Le Bruit des Arbres battus d’un ventimpétueux.
Le bruit des Arbres battus d’un vent impétueuxépouvanta tellement les Lièvres, qu’ils se mirent tous à fuir avecvitesse, sans savoir où ils allaient dans leur fuite. Ilstrouvèrent un Marais qui les empêcha de passer outre. LesGrenouilles saisies de crainte s’y précipitèrent incontinent pourse cacher. Au moment que la peur allait faire jeter les Lièvresdans l’Étang, l’un des plus vieux de la troupe les arrêta, en leurreprésentant qu’ils avaient pris l’alarme mal à propos, à cause dubruit du vent et des feuilles. – Nous ne sommes pas lesseuls qui craignions, continua-t-il, puisque nous avons fait peuraux Grenouilles. –