Voyage du Prince Fan – Federin dans la romancie

Chapitre 14

 

Arrivée de la Princesse Anemone. LePrince Fan-Férédin devient amoureux de la Princesse Rosebelle.

Pendant que tout le monde étoit occupé duspectacle de ces scênes différentes, le grand paladin Zazaraphdistrait par son amour et son impatience, jettoit continuellementles yeux vers l’entrée du port. Il étoit bien sûr que la PrincesseAnemone ne pouvoit pas manquer d’arriver incessamment ; et eneffet il découvrit enfin le vaisseau qui l’amenoit. La voilà,s’écria-t-il, transporté de joye : c’est la Princesse Anemoneelle-même. Je reconnois le vaisseau qui la porte, et les douxmouvemens que je sens dans mon ame ne m’en laissent pas douter. LePrince Zazaraph courut aussi-tôt pour recevoir la princesse à ladescente du vaisseau, et je l’accompagnai.

Mais comment raconter tout ce qui se passadans cette entrevûë ? Ce seroit le sujet d’un volume entier,et pour qu’on ait lû de romans, on le comprendra mieux que je nepourrois le représenter : transports, vives impatiences,regards tendres, joye inexprimable, satisfaction inconcevable,témoignages d’affection réciproque, les larmes mêmes, tout cela futmis en œuvre et placé à propos. Il fallut ensuite raconter tout cequi s’étoit passé durant une si longue absence. Le grand paladin nefut pas long dans son récit, n’ayant autre chose à dire, sinonqu’il avoit dormi pendant toute l’année par la vertu d’unenchantement.

Mais l’histoire de la Princesse Anemone futbeaucoup plus longue. Le Prince Gulifax étoit entré chez elle unsoir à main armée, et l’avoit enlevée lorsqu’elle commençoit à sedeshabiller pour se mettre au lit, sans lui donner seulement leloisir de prendre ses cornettes de nuit. Elle eut beau pleurer,crier et charger d’injures le ravisseur. Il fallut partir ets’embarquer. Que ne fit-elle pas dans le vaisseau, lorsqu’elle sevit éloignée de son cher prince dondindandinois, et sous lapuissance du perfide Gulifax qui avoit l’insolence de lui parlerd’amour ? Elle s’évanoüit plus de vingt fois : vingt foiselle se seroit précipitée dans la mer, si on ne l’en avoitempêchée. Mais il ne lui resta enfin d’autre ressource que seslarmes et ses sanglots, foible défense contre un corsairebrutal ; aussi la Princesse Anemone passa-t-elle légerementsur ce chapitre pour continuer la suite de son histoire, et ellefit bien ; car je remarquai qu’à certains endroits de sonrécit le Prince Zazaraph témoignoit quelqu’inquiétude. Elle racontadonc ensuite que les dieux, protecteurs de l’innocence opprimée,l’avoient délivrée miraculeusement de la tyrannie de son cruelravisseur. Un prince plein de valeur et de générosité, avoitattaqué et pris le vaisseau de Gulifax qui avoit péri dans lecombat ; mais comme son libérateur la ramenoit, une tempêteeffroyable avoit englouti le vaisseau dans les ondes. Elle s’étoitsauvée sur une planche, et elle avoit été jettée à terre plus qu’àdemi morte. Des pêcheurs après lui avoir fait reprendre sesesprits, l’avoient présentée à leur prince, qui en étoit devenuamoureux ; mais toûjours intraitable sur ce chapitre, quoiquele prince fût beau et bien fait, elle n’avoit seulement pas voulul’écouter. Ici pourtant je remarquai que le Prince Zazaraph fitencore une grimace ; et ce fut bien pis, lorsqu’elle ajoûtaqu’elle avoit ensuite passé successivement sous la puissance detrois ou quatre autres princes. Le paladin Zazaraph ne put plus ytenir.

Il étoit écrit dans l’ordre de ses avantures,qu’il devoit au retour de la belle Anemone se broüiller avec elle,et la chose ne manqua pas d’arriver. Son inquiétude sur lespérilleuses épreuves où la vertu de la princesse avoit été mise,lui fit faire étourdiment quelques questions imprudentes ; laprincesse rougit, pâlit, versa des larmes, et parut offensée à unpoint, qu’on crut qu’elle ne lui pardonneroit jamais ; maiscomme il étoit aussi écrit que le raccommodement suivroit de près,quelques sermens équivoques d’une part, et de l’autre mille pardonsdemandés avec larmes, accommoderent l’affaire ; et la vertu dela princesse fut reconnuë pour être à l’épreuve de toutes lesavantures et hors de tout soupçon. Il ne resta plus qu’à achever leroman par un mariage solemnel ; mais il falloit pour celasortir de la Romancie, où il n’est pas permis de se marier, et leprince Zazaraph s’y disposa.

Au reste j’avouë que je fis peu d’attention audétail des avantures de la Princesse Anemone. J’eus, pendantqu’elle racontoit son histoire, l’esprit et le cœur occupés d’unobjet plus intéressant. Au bruit de son arrivée la PrincesseRosebelle, sœur du grand paladin, et qui étoit liée d’une étroiteamitié avec Anemone, accourut pour la voir et l’embrasser.C’étoit-là le moment fatal que l’amour avoit destiné pour me rangersous ses loix. Voir la Princesse Rosebelle, l’admirer, l’aimer,l’adorer, ce fut pour moi une même chose, et tout cela fut fait enun moment. Aussi me persuadai-je qu’il n’avoit jamais rien paru desi aimable sur la terre. C’étoit un petit composé de perfections leplus complet qu’on puisse imaginer, et où l’on voyoit la jeunesse,la beauté, les graces, l’esprit, l’enjoüement, la vivacité sedisputer l’avantage.

Pendant tout le récit de la Princesse Anemone,je ne pus faire autre chose que de faire parler mes yeux, et ilsfurent entendus. Je crus même appercevoir aussi dans ceux deRosebelle quelque disposition favorable ; mais dès que labelle Anemone et le Prince Zazaraph eurent achevé leuréclaircissement, et que j’eus la liberté de parler, je ne fus plusmaître de mes transports ; et oubliant toutes les loix de laRomancie, dont le prince m’avoit entretenu, je me jettai toutéperdu aux pieds de la charmante Rosebelle, pour lui déclarer lapassion dont je brûlois pour elle. J’ai sçû depuis que Rosebelle nefut pas fâchée dans le fond de l’ame d’une si brusquedéclaration ; mais elle ne laissa pas de faire toutes lespetites cérémonies accoûtumées. Pour ce qui est des spectateurs,après un moment de surprise que mon action leur causa, ils semirent tous à soûrire en se regardant les uns les autres, et commela Princesse Rosebelle ne me répondoit rien, son frere prit laparole.

Ah ! Prince, me dit-il, en m’obligeant àme relever, que vous êtes vif ! Eh ! Que deviendra laRomancie, si l’on y souffre de pareilles vivacités ?

Eh ! Que deviendrai-je moi-même,repartis-je avec transport, si l’adorable Rosebelle n’est pasfavorable à mes vœux ; et si vous, prince, qui pouvez disposerd’elle, vous refusez de me rendre heureux ! Je sçais tous leségards que méritent les loix de la Romancie et ces formalitéspréliminaires dont vous m’avez instruit ; mais enfin, nepuis-je pas en obtenir la dispense, ou du moins les abreger ?Car je sens bien que la violence de mon amour ne me permettra pasd’en soûtenir la longueur sans mourir.

Je vous ai déja dit, prince, me répondit legrand paladin, que c’est une chose inoüie que depuis la fondationde la nation romancienne aucun héros ait été dispensé desformalités, et des épreuves ordonnées par les loix ; mais ilest vrai qu’il n’est pas impossible d’obtenir du conseil public quele tems en soit abregé. Je me flatte même d’obtenir cette gracepour vous, en considération des grands exemples de constance que laPrincesse Anemone et moi venons de donner à la Romancie dans lesrudes et longues épreuves que nous avons essuyées. C’est d’ailleursune occasion si favorable de m’acquitter envers vous du service quevous m’avez rendu, et de nous unir étroitement ensemble, que jen’attends que le consentement de la princesse ma sœur pour ytravailler efficacement.

A ces mots, une aimable rougeur qui couvrit levisage de la princesse, la fit paroître encore plus belle à mesyeux. Je tremblois en attendant sa réponse. Mon frere, dit-elle,c’est à vous à disposer de moi, et puisqu’il faut l’avoüer, je neserai pas fâchée que ce soit en faveur du Prince Fan-Férédin.Dieux ! Quels furent mes transports ! Je ne me possedaiplus. Je ne sçais ce que je devins, je pleurai de joye, je moüillaide mes larmes la belle main de Rosebelle ; je voulois parler,et je ne faisois que bégayer ; mon amour m’étouffoit, et jecrois que je fis en un quart-d’heure la valeur de plus de quinzedes formalités préliminaires dont j’ai parlé.

Aussi cela fut-il compté pour quelque chose,lorsque le grand paladin demanda que le tems des formalités et desépreuves fût abregé pour moi. Il eut pourtant quelque peine àl’obtenir ; mais il avoit acquis dans la Romancie un si grandcrédit et une réputation si éclatante, qu’on ne put pas le refuser.On lui accorda même la grace toute entiere, en n’exigeant de moique trois jours pour accomplir toutes les formalités et toutes lesépreuves ; après quoi on devoit me permettre de partir avec legrand paladin et nos princesses, pour aller dans la Dondindandieachever notre union. Ici on s’imaginera peut-être que trois joursne purent pas me suffire pour faire des choses qui fournissentsouvent la matiere de plusieurs volumes ; mais je puis assûrerque j’eus encore du tems de reste, tant il est vrai que nos auteursromanciens, ont un talent admirable pour enfler et allonger leursouvrages.

Comme j’étois déja fort avancé pour lesformalités, j’achevai toutes les autres dès le premier jour, et lesdeux jours suivans je fis toutes mes épreuves.

Je commençai par me battre contre un rival, etje le tuai. Cela fut fait en une heure ; il est vrai que jereçûs une grande blessure, mais avec un peu de baume de Romancie,je me retrouvai sur pied au bout d’une demie heure, et en état deme signaler le même jour dans un grand combat naval qui se donnaprès du port, je ne me souviens pas trop pourquoi. J’y fis desprodiges de valeur. Je sautai dans un vaisseau ennemi avec uneintrépidité digne d’un meilleur sort ; mais n’ayant point étésuivi, je fus pris, et déja l’on me menoit en captivité, tandis queles ennemis faisoient leur descente à terre, lorsque dans mondésespoir je m’avisai de mettre le feu au vaisseau. Il fut consuméen un moment, et m’étant jetté à la mer, je fus assez heureux pourgagner la terre, et m’y défendre contre ceux des ennemis que j’ytrouvai. J’en fis un horrible carnage, après quoi je retournai pourme rendre auprès de ma chere Rosebelle. Hélas ! Je ne latrouvai plus : les ennemis en se retirant l’avoient enlevéeavec beaucoup d’autres captifs.

Quel désespoir ! Il étoit déja presquenuit, je m’embarquai aussi-tôt dans une simple chaloupe de pêcheursavec un petit nombre de gens déterminés, et à la faveur desténébres, j’arrivai sans être reconnu jusqu’à la flotte ennemie. Jene doutai point que ma princesse ne dût être dans le vaisseauamiral, et ce vaisseau se faisoit remarquer entre les autres parses fanaux : je m’en approchai doucement. Aussi-tôt prenant unhabit de matelot ennemi, j’y montai sans obstacle, et me donnantpour un homme de l’équipage, je m’informai adroitement ce qu’étoitdevenuë la Princesse Rosebelle. Je sçus qu’elle étoit dans unechambre où le capitaine venoit de la laisser en proye à sesmortelles douleurs. J’y entrai, et je me fis reconnoître à elle enlui faisant signe en même tems de me suivre sur le pont, sousprétexte de prendre l’air un moment. Elle me suivit, et à peine yfut-elle, que la prenant entre mes bras, je me précipitai avec elledans la mer.

Ici on va croire que nous devions périr l’unet l’autre ; point du tout : je profitai d’un stratagêmeadmirable que j’avois appris dans Cleveland. J’avois ordonné à mesgens de tenir dans la mer le long du vaisseau un grand filet bientendu, et de le tirer à eux dès qu’ils m’entendroient tomber. Jefus obéï à point nommé : à peine fûmes-nous deux minutes dansl’eau. Mes gens nous retirerent Rosebelle et moi, et nous en fûmesquittes pour rendre un peu d’eau sallée que nous avions bûë.Cependant notre chute avoit été entenduë dans le vaisseau ;mais on ne put pas s’imaginer ce que c’étoit, ou du moins on ne lesçut que lorsque nous étions déja bien éloignés.

Nous n’arrivâmes au port qu’à la pointe dujour, et je me flattois d’y être reçû avec des acclamationspubliques ; mais quel fut mon étonnement, lorsque je me vischargé de chaînes et conduit en prison. J’étois accuséd’intelligence avec les ennemis, et le fondement de cetteaccusation étoit la hardiesse avec laquelle j’avois sauté dans unde leurs vaisseaux, et je m’étois mêlé parmi eux sans recevoiraucune blessure ; et c’est, ajoûtoit-on, pour prix de satrahison qu’on lui a rendu la Princesse Rosebelle. Si j’avois eu letems de m’abandonner aux regrets et aux douleurs, il s’enprésentoit là une belle occasion ; mais je n’avois pas demomens à perdre ; je me dépêchai d’accomplir en abregé tout lecérémoniel douloureux qui convient en ces occasions, et à peinearrivé à la prison, les juges mieux informés me rendirent laliberté en me comblant même d’éloges et de remercimens. Il merestoit encore près d’un jour entier, et par conséquent la moitiéde l’ouvrage à faire. Je n’en eus que trop.

Il se fit un magnifique tournois auquel je fusinvité. J’étois bien sûr d’y remporter le prix, conformément auxloix de la Romancie, et je n’y manquai pas. C’étoit un braceletfort riche que le vainqueur devoit donner suivant la régle à ladame de ses pensées. Or comme les princesses avoient jugé à proposce jour-là d’assister en masque au tournois, je fis la plus lourdebévûë qu’on puisse imaginer. J’allai présenter mon bracelet à laPrincesse Rigriche, que je pris pour l’objet adorable de mes vœux.Il ne faut pas demander si la Princesse Rigriche fut satisfaite demon présent. Elle en devint toute fiere, elle se redressa, serengorgea, et fit toutes les petites façons les plus agréablesqu’elle put inventer sur le champ. Après quoi se démasquant suivantl’usage, elle me fit voir un visage si laid, que croyant bonnementqu’elle avoit deux masques, j’attendois qu’elle ôtât le second, etj’allois même l’en prier, lorsque je reconnus ma méprise par unbruit qui se fit assez près de moi. La Princesse Rosebelle étoittombée évanoüie, et on la remportoit chez elle sans connoissance etsans sentiment.

Cruelle situation ! Je prévis toutes lessuites de cette funeste avanture. Que va penser, disois-je, machere Rosebelle ! Hélas ! Je ne vois que trop ce qu’ellea déja pensé. Que dira son frere ? Que vais-je devenir ?Toutes ces réfléxions que je fis dans un moment me saisirent sivivement, que je tombai à mon tour sans connoissance, accablé de madouleur. On s’empressa de me secourir, et comme le tems étoitprécieux, je repris bientôt mes sens : j’ouvris les yeux, etque vis-je ? La Princesse Rigriche qui me tenoit entre sesbras, m’appellant, mon cher prince, avec l’action d’une personnequi s’intéressoit vivement à ma conservation, et qui me regardoitsans doute comme son amant. J’avoüë que j’en frémis ; et danstoutes mes épreuves, je crois que c’est le moment où j’ai le plussouffert. Je la quittai brusquement pour courir chez la PrincesseRosebelle. Nouvelle avanture. Le grand paladin Zazaraph vientau-devant de moi, et prétend que je dois lui faire raison du méprisque j’ai marqué pour sa sœur. Moi du mépris pour la PrincesseRosebelle ! Lui dis-je, tout transporté. Ah ! Je l’adore.Les dieux sont témoins… mais j’eus beau dire ; l’affaire,disoit-il, avoit éclaté, l’affront étoit trop sensible. En un mot,il avoit déja tiré l’épée, et il menaçoit de me deshonorer si je neme mettois en défense. Que faire ?

Une de ces ressources singulieres qui ne setrouvent que dans la Romancie, me tira d’embarras. Il étoit défendupar les loix aux princes de vuider leurs querelles un jour solemnelde tournois. Les magistrats nous envoyerent ordonner, sous peine dedégradation, de remettre notre combat à un autre jour. C’étoit toutce que je souhaitois, dans l’espérance que j’avois de désabuserRosebelle, et d’en obtenir le pardon de ma méprise. En effet,l’étant allé trouver, je me justifiai si-bien, et je le fis avectoutes les marques d’une passion si tendre et si véritable, que jem’apperçus qu’elle étoit bien aise de me trouver innocent. Laréconciliation fut bien-tôt faite. Le grand paladin y entra pour sapart, et je croyois toutes mes épreuves achevées, lorsque laPrincesse Rigriche vint y ajoûter une scêne fort embarrassante.

C’étoit une grosse petite personne aussi vivequ’on en ait jamais vû. J’étois sans doute le premier amant qui eûtrendu hommage à ses attraits, et peut-être n’espéroit-elle pas entrouver un second. Elle saisissoit, comme on dit, l’occasion auxcheveux. Quoiqu’il en soit, la colere et la jalousie peintes dansles yeux, et outrée de la façon dont je l’avois quittée pour courirchez la Princesse Rosebelle, elle vint elle-même m’y chercher,comme une conquête qui lui appartenoit, ou comme un esclave échappéde sa chaîne. Elle débuta par des reproches fort vifs, auxquels jene sçus que répondre. Ses reproches s’attendrirent insensiblement,jusqu’à m’appeller petit volage, et à me faire espérer un pardonfacile ; augmentation d’embarras de ma part, et tout ce que jepus faire, fut de marmoter entre mes dents un mauvais complimentqu’elle n’entendit pas. Cependant Rosebelle soûrioit d’un airmalin, et le Prince Zazaraph gardoit moins de mesures. Rigriches’en apperçut, et voyant que je ne marquois de mon côté aucunedisposition à réparer ma faute, elle fit bien-tôt succeder auxdouceurs des injures si atroces, que je n’eus d’autre parti àprendre que de lui céder la place. Elle se retira à son tour, lecœur gonflé de dépit ; et comme je n’y sçavois point deremede, nous oubliâmes sans peine cette scene comique, pour nousdisposer à partir tous ensemble le lendemain. Je témoignai sur celaquelque inquiétude, parce que je n’avois point d’équippage ;mais le prince m’assura que je ne devois pas m’en mettre en peine,parce que c’étoit l’usage de la Romancie, de fournir gratuitementaux princes qui y avoient habité, tout ce qui leur étoit nécessaireen ces occasions, et que j’aurois lieu d’être satisfait. En effet,nous étant levés le lendemain avec l’aurore, nous trouvâmes deséquipages tout prêts, et tels que la Romancie seule en peutfournir.

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