L’Esprit Souterrain

Chapitre 18

 

Je ne voulus pas l’accepter tout de suite,cette vérité. Le matin, en m’éveillant, après quelques heures d’unsommeil lourd et profond, je me rappelai immédiatement toute lajournée de la veille et je m’étonnai de ma sentimentalité avecLisa. « Qu’est-ce que tout ce fatras compatissant ? J’aidonc mal aux nerfs comme une femme ? Pouah !… Et pourquoilui ai-je donné mon adresse ? Et si elle vient ?… Ehbien ! qu’elle vienne ! Qu’est-ce que cela mefait ! »

Je sortis dans la soirée pour me promener unpeu. Il me restait, comme conséquence de la veille, une fortemigraine, et la tête me tournait. Plus la soirée s’avançait, plusaugmentait l’obscurité, et plus changeaient et s’embrouillaient mespensées. Il y avait en moi, dans les profondeurs de mon cœur et dema conscience, quelque chose qui ne voulait pas mourir, unsentiment mystérieux qui me faisait souffrir matériellement, commeune brûlure. Je dirigeai ma promenade vers les endroits les plusfréquentés, les rues les plus commerçantes, le mechtchanskaïa, laSadovoüa, le jardin Voussoupov. J’avais pris l’habitude de fairecette promenade, à la tombée de la nuit, à l’heure où la foule despetits commerçants et des ouvriers, avec leurs visages soucieuxjusqu’à la méchanceté, devient plus compacte, à cette heure où letravail quotidien est fini. C’étaient précisément ces soucisinfimes des infimes bénéfices qui me plaisaient, et précisémentcette prose éhontée ! Mais ce soir-là, le coudoiement de larue ne fit que m’exaspérer davantage. Je ne pouvais parvenir àjoindre les fils de mes idées. Sans cesse une inquiétude se levaiten moi et ne voulait pas s’apaiser. Déconcerté, je repris le cheminde mon logement. Il me semblait qu’un crime pesait sur maconscience.

La pensée que Lisa pouvait venir ne cessait deme torturer.

« Si elle venait !… Eh bien !qu’elle vienne !… Hum !… Mais il ne faut pas qu’elle voiecomment je vis. Hier j’ai dû lui paraître un tel… héros ! etmaintenant… Hum ! Pourquoi donc me suis-je à ce pointdésintéressé de mes propres affaires ? C’est très-misérable,chez moi : mon divan de toile cirée crache sa paille, ma robede chambre refuse de me couvrir… Quelles loques ! et elleverra tout cela, et elle verra Apollon, mon domestique. Cet animalne manquera pas de l’offenser, il trouvera quelque chose dedésagréable à lui dire pour me causer des ennuis, et moi,évidemment, je serai lâche comme à l’ordinaire, je me ferai petitdevant elle, j’essayerai de me draper dans ma robe de chambre, jesourirai, je mentirai… Fi ! quel dégoût ! Et ce n’est pasencore là ce qu’il y a de plus dégoûtant, il y a pis, plus sale,plus vil, oui, plus vil. Toujours, toujours me couvrir d’un masquede mensonge et de malhonnêteté ! »

Cette pensée m’enflamma.

Mais, « malhonnêteté »,pourquoi ? Quelle malhonnêteté ? Je parlais sincèrementhier, je sentais vivement ce que je disais. Oui, je voulaisréveiller en elle les sentiments nobles, je savais que cela luiferait du bien, de pleurer, que cela lui serait salutaire…

Mais, quoi que je fisse, je ne pouvaisparvenir à me tranquilliser.

Et toute la soirée, même après neuf heures,quoique je fusse sûr, d’après mes calculs, que Lisa ne pouvait plusvenir, je la vis, elle fut devant mes yeux, et toujours dans lamême attitude. Car, de toute la précédente soirée, un instants’était particulièrement gravé dans ma mémoire : c’était quandj’avais aperçu, à la clarté de l’allumette, le visage pâle etdéfait de Lisa, et son regard de martyre. Et quel sourirepitoyable, anormal, « inutile », elle avait sur leslèvres ! – Et je ne savais pas alors que quinze ans après,Lisa serait encore devant mes yeux intérieurs avec ce mêmepitoyable, anormal et inutile sourire.

Le lendemain, j’étais disposé à considérertout cela comme des futilités, un relâchement du système nerveux,et surtout des « exagérations ». Je m’étais toujoursreconnu cette faiblesse, et j’en craignais beaucoup deseffets : « J’exagère toujours, et c’est là ce qui meperd », me disais-je à chaque instant.

« Du reste, Lisa viendrapeut-être quand même… » Ce refrain concluait toutes mesréflexions, et cette inquiétude m’enrageait.

« Elle viendra certainement ! »criais-je en courant à travers la chambre » ; si ce n’estaujourd’hui, ce sera demain, mais elle viendra. Ô maudit romantismedes cœurs purs ! Quel dégoût ! quellesottise ! Ô l’imprévoyance des âmes dégoûtantes desentimentalisme ! – Eh ! au fond, comment ne pascomprendre ? Pourquoi pas comprendre ?… »

Ici je m’arrêtais, dans une étrangeperplexité.

Et qu’il a fallu peu de paroles, –observais-je en passant, – qu’il a fallu peu d’idylle (et d’idyllelivresque, artificielle, factice) pour retourner toute monâme ! Ah ! la persistante virginité ! Ah ! leperpétuel renouveau de l’argile humaine !

Parfois, la pensée me venait d’aller chezelle, « de lui dire tout », de la supplier de ne pasvenir. Mais alors une telle colère se levait en moi qu’il mesemblait que j’aurais écrasé cette « maudite » Lisa, sielle avait été à ma portée ! Oui, je l’aurais outragée,conspuée, chassée, battue !

Cependant, une journée se passa, une autreencore, et encore une troisième. Lisa ne venait pas, et jecommençais à me rassurer. Surtout passé neuf heures du soir j’étaistout à fait courageux, et je me promenais en liberté. Je me mismême à réfléchir moins amèrement à toute cette aventure :« Voyons, je vais sauver Lisa (puisqu’elle ne vientpas !) : je lui parle, je développe son esprit,j’entreprends son éducation. Je vois enfin qu’elle m’aime, qu’ellem’aime passionnément, mais je fais semblant de ne pas lacomprendre. (Je ne sais pourtant pas pourquoi je fais semblant…C’est peut-être plus beau.) Puis, un soir, toute confuse,très-belle, elle se jette à mes pieds en tremblant, et en pleurant,elle me dit que je suis son sauveur, qu’elle m’aime plus que toutau monde… Je lui marque quelque étonnement, mais… « Lisa, luidis-je, peux-tu donc penser que je n’aie pas compris tonamour ? J’ai tout vu, tout deviné, mais je n’osais pasattenter à ton cœur. Je connaissais mon influence sur toi : jecraignais que, par reconnaissance, tu fisses effort pour répondre àmon amour ; et cela, je ne le veux pas, ce serait… dudespotisme… Ce ne serait pas délicat. (Ici je me lançais dans dessubtilités européennes à la George Sand, des sentiments d’uneinexprimable noblesse.) Mais maintenant tu es à moi, maintenant tues ma création, maintenant tu es pure et belle, tu es ma femme,

« Et dans ma maison, librement et hardiment,

Entre et règne [33]. »

Puis, nous commençons une vie charmante, nousallons à l’étranger, etc., etc., etc.…

Je me faisais honte à moi-même, et jefinissais par me tirer la langue.

Mais on ne la laissera pas partir, « ladégoûtante ! » – pensai-je. On ne les laisse pas trop sepromener, il me semble, surtout le soir. (Il me semblait, je nesais pourquoi, qu’elle viendrait précisément le soir, etprécisément à sept heures.) Oui, mais, ne m’a-t-elle pas ditqu’elle n’est pas encore tout à fait esclave, qu’elle a desdroits ? Cela veut dire… Hum !… Que le diablel’emporte ! Elle viendra, elle viendra certainement !

Je devais encore m’estimer heureux, que lesgrossièretés d’Apollon m’eussent un peu distrait pendant tout cetemps. Cet homme a usé ma patience ! C’était ma plaie, macroix. Nous nous disputions du matin au soir depuis des années, etje le haïssais. Mon Dieu ! comme je le haïssais ! Jamaisencore je n’avais haï personne à ce point. C’était un homme déjàsur le retour, de mine imposante. Outre mon service, il faisait lemétier de tailleur à ses moments perdus. Mais je ne sais pourquoiil me méprisait ! Car il me méprisait, et un peu plus que deraison, et me regardait du haut de sa grandeur. Du reste, iltraitait tout le monde de même. Rien qu’à voir cette têteblondasse, ces cheveux bien lissés, ce toupet qu’il ramenait sur lehaut de son front et graissait avec de l’huile d’olive, cettegrande bouche, ces lèvres qui affectaient la forme d’un ijitsa[34], on se sentait en présence d’un êtrequi ne doutait jamais de lui. C’était un insupportable pédant, leplus grand pédant de toute la terre. Avec cela, un amour-proprequ’on eût à peine pardonné à Alexandre de Macédoine. Il étaitamoureux de chacun des boutons de son habit et de chacun de sesongles, positivement amoureux. Il me traitait très-despotiquement,me parlait très-peu, et quand il me regardait, c’était avec uneinexpugnable suffisance, une hauteur inaccessible, et toujours avecune mimique railleuse qui parfois m’exaspérait. Il semblait faireson service par pure complaisance. Du reste, il ne faisait presquerien pour moi, et ne se croyait obligé à aucun travail.Très-certainement, il me considérait comme le dernier des sots, et« s’il me souffrait auprès de lui », c’est seulementqu’il trouvait agréable de toucher chaque mois ses gages : ilconsentait à ne rien faire pour sept roubles par mois. – Il me serabeaucoup pardonné à cause de lui ! – Notre haine mutuelledevenait telle parfois que je me sentais au moment de prendre uneattaque de nerfs, rien que pour avoir entendu le bruit de son pas.Ce qui me dégoûtait plus que tout, c’est un certain sifflementqu’il avait en parlant : il devait avoir la langue trop longueou quelque autre vice de conformation qui le faisait sucer seslèvres et siffler, et il me semble qu’il en était très-fier,s’imaginant peut-être que cela le faisait ressortir. Il parlaitbas, lentement, les mains derrière le dos, les yeux baissés. Ilm’enrageait surtout quand il se mettait à lire ses psaumes. (Nousn’étions séparés que par une cloison.) Nous avons eu bien descombats à cause des psaumes. Mais c’était sa passion ! Tousles soirs, il se mettait à lire les psaumes, d’une voix calme,égale, en chantonnant, comme s’il veillait un mort. – Il estcurieux que ce soit ainsi qu’il ait fini : il se louemaintenant pour lire les psaumes auprès des morts ! le restede son temps est partagé entre les deux professions de preneur derats et de cireur de bottes. – Mais en ce temps-là, je ne pouvaisle chasser : il était soudé à mon existence, chimiquement.D’ailleurs, il n’aurait pour rien au monde consenti à s’en aller.De mon côté, je n’aurais pu vivre dans une chambre garnie :mon logement était isolé ; c’était ma gaine, la boîte, où jem’enfermais loin de toute l’humanité. Or, Apollon, le diable saitpourquoi ! me paraissait faire corps avec ce logement, et,sept ans durant, je ne pus me décider à le chasser.

Quant à lui retenir ses gages seulement deuxou trois jours, c’était impossible. Il faisait alors de telleshistoires que je ne savais où me fourrer. Mais, cette fois, j’étaistellement exaspéré contre le monde entier que je me résolus, –j’ignore pourquoi, – à punir Apollon, à lui faire attendreses gages pendant quinze jours entiers. Il y avait déjà longtemps,près de deux ans, que je m’étais promis de faire cela, n’eût-ce étéque pour lui prouver qu’il n’avait pas à faire le fier avec moi, etqu’en somme j’étais son maître. J’arrêtai en moi-même que je ne luidirais rien, afin de le forcer à me parler de ses gages lepremier : alors je sortirais les sept roubles de ma tirelire,je lui montrerais qu’ils sont là, mis à part, tout exprès pour lui,mis que « je ne veux pas, je-ne-veux-pas les luidonner, tout simplement je ne veux pas, et je ne veux pas parce queje ne veux pas, parce que c’est ma volonté de maître, parce qu’ilest insolent, grossier : mais s’il demande respectueusement,alors peut-être m’adoucirai-je ; autrement il attendra encorequinze jours, trois semaines, un mois entier ».

Et pourtant, malgré toute ma résolution, c’estfinalement encore lui qui est resté vainqueur ! Je ne pussoutenir la lutte plus de quatre jours. Il commença par son manègeordinaire dans ces occasions. – J’avais déjà fait la même tentativequelque trois ans auparavant, et je prévoyais comment les chosesallaient se passer ; je savais par cœur sa viletactique ! C’était d’abord un regard extrêmement sévère etprolongé, surtout quand il me rencontrait dans la rue, ou qu’ilsortait en même temps que moi. Si je tenais bon ou si je faisaissemblant de ne pas remarquer ce regard, il inaugurait de nouvelleset toujours silencieuses persécutions. Sans être appelé,inopinément, il entrait sans bruit, sur la pointe du pied, dans machambre pendant que je lisais ou que je marchais, s’arrêtait sur leseuil, mettait une main derrière son dos, avançait un pied, et mejetait un regard, non plus sévère, mais plein de mépris. Si je luidemandais brusquement ce qu’il voulait, il ne me répondait pas, meregardait dans le blanc des yeux quelques instants encore, puis,tout en suçant ses lèvres d’une façon très-particulière,très-significative, tournait sur ses talons, lentement, etlentement rentrait dans sa chambre. Deux heures après il revenait.Incapable de me posséder davantage, je ne lui demandais plus cequ’il voulait, mais je levais brusquement et impérieusement latête, et je le regardais fixement, à bout portant :il nous est arrivé de nous regarder pendant deux minutes. Enfin, ilfinissait par tourner lentement sur ses talons, comme la premièrefois, avec dignité, et s’en allait de nouveau pour deux heures.

Si cela ne suffisait pas pour me réduire, sij’osais continuer ma révolte, il se mettait alors à soupirer en meregardant, à soupirer longuement, profondément, comme s’il voulaitmesurer de ses soupirs toute la profondeur de ma chute morale. Ilva sans dire qu’il finissait par me vaincre. J’étais hors de moi,j’écumais de rage, et je n’en passais pas moins par où ilvoulait.

Mais cette fois dès le « regardsévère » je sortis de mes gonds, je me précipitai sur Apollon.– (J’étais déjà assez irrité sans cela !)

– Halte ! lui criai-je, resteici !

Mais lui, lentement, silencieusement,dignement, s’en allait déjà, sa main derrière son dos.

– Reviens ici ! Reviens !criai-je en le poursuivant.

Ma voix, devait atteindre un diapasonsurnaturel, car Apollon se retourna et même se mit à me considéreravec un certain étonnement. Mais il s’obstinait à se taire, etc’est cela surtout qui m’exaspérait.

– Comment oses-tu entrer chez moi sansrien demander ? Comment oses-tu me regarder ainsi ?Réponds !

Il me regarda tranquillement pendant unedemi-minute, puis il se retourna de nouveau.

– Halte ! hurlai-je en courant àlui. Ne bouge pas, tiens-toi là, et réponds-moi ! Qu’es-tuvenu faire ici ?

– Si vous avez quelque chose àm’ordonner… ? – dit-il doucement et posément après un silence,tout en suçant ses lèvres et en balançant tranquillement sa têted’une épaule sur l’autre. Et sa voix, son attitude, tout en luiexprimait une placidité qui m’affolait.

– Ce n’est pas cela, bourreau ! Cen’est pas ce que je te demande ! m’écriai-je tremblant decolère. – Je vais te dire moi-même, bourreau, pourquoi tu viensici. Tu vois que je ne te donne pas tes gages, tu ne veux pas, parvanité, condescendre à me les demander, et c’est pourquoi tu viens,avec tes regards bêtes, me punir, me torturer, et tu nesoup-çon-nes-pas, -bour-reau, comme c’est bête, bête, bête, bête,bête !…

Il recommençait déjà à tourner sur ses talons,mais je le saisis par le bras.

– Écoute : voici l’argent, tu levois ? il est là (je tirai la somme de mon tiroir), les septroubles y sont : mais tu ne les auras pas,tu-ne-les-au-ras-pas, tant que tu ne seras pas venurespectueusement, la tête basse, me demander pardon.

– Cela ne se peut pas, répondit-il avecune assurance surnaturelle.

– Ça suffit, criai-je, je te jure que tune les auras pas !

– Il n’y a pas de quoi vous demanderpardon, – continua-t-il comme s’il ne s’apercevait même pas de mescris, – c’est vous qui m’avez appelé « bourreau », et jepourrais aller porter plainte chez le commissaire.

– Vas-y donc, hurlai-je, vas-y tout desuite, à la minute, à la seconde, bourreau ! bourreau !bourreau !

Mais il me regarda à peine, gagna la porte, etsans plus m’écouter, sans se retourner, rentra tranquillement chezlui.

– Sans Lisa, rien de tout cela ne seraitarrivé, pensai-je.

Je restai un moment immobile, dans une posedigne et solennelle ; mais mon cœur battait faiblement tantj’étais ému. Puis j’allai moi-même chez Apollon.

– Apollon, lui dis-je d’une voix basse etcontenue, – mais j’étouffais de rage, – va tout de suite et sansattendre un seul moment chez le commissaire.

Il s’était déjà assis à sa table, avait misses lunettes et cousait. En entendant mon ordre, il éclata derire.

– À l’instant ! vas-y à l’instant,ou tu ne sais pas ce qui va arriver.

– Vous n’êtes vraiment pas dans votreassiette, observa-t-il sans même lever la tête, en se suçantlentement les lèvres et en enfilant son aiguille. – Où a-t-on vucela, qu’un homme envoie chercher l’autorité contre lui-même !Et quant à m’effrayer, ce n’est pas la peine de vous donner tant demal, vous n’y réussirez pas.

– Mais vas-y donc !

Je jappais comme un roquet. J’avais déjà saisiApollon par l’épaule, j’allais le…

C’est alors que la porte d’entrée s’ouvrit, etlentement, doucement, une « figure » apparut, vint ànous, s’arrêta et nous regarda avec étonnement. – J’étais commeanéanti de honte ! Je me précipitai dans ma chambre, et là,saisissant des deux mains mes cheveux, je me jetai contre le mur etrestai ainsi, sans me retourner.

Deux minutes après j’entendis le pas lentd’Apollon.

– Voici une personne qui vous demande, –dit-il en me regardant avec une incroyable sévérité.

Il s’effaça, et laissa passer Lisa. Mais il nefaisait pas mine de s’en aller, il restait là, avec son souriremoqueur.

– Va-t’en ! Va-t’en ! luicommandai-je, éperdu…

En cet instant, la pendule grinça avec effort,siffla, puis sonna sept coups.

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