Adieu (Richard Marius)
Pendant les atrocités qui ont accompagné la révolutionbolchevique, des milliers de gens étaient arbitrairementemprisonnés, maltraités, dépouillés et exécutés d’une balle dans lanuque. Un témoin raconte : « Au moment le plus tragique de notrevie, nous ressentions la nécessité absolue de ne pas nous sentirseuls. Cependant, la plupart des victimes voulaient dire adieu – etcomme il n’y avait personne près d’elles, elles étreignaient leursbourreaux et c’est à eux qu’elles disaient adieu.»