Hymnes homériques

26. – Au même. – (Fragments)

On raconte que Sémélé s’étant unie d’amour àJupiter, roi de la foudre, elle vous mit au monde, les uns disent àDracane, les autres dans la vaste Icare, les autres à Naxos. OBacchus ! enfant divin, d’autres disent que vous êtes né présde l’Alphée, aux gouffres profonds ; d’autres enfin, disentque ce fut à Thèbes. Ils sont tous dans l’erreur. Ce fut le pèredes dieux et des hommes qui vous engendra loin de tous les mortels,en se dérobant à la belle Junon. Il est une haute montagne nomméeNisa ; elle est couronnée de vertes forêts, et loin de laPhénicie elle s’élève prés des bords du fleuve Égyptus…

De nombreuses statues s’élèveront dans vostemples. Tous les trois ans, pour célébrer vos fêtes, les hommessacrifieront en votre honneur d’illustres hécatombes…

À ces mots, le fils de Saturne abaisse sesnoirs sourcils, la chevelure du roi des dieux s’agite sur sa têteimmortelle ; le vaste Olympe en est ébranlé.

… Jupiter parlant ainsi lui fit de la tête unsigne d’approbation.

… Soyez-nous favorable, ô Bacchus ! quiaimez les femmes ; c’est toujours par vous que nouscommencerons et terminerons nos chants ; il n’est pas possiblede vous oublier et de se souvenir d’un autre hymne.

Salut, ô Bacchus ! Salut, ô Sémélé samère vous qui portez aussi le nom de Thyone.

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