La Femme de cire

Chapitre 4EN SORTANT DU PARKER-CLUB

Moins de quinze jours après sa réception auParker-Club, James Gobson en était un des membres les plus assidus.Grand buveur et gros joueur, il avait trouvé là des adversairesdignes de lui, dont il était bientôt devenu l’intime et quil’avaient entraîné, sans nulle difficulté, dans tous les excès.

On le savait riche ; peu importait lasource de sa fortune. On lui faisait excellent visage, il était detoutes les courses, de tous les paris, de toutes les fêtes, etcomme certains autres viveurs du même cercle, il avait fini parprendre une chambre au club, afin d’avoir un lit tout prêt, pourles jours où l’ivresse ne lui permettrait plus de rentrer chez lui,à moins qu’il ne s’y fît porter.

Master Gobson menait donc une existence desplus joyeuses et des plus décousues, pendant que sa femme restaitseule dans sa villa de Prairie-Fields. C’eût été pourl’inconsolable Saunders une véritable satisfaction que de voircombien était délaissée celle qui, pour se marier une seconde fois,avait repoussé son amour.

Fort gai, même lorsqu’il était complètementgris, le mari d’Ada Ricard acceptait toutes les plaisanteries, saufcelles qui avaient trait à son procès. Il n’aimait pas qu’on luirappelât les jours critiques qu’il avait passés aux Tumbs, et ilaimait encore moins à parler de celle qui portait son nom.

Lorsqu’on s’étonnait de ne le voir jamais avecla belle mistress Gobson, qui lui avait sauvé la vie et donné unevéritable preuve d’amour en l’épousant une seconde fois malgré lepassé, il répondait d’une façon évasive. Si on insistait sur cemême point, il pâlissait et ses regards prenaient une expressionhaineuse qu’on ne pouvait s’expliquer.

Mais ces questions, on le comprend, n’eurentqu’un temps. Au bout d’un mois, ses compagnons de plaisirs’occupèrent aussi peu de la jeune femme que si elle n’existaitpas. James fut alors tout à fait heureux.

C’est ainsi qu’il atteignit le jour où nousavons vu mistress Gobson répondre avec empressement au billet deCharles Murray et se rendre, sans hésitation, au rendez-vousqu’elle lui avait donné.

Ce soir-là, Gobson passa toute la nuit à soncercle, mais, le lendemain, il lui fallut bien rentrer à la maison,car le jeu avait absolument vidé ses poches. Tout naturellement ils’attendait à des reproches, ainsi que de coutume en semblableoccurrence. À sa stupéfaction, Ada le reçut d’une façoncharmante.

Que pouvaient lui faire désormais les folieset les absences de celui qu’elle allait tromper !

Certaines femmes ne deviennent douces etbonnes que lorsqu’elles commettent une faute, soit parce qu’ellesveulent rendre aveugle le mari ou l’amant, soit parce que leurpitié féminine leur ordonne d’accorder une compensation à celui quiest leur dupe.

Mais James se souciait trop peu de mistressGobson pour ce demander d’où provenait ce changement subit.Froidement sceptique, profondément égoïste, il accepta l’effet sanschercher à remonter à la cause. Ce fut dans le plus parfait accordque les deux époux passèrent la journée, et vers cinq heures, quandson mari, le portefeuille regarni, lui annonça qu’il retournait àson cercle, Ada lui dit amicalement adieu.

Gobson tenait beaucoup à dîner ce soir-là auParker, car on y recevait un nouveau membre, et cette cérémoniedonnait toujours lieu à un banquet auquel ne manquaient jamaisd’assister les plus importants personnages du club.

Ce nouvel élu, qui s’appelait Harris Burnett,était arrivé à Boston avec les plus chaudes recommandations etprécédé d’une réputation de buveur intrépide.

On lui présenta James Gobson, qu’on mit à sadroite, et ces deux messieurs se lièrent si rapidement le verre enmain, qu’à dix heures, au moment de se lever de table, ils étaientintimes.

De la salle à manger, on passa dans lesalon ; mais là, au lieu de prendre place à une table de jeu,ainsi que l’y invitait le mari d’Ada Ricard, Harris demanda uninstant de liberté, sous le prétexte d’aller jusqu’à son hôtel.

Il y courut en effet. Un homme l’attendait surle pas de la porte.

C’était Charles Murray.

– Eh bien ! lui demanda celui-ci, oùen êtes-vous ?

– À la plus tendre amitié, réponditHarris Burnett ; seulement, je ne crois pas qu’il sorte cettenuit du Parker. Il va jouer et il est tellement gris qu’il coucheraprobablement au cercle.

– Tant mieux ; je ne suis pas prêt,et cela nous assure sa rentrée pour demain à Prairie-Fields. Maisdemain, il ne faudra pas qu’il sorte avant minuit et demi. Ne legrisez pas trop ; qu’il lui reste encore assez de jambes pourmonter dans la voiture qui stationnera à deux portes plus loin quele club. Surtout, s’il a un revolver, comme c’est possible,prenez-le lui ou, mieux, déchargez-le. Le reste me regarde.

– Comment vous préviendrai-je ?

– Je serai ici demain à la même heure.S’il se présente quelque obstacle imprévu, ce sera pour le joursuivant.

Ces étranges instructions reçues, Burnettretourna au Parker et Charles Murray, remontant dans la voiture quil’attendait, prit le chemin de Prairie-Fields.

Les choses se passèrent comme les avaitprévues le voisin d’Ada : James Gobson joua une partie de lanuit et coucha à son club.

Le lendemain, son nouvel ami vint levoir ; ils allèrent ensemble aux courses, puis rentrèrent auParker pour dîner, puis, à dix heures, ils commencèrent à joueravec des adversaires qu’on avait désignés à Harris comme neveillant jamais fort tard.

Aussi, vers minuit, ces messieursexprimèrent-ils le désir de cesser la partie, et James Gobson, qui,tout en jouant, n’avait cessé de boire, se disposa lui-même à seretirer.

– Retournez-vous chez vous ? luidemanda Burnett, qui, à l’heure convenue, s’était absenté uninstant pour avertir Charles Murray de ce qui se passait.

– Ma foi oui, répondit James ; voilàquarante-huit heures que je n’y ai mis les pieds.

– Alors descendons ensemble ?

– Parfaitement.

Ils entrèrent au vestiaire, où Harris, nepouvant exécuter plus complètement les ordres qu’il avait reçus, secontenta d’enlever fort adroitement de la poche du paletot deGobson le revolver qui s’y trouvait.

Cela fait, il prit le bras de son nouvel amiqui titubait un peu et ils sortirent.

La rue était déserte.

– My God, murmura l’ivrogne, pasde voiture ! Je remonte au club, je n’ai pas envie d’aller surmes jambes à Prairie-Fields ; d’abord elles se refuseraient àm’y conduire.

– Voici une voiture, au contraire,répondit Harris Burnett en riant de la plaisanterie de son ami.

Il lui montrait un cab dont le cocherattendait évidemment un client, car il fit avancer son cheval ducôté de ceux qui venaient à lui.

Le mari d’Ada Ricard se hissa dans la voiture,serra énergiquement la main de son nouveau compagnon de table,bégaya son adresse et s’étendit dans un coin en fermant lesyeux.

Le cheval partit au grand trot.

Le cab roulait déjà depuis près de troisquarts d’heure et n’était plus qu’à quelques centaines de mètres del’avenue où se trouvaient les villas que connaissent nos lecteurs,lorsque Gobson, qui s’était endormi, se réveilla tout à coup auxjurons que débitait son automédon.

Cet homme avait quitté son siège et examinaitattentivement une des roues de sa voiture.

– Qu’y a-t-il donc ? lui demandaJames que ces quelques instants de sommeil avaient à peu prèsdégrisé.

– Il y a qu’un des écrous est parti etque je ne puis aller plus loin, répondit l’individu.

– Baste ! c’est un petit malheur,reprit Gobson en sautant sur la chaussée ; j’irai bien à piedjusque chez moi. Tenez, voilà pour vous.

Il lui donna un dollar, le cocher remercia,et, pendant que son voyageur se dirigeait en sifflant versl’avenue, il fit tourner son cab, puis, conduisant son cheval parla bride, reprit le chemin de la ville.

Mais cinq minutes après, il tiraittranquillement un écrou de sa poche, le mettait en place, sautaitsur son siège et s’éloignait au galop.

Quant à James, sans se douter du tour dont ilétait victime, il avait atteint l’avenue où, grâce aux grandsarbres qui la bordaient, régnait une certaine obscurité.

Soudain, au moment où il longeait le mur d’unvaste parc, deux hommes s’élancèrent sur lui et cela sibrusquement, qu’il eut à peine le temps de jeter un cri.

L’un de ses agresseurs l’avait saisi à lagorge ; l’autre s’efforçait de le coucher à terre en luidisant :

– Si vous appelez, vous êtes mort. Vite,votre argent et votre montre !

Mais Gobson était brave et robuste. Contenantd’une main le bras du voleur qui le menaçait de son couteau etdonnant un vigoureux coup de tête dans le visage de celui quil’étranglait, il se dégagea suffisamment pour pouvoir pousser unsecond appel au secours.

– Tenez bon, voilà ! lui cria-t-onaussitôt.

Et il entendit courir vers lui.

Comprenant immédiatement que leur coup étaitmanqué, les deux bandits lâchèrent leur victime et bondirent del’autre côté de la chaussée ; mais le sauveur de James nevoulait pas sans doute qu’ils en fussent quittes à si bon marché,car deux coups de feu retentirent et l’un des deux misérables jetaun cri, cri que Gobson, s’il avait été moins gris, ne se seraitguère expliqué, car son libérateur avait tout simplement tiré enl’air.

Mais le mari d’Ada Ricard, à peine délivré,avait voulu, lui aussi, se venger ; seulement, à sastupéfaction, il n’avait plus trouvé dans la poche de son pardessusle revolver qu’il était cependant certain d’y avoir mis.

Du reste, les voleurs avaient disparu, etl’homme qui était venu si heureusement à son aide s’étaitapproché.

– Vous n’êtes pas blessé, monsieur ?lui demanda cet inconnu.

– Non, répondit Gobson ; mais, sansvotre arrivée, je crois bien que c’en était fait de moi. Lesgredins ! L’un d’eux m’a presque étranglé ! Nom denom ! Je n’ai pas besoin de vous dire combien je vous suisreconnaissant.

Tout en prononçant ces mots, James rajustaitun peu sa toilette dont cette agression avait singulièrementtroublé l’harmonie, et il fouillait inutilement ses poches endisant :

– C’est singulier ! Je suiscependant certain de l’avoir pris hier chez moi.

– Quoi donc ? interrogea sonsauveur.

– Mon revolver ! Enfin ! grâceau vôtre, l’un de ces bandits a payé son audace. Mais, unequestion, monsieur ; comment vous trouvez-vous à pareilleheure dans cette avenue ?

– Je rentrais chez moi.

– Chez vous ?

– Oui, je demeure à deux cents pas d’ici,au n° 67.

– Par exemple ! Nous sommes voisinsalors. J’habite la villa 66.

– Vous êtes monsieur JamesGobson !

– Lui-même ! Mais vous êtes plusavancé que moi ; j’ignore votre nom.

– Je me nomme Charles Murray.

– Et bien ! monsieur Charles Murray,je vous dois la vie, je ne l’oublierai pas ; et puisque noussommes voisins, nous ne nous séparerons pas ainsi. Vous allez mefaire le plaisir d’entrer chez moi prendre un verre dechampagne.

– Il est bien tard.

– Une heure à peine.

– N’êtes-vous pas marié ? Nousallons éveiller Mme Gobson.

– Peuh ! Et puis mistress Gobsonsera enchantée de voir le sauveur de son mari ! À moins que cene soit elle qui ait voulu me faire assassiner !

James avait prononcé ce dernier mot en riant,mais d’un rire ironique, qui semblait exprimer combien il croyaitsa femme parfaitement capable d’un acte de ce genre.

Charles Murray n’eut pas l’air decomprendre ; il se contenta de faire observer à son voisin queles hommes qui l’avaient attaqué semblaient n’avoir eu d’autreintention que de le dévaliser.

– Oui, c’est vrai, fit Gobson en riant denouveau. D’ailleurs, vous pensez bien que ce n’est là de ma partqu’une plaisanterie.

Tout en causant ainsi, les deux Américainss’étaient remis en marche.

Ils atteignirent bientôt la première des deuxvillas.

– Comment ! vous voulez vraiment quej’entre chez vous à cette heure ? demanda Murray à celui quiavait ouvert la grille et s’effaçait pour le laisser passer.

– Certes oui, cher monsieur, répondit lemari de miss Ada, j’y tiens absolument. Vous me désobligeriezbeaucoup en refusant.

– Qu’il soit fait alors selon votredésir.

Et suivant le maître de la villa qui leprécédait pour lui montrer le chemin, Charles Murray traversa lejardin et pénétra dans la maison.

– Ohé, Betsy, Betsy, descendez !appela bruyamment Gobson du bas de l’escalier.

Betsy était la femme de chambre d’Ada.

Elle venait de se coucher, mais ne dormait pasencore. Elle répondit aussitôt et James, s’emparant de la lampe quiéclairait le vestibule, fit entrer son voisin dans la salle àmanger.

La servante arriva presque immédiatement.

– Allumez le gaz, lui commanda sonmaître, donnez-nous du champagne, des cigares et des biscuits, etdites à mistress Gobson de nous rejoindre.

– Madame dort, observa Betsy.

– Réveillez-la, riposta durement lebrutal.

– Non, je vous en prie, supplia Murray,j’aurai l’honneur de voir Mme Gobson demain.

– Du tout, du tout ! Elle aura letemps de se remettre au lit ; elle na rien demieux à faire. Allons, vite, stupide créature !

Ces derniers mots s’adressaient à la femme dechambre, qui, sans doute accoutumée à ce ton grossier, ne hasardapas d’autre réflexion. Elle donna de la lumière, servit duchampagne et se hâta de disparaître pour obéir.

Gobson déboucha la bouteille en homme experten ce genre d’opérations, remplit les verres et vida le sien d’unseul coup, après avoir salué son sauveur.

Murray fit raison à son hôte, qui lui dit enremplissant de nouveau les verres :

– C’est vraiment une bonne fortune pourmoi de vous avoir pour voisin. Est-ce qu’il y a longtemps que voushabitez l’avenue ?

– À peu près un mois. L’air de cequartier a été recommandé à ma nièce. C’est à cause d’elle que jesuis venu m’installer ici.

– Vous n’êtes pas marié ?

– Non.

– Vous êtes bien heureux !

– Vous l’êtes davantage ; on ditmistress Gobson remarquablement jolie.

– Oui ! c’est possible, mais,voyez-vous, cher monsieur Murray, la meilleure femme… légitime nevaut pas le diable. C’est une gêne, un obstacle. Moi, j’aime laliberté.

Le frou-frou d’une robe dans l’escalierinterrompit cette boutade grossière de James, qui reprenaitrapidement le chemin de l’ivresse ; et, quelques secondesaprès, la maîtresse de la maison parut sur le seuil de la salle àmanger.

Ada était plus jolie que jamais. Enveloppéedans un long peignoir de satin bleu, ses beaux cheveux relevéssimplement sur sa tête, on ne pouvait rêver rien de plus charmant,rien de plus désirable.

En reconnaissant, dans le compagnon de sonmari, celui qu’elle aimait, elle s’arrêta un instant sur le pas dela porte ; mais, comprenant qu’il y avait là quelque mystèrequi lui serait expliqué plus tard, elle imposa silence auxbattements de son cœur, redevint maîtresse d’elle-même et, saluantM. Murray comme elle eût salué un étranger, elle s’avança endisant sèchement à James :

– Betsy m’a réveillée en affirmant quevous me demandiez. Que pouvez-vous me vouloir à pareilleheure ?

– Eh parbleu ! répondit Gobson d’unton railleur, je veux tout simplement, ma chère amie, vousprésenter l’homme qui vient de me sauver la vie :M. Murray, notre voisin. Sans son aide, deux gredins allaientme faire un mauvais parti.

– Je ne vous comprends pas, fit la jeunefemme en haussant légèrement les épaules.

– Oh ! je sais bien, répliqual’ivrogne qui avait surpris ce mouvement, que, si ces gaillards-làm’avaient planté six pouces de fer dans le ventre, vous n’en auriezéprouvé qu’un médiocre déplaisir. J’ai été attaqué, on voulait medévaliser, mais mon sauveur est arrivé. Il était temps, j’étaisdéjà à demi étranglé.

– Madame, dit Charles Murray, qui s’étaitlevé à l’arrivée d’Ada, votre mari exagère un peu le service que jelui ai rendu. Je crois qu’il se serait tiré d’affaire sans moi.Quoi qu’il en soit, je m’excuse d’avoir troublé votre repos. Je nevoulais pas entrer chez vous, mais M. Gobson a insisté.

– Eh ! certes, oui, j’ai insisté,reprit vivement James, et je compte bien que nous n’en resteronspas là ; vous m’avez l’air d’un joyeux compagnon. Encore unverre de champagne ! Voyons, Ada, buvez avec nous ; ou jecroirai, Dieu me damne ! que vous êtes désolée que je soisrentré sain et sauf.

– Je ne demande pas mieux, répondit ensouriant mistress Gobson qui devinait que cette agression dont sonmari avait été victime n’était qu’une comédie. Quoi que vous enpensiez, je suis heureuse, au contraire, qu’il ne vous soit rienarrivé. J’en remercie bien sincèrement monsieur, monsieur…

– M. Murray.

– J’en remercie bien sincèrementM. Murray. Et, prenant le verre plein que lui tendait sonmari, elle y trempa ses lèvres roses en échangeant un long regardavec son voisin.

– Maintenant, dit celui-ci, vous mepermettrez, cher monsieur Gobson, de ne pas être indiscret pluslongtemps ; nous nous reverrons, puisque vous voulez bienm’ouvrir votre maison.

– Laissez-moi vous reconduire.

– C’est inutile, je vous en prie.

C’était surtout à peu près impossible pourJames, car les quatre ou cinq verres de champagne qu’il venait deboire l’avaient grisé de nouveau.

– Alors, balbutia-t-il, que Betsy vousmontre au moins le chemin.

– Je vais le faire moi-même, proposa lajeune femme.

Gobson approuva du geste et tendit la main àson hôte, en lui faisant promettre de revenir le lendemain.

Ada était déjà sur le perron ; CharlesMurray la rejoignit ; ils traversèrent ensemble le jardin.

– Eh bien ! lui dit-il lorsqu’ilseurent atteint la grillé, vous voyez que j’ai tenu mapromesse ; me voilà l’ami de votre mari. Ne me donnerez-vouspas un mot d’espoir ?

– Vous êtes charmant, répondit mistressGobson avec un éclair de passion dans ses beaux yeux. Àdemain !

Et fermant la grille sur celui auquel ellevenait de se promettre, Ada remonta rapidement chez elle sansentrer dans la salle à manger, où James, les coudes sur la table etle regard haineux, murmurait :

– Oh ! si je croyais que gens-làaient été apostés par elle, je la tuerais comme un chien !

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