L’Île du docteur Moreau

Chapitre 10LA CHASSE À L’HOMME-LÉOPARD

Dans l’après-midi, Moreau, Montgomery et moi, suivis de M’ling,nous nous dirigeâmes, à travers l’île, vers les huttes du ravin.Nous avions tous trois des armes. M’ling portait un rouleau de filde fer et une petite hachette qui lui servait à fendre le bois, etMoreau avait, pendue en bandoulière, une grande corne deberger.

« Vous allez voir une assemblée de toute la bande, ditMontgomery. C’est un joli spectacle. »

Moreau ne prononça pas une parole pendant toute la route, maisune ferme résolution semblait figer les traits lourds de sa figureencadrée de blanc.

Nous traversâmes le ravin, au fond duquel bouillonnait lecourant d’eau chaude, et nous suivîmes le sentier tortueux àtravers les roseaux jusqu’à ce que nous eussions atteint une largeétendue couverte d’une épaisse substance jaune et poudreuse, quiétait, je crois, du soufre. Par delà un épaulement des falaises, lamer scintillait. Nous arrivâmes à une sorte d’amphithéâtre naturel,peu profond, où tous quatre nous fîmes halte. Alors Moreau souffladans son cor, dont la voix retentissante rompit le calmeassoupissement de l’après-midi tropical. Il devait avoir lespoumons solides. Le son large se répercuta d’écho en écho jusqu’àune intensité assourdissante.

« Ah ! ah ! » fit Moreau, en laissant l’instrumentretomber à son côté.

Immédiatement, il y eut parmi les roseaux jaunes des craquementset des bruits de voix, venant de l’épaisse jungle verte quigarnissait le marécage à travers lequel je m’étais aventuré le jourprécédent. Alors, en trois ou quatre endroits, au bord de l’étenduesulfureuse, parurent les formes grotesques des bêtes humaines, sehâtant dans notre direction. Je ne pouvais m’empêcher de ressentirune horreur croissante à mesure que j’apercevais, l’un aprèsl’autre, ces monstres surgir des arbres et des roseaux et trotteren traînant les pattes sur la poussière surchauffée. Mais Moreau etMontgomery, calmes, restaient là, et, par force, je demeurai auprèsd’eux. Le premier qui arriva fut le Satyre, étrangement irréel,bien qu’il projetât une ombre et secouât la poussière avec sespieds fourchus ; après lui, des broussailles, vint unmonstrueux butor, tenant du cheval et du rhinocéros et mâchonnantune paille en s’avançant ; puis apparurent la Femme-Porc etles deux Femmes-Loups ; ensuite la sorcière Ours-Renard avecses yeux rouges dans sa face pointue et rousse, et d’autres encore,– tous s’empressant et se hâtant. À mesure qu’ils approchaient, ilsse mettaient à faire des courbettes devant Moreau et à chanter,sans se soucier les uns des autres, des fragments de la secondemoitié des litanies de la Loi.

« À lui la main qui blesse ; à lui la main quiblesse ; à lui la main qui guérit », et ainsi de suite.

Arrivés à une distance d’environ trente mètres, ils s’arrêtaientet, se prosternant sur les genoux et les coudes, se jetaient de lapoussière sur la tête. Imaginez-vous la scène, si vous le pouvez :nous autres trois, vêtus de bleu, avec notre domestique difforme etnoir, debout dans un large espace de poussière jaune, étincelantsous le soleil ardent, et entourés par ce cercle rampant etgesticulant de monstruosités, quelques-unes presque humaines dansleur expression et leurs gestes souples, d’autres semblables à desestropiés, ou si étrangement défigurés qu’on eût dit les êtres quihantent nos rêves les plus sinistres. Au-delà, se trouvaient d’uncôté les lignes onduleuses des roseaux, de l’autre, un denseenchevêtrement de palmiers nous séparant du ravin des huttes et,vers le nord, l’horizon brumeux du Pacifique.

« Soixante-deux, soixante-trois, compta Moreau, il en manquequatre.

– Je ne vois pas l’Homme-Léopard », dis-je.

Tout à coup Moreau souffla une seconde fois dans son cor, et àce son toutes les bêtes humaines se roulèrent et se vautrèrent dansla poussière. Alors se glissant furtivement hors des roseaux,rampant presque et essayant de rejoindre le cercle des autresderrière le dos de Moreau, parut l’Homme-Léopard. Le dernier quivint fut le petit Homme-Singe. Les autres, échauffés et fatiguéspar leurs gesticulations, lui lancèrent de mauvais regards.

« Assez ! » cria Moreau, de sa voix sonore et ferme.

Toutes les bêtes s’assirent sur leurs talons et cessèrent leuradoration.

« Où est celui qui enseigne la Loi ? » demanda Moreau.

Le monstre au poil gris s’inclina jusque dans la poussière.

« Dis les paroles », ordonna Moreau.

Aussitôt l’assemblée agenouillée, tous balançant régulièrementleurs torses et lançant la poussière sulfureuse en l’air de la maingauche et de la main droite alternativement, entonnèrent une foisde plus leur étrange litanie.

Quand ils arrivèrent à la phrase : ne pas manger de chair ni depoisson, c’est la Loi, Moreau étendit sa longue main blanche :

« Stop », cria-t-il.

Et un silence absolu tomba.

Je crois que tous savaient et redoutaient ce qui allait venir.Mon regard parcourut le cercle de leurs étranges faces.

Quand je vis leurs attitudes frémissantes et la terreur furtivede leurs yeux brillants, je m’étonnai d’avoir pu les prendre uninstant pour des hommes.

« Cette Loi a été transgressée, dit Moreau.

– Nul n’échappe ! s’exclama le monstre sans figure au poilargenté.

– Nul n’échappe ! répéta le cercle des bêtesagenouillées.

– Qui l’a transgressée ? » cria Moreau, et son regard acéréparcourut leurs figures, tandis qu’il faisait claquer sonfouet.

L’Hyène-Porc, me sembla-t-il, parut fort craintive et abattue,et j’eus la même impression pour l’Homme-Léopard. Moreau se tournavers ce dernier qui se coucha félinement devant lui, avec lesouvenir et la peur d’infinis tourments.

« Qui est celui-là ? cria Moreau d’une voix detonnerre.

– Malheur à celui qui transgresse la Loi », commença celui quienseignait la Loi.

Moreau planta son regard dans les yeux de l’Homme-Léopard, quise tordit comme si on lui extirpait l’âme.

« Celui qui transgresse la Loi…, » dit Moreau, en détournant sesyeux de sa victime et revenant vers nous. Je crus entendre dans leton de ces dernières paroles une sorte d’exaltation.

« … retourne à la maison de douleur ! s’exclamèrent-ilstous… retourne à la maison de douleur, ô Maître !

– … À la maison de douleur… à la maison de douleur…, jacassal’Homme-Singe comme si cette perspective lui eût été douce.

– Entends-tu ? cria Moreau en se tournant vers le coupable.Entends… Eh bien ? »

L’Homme-Léopard, délivré du regard de Moreau, s’était dressédebout et, tout à coup, les yeux enflammés et ses énormes crocs defélin brillant sous ses lèvres retroussées, il bondit sur sonbourreau. Je suis convaincu que seul l’affolement d’une excessiveterreur put l’inciter à cette attaque. Le cercle entier de cettesoixantaine de monstres sembla se dresser autour de nous. Je tiraimon revolver. L’homme et la bête se heurtèrent ; je vis Moreauchanceler sous le choc ; nous étions entourés d’aboiements etde rugissements furieux ; tout était confusion et, un instant,je pensai que c’était une révolte générale.

La face furieuse de l’Homme-Léopard passa tout près de moi, avecM’ling le suivant de près. Je vis les yeux jaunes de l’Hyène-Porcétinceler d’excitation et je crus la bête décidée à m’attaquer. LeSatyre, lui aussi, m’observait par-dessus les épaules voûtées del’Hyène-Porc. J’entendis le déclic du revolver de Moreau et je visl’éclair de la flamme darder dans le tumulte. La cohue tout entièresembla se retourner vers la direction qu’indiquait la lueur du coupde feu, et moi-même, je fus entraîné par le magnétisme de cemouvement. L’instant d’après je courais, au milieu d’une foulehurlante et tumultueuse, à la poursuite de l’Homme-Léopard.

C’est là tout ce que je puis dire nettement. Je visl’Homme-Léopard frapper Moreau, puis tout tourbillonna autour demoi et je me retrouvai courant à toutes jambes.

M’ling était en tête, sur le talons du fugitif. Derrière, lalangue pendante déjà, couraient à grandes enjambées bondissantesles Femmes-Loups. Les Hommes et les Femmes-Porcs suivaient, criantet surexcités, avec les deux Hommes-Taureaux, les reins ceintsd’étoffe blanche. Puis venait Moreau dans un groupe de bipèdesdivers. Il avait perdu son chapeau de paille à larges bords et ilcourait le revolver au poing et ses longs cheveux blancs flottantau vent. L’Hyène-Porc bondissait à mes côtés, allant de la mêmeallure que moi et me lançant, de ses yeux félins, des regardsfurtifs, et les autres suivaient derrière nous, trépignant ethurlant.

L’Homme-Léopard se frayait un chemin à travers les grandsroseaux qui se refermaient derrière lui en cinglant la figure deM’ling. Nous autres, à l’arrière, nous trouvions, en atteignant lemarais, un sentier foulé. La chasse se continua ainsi pendantpeut-être un quart de mille, puis s’enfonça dans un épais fourréqui retarda grandement nos mouvements, bien que nous avancions entroupe – les ramilles nous fouettaient le visage, des lianes nousattrapaient sous le menton et s’emmêlaient dans nos chevilles, desplantes épineuses enfonçaient leurs piquants dans nos vêtements etdans nos chairs et les déchiraient.

« Il a fait tout ce chemin à quatre pattes, dit Moreau, quiétait maintenant juste devant moi.

– Nul n’échappe ! » me cria le Loup-Ours surexcité par lapoursuite.

Nous débouchâmes de nouveau parmi les roches, et nous aperçûmesla bête courant légèrement à quatre pattes et grognant après nouspar-dessus son épaule. À sa vue toute la tribu des Loups hurla deplaisir. La bête était encore vêtue et, dans la distance, sa figureparaissait encore humaine, mais la démarche de ses quatre membresétait toute féline et le souple affaissement de ses épaules étaitdistinctement celui d’une bête traquée. Elle bondit par-dessus ungroupe de buissons épineux à fleurs jaunes et disparut. M’lingétait à mi-chemin entre la proie et nous.

La plupart des poursuivants avaient maintenant perdu la rapiditépremière de la chasse et avaient fini par prendre une allure plusrégulière et plus allongée. En traversant un espace découvert, jevis que la poursuite s’échelonnait maintenant en une longue ligne.L’Hyène-Porc courait toujours à mes côtés, m’épiant sans cesse etfaisant de temps à autre grimacer son museau en un ricanementmenaçant.

À l’extrémité des rochers, l’Homme-Léopard se rendit comptequ’il allait droit vers le promontoire sur lequel il m’avaitpourchassé le soir de mon arrivée, et il fit un détour, dans lesbroussailles, pour revenir sur ses pas. Mais Montgomery avait vu lamanœuvre et l’obligea à tourner de nouveau.

Ainsi, pantelant, trébuchant dans les rochers, déchiré par lesronces, culbutant dans les fougères et les roseaux, j’aidais àpoursuivre l’Homme-Léopard, qui avait transgressé la Loi, etl’Hyène-Porc, avec son ricanement sauvage, courait à mes côtés. jecontinuais, chancelant, la tête vacillante, le cœur battant àgrands coups contre mes côtes, épuisé presque, et n’osant cependantpas perdre de vue la chasse, de peur de rester seul avec cethorrible compagnon. Je courais quand même, en dépit de mon extrêmefatigue et de la chaleur dense de l’après-midi tropical.

Enfin, l’ardeur de la chasse se ralentit, nous avions cerné lamisérable brute dans un coin de l’île. Moreau, le fouet à la main,nous disposa tous en une ligne irrégulière, et nous avancions, avecprécaution maintenant, nous avertissant par des appels etresserrant le cercle autour de notre victime qui se cachait,silencieuse et invisible, dans les buissons à travers lesquels jem’étais précipité pendant une autre poursuite.

« Attention ! Ferme ! » criait Moreau, tandis que lesextrémités de la ligne contournaient le massif de buissons pourcerner la bête.

« Gare la charge ! » cria la voix de Montgomery derrière unfourré.

J’étais sur la pente au-dessus des taillis. Montgomery et Moreaubattaient le rivage au-dessous. Lentement, nous poussions à traversl’enchevêtrement de branches et de feuilles. La bête ne bougeaitpas.

« À la maison de douleur, à la maison de douleur », glapissaitla voix de l’Homme-Singe, à une vingtaine de mètres sur ladroite.

En entendant ces mots, je pardonnai à la misérable créaturetoute la peur qu’elle m’avait occasionnée.

À ma droite, j’entendis les pas pesants du Cheval-Rhinocéros quiécartait bruyamment les brindilles et les rameaux. Puis soudain,dans une sorte de bosquet vert et dans la demi-ténèbre de cesvégétations luxuriantes, j’aperçus la proie que nous pourchassions.Je fis halte. La bête était blottie ramassée sur elle-même sous leplus petit volume possible, ses yeux verts lumineux tournés versmoi par-dessus son épaule.

Je ne puis expliquer ce fait – qui pourra sembler de ma part uneétrange contradiction – mais voyant là cet être, dans une attitudeparfaitement animale, avec la lumière reflétée dans ses yeux et saface imparfaitement humaine grimaçant de terreur, une fois encorej’eus la perception de sa réelle humanité. Dans un instant, quelqueautre des poursuivants surviendrait et le pauvre être seraitaccablé et capturé pour expérimenter de nouveau les horriblestortures de l’enclos. Brusquement, je sortis mon revolver et visantentre ses yeux affolés de terreur, je tirai.

À ce moment, l’Hyène-Porc se jeta, avec un cri, sur le corps etplanta dans le cou ses dents acérées. Tout autour de moi les massesvertes du fourré craquaient et s’écartaient pour livrer passage àces bêtes humanisées, qui apparaissaient une à une.

« Ne le tuez pas, Prendick, cria Moreau, ne le tuez pas !»

Je le vis s’incliner en se frayant un chemin parmi les tiges desgrandes fougères.

L’instant d’après, il avait chassé, avec le manche de son fouet,l’Hyène-Porc, et Montgomery et lui maintenaient en respect lesautres bipèdes carnivores, et en particulier M’ling, anxieux deprendre part à la curée. Sous mon bras, le monstre au poil argentépassa la tête et renifla. Les autres, dans leur ardeur bestiale, mepoussaient pour mieux voir.

« Le diable soit de vous, Prendick ! s’exclama Moreau. Jele voulais vivant.

– J’en suis fâché, répliquai-je bien qu’au contraire je fussefort satisfait, je n’ai pu résister à une impulsion irréfléchie.»

Je me sentais malade d’épuisement et de surexcitation. Tournantles talons, je laissai là toute la troupe et remontai seul la pentequi menait vers la partie supérieure du promontoire. Moreau criades ordres, et j’entendis les trois Hommes-Taureaux traîner lavictime vers la mer.

Il m’était aisé maintenant d’être seul. Ces bêtes manifestaientune curiosité tout humaine à l’endroit du cadavre et le suivaienten groupe compact, reniflant et grognant, tandis que lesHommes-Taureaux le traînaient au long du rivage. Du promontoire,j’apercevais, noirs contre le ciel crépusculaire, les troisporteurs qui avaient maintenant soulevé le corps sur leurs épaulespour le porter dans la mer. Alors comme une vague soudaine, il mevint à l’esprit, inexprimablement, l’infructueuse inutilité etl’évidente aberration de toutes ces choses de l’île. Sur le rivage,parmi les rocs au-dessous de moi, l’Homme-Singe, l’Hyène-Porc etplusieurs autres bipèdes se tenaient aux côtés de Montgomery et deMoreau. Tous étaient encore violemment surexcités et se répandaienten protestations de fidélité à la Loi. Cependant, j’avais l’absoluecertitude, en mon esprit, que l’Hyène-Porc était impliquée dans lemeurtre du lapin. J’eus l’étrange persuasion que, à part lagrossièreté de leurs contours, le grotesque de leurs formes,j’avais ici, sous les yeux, en miniature, tout le commerce de lavie humaine, tous les rapports de l’instinct, de la raison, dudestin, sous leur forme la plus simple. L’Homme-Léopard avait eu ledessous, c’était là toute la différence.

Pauvres brutes ! je commençais à voir le revers de lamédaille. Je n’avais pas encore pensé aux peines et aux tourmentsqui assaillaient ces malheureuses victimes quand elles sortaientdes mains de Moreau. J’avais frissonné seulement à l’idée destourments qu’elles enduraient dans l’enclos. Mais cela paraissaitêtre maintenant la moindre part. Auparavant, elles étaient desbêtes, aux instincts adaptés normalement aux conditionsextérieures, heureuses comme des êtres vivants peuvent l’être.Maintenant elles trébuchaient dans les entraves de l’humanité,vivaient dans une crainte perpétuelle, gênées par une loi qu’ellesne comprenaient pas ; leur simulacre d’existence humaine,commencée dans une agonie, était une longue lutte intérieure, unelongue terreur de Moreau – et pourquoi ? C’était ce capricieuxnon-sens qui m’irritait.

Si Moreau avait eu quelque but intelligible, j’aurais du moinspu sympathiser quelque peu avec lui. Je ne suis pas tellementvétilleux sur la souffrance. J’aurais pu même lui pardonner si sonmotif avait été la haine. Mais il n’avait aucune excuse et ne s’ensouciait pas. Sa curiosité, ses investigations folles et sans butl’entraînaient et il jetait là de pauvres êtres pour vivre ainsi unan ou deux, pour lutter, pour succomber, et pour mourir enfindouloureusement. Ils étaient misérables en eux-mêmes, la vieillehaine animale les excitait à se tourmenter les uns les autres, laLoi les empêchait de se laisser aller à un violent et court conflitqui eût été la fin décisive de leurs animosités naturelles.

Pendant les jours qui suivirent, ma crainte des bêtesanimalisées eut le sort qu’avait eu ma terreur personnelle deMoreau. Je tombai dans un état morbide profond et durable, toutl’opposé de la crainte, état qui a laissé sur mon esprit desmarques indélébiles. J’avoue que je perdis toute la foi que j’avaisdans l’intelligence et la raison du monde en voyant le pénibledésordre qui régnait dans cette île. Un destin aveugle, un vastemécanisme impitoyable semblait tailler et façonner les existences,et Moreau, avec sa passion pour les recherches, Montgomery, avec sapassion pour la boisson, moi-même, les bêtes humanisées avec leursinstincts et leurs contraintes mentales, étions déchirés etécrasés, cruellement et inévitablement, dans l’infinie complexitéde ses rouages sans cesse actifs. Mais cet aspect ne m’apparut pasdu premier coup… Je crois même que j’anticipe un peu en en parlantmaintenant.

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