L’Île du docteur Moreau

Chapitre 3L’ABORDAGE DANS L’ÎLE

Au petit matin – c’était le second jour après mon retour à lavie, et le quatrième après que j’avais été recueilli par lagoélette – je m’éveillai au milieu de rêves tumultueux, rêves decanons et de multitudes hurlantes, et j’entendis, au-dessus de moi,des cris enroués et rauques. Je me frottai les yeux, attentif à cesbruits et me demandant encore dans quel lieu je pouvais bien metrouver. Puis il y eut un trépignement de pieds nus, des chocsd’objets pesants que l’on remuait, un craquement violent et uncliquetis de chaînes. J’entendis le tumulte des vagues contre lagoélette qui virait de bord et un flot d’écume d’un vert jaunâtrevint se briser contre le petit hublot rond qui ruissela. Je passaimes vêtements en hâte et montai sur le pont.

En arrivant à l’écoutille, j’aperçus contre le ciel rose – carle soleil se levait – le dos large et la tête rousse du capitaine,et, par-dessus son épaule, la cage du puma se balançant à unepoulie attachée au borne de misaine. La pauvre bête semblaithorriblement effrayée et se blottissait au fond de sa petitecage.

« Par-dessus bord, par-dessus bord, toute cette vermine !braillait le capitaine. Le navire va être propre maintenant, bonDieu, le navire va bientôt être propre ! »

Il me barrait le passage, de sorte que, pour arriver sur lepont, il me fallut lui mettre la main sur l’épaule. Il se retournaen sursautant et tituba en arrière de quelques pas pour mieux mevoir. Il ne fallait pas être bien expert pour affirmer que l’hommeétait encore ivre.

Tiens ! tiens ! » fit-il, avec un air stupide.

Puis une lueur passa dans ses veux.

« Mais… c’est Mister… Mister… ?

– Prendick, lui dis-je.

– Au diable avec Prendick ! s’exclama-t-il. Fermez ça,voilà votre nom, Mister Fermez-ça ! »

Il ne valait pas la peine de répondre à cette brute, mais je nem’attendais certes pas au tour qu’il allait me jouer. Il étendit samain vers le passavant auprès duquel Montgomery causait avec unpersonnage de haute taille, aux cheveux blancs, vêtu de flanellebleue et sale, et qui, sans doute venait d’arriver à bord.

« Par là ! Espèce de Fermez-ça ! Par là ! »rugissait le capitaine.

Montgomery et son compagnon, entendant ses cris, seretournèrent.

« Que voulez-vous dire ? demandai-je.

– Par là ! Espèce de Fermez-ça – voilà ce que je veux dire.Par-dessus bord. Mister Fermez-ça ! – et vite ! Ondéblaie et on nettoie ! On débarrasse mon bienheureux navire,et vous, vous allez passer par-dessus bord. »

Je le regardais, stupéfait. Puis il me vint à l’idée que c’étaitjustement ce que je demandais. La perspective d’une traversée àfaire comme seul passager en compagnie de cette brute irasciblen’était guère tentante. Je me tournai vers Montgomery.

« Nous ne pouvons vous prendre, répondit sèchement soncompagnon.

– Vous ne pouvez me prendre ? » répétai-je, consterné.

Cet homme avait la figure la plus volontaire et la plus résolueque j’aie jamais rencontrée.

« Dites donc ? commençai-je, en me tournant vers lecapitaine.

– Par-dessus bord ! répondit l’ivrogne. Mon navire n’estpas pour les bêtes, ni pour des gens pires que des bêtes. Vouspasserez par-dessus bord ! Mister Fermez-ça ! S’ils neveulent pas de vous, on vous laissera à la dérive. Mais n’importecomment, vous débarquez – avec vos amis. On ne m’y verra plus danscette maudite île. Amen ! J’en ai assez !

– Mais, Montgomery… » implorai-je.

Il tordit sa lèvre inférieure, hocha la tête en indiquant legrand vieillard, pour me dire son impuissance à me sauver.

« Attendez ! je vais m’occuper de vous », dit lecapitaine.

Alors commença un curieux débat à trois. Je m’adressaialternativement aux trois hommes, d’abord au personnage à cheveuxblancs pour qu’il me permît d’aborder, puis au capitaine ivrognepour qu’il me gardât à bord, et aux matelots eux-mêmes. Montgomeryne desserrait pas les dents et se contentait de hocher la tête.

« Je vous dis que vous passerez par-dessus bord ! Au diablela loi ! Je suis maître ici ! » répétait sans cesse lecapitaine.

Enfin, je m’arrêtai court aux violentes menaces commencées, etme réfugiai à l’arrière, ne sachant plus que faire.

Pendant ce temps, l’équipage procédait avec rapidité audébarquement des caisses, des cages et des animaux. Une largechaloupe, gréée en lougre, se tenait sous l’écoute de la goélette,et on y empilait l’étrange ménagerie. Je ne pouvais voir alors ceuxqui recevaient les caisses, car la coque de la chaloupe m’étaitdissimulée par le flanc de notre bâtiment.

Ni Montgomery, ni son compagnon ne faisaient la moindreattention à moi ; ils étaient fort occupés à aider et àdiriger les matelots qui déchargeaient leur bagage. Le capitaines’en mêlait aussi, mais fort maladroitement.

Il me venait alternativement à l’idée les résolutions les plustéméraires et les plus désespérées. Une fois ou deux, en attendantque mon sort se décidât, je ne pus m’empêcher de rire de mamisérable perplexité. Je n’avais encore rien pris, et cela merendait malheureux, plus malheureux encore. La faim et l’absenced’un certain nombre de corpuscules du sang suffisent à enlever toutcourage à un homme. Je me rendais bien compte que je n’avais pasles forces nécessaires pour résister au capitaine qui voulaitm’expulser, ni pour m’imposer à Montgomery et à son compagnon.Aussi, attendis-je passivement le tour que prendraient lesévénements, – et le transfert de la cargaison de Montgomery dans lachaloupe continuait comme si je n’avais pas existé.

Bientôt le transbordement fut terminé. Alors, je fus traîné, enn’opposant qu’une faible résistance, jusqu’au passavant, et c’est àce moment que je remarquai l’étrangeté des personnages qui étaientavec Montgomery dans la chaloupe. Mais celle-ci, n’attendant plusrien, poussa au large rapidement. Un gouffre d’eau verte s’élargitdevant moi, et je me rejetai en arrière de toutes mes forces pourne pas tomber la tête la première.

Les gens de la chaloupe poussèrent des cris de dérision, etj’entendis Montgomery les invectiver. Puis le capitaine, le secondet l’un des matelots me ramenèrent à la poupe. Le canot de la DarneAltière était resté à la remorque. Il était à demi rempli d’eau,n’avait pas d’avirons et ne contenait aucune provision. Je refusaide m’y embarquer et me laissai tomber de tout mon long sur le pont.Enfin, ils réussirent à m’y faire descendre au moyen d’une corde –car ils n’avaient pas d’échelle d’arrière – et coupèrent laremorque.

Je m’éloignai de la goélette, en dérivant lentement. Avec unesorte de stupeur, je vis tout l’équipage se mettre à la manœuvre ettranquillement la goélette vira de bord pour prendre le vent. Lesvoiles palpitèrent et s’enflèrent sous la poussée de la brise. Jeregardais fixement son flanc fatigué par les flots donner à labande vers moi ; puis elle s’éloigna rapidement.

Je ne détournai pas la tête pour la suivre des yeux, croyant àpeine ce qui venait d’arriver. Je m’affalai au fond du canot,abasourdi et contemplant confusément la mer calme et vide.

Puis, je me rendis compte que je me trouvais de nouveau dans ceminuscule enfer, prêt à couler bas. Jetant un regard par-dessus leplat-bord, j’aperçus la goélette qui reculait dans la distance etpar-dessus la lisse d’arrière la tête du capitaine qui me criaitdes railleries. Me tournant vers l’île, je vis la chaloupediminuant aussi à mesure qu’elle approchait du rivage.

Soudain, la cruauté de cet abandon m’apparut clairement. Jen’avais aucun moyen d’atteindre le bord à moins que le courant nem’y entraînât. J’étais encore affaibli par les jours de fièvre etde jeûne supportés récemment, et je défaillais de besoin, sans quoij’aurais eu plus de cœur. Je me mis tout à coup à sangloter et àpleurer, comme je ne l’avais plus fait depuis mon enfance. Leslarmes me coulaient au long des joues. Pris d’un accès dedésespoir, je donnai de grands coups de poing dans l’eau quiemplissait le fond du canot, et de sauvages coups de pied contreles plats-bords. À haute voix, je suppliai la divinité de melaisser mourir.

Je dérivai très lentement vers l’est, me rapprochant de l’île,et bientôt je vis la chaloupe virer de bord et revenir de mon côté.Elle était lourdement chargée et, quand elle fut plus près, je pusdistinguer les larges épaules et la tête blanche du compagnon deMontgomery, installé avec les chiens et diverses caisses entre lesécoutes d’arrière. Il me regardait fixement sans bouger ni parler.L’estropié, à la face noire blotti près de la cage du puma, àl’avant, fixait aussi sur moi ses yeux farouches. Il y avait, deplus, trois autres hommes, d’étranges êtres à l’aspect de brutes,après lesquels les chiens grondaient sauvagement. Montgomery, quitenait la barre, amena son embarcation contre la mienne et, sepenchant, il attacha l’avant de mon canot à l’arrière de lachaloupe pour me prendre en remorque – car il n’y avait pas deplace pour me faire monter à bord.

Mon accès de découragement était maintenant passé et je répondisassez bravement à l’appel qu’il me lança en approchant. Je lui disque le canot était à moitié empli d’eau et il me passa un gamelot.Au moment où la corde qui liait les deux embarcations se tendit, jetrébuchai en arrière, mais je me mis à écoper activement mon canot,ce qui dura un certain temps.

Ma petite embarcation était en parfait état, et l’eau qu’ellecontenait était venue seulement par-dessus bord ; lorsqu’ellefut vidée, j’eus enfin le loisir d’examiner à nouveau l’équipage dela chaloupe.

L’homme aux cheveux blancs m’observait encore attentivement,mais maintenant, me sembla-t-il, avec une expression quelque peuperplexe. Quand mes yeux rencontrèrent les siens, il baissa la têteet regarda le chien qui était couché entre ses jambes. C’était unhomme puissamment bâti, avec un très beau front et des traitsplutôt épais, il avait sous les yeux ce bizarre affaissement de lapeau qui vient souvent avec l’âge, et les coins tombant de sagrande bouche lui donnaient une expression de volonté combative. Ilcausait avec Montgomery, mais trop bas pour que je pusseentendre.

Mes yeux le quittèrent pour examiner les trois hommesd’équipage, et c’étaient là de fort étranges matelots. Je ne voyaisque leurs figures, et il y avait sur ces visages quelque chosed’indéfinissable qui me produisait une singulière nausée. Je lesexaminai plus attentivement sans que cette impression se dissipâtni que je pusse me rendre compte de ce qui l’occasionnait. Ils mesemblaient alors être des hommes au teint foncé, mais leursmembres, jusqu’aux doigts des mains et des pieds, étaientemmaillotés dans une sorte d’étoffe mince d’un blanc sale. Jamaisencore, à part certaines femmes en Orient, je n’avais vu gens aussicomplètement enveloppés. Ils portaient également des turbans souslesquels leurs yeux m’épiaient. Leur mâchoire inférieure faisaitsaillie ; ils avaient des cheveux noirs, longs et plats, et,assis, ils me paraissaient être d’une stature supérieure à celledes diverses races d’hommes que j’avais vues ; ils dépassaientde la tête l’homme aux cheveux blancs, qui avait bien six pieds dehaut. Peu après, je m’aperçus qu’ils n’étaient en réalité pas plusgrands que moi, mais que leur buste était d’une longueur anormaleet que la partie de leurs membres inférieurs qui correspondait à lacuisse était fort courte et curieusement tortillée. En tout cas,c’était une équipe extraordinairement laide et au-dessus d’eux,sous la voile d’avant, je voyais la face noire de l’homme dont lesyeux étaient lumineux dans les ténèbres.

Pendant que je les examinais, ils rencontrèrent mes yeux, etchacun d’eux détourna la tête pour fuir mon regard direct, tandisqu’ils m’observaient encore furtivement. Je me figurai que je lesennuyais sans doute et je portai toute mon attention sur l’île dontnous approchions.

La côte était basse et couverte d’épaisses végétations,principalement d’une espèce de palmier. D’un endroit, un mincefilet de vapeur blanche s’élevait obliquement jusqu’à une grandehauteur et là s’éparpillait comme un duvet. Nous entrionsmaintenant dans une large baie flanquée, de chaque côté, par unpromontoire bas. La plage était de sable d’un gris terne et formaitun talus en pente rapide jusqu’à une arête haute de soixante ou desoixante-dix pieds au-dessus de la mer et irrégulièrement garnied’arbres et de broussailles. À mi-côte, se trouvait un espacecarré, enclos de murs construits, comme je m’en rendis compte plustard, en partie de coraux et en partie de lave et de pierre ponce.Au-dessus de l’enclos se voyaient deux toits de chaume.

Un homme nous attendait, debout sur le rivage. Il me semblavoir, de loin, d’autres créatures grotesques s’enfuir dans lesbroussailles des pentes, mais de près je n’en vis plus rien.L’homme qui attendait avait une taille moyenne, une face négroïde,une bouche large et presque sans lèvres, des bras extrêmement longset grêles, de grands pieds étroits et des jambes arquées. Il nousregardait venir, sa tête bestiale projetée en avant. CommeMontgomery et son compagnon, il était vêtu d’une blouse et d’unpantalon de serge bleue.

Quand les embarcations approchèrent, cet individu commença àcourir en tous sens sur le rivage en faisant les plus grotesquescontorsions. Sur un ordre de Montgomery, les quatre hommes de lachaloupe se levèrent, avec des gestes singulièrement maladroits, etamenèrent les voiles. Montgomery gouverna habilement dans une sortede petit dock étroit creusé dans la grève, et juste assez long, àcette heure de la marée, pour abriter la chaloupe.

J’entendis les quilles racler le fond ; avec le gamelot,j’empêchai mon canot d’écraser le gouvernail de la chaloupe, etdétachant le cordage, j’abordai. Les trois hommes emmaillotés sehissèrent hors de la chaloupe, et, avec les contorsions les plusgauches, se mirent immédiatement à décharger l’embarcation, aidéspar l’homme du rivage qui était accouru les rejoindre. Je fusparticulièrement frappé par les curieux mouvements des jambes destrois matelots emmaillotés et bandés – ces mouvements n’étaient niraides ni gênés, mais défigurés d’une façon bizarre, comme si lesjointures eussent été à l’envers. Les chiens continuaient à tirersur leurs chaînes et à gronder vers ces gens, tandis que l’hommeaux cheveux blancs abordait en les maintenant.

Les trois créatures aux longs bustes échangeaient des sonsétrangement gutturaux, et l’homme qui nous avait attendus sur laplage se mit à leur parler avec agitation – un dialecte inconnupour moi – au moment où ils mettaient la main sur quelques ballotsentassés à l’arrière de la chaloupe. J’avais entendu quelque partdes sons semblables sans pouvoir me rappeler en quel endroit.

L’homme aux cheveux blancs, retenant avec peine ses chiensexcités, criait des ordres dans le tapage de leurs aboiements.Montgomery, après avoir enlevé le gouvernail, sauta à terre et semit à diriger le déchargement. Après mon long jeûne et sous cesoleil brûlant ma tête nue, je me sentais trop faible pour offrirmon aide.

Soudain l’homme aux cheveux blancs parut se souvenir de maprésence et s’avança vers moi.

« Vous avez la mine de quelqu’un qui n’a pas déjeuné »,dit-il.

Ses petits yeux brillaient, noirs, sous ses épais sourcils.

« Je vous fais mes excuses de n’y avoir pas pensé plus tôt…maintenant, vous êtes notre hôte, et nous allons vous mettre àl’aise, bien que vous n’ayez pas été invité, vous savez. »

Ses yeux vifs me regardaient bien en face.

« Montgomery me dit que vous êtes un homme instruit, monsieurPrendick…, que vous vous occupez de science. Puis-je vous demanderde plus amples détails ? »

Je lui racontai que j’avais étudié pendant quelques années auCollège Royal des Sciences, et que j’avais fait diverses recherchesbiologiques sous la direction de Huxley. À ces mots, il élevalégèrement les sourcils.

« Cela change un peu les choses, monsieur Prendick, dit-il, avecun léger respect dans le ton de ses paroles. Il se trouve que, nousaussi, nous sommes des biologistes. C’est ici une stationbiologique… en un certain sens. »

Ses yeux suivaient les êtres vêtus de blanc qui traînaient, surdes rouleaux, la cage du puma vers l’enclos.

« Nous sommes biologistes… Montgomery et moi, du moins »,ajouta-t-il.

Puis, au bout d’un instant, il reprit :

« Je ne puis guère vous dire quand vous pourrez partir d’ici.Nous sommes en dehors de toute route connue. Nous ne voyons denavire que tous les douze ou quinze mois. »

Il me laissa brusquement, grimpa le talus, rattrapa le convoi dupuma et entra, je crois, dans l’enclos. Les deux autres hommesétaient restés avec Montgomery et entassaient sur un petit chariotà roues basses une pile de bagages de moindres dimensions. Le lamaétait encore dans la chaloupe avec les cages à lapins, et uneseconde meute de chiens était restée attachée à un banc.

Le chariot étant chargé, les trois hommes se mirent à le halerdans la direction de l’enclos, à la suite du puma. BientôtMontgomery revint et me tendit la main.

« Pour ma part, dit-il, je suis bien content. Ce capitaine étaitun sale bougre. Il vous aurait fait la vie dure.

– C’est vous, qui m’avez encore sauvé.

– Cela dépend. Vous verrez bientôt que cette île est un endroitinfernal, je vous le promets. À votre place, j’examineraissoigneusement mes faits et gestes. Il… »

Il hésita et parut changer d’avis sur ce qu’il allait dire.

« Voulez-vous m’aider à décharger ces cages ? medemanda-t-il.

Il procéda d’une façon singulière avec les lapins. Je l’aidai àdescendre à terre une des cages, et cela à peine fait, il endétacha le couvercle et, la penchant, renversa sur le sol tout soncontenu grouillant. Les lapins dégringolèrent en tas, les unspar-dessus les autres. Il frappa dans ses mains et une vingtaine deces bêtes, avec leur allure sautillante, grimpèrent la pente àtoute vitesse.

« Croissez et multipliez, mes amis, repeuplez l’île. Nousmanquions un peu de viande ces temps derniers », fitMontgomery.

Pendant que je les regardais s’enfuir, l’homme aux cheveuxblancs revint avec un flacon d’eau-de-vie et des biscuits.

« Voilà de quoi passer le temps, Prendick », me dit-il d’un tonbeaucoup plus familier qu’auparavant.

Sans faire de cérémonie, je me mis en devoir de manger lesbiscuits, tandis que l’homme aux cheveux blancs aidait Montgomery àlâcher encore une vingtaine de lapins. Néanmoins trois grandescages pleines furent menées vers l’enclos.

Je ne touchai pas à l’eau-de-vie, car je me suis toujoursabstenu d’alcool. »

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