Voyage avec un âne dans les Cévennes

II – L’ÂNIER INEXPÉRIMENTÉ

La cloche du Monastier sonnait juste neufheures, lorsque j’en eus terminé avec ces ennuis préliminaires etdescendis la colline à travers les prés communaux. Aussi longtempsque je demeurai en vue des fenêtres, un secret amour-propre et lapeur de quelque défaite ridicule me retinrent de sourdes menéescontre Modestine. Elle avançait d’un pas trébuchant sur ses quatrepetits sabots, avec une sobre délicatesse d’allure. De temps entemps, elle secouait les oreilles ou la queue et elle paraissait simenue sous la charge qu’elle m’inspirait des craintes. Noustraversâmes le gué sans difficultés. Il n’y avait aucun doute à cesujet, elle était la docilité même. Puis, une fois sur l’autrebord, où la route commence son ascension à travers les bois depins, je pris dans la main droite l’impie bâton du commandement et,avec une vigueur tremblante, j’en fis application au baudet.Modestine activa sa marche pendant peut-être trois enjambées, puisretomba dans son premier menuet. Un autre coup eut le même résultatet aussi le troisième. Je suis digne du nom d’Anglais et c’estviolenter ma conscience que de porter rudement la main sur unepersonne du sexe. Je cessai donc et j’examinai la bête de la têteaux pieds : les pauvres genoux de l’ânesse tremblaient et sarespiration était pénible. De toute évidence, elle ne pouvaitmarcher plus vite sur une colline. Dieu m’interdit, pensai-je, debrutaliser cette innocente créature. Qu’elle aille de son pas etque je la suive patiemment !

Ce qu’était cette allure, aucune phrase neserait capable de la décrire. C’était quelque chose de beaucoupplus lent qu’une marche, lorsque la marche est plus lente qu’unepromenade. Elle me retenait chaque pied en suspens pendant un tempsincroyablement long. En cinq minutes, elle épuisait le courage etprovoquait une irritation dans tous les muscles de la jambe. Etpourtant, il me fallait me garder tout à proximité de l’âne etmesurer mon avance exactement sur la sienne. Si, en effet, jeralentissais de quelques mètres à l’arrière ou si je la devançaisde quelques mètres, Modestine s’arrêtait aussitôt et se mettait àbrouter. L’idée que ce manège pouvait durer ainsi jusqu’à Alais mebrisait quasiment le cœur. De tous les voyages imaginables,celui-ci promettait d’être fastidieux. Je m’efforçais de me répéterqu’il faisait une journée délicieuse. Je m’efforçais d’exorciser,en fumant, mes fâcheux présages. Mais la vision me restait sanscesse présente de longues, longues routes au sommet des monts ou aucreux des vallées, où deux êtres se mouvaient d’une façoninfinitésimale, pied à pied, un mètre à la minute et, comme lesfantômes ensorcelés d’un cauchemar, sans se rapprocher jamais duterme.

Sur ces entrefaites, voici que monta derrièrenous un gros paysan, âgé peut-être d’une quarantaine d’années, demine ironique et bourrue et vêtu de la veste verdâtre de lacontrée. Il nous surprit cheminant côte à côte et s’arrêta pourregarder notre pitoyable avance.

– Votre baudet, dit-il, est trèsvieux ?

Je lui répondis que je ne le pensais pas.

– Alors, supposa-t-il, il vient de fortloin ?

Je lui répondis que nous venions seulement dequitter le Monastier.

– Et vous marchez commeça ! s’écria-t-il. Et rejetant la tête en arrière ilpartit d’un long et cordial éclat de rire. Je le regardai, déjàprêt à demi à me sentir offensé, tant qu’il eût satisfait à sonhilarité. Et alors : « Vous n’avez pas à avoir aucunepitié pour ces animaux », fit-il. Et arrachant une verge à unbuisson, il se mit à en fouetter Modestine sur l’arrière-train, enpoussant un cri. La malheureuse redressa les oreilles et partitsans façons à une vive allure qu’elle garda sans ralentir, sanstémoigner du moindre symptôme de détresse, aussi longtemps que lepaysan resta près de nous. Son premier essoufflement et sontremblement n’avaient été, j’ai regret de le dire, que comédie.

Mon « deus ex machina », avant de mequitter me donna un excellent, quoique inhumain conseil. Il me letendit, en même temps que la baguette qui, déclara-t-il, seraitplus finement sentie que mon bâton. Finalement, il m’apprit levéritable cri ou le mot maçonnique des âniers :« Prout ! » Tout le temps, il me regarda d’un airsardonique et comique, gênant à supporter, et il se moqua de mamanière de mener un baudet, comme j’aurais pu me moquer de sonorthographe ou de sa veste verdâtre. Mais ce n’était pas mon tourpour l’instant.

J’étais fier de mon savoir neuf et pensais quej’avais appris à perfection l’art de conduire. Et, certes,Modestine accomplit des prodiges durant le reste de l’avant-midi etj’avais large espace où respirer et loisir de regarder. C’étaitdimanche. Les champs de la montagne étaient tous déserts dans laclarté du soleil et, tandis qu’au bas de la côte, nous traversionsSaint-Martin-de-Fugères, l’église débordait de fidèles jusque surle seuil. Il y avait des gens agenouillés au-dehors sur les marcheset le bruit du plain-chant du prêtre m’arriva de l’intérieurobscur. Cela me donna aussitôt une impression de famille, car jesuis, pour ainsi dire, un compatriote du dimanche et toutes lesobservances du dimanche, comme l’accent écossais, agitent en moides sentiments complexes : reconnaissance et le contraire. Iln’y a qu’un voyageur, qui surgit là comme un évadé d’une autreplanète, à pouvoir goûter exactement la paix et la beauté de lagrande fête ascétique. La vue de la contrée au repos lui fait dubien à l’âme. Il y a quelque chose de meilleur que la musique dansle vaste silence insolite, et qui dispose à d’agréables penséescomme le bruit d’une mince rivière ou la chaleur du clairsoleil.

Dans cet agréable état d’esprit, je descendisla colline, jusqu’à l’endroit où est situé Goudet, à la pointeverdoyante d’une vallée, en face du Château de Beaufort sur unebutte rocheuse et du cours d’eau, limpide comme cristal, qui meurtdans un étang les séparant. D’au-dessus et d’en dessous, on peutl’entendre qui sinue parmi les pierres, aimable jouvenceau defleuve qu’il semble absurde d’appeler la Loire. De toutes parts,Goudet est encerclé par des montagnes ; des sentesrocailleuses, praticables au mieux par des ânes, rattachent lalocalité au reste de la France. Et hommes et femmes y boivent etsacrent dans leur coin de verdure où, du seuil de leurs demeures,lèvent les yeux, l’hiver, vers les pics ceints de neiges, dans unisolement qu’on jurerait pareil à celui des Cyclopes homériques.Mais, il n’en est rien. Le facteur atteint Goudet avec son sacpostal. La jeunesse ambitieuse de Goudet est à moins d’unedemi-journée de marche du chemin de fer du Puy. Et là, à l’auberge,vous pouvez trouver le portrait gravé du neveu de l’hôtelier :Régis Senac, « professeur d’escrime et champion des deuxAmériques », une distinction qu’il a conquise, là-bas, avec lasomme de cinq cents dollars, au Tammany Hall, New York, le10 avril 1876.

Je dépêchai mon repas de midi et bientôt enavant de nouveau ! Hélas ! tandis que nous grimpionsl’interminable colline sur l’autre versant :« prout » semblait avoir perdu sa vertu. Je« proutais » comme un lion, je « proutais »doucereusement comme un pigeon qui roucoule, mais Modestine n’étaitni attendrie ni intimidée. Elle s’en tenait, opiniâtre, à sonallure. Rien, sinon un coup ne l’aurait fait bouger et encore pourune seconde. Je devais la talonner en lui cinglant les côtes, sanscesse. Un arrêt d’un moment dans cette ignoble besogne et ellerécidivait à son allure particulière. Je crois que je n’ai jamaisentendu parler de personne en aussi abjecte situation. Je voulaisatteindre le lac du Bouchet, où j’avais l’intention de camper,avant le coucher du soleil, et, pour n’en conserver que l’espoir,il me fallait immédiatement maltraiter cet animal résigné. Le bruitdes coups que je lui administrais m’écœurait. Une fois, tandis queje la regardais, elle me parut ressembler vaguement à une dame dema connaissance qui m’avait autrefois accablé de ses bontés. Etcela ajouta au dégoût de ma cruauté.

Pour comble de malchance, nous rencontrâmes unautre baudet, vagabondant à son gré sur le bord de la route. Or,cet autre baudet se trouvait par hasard un Monsieur. Lui etModestine se rencontrèrent en manifestant leur plaisir et je dusséparer leur couple et rabattre leur jeune ardeur par une nouvelleet fiévreuse bastonnade. Si l’autre bourriquet avait eu sous lapeau un cœur de mâle, il serait tombé sur moi à coup de dents et desabots et c’eût été du moins une sorte de consolation, – il étaittout à fait indigne de la tendresse de Modestine. Mais cet incidentm’attrista comme tout ce qui me rappelait le sexe de mon âne.

Il faisait une chaleur d’étuve en remontant lavallée, sans un souffle de vent, un soleil ardent sur mes épauleset il me fallait jouer si constamment du bâton que la sueur coulaitdans mes yeux. Toutes les cinq minutes, aussi, le paquetage, lepanier, le paletot marin inclinaient fâcheusement, d’un côté ou del’autre et j’étais contraint d’arrêter Modestine, à l’instantprécis où j’avais obtenu d’elle une cadence acceptable de deuxmilles à l’heure, pour tirailler, pousser, épauler ou réajuster lechargement. Et, à la fin, dans le village d’Ussel, le bât et lefourniment au complet, firent un tour de conversion et sevautrèrent dans la poussière, sous le ventre de l’ânesse. Elle, aucomble de la joie, aussitôt se redressa et parut sourire et ungroupe d’un homme, de deux femmes, et deux enfants survint et,debout autour de moi, en demi-cercle, l’encouragèrent par leurexemple.

J’avais un mal du diable à remettre l’attirailen place et à la minute où j’y avais réussi sans hésiter, ildégringolait et retombait de l’autre côté. On juge si j’étaisfurieux ! Pourtant nulle main ne s’offrait pour me prêterassistance. L’homme à dire vrai, observa que je devrais avoir unpaquetage d’autre forme. Je lui conseillai, s’il ne connaissaitrien de mieux sur la question dans mon état, de tenir au moins salangue. Et le drôle au bon naturel en convint en me souriant.J’étais dans la plus pitoyable situation. Il fallut tout simplementme contenter du paquetage pour Modestine et assumer les autresarticles, comme ma part de portage : un bâton, une bouteillede deux pintes, une vareuse de pilote aux poches lourdementchargées, deux livres de pain bis, un panier sans couvercle emplide viandes et de récipients. Je crois que je peux dire que je nesuis point dépourvu de grandeur d’âme, car je ne reculai pas devantcet infamant fardeau. Je le disposai, Dieu sait comme, de façon àle rendre à moitié portatif, et je me mis à diriger Modestine àtravers le village. Elle tentait, selon son invariable habitude, eneffet, de pénétrer dans toute maison ou courette, tout le long duchemin. Et, encombré comme je l’étais, sans nulle main pourm’aider, aucune phrase ne saurait donner une idée de mesdifficultés. Un ecclésiastique et six ou sept autres examinaientune église en voie de réparation et ses acolytes et lui se mirent àrire à gorge déployée dès qu’ils me virent en cet état. Je mesouvins d’avoir ri moi-même lorsque j’avais vu de braves gens enlutte avec l’adversité sous les espèces d’un bourriquet et cesouvenir me remplit de remords. C’était dans mes jours insoucieuxd’autrefois, avant que m’advînt cet ennui-ci. Dieu sait du moinsque je n’en ai jamais plus ri depuis, pensais-je. Oh ! quellecruauté pourtant dans pareille exhibition pour ceux qui s’ytrouvent engagés !

À peine hors du village, Modestine, possédéedu démon, jeta son dévolu sur un chemin de traverse et refusapositivement de le quitter. Je laissai choir tous mes ballots et,j’ai honte de l’avouer, cognai par deux fois la coupable, en pleinefigure. C’était pitoyable de la voir lever la tête, les yeux closcomme si elle attendait une autre correction. Je me rapprochai enhurlant, mais j’agis plus sagement que cela et je m’assis carrémentsur le bord de la route, afin d’envisager ma situation sousl’influence lénifiante du tabac et d’une goutte de brandy.Modestine, pendant ce temps-là, croquait quelques morceaux de painbis d’un air d’hypocrite contrition. Il était clair que je devaisoffrir un sacrifice aux dieux du naufrage. Je jetai au loin laboîte vide destinée à contenir du lait ; je jetai au loin monpain blanc et, dédaignant de supporter une perte générale, jegardai le pain noir pour Modestine. Enfin je lançai au loin legigot froid de mouton et le fouet à œufs, bien que ce dernier mefût cher. Ainsi trouvai-je place pour chaque chose dans le panieret même je fourrai sur le haut ma vareuse de batelier. Ce panier,au moyen d’un bout de ficelle, je le suspendis en bandoulière et,bien que la corde me sciât l’épaule, et que le surtout pendîtpresque à ras du sol, c’est d’un cœur plus allègre que je repris maroute.

J’avais désormais un bras libre pour rosserModestine et je la châtiai sans ménagement. Si je voulais atteindrele bord du lac avant l’obscurité, elle devait mettre ses jambesgrêles à vive cadence. Déjà le soleil avait sombré dans unbrouillard précurseur du vent et, quoiqu’il demeurât quelquestraînées d’or au loin vers l’est, sur les monts et les obscurs boisde sapins, l’atmosphère entière était grise et froide autour denotre sente à l’horizon. Une multitude de chemins de traversecampagnards conduisaient ici et là parmi les champs. C’était unlabyrinthe sans la moindre issue. Je pouvais apercevoir madestination en levant la tête ou plutôt le pic qui dominait monbut. Quant à choisir, comme je m’en flattai, les routes finissaienttoujours par s’éloigner de ce but, par sinuer en arrière vers lavallée ou par ramper au nord à la base des montagnes. Le jourdéclinant, la couleur se dégradant, la région rocailleuse, sansintimité et nue que je traversais, me jetèrent dans une sorte dedécouragement. Je vous prie de le croire, le gourdin ne demeuraitpoint inactif. J’estime que chaque pas convenable que faisaitModestine doit m’avoir coûté au moins deux coups bien appliqués. Onn’entendait d’autre bruit dans les alentours que celui de mabastonnade infatigable.

Tout à coup, au fort de mes épreuves, lechargement, une fois de plus, mordit la poussière et, comme parenchantement, toutes les cordes se rompirent avec ensemble et laroute fut jonchée de mes précieux trésors. Le paquetage était àrefaire depuis le début et, comme il s’agissait pour moi d’inventerun nouveau et meilleur système, je suis persuadé d’y avoir perduune demi-heure. Il commençait à faire sérieusement noir, lorsquej’atteignis un désert d’herbage et de pierrailles. Ça avait l’airde ressembler à une route qui aurait conduit partout à la fois. Jeme sentais tomber dans un état voisin du désespoir, lorsquej’aperçus deux êtres qui avançaient dans ma direction au milieu desgalets. Ils marchaient l’un derrière l’autre comme des mendiants,mais leur allure était extraordinaire. Le fils était en tête :un type de haute taille, mal bâti, l’air sombre, pareil à unÉcossais. La mère suivait, toute dans ses atours du dimanche, avecà son bonnet une guimpe élégamment brodée, et, perché là-dessus, unchapeau de feutre neuf. Elle proférait, tandis qu’elle exagéraitses enjambées, cotillons retroussés, une kyrielle de juronsobscènes et blasphématoires.

J’interpellai le fils et lui demandai de memettre dans la bonne voie. Il m’indiqua vaguement l’ouest et lenord-ouest, marmonna une explication inintelligible et, sansralentir un instant son allure, poursuivit sa route, cependantqu’il coupait directement ma sente en arrivant. La mère suivit sansmême lever la tête. Je les appelai et les appelai encore, mais ilscontinuèrent à escalader le flanc du coteau et firent la sourdeoreille à mes clameurs de détresse. À la fin, abandonnant Modestineà elle-même, je fus contraint de leur courir après, tout en leshélant pendant ce temps. Ils s’arrêtèrent, tandis que jem’approchais, la mère sacrant toujours et je pus voir que c’étaitune femme à l’air respectable de matrone, pas laide du tout. Lefils, une fois de plus, me répondit d’une façon bourrue etinintelligible et se disposa à repartir. Mais alors, je saisis aucollet la mère qui était la plus rapprochée de moi et m’excusant decette violence, je déclarai que je n’en démordrai point, tantqu’ils ne m’eussent indiqué la bonne route. Ils ne furent ni l’unni l’autre offensés, plutôt radoucis qu’autrement et me dirent queje n’avais qu’à les suivre. Et puis la mère me demanda qu’est-ceque je pouvais bien avoir à faire à pareille heure près du lac. Jelui répondis, à la façon écossaise, en m’informant si elle-mêmeallait loin. Elle me dit, après un nouveau juron, qu’elle en avaitpour une heure et demie de route devant elle. Et puis, sans autreau revoir, le couple continua de grimper au flanc de la montagnedans l’obscurité croissante.

Je retournai chercher Modestine, la fisdémarrer bon train en avant et, après une pénible ascension devingt minutes, j’atteignis le bord d’un plateau. Le spectacle, enconsidérant mon trajet de ce jour, était ensemble sauvage etattristant. Le mont Mézenc et les pics derrière Saint-Julien sedétachaient en masses coupantes sur une lumière froide à l’est, etle banc intermédiaire de coteaux avait sombré entier dans un vastemarécage d’ombre, sauf, çà et là, le tracé en noir d’un pain desucre boisé et, çà et là, un emplacement blanchâtre irrégulier quireprésentait une ferme et ses cultures et, çà et là, un creuxobscur à l’endroit où la Loire, la Gazeille ou la Laussonneerraient dans une gorge.

Bientôt nous fûmes sur une grand-route ettroublante fut ma surprise d’apercevoir un village de quelqueimportance tout proche. Car, on m’avait raconté que le voisinage dulac n’avait d’autres habitants que des truites. La route poudroyaitdans le crépuscule d’enfants rentrant au logis du bétail ramené deschamps. Et un couple de femmes installées à califourchon sur leurcheval, chapeau, coiffe et tout, me dépassa à un trot martelé.Elles revenaient du canton où elles avaient été à l’église et aumarché. Je demandai à l’un des gamins où je me trouvais. AuBouchet-Saint-Nicolas me dit-il. Là, à un mille environ au sud dema destination et sur l’autre versant d’un respectable sommetm’avaient conduit ces routes inextricables et la paysannerietrompeuse. Mon épaule était entamée et me faisait beaucoupsouffrir, mon bras me lancinait comme une rage de dents, d’uncontinuel battement. J’envoyai à tous les diables le lac et monintention d’y camper et m’enquis d’une auberge.

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