8. – À Diane.
Muse, chante Diane, la soeur du dieu qui lanceau loin ses traits, vierge qui met tout son bonheur dans sesflèches, vierge issue du même sang qu’Apollon. Précipitant sescoursiers dans les ondes du Mélès bordé de roseaux, elle traverserapidement sur son char étincelant d’or les plaines de Smyrne et deClaros, fertile en vignes, où repose Apollon en attendant sa soeurqui se plaît à lancer des flèches.
Diane et toutes les autres divinités,réjouissez-vous à ma voix ! C’est par vous que j’ai dûcommencer, déesse puissante ; maintenant, après vous avoircélébrée, je chanterai un autre hymne.