.

Le jour parut ; je courus chez Ellénore.Elle était couchée, ayant passé la nuit à pleurer ; ses yeuxétaient encore humides, et ses cheveux étaient épars ; elle mevit entrer avec surprise. « Viens, lui dis-je, partons ».Elle voulut répondre. « Partons, repris-je. As-tu sur la terreun autre protecteur, un autre ami que moi ? Mes bras nesont-ils pas ton unique asile ? » Elle résistait.« J’ai des raisons importantes, ajoutai-je, et qui me sontpersonnelles. Au nom du ciel, suis-moi ». Je l’entraînai.Pendant la route, je l’accablais de caresses, je la pressais surmon cœur, je ne répondais à ses questions que par mesembrassements. Je lui dis enfin qu’ayant aperçu dans mon pèrel’intention de nous séparer, j’avais senti que je ne pouvais êtreheureux sans elle ; que je voulais lui consacrer ma vie etnous unir par tous les genres de liens. Sa reconnaissance futd’abord extrême, mais elle démêla bientôt des contradictions dansmon récit. À force d’instance elle m’arracha la vérité ; sajoie disparut, sa figure se couvrit d’un sombre nuage.

« Adolphe, me dit-elle, vous vous trompezsur vous-même ; vous êtes généreux, vous vous dévouez à moiparce que je suis persécutée ; vous croyez avoir de l’amour,et vous n’avez que de la pitié ». Pourquoi prononça-t-elle cesmots funestes ? Pourquoi me révéla-t-elle un secret que jevoulais ignorer ? Je m’efforçai de la rassurer, j’y parvinspeut-être ; mais la vérité avait traversé mon âme ; lemouvement était détruit ; j’étais déterminé dans monsacrifice, mais je n’en étais pas plus heureux ; et déjà il yavait en moi une pensée que de nouveau j’étais réduit à cacher.

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