Hymnes homériques

27. – À Diane.

Je célèbre Diane aux flèches d’or. Soeurd’Apollon au glaive étincelant, elle se plaît au tumulte de lachasse, et pleine de joie elle perce les cerfs de ses traits. Surles montagnes, sur les sommets battus des vents, jouissant de toutle bonheur de la chasse, elle tend son arc brillant et lance auloin des flèches dont les coups sont mortels. Les montagnes élevéessont ébranlées jusque dans leurs cimes, et les halliers de la forêttremblent avec horreur à la voix des bêtes féroces ; la terreet la mer poissonneuse en frémissent ; la déesse, remplit d’unnoble courage, vole de toutes parts et renverse la foule desmonstres farouches. Cependant, meurtrière des animaux féroces,Diane livre son coeur à la joie ; elle détend son arc flexibleet se rend dans la vaste demeure de son frère, le brillant Apollon,au sein des fertiles campagnes des Delphiens, en conduisant lechoeur des Muses et des Grâces. Là, elle suspend son arc et sesflèches, revêt une brillante parure et marche radieuse en guidantles danses des Nymphes. Celles-ci d’une voix divine célèbrent labelle Latone et disent comment, par la volonté des dieux, elledonna le jour à des enfants fameux entre tous par leurs illustrestravaux.

Salut, enfants de Jupiter et de la blondeLatone, je ne vous oublierai jamais, et je vais dire un autrechant.

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