17. – À Mercure.
Je chante Mercure Cyllénien, le meurtrierd’Argus. Il protège les troupeaux sur le mont Cyllène et dansl’Arcadie féconde en troupeaux. Bienveillant messager desimmortels, il dut le jour à la fille d’Atlas, la vénérable Maïa,qui s’unit d’amour à Jupiter ; éloignée de l’assemblée desdieux, elle habitait au fond d’une grotte obscure : c’est làque, durant les ténèbres de la nuit, le fils de Saturne s’unit àelle, tandis que Junon s’abandonnait aux douceurs du sommeil ;tous deux se dérobèrent a la vue des dieux et des hommes.
Je vous salue, fils de Jupiter et deMaïa ; maintenant que j’ai célébré votre gloire, je chanteraid’autres hymnes.
Salut, bienveillant Mercure, messagercéleste ; dispensateur de tous les biens.